Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vosges - Page 14

  • Voyage en Allemagne centrale avec Saône Lorraine et les Amis de Morimond

  • C'est ainsi que les hommes vivent

    Les Presses de la Cité rééditent la fresque historique monumentale du vosgien Pierre Pelot, saga qui se déroule sur deux époques au cœur des Vosges. C'est "le" chef-d'œuvre de Pierre Pelot.
     
    1999. Lazare Grosdemange, écrivain, revient dans son village natal vosgien. Il cherche à retrouver des fragments de sa mémoire, perdue à la suite d'un étrange accident. Dans ce même village, au XVIIe siècle, lors de la dramatique guerre de Trente Ans, Dolat apprend le secret de ses origines : il est le fils d'une paysanne brûlée vive pour sorcellerie. Amoureux fou, pour son plus grand malheur, de la noble dame Apolline, chanoinesse de chapitre noble Saint-Pierre de Remiremont, le jeune homme doit fuir avec elle et sombre bientôt dans l'enfer de la guerre.
     
    Comment, défiant quatre siècles d'histoire, les chemins de Lazare Grosdemange, l'écrivain, et de Dolat, le « fils du diable », se retrouveront-ils ?... Histoire d'une résurrection (le Lazare des Evangiles) et d'une histoire personnelle (Grosdemange étant le patronyme officiel de Pelot).
     
     
    ‡ C'est ainsi que les hommes vivent, Pierre Pelot, Presses de la Cité, 2016, 1237 p. (21 €).

  • Epinal (88) : exposition "Jean-Paul Marchal imagier" au Musée départemental

  • Mont-de-Savillon (88) : l’ancienne usine Gantois sera rénovée

    Dans le cadre du plan « Territoire à Énergie Positive pour la Croissance Verte » (TEPCV), la communauté de communes du pays de la Saône vosgienne prévoit de réhabiliter l’ancienne usine.

    Les bâtiments à l’abandon, publics ou privés, ne manquent pas ces temps-ci. A Monthureux-sur-Saône, au hameau du Mont-de-Savillon, à côté de la déchetterie, c’est l’ancienne usine Gantois de 7 300m² qui a besoin d’être réhabilitée. Elle le sera partiellement grâce au TEPCV, une aide pour les « projets verts ».

    La communauté de communes prévoit la rénovation de 3 000 m² et n’est pas en reste d’idées sur l’utilité future du bâtiment, qu’elle veut transformer en pôle multi-activités. Un moyen de préserver le patrimoine et les emplois.

    Parmi les activités prévues dans cet espace, la vente de produits locaux. Une étude de marché devra cerner les attentes des consommateurs. Selon les résultats, un simple local ou l’agencement d’un véritable magasin verra le jour. L’embauche mutualisée d’un vendeur par les producteurs est aussi envisagée.

    La communauté de communes entend ainsi donner un coup de pouce aux agriculteurs qui relèvent actuellement des défis de modernisation mais aussi de choix de production. « Ceux qui se lancent dans l’agriculture raison née ou bio commencent à mieux s’en sortir, mais il faut les aider, les encourager », soutient Alain Roussel.

    Un pressoir communal sera également acquis pour 3 000 €.

    Le taux de vacance des bâtiments dans la communauté de commune est important : 13,6 % en 2012. Pour Alain Roussel, cela constitue un non-sens de construire toujours plus de bâtiments neufs et « d’étendre » les villes alors que les centres des bourgs se désertifient. « On paye les réseaux, construire plus loin c’est payer des raccordements, ça a un coût », justifie-t-il. Autant utiliser l’existant.

    Mais racheter une maison pour mettre autant dans les travaux, cela en refroidit plus d’un. C’est pourquoi le projet prévoit de créer un « conseil », constitué probablement d’architectes, financé par la collectivité et le TEPCV. « Ainsi les particuliers sauront exactement comment et pour combien ils devront réhabiliter la maison, démarche contraignante qu’ils n’auraient peut-être pas entreprise sinon », explique Alain Roussel.

    Certaines maisons, trop abîmées ou sans réel apport pour la préservation du paysage, pourront aussi être détruites pour libérer les terrains.

    Ce lieu doit être un laboratoire d’expérimentation, y compris en matière d’énergie. Pour son autonomie électrique (chauffage et luminaires notamment), des panneaux photovoltaïques seront posés.

