Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vosges - Page 16

  • Bruyères (88) : l'oratoire restauré de la Ferme des Anges inauguré

    [VM]

  • Bleurville (88) : "Huiles & Pastels" à l'abbatiale bénédictine Saint-Maur

    [VM]

  • Bleurville (88) : tango argentin à l'ancienne abbatiale

  • Vers la nouvelle Codecom "Les Vosges côté sud-ouest"

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville (88) : un été entre vieilles pierres et oeuvres picturales

    Vous avez envie de faire un bond dans le temps ? Et quel bond, puisqu’en vous rendant à l’ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville vous remontez mille ans en arrière !

    Ce monastère, dédié aux saints martyrs Bathaire et Attalein, fut en effet fondé dans la première moitié du XIe siècle par un comte de Toul afin d’y placer les filles de sa maisonnée. Bâtie au centre du village historique, à proximité de la place du Prince sous laquelle ont été découverts les restes d’une villa gallo-romaine avec des bains de grandes dimensions, l’abbatiale Saint-Maur est un rare exemple de premier art roman en Lorraine avec une influence à la fois bourguignonne et germanique.

    Depuis 1974, l’antique abbatiale – transformée en prieurale au début du XIIe siècle – connaît une renaissance : après plusieurs campagnes de restauration, chaque été accueille des animations culturelles et musicales. L’association des Amis de Saint-Maur, propriétaire des lieux, ouvre le site au public du 1er juillet au 31 août, du jeudi au dimanche de 14h00 à 18h00.

    Cet été, Marie-Thérèse Luc-Chanel, artiste peintre spinalienne, expose dans la nef de l’abbatiale Saint-Maur une remarquable rétrospective de ses œuvres picturales sur le thème des paysages d’ici et d’ailleurs.

    En franchissant la porte du logis prieural voisin, le curieux pénètre dans le monde des pratiques dévotionelles d’hier, monde suranné certes, mais témoin de la foi intense de notre ancêtres : une fabuleuse collection de bénitiers de chevet attire l’attention du curieux ou de l’amateur d’art populaire.

     

    ‡ Cet été à l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville :

    - ouvert au public jusqu'au 28 août, du jeudi au dimanche, de 14h00 à 18h00
    - dimanche 31 juillet à 16h, concert de l’ensemble Tango Aliado (tango argentin)
    - dimanche 28 août à 16h, concert de chants sacrés baroques
    - ouvert au public du jeudi au dimanche, de 14h à 18h

  • Lamarche (88) : rachat des captifs et des esclaves aux mains des musulmans : un trinitaire lorrain témoigne

    Le P. Aldo Berardi lors de sa conférence en l'église de Lamarche [cl. ©H&PB]

    L'ancien couvent des Trinitaires à Lamarche, on connaît. Mais sait-on qu'elles étaient les missions de ces religieux ? Le Père Berardi, prêtre trinitaire, a présenté lors d'une causerie l'action de ces religieux auprès des chrétiens persécutés.

    Le Père Aldo Berardi, après avoir concélébré la messe dominicale à Gignéville, a été accueilli en l'église Notre-Dame de Lamarche par l'abbé Ayéméné, curé de la paroisse, et Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine. « Le Père Berardi, originaire de Metz, fut mon élève au lycée Georges de La Tour lorsque j'enseignais à Metz à la fin des années 70 » précise J.-F. Michel. En préambule à la conférence donnée par le P. Berardi, J.-F. Michel rappela brièvement l'histoire de la fondation par le comte de Bar de la maison de la Trinité de Lamarche au début du XIIIe siècle. Transformée en établissement scolaire au XIXe siècle, il en subsiste quelques éléments.

    « L'ordre de la Sainte-Trinité a été créé au XIIe siècle pour le rachat des captifs lors des Croisades, à un moment d'affrontement entre l'Orient et l'Occident et en plein changement dans la vie des monastères » rappelle le P. Berardi. Les trinitaires, religieux non cloîtrés, ajoutent à la prière une vie apostolique missionnaire vouée au rachat des captifs et des esclaves au Proche et Moyen-Orient et en Afrique du Nord sous domination islamique. Ces religieux au vêtement blanc marqué d'une croix rouge et bleue – en souvenir du sang et de l'eau sortis du côté du Christ sur la croix – seront présents dans toute l'Europe jusqu'à la Révolution.

    Reconstitués à Rome au XIXe siècle, les Trinitaires appartiennent désormais à un ordre hispanique de trinitaires réformés déchaussés. Cet ordre regroupe 600 religieux et 2000 religieuses qui recrutent essentiellement en Asie et en Afrique. Si les maisons féminines sont implantées surtout en Amérique du Sud, les hommes exercent leur apostolat dans vingt-sept pays et partout où les chrétiens sont persécutés pour leur foi (pays musulmans et certains pays d'Asie bouddhistes).

