Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

metz - Page 4

  • 20 000 soldats sous la terre : peintures murales et graffitis des fortifications de Thionville, Metz et Strasbourg

    soldats.jpgEntre l'Annexion de 1871 et la Libération de 1944-45, des soldats tour à tour allemands et français, GI's américains ou prisonniers de guerre slaves séjournèrent sous les voûtes de pierre et de béton des groupes fortifiés ceinturant et assurant la protection de Metz, Thionville et Strasbourg.

    Au gré des accalmies, ces troglodytes en uniforme ont peint, gravé ou marqué les parois humides de ces forteresses de leur mine de plomb... C'est cette iconographie exceptionnelle qui est présentée et commentée dans cet ouvrage inédit.

    Alors que la plupart de ces oeuvres bientôt séculaires, sont aujourd'hui inaccessibles, le livre se pose en guide virtuel d'une richesse artistique militaire insoupçonnée dans les entrailles des sols lorrains et alsaciens.

    L'auteur, Michaël Séramour, est docteur en histoire. Il a soutenu une thèse sur l'expression pariétale des systèmes fortifiés contemporains lorrains et alsaciens. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles sur les fortifications de l'Est de la France.

     

    ‡ 20 000 soldats sous la terre. Peintures murales et graffitis des fortifications de Thionville, Metz et Strasbourg (1871-1945), Mickaël Séramour, éditions Serpenoise, 2012, 223 p., ill. (40 €).

  • Metz - 5 mai : journée d'études "Diocèses & évêchés, territoires et paysages"

    ul1.jpg

    ul2.jpg

  • Les vitraux de Jean Cocteau à Metz

    vitraux cocteau.jpgArtiste d'une virtuosité époustouflante, Jean Cocteau avait tous les talents et surtout celui de nous entraîner à la découverte de territoires artistiques insolites.

    Ainsi, en 1961-1962, on demanda à cet esthète d'exécuter des vitraux pour l'église Saint-Maximin de Metz. Le résultat est à la mesure de sa petite musique personnelle, de son inspiration foisonnante. Cocteau va réaliser quatorze baies d'une fantaisie débridée et à la fois rigoureuse. Une oeuvre colorée, chatoyante et riche d'images. Une oeuvre où il faut saisir autant les symboles sacrés du christianisme que l'inatendu, entrer dans le mythe et dans le mystère, écouter ce que Cocteau a voulu signifier, accepter parfois de rester dans l'énigmatique, dans l'inaccessible, dans l'inexpliqué. Dans le mystère de la foi tout simplement.

    Mais qu'importe ! Car à chaque instant, on admire, on vibre, on médite, on se laisse submerger par tant de dons créatifs.

    L'auteur tente une réflexion sur la diversité des symboles et des emblèmes ornementaux créés par Cocteau. La multiplicité des éléments impose de poser un autre regard sur les formes et les couleurs de ces vitraux.

    Marie-Antoinette Kuhn-Mutter est docteur en histoire des civilisations et en histoire de l'art. Elle est membre de l'Académie nationale de Metz et auteur de plusieurs ouvrages sur le patrimoine religieux messin.

     

    ‡ Les vitraux de Jean Cocteau à Metz, Marie-Antoinette Kuhn-Mutter, éditions Serpenoise, 2012, 120 p., ill. (30 €).

  • Metz : colloque "Vérités et légendes d'une OAS internationale"

    oas1.jpg

    oas2.jpg

  • Quand Metz reçoit la France

    lorraine,moselle,metz,monarchie,empire,républiqueAu cours de sa longue et riche histoire, Metz a reçu un nombre impressionnant de souverains et de chefs d'Etat, et peu de villes peuvent se targuer d'en avoir vu passer ou séjourner autant. Capitale du royaume d'Austrasie chère aux mérovingiens et aux carolingiens qui y fixèrent leur nécropole, ville libre d'Empire, république patricienne fière de ses libertés, puis cité française gardienne de la frontière depuis 1552, deux fois annexée avant de retrouver la France et de s'insérer dans une Europe unie, Metz a reçu dans ses murs rois, empereurs et, depuis 1918, presque tous les présidents de la République jusqu'à nos jours. Un roi - Louis XV - faillit y mourir en 1744, un empereur - Napoléon III - en partit malade et presque déjà vaincu en 1870, un président de la République - Charles de Gaulle - y fut soldat avant d'y revenir à trois reprise comme chef d'Etat.