    Une étude doit également estimer combien cela coûterait de remettre en route le barrage hydro-électrique situé à côté. « Il n’est plus en usage depuis au moins une trentaine d’années, mais on l’a bien conservé, il est en bon état », note Alain Roussel, président de la communauté de communes de la Saône vosgienne. D’autres barrages comme celui-ci sont disséminés le long de l’eau et cela pourrait donc ouvrir la voie à d’autres remises en état.

    [d’après Vosges Matin]

  • 11-Novembre à Bleurville : hommage à ceux de Verdun

    La traditionnelle cérémonie de la commémoration de l'Armistice de 1918 s'est déroulée devant le monument aux morts au cimetière communal.

    Cette manifestation patriotique revêtait cette année une couleur particulière à l'occasion du centenaire de la bataille de Verdun qui vit des milliers d'hommes laisser leur vie sur cette terre lorraine pour la défense de la patrie. L'année 1916 vit d'ailleurs la disparition de plusieurs poilus, enfants de Bleurville : Camille Béclier, Louis Deschazeaux, Edmond Geoffroy, Aimé Lorrange, Joseph Mouton (le seul à avoir été tué à Verdun), Paul Spiesz et Gaston Thomas.

    On regrettera la très faible participation de la population à cette manifestation patriotique pourtant rehaussée par la présence de la fanfare locale qui interprèta les sonneries réglementaires. L'heure matinale serait-elle un frein à cette participation ? La perte de l'esprit patriotique ne serait-il pas plus sûrement l'explication de cette désaffection...

    Après le dépôt de gerbe par le maire Denis Bisval accompagné de deux enfants, l'appel des morts pour la France en présence des porte-drapeaux ACPG et AFN puis le discours du secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants et Victimes des guerres, les participants ont partagé le verre de l'amitié à la mairie.

    À l'issue, un service religieux à la mémoire des victimes des guerres était célébré en l'église de Monthureux-sur-Saône pour toute la grande paroisse.

  • Saint-Dié-des-Vosges et la Déodatie

    L'ouvrage reprend les communications des 17èmes Journées d'études vosgiennes tenues en octobre 2015 à Saint-Dié. En croisant les échelles spatiales et temporelles, ces Journées d'études s'inscrivent dans une approche globale des lieux, passant de l'histoire au patrimoine, des paysages naturels aux questions d'aménagement du territoire de la Déodatie.

    En bordure du massif vosgien, ce pays, constitué de riches bassins où l'agriculture recule devant l'urbanisation, est dominé par des buttes gréseuses où subsiste une couverture boisée. Il a été peuplé par les Celtes installés à La Bure, bien avant l'arrivé de saint Déodat, le fondateur de Saint-Dié.

    Ville religieuse dès le Moyen-Âge, cité épiscopale à l'époque moderne, Saint-Dié a vécu plusieurs transformations majeures consécutives aux incendies. La ville et son arrondissement ont connu aux XIXe et XXe siècles une expansion économique remarquable, notamment celle de l'industrie textile, qui s'accompagne d'une ville politique et intellectuelle intense, dominée un temps par la figure de Jules Ferry et rythmée par des joutes électorales mémorables.

    Saint-Dié ne fut pas épargné par les conflits : les levées en masse sous la Révolution puis l'Empire, 1914 et la brève occupation de la ville, les terribles épisodes de la libération à l'automne 1944, le départ forcé des hommes valides vers l'Allemagne précédant la destruction de l'essentiel de la ville...

    Enfin, après la reconstruction, le Saint-Dié contemporain, marquée par la personnalité de ses maires, doit affronter le déclin du secteur textile et la fermeture d'unités industrielles. Aujourd'hui, alors qu'il faut répondre aux questions très actuelles des regroupements territoriaux, la ville et le secteur prennent des initiatives économiques et culturelles d'où devraient naître la Déodatie de demain.

     

    ‡ Saint-Dié-des-Vosges et la Déodatie, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), FSSV, 2016, 512 p., ill. (29 €).

  • Saône Lorraine : une saison 2016 plutôt faste

    Le conseil d'administration de l'association Saône Lorraine s'est réuni récemment sous la présidence de Jean-François Michel afin de dresser le bilan de la saison sur les différents sites gérés par l'association patrimoniale du sud-ouest vosgien. Le président a souligné le succès des Journées d'études vosgiennes organisées fin octobre à Monthureux-sur-Saône conjointement par Droiteval-Ourche-Patrimoine, présidée par Jean-Pierre Huguet, et Saône Lorraine, sous l'égide de la Fédération des sociétés savantes des Vosges.