    Le P. Berardi est actuellement en poste au Moyen-Orient et, tout en composant avec les impératifs de la politique et de la diplomatie internationales, travaille quotidiennement au rachat des personnes de toutes religions victimes de rapt ou réduites en esclavage, comme c'est le cas au Soudan par exemple.

    « Depuis 800 ans, les trinitaires poursuivent l'oeuvre de miséricorde et de prière, malgré les innombrables difficultés et les dangers pour les religieux, dans la fidélité aux intuitions reçues par leur fondateur, Jean de Matha » conclut le P. Berardi.

    A l'issue de sa conférence, le P. Aldo Berardi a célébré les vêpres avec l'abbé Ayéméné.

  • Bleurville (88) : Tango Aliado en concert à l'abbaye Saint-Maur le 31 juillet

    Françoise van Varsseveld au violon, Lucas Stam au violoncelle, Gert Wantenaar au bandoneón, et Mariken Zandvliet au piano, interprèteront tout un programme de pièces de tango argentin dimanche 31 juillet à 16h00 à l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville.

    ...Plutôt étonnant dans le cadre d'une ancienne abbatiale bénédictine, non ?

    Alors, venez nombreux vous laissez envahir par les sons sud-américains !

     

  • Monthureux-sur-Saône (88) : les victimes militaires du convoi du 30 octobre 1918

    [VM]

  • Moyenmoutier (88) : inauguration des jardins de l'abbaye

    Après des travaux de longue haleine, les traces des bâtiments industriels ont disparu, les jardins de l’abbaye bénédictine de Moyenmoutier peuvent enfin ouvrir leurs parterres.

    L’abbaye de Moyenmoutier s’étend sur près de 6 hectares, le jardin est limité par le Rabodeau et le coteau du Bois des moines, plus un brin d’herbe ne dépasse ou presque… Samedi 9 juillet, l’heure était à l’ouverture pour ces jardins qui ont retrouvé leur faste d’antan, bien antérieur à l’arrivée des industries.

    Dans le hall de l’abbaye, les visiteurs pouvaient observer des photos d’archives retraçant les travaux et pour les plus curieux des visites guidées des jardins organisées par l’Office de tourisme du Pays des abbayes ont eu lieu jusqu’à 16 h. Fondée en 671, l’abbaye fut reconstruite plusieurs fois. « En 1767, dom Barrois fait déplacer et reconstruire le bâtiment sur le site actuel » , précise Stéphanie Masset, directrice de l’Office de tourisme. À la Révolution, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux. « Vers 1806, l’ancienne abbaye devient une annexe de la filature de Senones. En 1985, Peaudouce investit les lieux. L’occupation industrielle prend fin en 2003, mais il a fallu attendre 2010 pour que la façade se révèle de nouveau au regard. »

    En 1989, la commune de Moyenmoutier acquiert les bâtiment de l’abbaye. La ville sollicite l’Établissement public foncier de Lorraine (EPFL) dès 1994 au titre de la politique régionale de traitement des friches industrielles pour imaginer la reconversion du site. Un vaste chantier de démolition et de désamiantage est entrepris entre 2008 et 2010. En 2012, l’abbaye est dégagée des constructions industrielles et l'aménagement des jardins peut commencer.

    Jeu de symétrie et simplicité caractérisent le jardin divisé en différents espaces avec la cour d’honneur, l’ancien potager où un jeu entre gazon et prairie donne du relief à l’ensemble, l’allée des tilleuls, le Bois des moines sans oublier les plantes médicinales et le verger, ou encore un théâtre de verdure et le Rabodeau.

    Habitat senior, actifs jeunes ou professionnels de santé, un espace de l’autre côté des tilleuls sera dédié a des constructions d’habitation.

    Les promeneurs apprécient. « Je peux vous dire qu’ils ont beaucoup travaillé ! » , glisse Gérard Bechtold, 83 ans, originaire de la commune.

    À 16 h, place aux discours sous un soleil de plomb. « C’est un privilège pour nous tous de pouvoir à nouveau fouler ce sol, un sol verdoyant comme il le fut il y a 240 ans » , précise Pascal Guy, maire de la ville. Une fois le ruban coupé, les cloches carillonnent, place aux conférences.

    À 23 h, la journée s’achève par un embrasement durant lequel les moines bénédictins (faux, malheureusement...) rejoignent l’abbaye depuis le fond du jardin symbolisant leur réappropriation des lieux.

    [d'après Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : c'était la fête patronale de la Saint-Pierre-aux-Liens

    L'abbé Ayéméné bénit le 'pain bénit' qui sera distribué aux fidèles à la sortie de messe [cl. ©H&PB].