    Depuis que Metz est française, existe entre elle et la France une relation privilégiée, qui a permis aux Messins d'affirmer constamment leur attachement et leur loyauté envers la monarchie, l'empire et la république, un attachement qui connaît son point d'orgue en 1918. C'est l'histoire de cette relation particulière que relate, à la lumière de nombreuses sources, l'ouvrage de Pierre Brasme. Un livre d'histoire messine qui, au-delà du simple récit des visites officielles, tente de les situer et de les expliquer dans un contexte parfois complexe, mais avec le souci constant d'offrir au lecteur une connaissance renouvelée et originale de l'histoire de Metz.

     

    ‡ Quand Metz reçoit la France. Souverains et chefs d'Etat français dans la cité messine, Pierre Brasme, éditions des Paraiges, 2011, 347 p., ill. (25 €).

  • Histoire du royaume mérovingien d'Austrasie

    lorraine,austrasie,mérovingiens,carolingiens,dagobert,sigisbert,chrodegang,brunehaut,metzLa toute jeune maison d'édition messine les Éditions des Paraiges propose la réédition de l'ouvrage de l'historien lorrain Alexandre Huguenin paru voici 150 ans, en 1862.

    L'austrasie résonne encore aujourd'hui dans l'imaginaire lorrain. L'éclat de ce royaume (511-741) illumine toujours son ancienne capitale, Metz, qui conserve de cette époque glorieuse le souvenir de la cour royale, la fameuse "Cour d'Or", qui désigne aujourd'hui le musée d'art et d'histoire de la ville.

    Cette Cour d'Or, chantée par le poète Venance Fortunat, vit passer des personnages remarquables, tels que le roi Dagobert, les saints évêques de Metz Arnoul et Chrodegang, sans oublier la rivalité sanglante entre les reines Brunehaut et Frédégonde, à peine éclipsée par la sainteté d'un Sigisbert qui voulut faire de son abbaye du Ban Saint-Martin le lieu d'une sépulture royale.

    Berçeau de la dynastie carolingienne, l'Austrasie disparaît devant l'ascension des maires du palais incarnée par Pépin le Bref déposant le dernier roi mérovingien.

    Un siècle et demi après sa parution, cette Histoire du royaume mérovingien d'Austrasie, première synthèse sur le sujet, fait toujours autorité. Publié à l'occasion du XVe centenaire de l'Austrasie (511-2011), cette nouvelle édition a intégré les dernières recherches de la science historique sur le sujet.

     

    ‡ Histoire du royaume mérovingien d'Austrasie, Alexandre Huguenin, éditions des Paraiges, 2011, 365 p., cartes (23 €).

  • De cloches en cloches, du Pays messin à Thionville et à la Nied

    cloches.jpgDans cet ouvrage abondamment illustré, l'auteur nous invite à la découverte du patrimoine campanaire du Pays messin et du Thionvillois, patrimoine méconnu - sauf de quelques spécialistes -, mais pourtant omniprésent dans notre quotidien.

    L'inventaire dressé couvre plus d'un millier de cloches réparties dans près de 370 édifices cultuels, clochers d'églises et de temples, mais aussi de bâtiments civils, écoles et mairies. Des descriptifs techniques complètes utilement les notices sur chaque cloche, de la plus ancienne, datant de 1398, installée à la cathédrale Saint-Etienne de Metz, à celle de la chapelle de Morlange, coulée en septembre 2009.

    Un ouvrage indispensable pour comprendre les voix mystérieuses des clochers qui rythment la vie des villes et villages en Pays messin. De la naissance à la mort, les voix des cloches accompagnent le croyant en terre chrétienne.

    Des trésors habitent les clochers mosellans : vénérables ancêtres ou jeunes modernes, elles ont traversé le temps, résisté aux révolutions et aux guerres. Hommage enfin aux saintiers et artisans campanaires, hommes de traditions qui ont fait naître ces sympathiques résidentes de nos clochers.

    Enfin, un index recense toutes les cloches des églises visitées avec, pour chacunes d'elles, le nom du fondeur.

     

    ‡ De cloches en cloches. Du Pays messin à Thionville et à la Nied, Jean-Paul Philips, éditions des Paraiges, 2011, 290 p., ill. (42 €).