    Grenier à sel de Châtillon. - Le Grenier à sel a enregistré une belle fréquentation durant l'été. Des travaux de mise aux normes incendie sont programmés et le CA s'est prononcé à l'unanimité pour la poursuite de l'activité d'accueil en 2017.

    AG 2017. - L'assemblée générale de l'association qui compte 400 adhérents, se tiendra le 2 avril prochain à Lamarche, bourg qui accueillera également en octobre les 19èmes Journées d'études vosgiennes auxquelles Saône Lorraine apportera son soutien.

    Musée de Hennezel-Clairey. - Le musée du verre, du fer et du bois a connu une fréquentation irrégulière avec une tendance baissière par rapport à 2015, malgré la venue de plusieurs groupes d'enfants.

    Couvent des Cordeliers des Thons. - Le chantier d'insertion de la communauté de communes, piloté par Robert Mougin, interviendra sur le réaménagement du sol de l'ancien réfectoire des religieux. Par ailleurs, les travaux de restauration de l'intérieur de l'église des Cordeliers ont fait l'objet de devis : des demandes de subventions ont été lancées.

    Animations 2017. - Le marché de Pâques aura lieu le 9 avril au musée d'Hennezel. Saône Lorraine organise un voyage en Allemagne centrale (Hesse) du 15 au 20 avril. L'église des Cordeliers des Thons accueillera deux concerts estivaux : fin juin, un concert de musique des Balkans et en septembre, une chorale accompagnée d'une chanteuse libanaise.

  • Notre-Dame de Bermont (88) : deux nouvelles statues pour la chapelle

    Lors des IIIèmes Journées johanniques tenues début octobre 2016 à l'ermitage Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges), deux nouvelles statues ont été installées dans la chapelle qui fut fréquentée par Jehanne d'Arc au temps de sa prime jeunesse.

    Les statues de saint Remi et du saint pape Pie X ont été réalisées et bénites par le RP Dom Jean Bosco, bénédictin de l'abbaye bourguignonne de Saint-Joseph de Clairval à Flavigny-sur-Ozerain.

    Elles viennent rejoindre plusieurs autres représentations de saints et saintes en lien avec l'épopée johannique : saint Michel, sainte Marguerite, sainte Catherine d'Alexandrie, saint Louis, sainte Thérèse de Lisieux...

  • Mgr Jean Rodhain : vous, c'est la charité !

    A l'occasion du 70ème anniversaire de la fondation du Secours catholique par le Vosgien Jean Rodhain, l'auteur retrace dans cette biographie de référence, la destinée hors du commun de ce génial précurseur de l'engagement solidaire, le "Saint Vincent-de-Paul" du XXe siècle.

    L'abbé Rodhain, natif de Remiremont, dans les Vosges, après un court ministère de curé de campagne, fut aumônier national de la Jeunesse ouvrière chrétienne. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il organisa les secours pour les prisonniers en Allemagne. En 1946, il inventa le Secours catholique afin d'aider les victimes de toutes les pauvretés.

    Participant au Concile Vatican II, il oeuvra pour une "Eglise des pauvres", dans la droite ligne du souhait de plusieurs souverains pontifes et, notamment, du pape François.

    Ce prêtre, à la charité forte comme un bulldozer, reçut la reconnaissance du pape Jean XXIII qui l'interpella un jour en lui lançant : "Vous, c'est la charité !". Belle reconnaissance pour ce Vosgien qui restera dans l'Histoire comme le fondateur d'une organisation qui œuvre inlassablement pour que le plus pauvre soit reconnu dans sa dignité d'enfant de Dieu.

     

    ‡ Mgr Jean Rodhain (1900-1977). Vous, c'est la charité !, Christophe Henning, éditions Salvator, 2016, 266 p., ill. (20 €).

  • Bruyères (88) : une association pour le patrimoine local

  • Monthureux-sur-Saône (88) : succès pour les 18èmes Journées d'études vosgiennes

  • Le patois vosgien vaut bien une messe...