    Bleurville a fêté le saint patron de l'église paroissiale, saint-Pierre-aux-Liens, ce dimanche 10 juillet.

    A l'issue de la messe dominicale célébrée pour les défunts de la paroisse par l'abbé Ayéméné, curé de Notre-Dame de la Saône, le pain bénit a été distribué aux fidèles et le conseil paroissial a offert le verre de l'amitié partagé dans une excellente ambiance.

  • Bleurville (88) : Marie-Thérèse Luc-Chanel aux cimaises de l'abbaye Saint-Maur

    L’abbatiale bénédictine de Bleurville accueille jusqu’au 31 août l’exposition Huiles & Pastels de l’artiste spinalienne Marie-Thérèse Luc-Chanel.

    Les Amis de Saint-Maur ont invité l’artiste peintre Marie-Thérèse Luc-Chanel pour la saison culturelle à l’ancienne abbaye Saint-Maur. Originaire d’Epinal, l’artiste est attirée dès son enfance par l'histoire, les paysages, les fleurs dont elle illustrait ses cahiers. Elle entre, à l'âge de 12 ans, dans un cours d'arts plastiques où elle pratique l'aquarelle, le pastel, le cuir et l'étain repoussé. A son adolescence, elle commence à peindre à l'huile jusqu'à l'âge de 20 ans. Après six années d'interruption, elle reprend ses pinceaux et se fait la promesse de ne plus les quitter.

    Peindre pour Marie-Thérèse est nécessaire, c'est une évidence. Alors, elle se perfectionne, fréquente l'école des Beaux-Arts de Nancy, entre 1989 et 1996, et pratique la gravure, le dessin et la peinture. Elle suit différents stages de modèles vivants, de paysages et d’aquarelle. Avec son chevalet, elle dessine et peint sur le motif en Lorraine, à Venise, au Maroc, en Tunisie, en Mauritanie… Les couleurs du Sud l'interpellent, mais ses Vosges natales, la Lorraine, restent ses principales sources d'inspiration. Depuis 2004, Marie-Thérèse Chanel peint surtout à l'huile et de plus en plus au couteau.

    Une véritable artiste passionnée, coloriste et expressionniste qui a été récompensée par de nombreux prix aussi bien dans les Vosges, qu’à Bourbonne-les-Bains, en Savoie ou en Italie. Marie-Thérèse est également membre de l'Académie d'Arts Plastiques à Epinal où elle anime un cours de peinture. Elle fréquente aussi le Groupement des Artistes Vosgiens, l’association des Artistes Lorrains, l'association Art East et Créative d'Art. Elle expose en groupe, ou individuellement, dans le Grand Est, à Cannes, Lyon, Paris et au Salon d'automne international à Tel Aviv et Saint-Petersbourg.

    L’abbaye Saint-Maur a l'insigne privilège d’accueillir cette artiste de talent qui se laisse découvrir à travers ses nombreuses œuvres picturales tout cet été à l’ombre des murs séculaires de l’abbatiale Saint-Maur.


    ‡ Exposition « Huiles & Pastels » de Marie-Thérèse Luc-Chanel, abbaye Saint-Maur de Bleurville, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h.

  • L'Assomption à l'ermitage de Bermont (88)

    Procession au reposoir de Notre-Dame de Lourdes à l'ermitage de Bermont [cl. archives ©H&PB].

    L'ermitage Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges) célébrera la fête de l'Assomption de la Vierge Marie, lundi 15 août 2016, selon le programme suivant :

    - 11h00 : messe de l'Assomption avec bénédiction des nouvelles statues de saint Pie X et saint Remy par le RP dom Jean Bosco, religieux bénédictin et sculpteur à l'abbaye Saint-Joseph de Clairval à Flavigny-sur-Ozerain (office célébré selon le rite extraordinaire de l'Eglise)

    - 12h45 : repas tiré du sac

    - 15h00 : procession et salut au Saint-Sacrement

  • Lamarche (88) : messe et conférence par un religieux trinitaire

    Dimanche 17 juillet 2016, le Père Aldo Berardi, qui fête cette année ses vingt-cinq années de sacerdoce et de vie monastique, sera à Lamarche, berceau des religieux trinitaires lorrains – le couvent de Lamarche fut fondé au XIIIe siècle. Cet ordre voué à la rédemption des esclaves et des prisonniers par Jean de Matha et Félix de Valois, a toujours sa maison mère à Cerfroid, entre la Ferté-Milon et Château-Thierry (Picardie), et continue sa mission primitive dans les pays à risque (Proche et Moyen-Orient) – notamment pour les chrétiens – où l’esclavage est toujours pratiqué par les musulmans (Soudan, Yémen...).