  • Les éditions des Paraiges, le dernier-né des éditeurs lorrains

    Fondées en mars 2011 et basées à Metz, les « Éditions des Paraiges » ambitionnent une envergure régionale avec la publication d’ouvrages locaux consacrés aux domaines historique et patrimonial ou à la littérature. A sa tête, Sébastien Wagner, historien de formation, concrétise un projet longuement pensé depuis une décennie alors que l'activité commerciale du secteur s'avère assez risquée pour une petite structure. A l’ère du numérique, le jeune homme sort son épingle du jeu.

     

    paraiges.jpgDe nos jours, l’ambition ou les moyens financiers ne suffisent plus pour fonder sa propre maison d’édition, a fortiori régionale. Pour se lancer dans l’aventure, il faut ajouter une bonne dose de passion et un réel esprit de sacerdoce. Il n’y a qu’à constater les difficultés rencontrées par les éditeurs voire pour certains d’entre eux la disparition totale de leur activité.Car l’industrie du livre évolue dans un contexte économique morose, et le marché de la culture se porte assez mal depuis quelques années. Pourtant en mars dernier Sébastien Wagner a décidé de fonder les « Éditions des Paraiges ». « La position de monopole de certains éditeurs n’est pas bonne. Il faut diversifier l’offre et l’enrichir », explique l’intéressé qui précise que, si l’édition se trouve avec l'émergence du numérique à un tournant de son histoire, le livre n’a rien à craindre de la nouvelle technologie. « Quelqu’un qui aime la matière du support-papier, ne le délaissera pas pour un iPod », renchérit l'éditeur.

     

    Il faudra dix années pour que le projet mûrisse dans la tête de Sébastien Wagner, durant lesquelles il accumulera de l’expérience professionnelle. En l’an 2000, il travaille sur des productions messines pour les « Éditions Économica » situées à Paris. Puis en 2009, le jeune historien de formation publie « Le Dictionnaire historique des rues de Metz ». Pourtant, ce ne sera qu'en 2010 que surviendra le déclic, l’étincelle qui mettra le feu aux poudres. « Je me suis rendu compte que les ouvrages de référence en histoire locale n’existaient pas », déclare le jeune patron. Il se saisit alors d'un livre posé sur la table basse. « Vous en avez déjà vu d'aussi volumineux, 360 pages, édités par une maison régionale ? », demande-t-il en manipulant le premier ouvrage de son catalogue, « Histoire du royaume mérovingien d'Austrasie » d’Alexandre Huguenin. « Nous sommes les premiers à le proposer. Comme les attentes des lecteurs ou des auteurs n’étaient pas comblées dans notre région, j’ai voulu créer quelque chose qui n’existait pas encore. »

    « Je souhaite en littérature aborder l’aspect contemporain,
    et mettre en valeur le patrimoine lorrain avec l’Histoire »

     

    Doté d'un statut d’auto-entrepreneur, afin de limiter les frais, et fort d'un capital d’environ 5 000 euros, Sébastien Wagner a l’ambition d’imprimer six ouvrages d'ici la fin de l'année et pratiquement une dizaine pour 2012. D'ores et déjà disponibles auprès des libraires lorrains, l'ouvrage historique sus-cité « Histoire du royaume mérovingien d'Austrasie » d’Alexandre Huguenin, et un polard d’Alain Thon « Mort suspecte d'un franc-maçon », édités chacun à 700 exemplaires et presque épuisés à ce jour. La jeune société s'est donné trois axes d'édition bien précis, l’histoire, le patrimoine et la littérature. Mais également la réédition d’auteurs locaux tombés dans l’oubli. « Je souhaite en littérature aborder l’aspect contemporain et mettre en valeur le patrimoine lorrain avec l’histoire », affirme Sébastien Wagner qui s'est aperçu grâce à son métier, consultant auprès du musée de Gravelotte, que les Lorrains ne connaissaient pas vraiment leur passé.