  • Saint-Amé (88) : les fouilles reprennent sur le site du Saint-Mont

    Après la pause estivale, les recherches sur le site du Saint-Mont ont recommencé, permettant aux chercheurs de faire chaque jour des découvertes inédites.

    Ils font chaque jour des découvertes totalement inédites en Europe. Thomas Chenal, jeune chercheur de l’université de Besançon qui reprendra la suite de Charles Kraemer, chercheur à l’université de Lorraine, sont deux passionnés du site du Saint-Mont, essentiellement situé sur la commune de Saint-Amé. Un site qui accueille de nouveau les seaux et truelles depuis 2012. Et depuis quatre semaines, les travaux, notamment ceux concernant le cimetière devant la chapelle Sainte-Claire, ont repris. Les vestiges de deux chapelles sont visibles sur le site et émerveillent les trente à quarante visiteurs qui grimpent, chaque jour, tout en haut de la colline du Saint-Mont.

    Les chapelles Sainte-Claire et Sainte-Marguerite sont en partie reconstruites sur des bâtiments antérieurs, « probablement sur ceux de la fondation et peut-être même sur ceux d’une église funéraire », explique Charles Kraemer avant de poursuivre : « Le cimetière part de l’intérieur de la chapelle Sainte-Claire et s’étend sur l’extérieur. Il est composé de sépultures maçonnées, organisées en rangées. On estime que sur ce site reposent 90 sépultures. »

    Outre les sépultures, les deux archéologues ont découvert des objets. « Nous prélevons tout ce que l’on rencontre. Là, nous avons découvert deux céramiques différentes. Et entre ces deux objets, il y a entre cinq à sept siècles d’écart », enchaîne Thomas Chenal.

    Le travail des archéologues est donc très minutieux et a pour objectif de confronter les données avec les objets trouvés pour dater les différentes phases d’aménagement du lieu. « Nous avons trouvé également des dents d’un animal et des clous, sûrement ceux d’un cercueil en bois. » Les découvertes faites sur le site du Saint-Mont sont totalement inédites. « Même en Europe car le site est un endroit très important. Ici, nous sommes dans un royaume. Et c’est là qu’a été installée la première abbaye de femmes de l’histoire. Nous sommes sur un lieu scientifiquement important pour l’histoire de Remiremont mais aussi pour l’histoire du Moyen Âge. » D’ailleurs, les deux hommes reçoivent énormément de scientifiques étrangers sur place et leurs articles sont publiés à l’échelle internationale.

    Le chantier recrute toujours des jeunes chercheurs étudiants en master et/ou thèse. Celles et ceux qui seraient intéressés peuvent contacter le 06 03 28 55 79 ou 06 01 49 26 29.

    [d’après Vosges Matin]

  • Eglise dans les Vosges : numéro spécial "ordination épiscopale de Mgr Berthet"

    Le numéro spécial de la revue Eglise dans les Vosges, consacré à l'ordination épiscopale de Mgr Didier Berthet, nouvel évêque de Saint-Dié, est paru.

    On peut se le procurer à l'adresse suivante :

    Eglise dans les Vosges
    Service communication
    29 rue François-de-Neufchâteau
    88000 EPINAL

     

    ‡ Règlement (3€) par chèque à l'ordre de "Association diocésaine de Saint-Dié".

  • Hennezel (88) : par amour du verre et de son histoire

  • Les animations automnales sur le site archéologique de Grand (88)

  • Claudon (88) : balade à l'arboretum de La Hutte

  • Lichecourt (88) : un château de contes de fées

  • 18èmes Journées d'études vosgiennes à Monthureux-sur-Saône du 20 au 23 octobre 2016

  • Bouxurulles (88) : découverte d'un antependium dans l'église paroissiale

  • Châtillon-sur-Saône (88) : une association pour sauver la maison du sacristain

    L’association Sauvegarde de la Maison Forte a été constituée par des habitants de Châtillon-sur-Saône (sud-ouest des Vosges) en 2015 afin d'acquérir, sauvegarder et restaurer la maison dite du « Sacristain ».

    Dénommée à l'origine « Maison Forte », en raison de la présence d'une des dernières tourelles défensives de Châtillon-sur-Saône, des recherches ont permis de confirmer la présence en 1530 d'un sacristain au service de l'église paroissiale issu de la famille Olivier.