    Aldo Berardi est originaire d’Ars-sur-Moselle, près de Metz. Il a beaucoup voyagé (Arabie saoudite, pays du Golfe persique...) et œuvré pour la libération des captifs, associant la spiritualité des fondateurs au simple respect des droits de l’homme. Son parcours est atypique, son expérience est passionnante.

    Dimanche 17 juillet à 10h30, il concélébrera avec l'abbé Ayéméné, curé de la grande paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel, la messe à Gignéville. A 15h00, il sera à l’église Notre-Dame de Lamarche, desservie jadis par les Trinitaires du couvent proche du sanctuaire, où il donnera une conférence sur « les Trinitaires et leur rôle hier et aujourd’hui » au cours de laquelle il fera partager son expérience dans les pays où l'être humain est encore vendu comme esclave. A l'issue, il célébrera l'office des vêpres, comme le firent autrefois les religieux à habit blanc marqué d’une croix pattée bleue et rouge.

     

    Dimanche 17 juillet à 10h30 messe à Gignéville concélébrée par le Père Berardi et à 15h00 conférence en l'église de Lamarche sur le rôle des Trinitaires dans le rachat des captifs dans le monde.

  • Les Petits-Thons (88) : des travaux en perspective au couvent des Cordeliers

  • Mirecourt (88) : des ossements mis au jour sur le site de la maison de retraite

    Le chantier d'extension de la maison de retraite du Val-du-Madon vient de révéler la présence d’un crâne et d’un fémur. Après quelques investigations, il semblerait que de nombreux restes humains gisent au fond de ce terrain.

    Le chantier s’active depuis plusieurs semaines sur le site de l’hôpital du Val-du-Madon afin de creuser les fondations d’un futur bâtiment. La réhabilitation de l’Ehpad prévue sur quatre ans va bon train. Toutefois, un engin de travaux publics a mis au jour un crâne et un fémur humain enfouis dans la butte. Les gendarmes de la brigade de Mirecourt ont effectué les premières constatations suivies un peu plus tard des spécialistes de l’identification criminelle.

    « D’après les documents de l’époque, les jardins de l’hôpital, créé au XVIIIe siècle, se situaient à l’endroit où se trouvent les ossements. L’absence de restes de vêtements et le nombre important d’ossements découverts sur un périmètre de plusieurs dizaines de mètres carrés laissent penser à l’enfouissement de corps lors de grosses épidémies », analyse François Fouchet.

    Des dizaines de repérages d’ossements visibles grâce à une météo plus clémente permettaient d’évacuer la thèse d’un crime récent. Un médecin légiste est venu effectuer des prélèvements en attendant le résultat prochain des analyses. Tandis que l’enquête judiciaire pourrait s’achever rapidement, la DRAC est intervenue sur le site.

    Les dernières réflexions sur l’origine des innombrables ossements répartis sur la zone des travaux pourraient même remonter au deuxième quart du XVIIe siècle au moment de la guerre de Trente ans et ses nombreuses épidémies, une date qui indiquerait un ensevelissement des corps à l’extérieur de la ville.

    Les ossements découverts seront rassemblés dans une sépulture.

    [d’après Vosges Matin]

  • Lamarche (88) : vers la réfection du clocher de l’église Notre-Dame

    Voilà une rénovation qui va faire du bien à toute la partie du clocher de l‘église Notre-Dame… Mais qui risque de faire mal aux finances de la commune… Fort heureusement ce projet de 643 200 € est subventionné par le Département des Vosges à la hauteur de 12 %, par la DRAC de Lorraine à 40 % et par la Région Grand Est à 30 %, sans oublier la somme du mécénat de la souscription de la Fondation du Patrimoine.

    Le clocher de l’église va donc être rénové par des entreprises spécialisées dans le travail en hauteur. Les entreprises retenues sont Piantanida pour la maçonnerie en pierres de taille, Le Bras frères pour la charpente couverture, Coanus pour la couverture et Bodet pour le campanaire. La mission Sécurité Protection Santé à Ace Btp et la mission Contrôle technique à Apave alsacienne SAS. Ces travaux seront supervisés par Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments historiques.

    Ces travaux débuteront mi-septembre et ce pour une durée de douze mois. Les Lamarchois seront privés de cloches et d’horloge pendant cette période, et le clocher aura disparu.

  • Bleurville (88) : fête patronale de la Saint-Pierre-aux-Liens les 9-10 juillet

    ... Et dimanche 10 juillet à 10h00, messe en l'église paroissiale de Bleurville.