     

    Aucun doute, Sébastien Wagner affectionne tout autant la littérature que l’histoire. Alors, lorsqu’il a la possibilité de nommer sa maison d’édition en faisant référence aux six grandes familles qui dirigeaient la ville de Metz, et formaient une oligarchie urbaine du Moyen Âge jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, il s’en donne à cœur joie. C'est ainsi que naissent les « Éditions des Paraiges ». Le contenu, l’esthétique et la mise en page des ouvrages revêtent pour ce jeune entrepreneur une importance particulière. De la réception des tapuscrits à la rencontre des auteurs, de la relecture à la conception des ouvrages, de l’impression à la distribution des livres, rien ne lui échappe. « Dans les structures locales, le directeur d’édition est multi-casquettes. Il doit maîtriser l’intégralité de la chaîne du livre », signale-t-il, avant de préciser : « A Paris, il y a un poste par personne, et le contact avec les auteurs n’est pas le même, c’est regrettable. » Le temps est précieux et le jeune homme n’ignore pas que son travail sera jugé sur la qualité et le nombre d’ouvrages figurant à son catalogue. Ainsi, il annonce déjà la prochaine parution d’un livre sur la visite des chefs d’État français à Metz, et d’un roman historique sur le siège de Metz en 1552. 

     

    Si la passion et l’envie de proposer des ouvrages de qualité sur des thématiques bien précises donnent des ailes et de l’ambition à Sébastien Wagner, celui-ci n’est pas pour autant dépourvu de réflexion, reconnaissant que le secteur du livre vit une période de lourdes difficultés économiques. Aussi édite-t-il de petites quantités sous la barre des 1 000 exemplaires, et il lance régulièrement des souscriptions avant la mise sous presse de certains de ces titres. Seuls les lecteurs et l’avenir donneront raison ou non au projet de ce jeune entrepreneur qui n’aura pas eu froid aux yeux. Et nous savons tous qu’il faut, surtout en ce moment,  un courage sans faille pour se lancer.

     

    [source : www.laplumeculturelle.com]

     

     

    ‡ Renseignements et catalogue : www.editions-des-paraiges.eu

  • Metz défigurée dans les années 60-70

    lorraine,metz,démolitions,patrimoine,raymond mondonCe fut une période noire pour les amoureux et défenseurs d'art et de belles pierres. En effet, durant les années 1960, le gaulliste Raymond Mondon alors aux commandes de la ville de Metz, fut pris d'une frénésie destructrice sans précédent. Telle était sa conception de l'urbanisme...

    C'est donc au nom d'une volonté de modernisation à la fois débridée et radicale, que des quartiers jugés vétustes ou vérolés, ont été rasés sans compter au lieu d'être restaurés. Pontiffroy, Saint-Jacques, Roches, Coislin, Esplanade et d'autres encore... Tout un patrimoine ancien parti en fumée.

    Dans cet ouvrage, l'auteur revisite ces pages d'histoire, à l'origine de tant de batailles acharnés entre la mairie et les associations de défense du patrimoine messin. Tellement acharnées qu'aujourd'hui encore le sujet attise toujours les passions et nourrit la controverse.

    De très nombreuses cartes postales et photographies anciennes restituent l'ambiance de l'époque et font revivre les lieux avant et après les démolitions. Un livre pour ne pas oublier.

     

    ‡ Metz défigurée dans les années 60-70, Jean-Claude Berrar, éditions Serpenoise, 2011, 167 p., ill. (25 €).

  • L'Arc Mosellan par monts et merveilles

    arc mosellan.jpgNiché au coeur du département de la Moselle, entre Metz, Thionville et Luxembourg, se situe un havre tout de vert et de bleu. Bleu pour les quatre cours d'eau qui y serpentent, vert pour les nombreuses forêts et les quatre vallées qui le composent. Rajoutons des couleurs de tuiles et de pierres pour ses vingt-six villages, tous authentiques et forts en patrimoine. Tels sont les principaux traits de caractère de la Communauté de communes de l'Arc Mosellan. Mais sa personnalité ne s'arrête pas là.

    Pour les amoureux de la nature, ce territoire est également un formidable lieu de rencontres avec la faune et la flore. Oiseaux à scruter, insectes variés, mammifères diurnes et nocturnes, orchidées remarquables, fleurs en tout genre... Les promenades se font découvertes.

    Découvertes humaines aussi. Civilisations, guerres et industries passées nous ouvrent les sentiers de la mémoire : vestiges comme le rocher des Nonnensfeld, important ouvrage du Hackenberg, fours à chaux... Au plus près des villages, de nombreux bildstocks et autres croix monumentales peuplent les chemins, les décorent d'autant de saints personnages emblématiques.