    La maison de Sulpice Olivier, bâtie en 1530, est un des bâtiments emblématiques du cœur historique de Châtillon, notamment avec sa tourelle d’escalier au décor intérieur gothique.

    Face à une menace d'écroulement, l’association de sauvegarde a donc acquis le bâtiment afin de procéder le plus rapidement possible à sa sécurisation.

    Miraculeusement épargnées entre 1635 et 1645 lors de la période lorraine et comtoise de la guerre de Trente Ans, les maisons Renaissance de Châtillon sont patiemment restaurées par des associations et par des particuliers passionnés : grenier à sel, hôtel de Lignéville, hôtel du Faune, hôtel de Sandrecourt, Hôtel du Gouverneur, maisons du cordonnier et du berger...

  • Avec les châtelains du domaine des capucins de Rambervillers (88)

  • Liffol-le-Grand (88) : cure de jouvence pour la chapelle de Notre-Dame du Bois le Comte

  • Bleurville (88) : l'abbaye Saint-Maur ouverte pour les Journées du patrimoine

    L'ancienne abbaye bénédictine Saint-Maur de Bleurville est ouverte au public dimanche 18 septembre 2016 de 14h à 18h dans le cadre des Journées européennes du patrimoine.

    A voir : l'église haute romano-gothique, la crypte préromane, le musée lapidaire et le conservatoire de la piété populaire.

    Visite libre.

    Participation aux frais : 1 € (contribution pour l'entretien de l'édifice qui nécessitent d'importants travaux de restauration).

  • Commémoration de la libération de 1944 avec les véhicules militaires anciens vosgiens

    Une trentaine d’engins identiques à ceux qui ont libéré les communes du secteur en septembre 1944 ont sillonné la région, entre Contrexéville et Mirecourt, avec l’installation d’un bivouac au bord du Madon à Mattaincourt.

    La voie de la « 2e DB » donne lieu à l’installation de nombreuses bornes dans les communes libérées par les troupes du général Leclerc de Hautecloque en 1944-1945. « Samedi, nous étions à l’inauguration des bornes de Contrexéville le matin et à Mattaincourt l’après-midi. Vingt-six véhicules militaires de l’armée US ont défilé dans les deux communes », relate Claude Patenotte, propriétaire d’un GMC de l’époque.

    Bien en condition, l’équipe poursuivait son parcours le lendemain. « Un campement a été mis en place au bord du Madon, derrière la basilique Saint-Pierre-Fourier à Mattaincourt. Une petite balade motorisée dans les environs durant la journée, ensuite, tout le monde se retrouvait pour manger au bord du Madon », précise Jean-Pierre Bisval, de Bleurville, également au volant d’un GMC et propriétaire d’un beau parc automobile militaire de la Seconde Guerre mondiale.

    Depuis plus de vingt ans, un groupe de copains se retrouve à espace régulier autour d’une même passion : les véhicules de l’armée américaine qui ont débarqué lors de la Libération.

    Chaque collectionneur présent sur les rassemblements de véhicules militaires maîtrise aussi la mécanique. « C’est capital pour assurer la restauration d’un engin sinon, bonjour la facture chez le garagiste ! », constate Jacky Lhuillier, lui-même garagiste en retraite. Parmi tous ces véhicules historiques figure un monstre. « Voici une dépanneuse de char américaine “Vard la France“. Durant 4 ans, j’ai travaillé à sa restauration. Le moteur a été changé par un de MAN turbodiesel de 300 cents chevaux ». « L’ancien Berlingo consommait entre 150 et 200 litres au cent », confie Jacky Lhuillier, grand amateur d’engins démesurés. « Sa puissance a permis de sortir des poids lourds du fossé a deux reprises au cours des deux années passées ».

    La période des « Libérations » ne constitue pas l’unique moment où les copains en uniformes couleur kaki se retrouvent. « On répond favorablement à beaucoup de demandes d’associations pour être présents à des manifestations. D’ailleurs, nous ne sollicitons aucune prestation et nos déplacements sont gratuits. Si les organisateurs veulent nous offrir l’hébergement ou le couvert, nous acceptons volontiers », ajoute avec malice Claude Patenotte…

    [d’après Vosges Matin]

  • Trampot (88) : le tissus dans nos églises pour les Journées du patrimoine

  • Bleurville (88) : clôture de la saison à l'abbaye Saint-Maur avec un trio baroque