  • Epinal l'imaginaire

    Ville au passé tumultueux, maintes fois détruite et chaque fois relevée de ses cendres, Épinal se livre à ceux qui prennent le temps d’aller à sa découverte. C’est précisément ce qu’a fait le photographe Chanel Koehl, qui nous propose une balade amoureuse entre le château, la basilique et la Moselle, mais aussi entre les forêts et les terres d’histoire qui composent le terroir de l’ancienne ville des évêques de Metz.

    Dans ce superbe album, le regard de l’artiste fait écho aux impressions des écrivains et des personnalités qui, au fil des siècles, ont aimé la ville, son art de vivre comme la portion de Lorraine au cœur de laquelle elle se dresse.

    Les photos et les textes contenus dans ces pages ne racontent pas Épinal, pas plus qu’ils ne l’expliquent ou qu’ils n’en proposent une visite guidée. Ils invitent simplement le lecteur à confronter sa propre vision de la ville aux sentiments de ceux qui, comme lui, l’aiment ou l’ont aimée. Mais surtout, ils invitent chacun, qu’il soit spinalien ou de passage, à partir à la découverte de l’ambiance d’une ville dont les multiples nuances sont aussi celles de l’imaginaire.

    Un contenu original et étonnant. Épinal l'imaginaire se présente comme un recueil de textes et de témoignages rédigés par les amoureux d’Épinal, du XVIe siècle à nos jours. Hommes de lettres, historiens, voyageurs, géographes, célèbres ou moins connus, tous ont laissé leur vision de la ville, de son patrimoine et de son terroir. Leurs mots répondent aux photos de Chanel Koehl, auxquelles ils donnent une résonnance particulière, au-delà des époques.

    Surprenant ouvrage pour une ville étonnante.

     

    ‡ Epinal l'imaginaire, collectif, éditions Anovi-Brumaire, 2016, 176 p., photos Chanel Koehl (25 €).

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville (88) : exposition de Marie-Thérèse Luc-Chanel

  • Mgr Berthet découvre son futur diocèse de Saint-Dié

    L’abbé Didier Berthet, qui vient d’être nommé évêque du diocèse de Saint-Dié, était en « immersion » dans les Vosges ces jours-ci. Première rencontre avec les Vosgiens et passage de relais émouvant avec Mgr Mathieu.

    La première halte du nouvel évêque dans les Vosges aura été la basilique de Mattaincourt placée sous le patronage d’un des saints du diocèse, Pierre Fourier. Le Père Berthet a assisté au jubilé des prêtres et des diacres dans une église comble. « J’ai été extrêmement frappé par l’ambiance familiale, j’ai l’impression qu’il y a une belle tradition de rassemblement dans les Vosges », reconnaît Didier Berthet, qui a fait l’essentiel de son ministère dans la région parisienne. Après Mattaincourt, il s’est rendu à Domremy, pour découvrir la maison natale de Jeanne d’Arc. « C’est tout simple, c’est un grand privilège d’avoir dans notre diocèse le lieu où a grandi sainte Jeanne », souligne-t-il.
    Avant son ordination prévue au centre des congrès d’Epinal le 4 septembre prochain et l’installation le lendemain en tant qu’évêque de façon officielle à la cathédrale de Saint-Dié, Mgr Berthet est dans les Vosges pour quatre jours dans le cadre d’une première prise de contact. En attentant la date officielle, c’est Mgr Mathieu qui assure l’intérim.

    C’est donc pour l’Eglise catholique des Vosges une sorte de passage de témoin. Un événement assez rare et important pour les catholiques vosgiens, car la dernière nomination d’évêque date de 2005.

    C’était donc le passage de témoin entre, d’un côté, l’évêque sortant, Mgr Mathieu, 75 ans, Vosgien et fils de paysan d’Hadol toujours resté fidèle à ses racines. Et de l’autre, un évêque encore jeune qui découvre les Vosges. « J’ai l’impression qu’il y a dans les Vosges un bel héritage, un beau patrimoine », constate Didier Berthet, qui a pris le temps hier de rencontrer la presse vosgienne à l’évêché à Epinal.

    « Depuis plusieurs semaines, je me sens Vosgien de cœur », explique-t-il. Après avoir accepté sans hésiter la mission d’évêque proposée par le pape François, l’abbé Berthet a dû en effet garder le silence pendant plusieurs semaines. Un délai administratif pendant lequel l’église attend le feu vert des autorités françaises. « Il va me falloir du temps pour que les Vosgiens m’expliquent leur terre », souligne le nouvel évêque qui sera surtout dans les premiers mois à l’écoute. Il cherchera ensuite à mettre en œuvre dans le diocèse de Saint-Dié sa devise épiscopale : « Parce que l’Eglise est porteuse de vie », explique-t-il. « Dans la foi, nous donnons la vie. L’Eglise est là pour ça, ce n’est pas une forteresse », souligne Didier Berthet.