    Eglises anciennes, fermes, châteaux et moulins viennent à leur tour apporter un cachet d'originalité à une région foisonnante de richesses patrimoniales et environnementales.

    On aimerait que chaque Communauté de communes lorraine vante aussi agréablement ses villages et bourgs.

     

    ‡ L'Arc Mosellan par monts et merveilles, Audrey Krommenacker, éditions Serpenoise, 2011, 135 p., ill. (24 €).

  • Metz La Cour d'Or, visages d'un musée

    Metz Cour d'or.jpgDepuis sa fondation en 1839, le musée de Metz s'enrichit et prétend aujourd'hui à un rayonnement européen.

    L'ouvrage présente les collections qui font la force du Musée de la Cour d'Or : archéologie, Moyen Âge et Beaux-Arts, tout en évoquant des fonds moins connus : histoire naturelle et ethnologie. Il retrace l'histoire de leur constitution et des lieux exceptionnels dédiés à leur exposition organisés autour de l'ancienne église des Petits-Carmes.

    Ces trésors archéologiques, historiques et artistiques reflètent le riche passé de Metz et de sa région, de ses habitants et de ses artistes, de l'Antiquité au XXe siècle.

    Le lecteur - qui se mue rapidement en visiteur - revit chaque temps fort de notre civilisation au sein d'un ensemble culturel éclectique et prestigieux : sculptures, peintures et objets, vestiges archéologiques et monuments. Les spécialistes de chaque collection dévoilent la richesse et la diversité des oeuvres exposées, dans l'écran remarquable des salles d'un musée singulier.

     

    ‡ Metz La Cour d'Or. Visages d'un musée, collectif, éditions du Chêne, 2011, 142 p., ill. (19,90 €).

  • Les coulisses de la guerre de 1870 en Lorraine

    guerre 70.jpgLa fin de la guerre franco-prussienne de 1870-1871 s'achève de manière désastreuse et se traduit par l'annexion de la Moselle à l'Empire allemand. La Moselle devient alors la Lorraine.

    Cet ouvrage ne raconte pas une fois de plus, ce pan de notre histoire commune avec ses champs de bataille, ses stratèges et le déroulement de combats, mais au contraire il propose un éclairage novateur sur ce conflit raconté tel un vaste reportage où l'humain tient une place prépondérante. Grâce à des témoignages d'époque, souvent inconnus, comme ceux de l'entourage de Napoléon III et du prince impérial alors à Metz, de journalistes français et étrangers, de médecins, de photographes, de simples citoyens, l'auteur restitue avec précision l'atmosphère de ces jours et ces mois qui changèrent le cours de l'histoire et la vie des Lorrains durant près d'un demi-siècle.

    De nombreuses illustrations et gravures inédites viennent soutenir et éclairer ce récit original et néanmois rigoureusement historique.

    L'auteur, Jeanne Vincler, est professeur de lettres modernes en Moselle et préside l'association Du Chaussy à Courcelles ayant pour centres d'intérêt l'annexion et le protestantisme en Pays messin.

     

    ‡ Les coulisses de la guerre de 1870 en Lorraine, Jeanne Vincler, éditions Serpenoise, 199 p., ill. (30 €).

  • Les Grandes Affaires criminelles de Moselle

    moselle.jpgEmmanuelle de Rosa et Arnaud Vauthier, partageant la même fascination pour l'histoire criminelle et un même attachement pour la Moselle, invitent le lecteur à découvrir, parfois avec effroi, plus d'un demi-siècle de faits divers dans ce département lorrain atypique, puisqu'il eut à connaître une double annexion allemande en 1870 puis en 1940.

    Dans les tribunaux, accusés et magistrats ne parlent pas toujours la même langue. En Lorraine, terre d'immigration, le peuple parle également italien ou polonais. Ainsi l'étonnant assassin de la rue du Rempart Saint-Thiébaut à Metz, était-il transalpin ? C'est d'ailleurs bien la seule certitude que l'on ait à propos de cet homme énigmatique qui changea de noms tant de fois que même après son exécution, son identité demeura incertaine.

    Les protagonistes de cette trentaine de récits passionnants, Etienne Hippert, Jean Berresheim, Roman Daszkowski, ont empoisonné, étranglé, poignardé... par amour, pour de l'argent, ou par déviance. Beaucoup ont fini la tête tranchée, à l'image de Gunther V., le dernier condamné et exécuté à Metz, pour avoir violé puis assassiné Solange, neuf ans, dans la région de Thionville, en 1967...

    Les auteurs : Arnaud Vauthier, avocat au barreau de Metz, est passionné par l'histoire et attaché à la Lorraine, et Emmanuelle de Rosa, journaliste, est Lorraine depuis près de vingt ans. Ils se sont évidemment rencontrés sur les bancs du palais de Justice messin.

     

    ‡ Les Grandes Affaires criminelles de Moselle, Emmanuelle de Rosa et Arnaud Vauthier, éditions De Borée, 2011, 352 p., ill. (26 €).

  • La nécropole médiévale du Mont Saint-Germain (Moselle)

    mont st germain.jpgEtablie sur un promontoire dominant le village de Châtel-Saint-Germain, en Moselle, la nécropole du Mont Saint-Germain occupe l'extrémité d'un site fortifié du type "éperon barré" attribuable au second âge du Fer, puis réoccupé durant l'Antiquité tardive. Du XIe au XIIIe siècle, les autorités religieuses et laïques cohabitent sur le Mont Saint-Germain, qui connaît alors son apogée. Une église, liée à un prieuré placé sous l'autorité de l'abbaye bénédictine Saint-Vincent de Metz, y est citée en 1026. Dédiée à saint Germain d'Auxerre, elle desservira, comme église mère, les paroisses de Châtel-Saint-Germain et d'Amanvillers.

    La nécropole, intimement liée topographiquement aux bâtiments prieuraux, compte près de 400 sépultures et se caractérise par sa longue durée d'occupation, entre le milieu du VIe siècle et la fin du Moyen Âge. Tous les modes d'inhumation y sont représentés mais son originalité tient à un nombre anormalement élevé en milieu rural d'éléments lapidaires du haut Moyen Âge. Leur iconographie chrétienne est sans doute à mettre en relation avec un édifice cultuel qui a précédé l'église actuelle, dont les vestiges sont attribuables au XIIe siècle.

     

    ‡ La nécropole médiévale du Mont Saint-Germain à Châtel-Saint-Germain (Moselle), Jacques Guillaume et Claude Lefebvre, PUN, 2011, 529 p., ill. et cartes (40 €).

  • Le Pays Lorrain : Autour de la rénovation du Musée Lorrain

    lorraine,nancy,metz,epinal,bar le duc,le pays lorrain,musée lorrainLa revue du Musée Lorrain, Le Pays Lorrain, dans sa livraison d'automne, propose un sommaire orienté autour du réaménagement du Musée Lorrain :

    - La rénovation du Musée Lorrain. Quels enjeux ?

    - La rénovation du Musée Lorrain : un musée, des palais, des chefs-d'oeuvre

    - Une nouvelle approche des collections récentes au Musée Lorrain

    - Une étape nécessaire de la rénovation du Musée Lorrain : le chantier des collections

    - La restauration des oeuvres, un passage parfois indispensable avant leur présentation dans le Musée Lorrain rénové

    - Le destin manqué du prince Charles-Alexandre de Lorraine (1712-1780)

    - Pont-à-Mousson : Sainte-Marie-Majeure dans les tourments révolutionnaires (1790-1792)

    - Marguerite Delorme, une artiste lorraine oubliée

    - Nancy menacé en août-septembre 1914

    - Chronique du patrimoine : les objets du culte de nos sacristies

    Et les habituelles rubriques régionales, les livres et les revues régionales.

     

    ‡ Le Pays Lorrain, n° 3, 2011, Revue de la Société d'Histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain. En vente uniquement sur abonnement (36 €, 4 numéros) à : Le Pays Lorrain, palais ducal, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.

  • Maurrassisme et littérature : L’Action française. Culture, société, politique

    charles-maurras.jpgColloque international organisé par Olivier Dard (Université Paul Verlaine-Metz, Centre de Recherche Universitaire Lorrain d’Histoire – CRULH EA3945, MSH-Lorraine USR 3261), Jeanyves Guérin (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, École doctorale de Paris 3 – ED120 -, Écritures de la modernité – EA4400 /Paris 3 / CNRS), et Michel Leymarie (Université Charles de Gaulle-Lille 3, Institut de Recherches historiques du Septentrion – IRHIS UMR8569).