    Le nouvel évêque est encore dans les Vosges pendant deux jours. En attendant son installation officielle en septembre.

    [d’après Vosges Matin]

  • Bruyères (88) : bientôt la bénédiction de l’oratoire restauré de la ferme des Anges

    L'oratoire de la Ferme des Anges prêt pour la bénédiction [cl. Vosges Matin].

    Un mur de pierres a été dressé aux abords de l’oratoire de la Ferme des Anges. La valorisation de cet élément du patrimoine religieux local se poursuit en attendant sa bénédiction prochaine.

    La mise en valeur de la Ferme des Anges a une nouvelle étape. Un enrochement a été réalisé aux abords de l’oratoire situé le long de la route départementale 420. Après avoir décaissé le terrain, l’entreprise requise a érigé un mur composé de pierres de récupération provenant de l’ancienne caserne Humbert de Bruyères dit « Le Gai Logis ». Des blocs de grès de plusieurs centaines de kilos ont été patiemment alignés en tenant compte du profil du terrain. L’opération s’est déroulée sous les yeux de René Revert, Christian Bourion, François Mangin et Jean-Paul Grandjean qui n’ont pas ménagé leurs efforts pendant de nombreuses semaines pour faire sortir de l’oubli ce site qui fait partie du patrimoine local.

    « C’est parfait ! Le gros œuvre est impeccable » souligne Christian Bourion à l’issue de la journée. « Cela donne un bel effet. Avec la réalisation de ce mur, on obtient une cohérence avec le reste. Pour toutes les personnes qui travaillent sur ce projet, c’est un aboutissement, on arrive au bout du tunnel. »

    La prochaine étape sera l’inauguration-bénédiction de l’oratoire restauré : elle devrait avoir lieu le 9 juillet prochain.

  • Jeanne d’Arc sur scène à Domremy-la Pucelle

    La folle épopée de Jeanne d’Arc au début du XVe siècle revient sur scène depuis 2012 au village de son enfance, grâce à un nouveau miracle technique et scénique.

    Le cinquième opus de l'épopée johannique résulte d’une incroyable aventure humaine et de tout un territoire. Le prochain spectacle « L’enquête Jeanne d’Arc » possède tous les atouts d’un grand événement scénique et théâtral grâce à l’opiniâtreté d’un groupe d’amis capable d’avaler les obstacles avec beaucoup de pugnacité.

    Déjà récompensé à l’époque par deux victoires à la fête des lumières de Lyon, une manifestation qui rassemble trois millions de visiteurs constituant un record mondial, le scénographe et compositeur vosgien Damien Fontaine s’engage dans un projet fou. « Nous étions début mai, et je profitais d’une période professionnelle calme. Dans mon esprit trottaient encore les images de mon enfance lorsque je venais à la basilique, un lieu chargé de mémoire associé à Jeanne d’Arc. Son parcours m’a toujours fasciné et je décidais d’engager toute mon énergie dans la réalisation d’un son et lumière » , se souvient l’artiste qui fait appel à des amis locaux pour assouvir sa passion artistique.

    « L’élément déclencheur coïncidait avec le 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc. Un pari difficile car il ne restait plus que deux mois pour conclure le spectacle. » L’homme-orchestre faisait appel à des acteurs amateurs qu’il avait côtoyés lors de son passage à la compagnie de l’Odyssée, à Monthureux-sur-Saône. Un vaste élan de solidarité s’organisait avec le milieu associatif. La notion de projet de territoire atteignait son paroxysme avec l’adhésion unanime des élus du secteur.

    Avec un budget limité, l’équipe composée d’une centaine de bénévoles parvient à produire un événement de haute qualité. « En 2012, je créais déjà une douzaine de spectacles en France et à l’étranger. C’est ainsi que j’ai pu faire venir des sociétés avec lesquelles je travaille en exclusivité : VLS pour les images et Système son, une entreprise spinalienne. Ils ont accepté de ne pas solliciter la totalité de leurs prestations cette année-là ! » indique Damien Fontaine. Avec plus de 6 000 spectateurs en cinq séances, les organisateurs avaient réussi leur pari. Les trois années suivantes, le succès se confirmait avec près de 12 000 spectateurs l’an passé.

    « L’enquête Jeanne d’Arc » s’appuiera sur cette réussite populaire pour améliorer encore la qualité des prestations scéniques et la projection des images. Des scènes de batailles, de foules joyeuses… filmées au préalable avec une caméra « 4k » seront projetées en 3D sur les murs de basilique, accentuant ainsi les effets spéciaux. » Des moyens financiers supplémentaires sont ainsi engagés dans cette enquête visant la réhabilitation de Jeanne d’Arc (procès de 1456) qui confirme la pérennité d’un événement annuel.