    Organisé à l'Université de Paris 3-Sorbonne nouvelle, les 20, 21 et 22 octobre 2011, le colloque international "Maurrassisme  et littérature" est le quatrième d'une série traitant de l'Action française. Les trois précédents ont été publiés entre 2008 et 2010. Conçu comme eux de manière interdisciplinaire, il s'intéresse aux figures et aux groupes, aux institutions et aux milieux de la critique littéraire. L'aire francophone et l'aire latine sont plus particulièrement prises en considération.

    [cliché : Charles Maurras]

     

    > Lieu : Maison de la Recherche de Paris 3
    4 rue des Irlandais, 75005 Paris (salle Claude-Simon)

    > Date : du jeudi 20 octobre au samedi 22 octobre 2011

    programme_maurrassisme et littérature.pdf

  • Metz, 13 & 14 octobre : colloque "La Lorraine et la France du Moyen Âge à nos jours"

    charles IV lorraine.jpgLe Comité d’Histoire Régionale organise les 13 et 14 octobre 2011 un colloque historique ayant pour thème « La Lorraine et la France du Moyen Âge à nos jours : relations, différences et convergences ». Ce colloque se tiendra à l’Institut Régional d’Administration à Metz.

    Sixième volet consacré à l’étude de l’histoire commune de la Lorraine et ses voisins, après « La Lorraine et l’Alsace », « La Lorraine, le Luxembourg et les pays wallons », « La Lorraine et la Champagne », « La Lorraine, la Bourgogne et la Franche-Comté » et « La Lorraine et les pays de la rive gauche du Rhin », ce colloque sera animé par une quinzaine d’intervenants sous la direction scientifique du Professeur François Roth, professeur émérite des universités à l’Université Nancy 2 et président du Conseil scientifique du Comité d’Histoire Régionale.

    [cliché : Charles IV de Lorraine]

     

    > Entrée libre avec inscription préalable à chr@lorraine.eu

    > Programme et bulletin d'inscription ici : Programme_colloque_La Lorraine et la France.pdf

    > Dates : jeudi 13 et vendredi 14 octobre 2011

    > Lieu : Amphithéâtre Pierre Kalck - Institut Régional d’Administration, 15 avenue de Lyon, 57000 METZ

    > Renseignements : 03 87 31 81 45 ou chr@lorraine.eu

  • Le Pays Lorrain : zoom sur le parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim

    pays lorrain 2-2011.jpgLa livraison de juin du Pays Lorrain, la revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain, propose un riche sommaire :

    - Le parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim

    - La gestion et la maîtrise de l'eau à Nancy sous le règne de René II (1473-1508)

    - Les étranges relations du chevalier de Solignac en Pologne

    - Les jardins du château d'Aulnois-sur-Seille

    - Les dépôts d'Etat dans les musées de Lorraine

    - Une bouquetière d'époque révolutionnaire sortie des ateliers de Saint-Clément

    - Oscar Wünschendorff (1839-1916), patron social et mécène à Nancy

    Et les diverses chroniques : vie de la Société, vie du Musée Lorrain, actualité culturelle en Lorraine, publications récentes...

     

    ‡ Le Pays Lorrain, revue trimestrielle, juin 2011, 10 € le numéro. En vente au Musée Lorrain, Palais ducal, 64 Grande-Rue 54000 Nancy ou nhirsch@mairie-nancy.fr

  • La Manufacture des Tabacs de Metz s'expose

    manu tabacs metz.jpg

    [La Semaine de Nancy, n° 67]

  • Marguerite de la Force, une Lorraine martyre de la Révolution dans les Landes

    marguerite de la force,marguerite rutan,soeur de la charité,saint vincent de paul,landes,dax,lorraine,metzMarguerite de la Force. Nulle part, le lecteur trouvera Marguerite Rutan désignée sous ce nom. L'auteur a voulu à l'évidence montrer le lien fort qui existe entre Soeur Marguerite et l'héroïne des Dialogues des Carmélites de Bernanos qui apparaît sous le nom de Blanche de la Force.