    [d'après Vosges Matin]

  • Bleurville (88 ) : l'ancienne huilerie ouverte pour les 19e Journées du patrimoine de pays et des moulins

    L'ancienne huilerie de Bleurville ouverte au public pour les 20e JPPM [cl. ©H&PB]

    « On ne pensait pas qu'il existait encore au village un tel moulin » s'étonne une Bleurvilloise venue découvrir cette surprenante installation agricole de jadis.

    Jérôme Toussaint, le propriétaire de cette huilerie, en rachetant voici quelques années l'ancienne ferme de la rue de Monthureux, a souhaité conserver ce moulin à huile du XIXe siècle et, grâce aux Journées annuelles du Patrimoine de Pays et des Moulins, il ouvre gracieusement les portes de sa demeure, faisant ainsi profiter le public de ce rare aménagement rural. Dans l'ancienne chambre à four qui a conservé son four à pain, on peut admirer une énorme meule tournante actionnée par une mécanique elle-même entraînée par un manège à chevaux situé dans la grange voisine, ainsi qu'une massive presse qui servait à travailler les plantes oléagineuses.

    Les Journées du patrimoine de pays et des moulins sont co-organisées par la Fédération Patrimoine-Environnement et la Fédération française des associations de sauvegarde des moulins, et elles fêtent cette année leur 19ème anniversaire. Elles valorisent le petit patrimoine rural paysan et artisanal partout en France en tentant d’apporter un autre regard sur cet héritage et de faire prendre conscience de sa richesse.

    Cette année encore, le moulin à huile de Bleurville était largement ouvert au public : amateurs de patrimoine traditionnel et rural et curieux du village ou de passage s'y sont arrêtés afin de découvrir cette installation remarquablement conservée qui constitue un beau témoignage des activités agricoles et des savoir-faire de jadis en Saône vosgienne.

  • Pierre Pelot, l'écrivain raconteur d'histoires

    Le long cheminement multigenre de l'écrivain vosgien Pierre Pelot au cour de cinquante années d'écriture rend difficile une juste appréciation de son œuvre et de l'originalité d'un parcours d'écrivain exemplaire.

    Voyageur immobile dans ses Hautes-Vosges natales où il vit toujours, après des essais de bandes dessinées, il écrit des westerns inspirés par sa connaissance de la conquête de l'Ouest américain et crée le personnage de Dylan Stark, héros d'une série originale. Puis il aborde à la fois le fantastique, le roman policier et surtout la science-fiction.

    Soucieux de ne vivre que de sa plume et élargissant son champ d'action, il livre, en plus de nombreuses nouvelles, des romans sociaux et contemporains souvent situés dans ses Vosges ou en Lorraine, adaptés parfois à la télévision.

    Primé par ses pairs en 1977 et 1978 pour des récits de science-fiction comme Transit et Delirium Circus, en phase avec l'esprit contestataire de l'époque, il ne tarde pas à s'ouvrir aux cycles et séries du genre, puis au roman noir, souvent sombre.

    Le raconteur d'histoire entre dans la littérature générale dès les années 1980 en touchant un nouveau public. Des rencontres l'encouragent à écrire pour le théâtre et le cinéma qui adapte L'été en pente douce, et à entreprendre plusieurs novélisations comme Le Pacte des loups.

    Hardiment, il entreprend avec Yves Coppens la saga de "paléofiction", Sous le vent du monde. Après son monumental chef-d'oeuvre, C'est ainsi que les homme vivent, il est reconnu comme un écrivain de littérature générale.

    Cet essai vise à donner de Pierre Pelot, auteur de près de 200 romans, une vision ample et équitable, éloignée des stéréotypes.

     

    ‡ Pierre Pelot. L'écrivain raconteur d'histoires, Raymond Perrin, éditions L'Harmattan, 2016, 392 p., ill. (39 €).

  • Châtillon-sur-Saône (88) : vers la reprise du Grenier à sel par le Musée de Châtillon ?

    Nathalie Bonneret, réélue présidente de l'association du Musée de Châtillon, a reconnu que  "L’année 2015 a été difficile mais mon souhait, c’est de continuer à développer Châtillon dans l’esprit du départ". "Ce musée est avant tout un lieu de mémoire et de réflexion" soulignera-t-elle.

    L’association du musée va s’engager dans une réflexion avant fin novembre afin d’assumer éventuellement la reprise du Grenier à Sel ; Saône Lorraine, propriétaire de l'immeuble, ne souhaitant plus s’y investir l’an prochain.

    La traditionnelle soirée hors du temps se déroulera le 9 juillet de 19 h à 23 h. Un repas paysan autour du chaudron sera proposé avec de la soupe à l’ortie, du jambonneau, saucisse et lard… Cette soirée sera "une ballade du Moyen Age au 19e siècle".

    L’association Saône Lorraine ne souhaite plus renouveler la collaboration avec le musée pour la fête Renaissance d'août. Le musée louera la cuisine du Grenier à Sel. Deux troupes spécialisées dans l’animation historique ont été engagées : Les Lames d’antan et Historica tempus avec musiciens. Un petit spectacle intitulé « En quête de vérité » sera joué lors de cette fête Renaissance le dimanche 7 août.

  • L'abbé Didier Berthet nommé évêque de Saint-Dié

    Le pape François a nommé l'abbé Didier Berthet évêque de Saint-Dié. Il est né le 11 juin 1962 et était jusqu’à présent supérieur du Séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux (92). Mgr Jean-Paul Mathieu est nommé administrateur apostolique du diocèse jusqu’à la prise de possession de son successeur.
     
    Ordonné en 1992 pour le diocèse de Nanterre, l'abbé Berthet fut nommé vicaire de la paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul de Rueil (1993-1994) avant de devenir responsable de l’aumônerie de l’enseignement public de Rueil-Malmaison. Entre 1998 et 2006, le père Berthet fut successivement curé de la paroisse Saint-Joseph de Buzenval à Rueil-Malmaison jusqu’en 1998 puis curé de la paroisse Saint-Saturnin d’Antony et doyen d’Antony entre 1998 et 2006. Entre 2001 et 2003, il fut chargé de l’accompagnement des séminaristes. De 2003 à 2006, il devint vicaire épiscopal du secteur sud de Nanterre et membre du Conseil épiscopal. Puis il fut nommé curé de la paroisse Sainte-Maxime d’Antony entre 2005 et 2006 avant de devenir chancelier du diocèse de Nanterre, membre du Conseil épiscopal et de l’équipe animatrice du Séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux (2006-2007). Depuis 2007, il était supérieur du Séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux.
     
    Né le 11 juin 1962 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), Mgr Berthet a été ordonné prêtre le 27 juin 1992 pour le diocèse de Nanterre. Il a suivi des études au collège-Lycée Saint-Jean de Béthune à Versailles (1975-1980), puis a été étudiant à Sciences-Po à Paris (1980-1983), au séminaire français de Rome (1987-1993) et à l’université grégorienne de Rome (1987-1993). Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (1983) et a obtenu un baccalauréat en théologie (1991) et une licence en droit canonique (1993). « C’est un homme formidable, proche des gens », dit-on à l’évêché de Nanterre.
     
    La date d’ordination épiscopale de Mgr Berthet est prévue à Epinal dimanche 4 septembre à 15h00. L’installation se fera le 5 septembre à 17h30 en la cathédrale de Saint-Dié.

  • Vivre à l'arrière du front - Vosges 1914-1918

    Août 1914, les Vosges, au contact de l’ennemi héréditaire depuis 1870, subissent de plein fouet la Grande Guerre : humainement, économiquement, socialement et militairement. Pour l’autorité militaire, les Vosges ne sont pas une entité administrative, ni un espace de collectivité humaine, mais un théâtre de guerre. Comment les populations civiles ont-elles vécu ce conflit qui a si durablement marqué et marque encore le monde contemporain ? Quelle fut la réalité de leur vie dans un territoire en état de siège, rattaché à la zone des armées, si proche du front ? Comment ont-ils été mis à contribution ? Quelle fut l’ampleur de leur effort de guerre et le poids des contraintes auxquelles ils ont été soumis ?  

    Grands absents de l’historiographie vosgienne, les civils retrouvent enfin dans cette imposante étude de la Vosgienne Anne Peroz la place centrale qui correspond à leur rôle fondamental tout au long du conflit. Elle a dépouillé et analysé des centaines de lettres et de jugements, compulsé des masses d’archives, accumulé une quantité impressionnante de sources, pour réaliser une véritable « encyclopédie civile » du département des Vosges, du front-arrière à l’arrière front, dégageant ainsi toutes les grandes caractéristiques d’une vie dans un régime d’exception, où l’autorité militaire a universellement subordonné le pouvoir civil. Rarement en effet une analyse sociale et sociétale d’une telle profondeur, appliquée à un département, a été effectuée en France.

    Pour une fois, les civils sont au cœur d'une étude sur la Première Guerre mondiale.

     

    ‡ Vivre à l'arrière du front. Vosges 1914-1918, Anne Peroz, Edhisto, 2016, 434 p., ill., cartes (25 €).

  • Robécourt (88) : l'ancienne fonderie de cloches enrichit ses collections

    [L'Abeille]