    Marguerite Rutan est née à Metz en 1736 dans une famille nombreuse. Entrée en religion chez les Filles de la Charité à Paris, elle prit le chemin de l'obéissance qui la mena à Dax, dans les Landes, où elle fut la supérieure remarquée de l'hôpital Saint-Eutrope de 1779 à 1794. Femme d'entreprise et femme forte, elle traverse la tempête révolutionnaire en s'impliquant dans le service aux pauvres. Mais la Terreur la rattrape bien vite : elle en devient la victime innocente en montant sur la guillotine à l'âge de 58 ans, le 9 avril 1794. Un an après son sacrifice, le directoire du district de Dax lui rend un hommage posthume...

    Le 1er juillet 2010, le pape Benoît XVI a signé le décret reconnaissant son martyre ouvrant ainsi la voie à la béatification qui est intervenue le 19 juin 2011.

    Tout rapproche la Lorraine Marguerite Rutan de Blanche de la Force, le personnage de Bernanos dans ses Dialogues des Carmélites. Et tout particulièrement la splendeur du don absolu de soi.

    L'auteur, le Père Jean-Pierre Renouard, prêtre de la congrégation de la Mission, s'est spécialisé dans la spiritualité de Saint Vincent de Paul. Il anime des sessions de retraites et mène des travaux de recherche et de diffusion de la pensée du fondateur des Soeurs de la Charité.

     

    ‡ Marguerite de la Force. Vie, passion et mort de soeur Marguerite Rutan, Jean-Pierre Renouard, Nouvelle Cité éditions, 2011, 159 p. (17 €).

  • L'Hôtel des Postes de Metz : 100 ans d'histoire

    metz.jpgLa présence de la Poste à Metz remonte à l'Antiquité et elle s'est considérablement développée au fil des siècles au gré des innovations qui ont marqué l'acheminement et la distribution du courrier.

    A la fin du XIXe siècle, l'accroissement considérable du trafic postal rend le bâtiment de la Poste principale inadapté. Un édifice fonctionnel, aux allures de forteresse est alors construit par l'administation de la Poste allemande au coeur du quartier impérial, dans le cadre du projet d'extension de la ville.

    Lorsque l'Hôtel des Postes de Metz ouvre ses portes en 1911, il accueille à la fois les services postaux, télégraphiques et téléphoniques. Un siècle s'est écoulé depuis cette époque durant laquelle il a été le témoin de son temps.

    Cet sympathique petit ouvrage invite le lecteur à partir à la découverte de l'histoire de ce vaste bâtiment au travers des principaux événements qui l'ont marquée. Et qui ont marqué Metz également.

     

    ‡ L'Hôtel des Postes de Metz. 100 ans d'histoire, Maryline Simler, éditions du Républicain Lorrain, collection Les Patrimoines, 2011, 51 p., ill. (7,90 €).

  • La Nouvelle revue lorraine : il faut sauver la basilique de Domrémy

    Le numéro 8 de La Nouvelle revue lorraine est paru. Comme à l'accoutumée, le sommaire est riche de nombreux articles sur l'histoire de la Lorraine et la vie des Lorrains de tous les temps.

    nrl8.jpgDans ce numéro printanier, le lecteur lira un appel pour le sauvetage de la basilique du Bois-Chenu de Domrémy. En effet, l'édifice nécessite des travaux d'urgence : la toiture, en particulier, est en mauvais état et met en péril la structure du bâtiment.

    La visite dans les couloirs de l'histoire de la Lorraine se poursuit notamment avec les histoires méconnues de l'abbaye de Haute-Seille, la pêche au saumon à Metz, un atelier méconnu de menuisiers à Benney, le temps du paternalisme à Thaon-les-Vosges, la Vosgienne une vache qui revient de loin, le portrait d'un curé de paroisse, la tragédie de la vallée de Celles durant la Grande Guerre, des souvenirs de patronage, la découverte d'un artiste talentueux Edmond Kempf, une visite à Mousson haut lieu du duché de Bar... Et de nombreuses anecdotes et les rubriques habituelles (les info's lorraines, les livres).

     

    La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie (6,50 € le numéro) ou par abonnement (36 € pour 6 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement à : La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny, le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Chants grégoriens des Trois Evêchés

    La Scola Metensis et le Centre d'études grégoriennes de Metz proposent un nouvel enregistrement de chants sacrés de la Lorraine médiévale provenant des Trois Evêchés Toul, Metz et Verdun.

    chants 3 eveches.jpgOn y découvre de somptueux chants messins (ou grégoriens) des Xe-XIe siècles composés, notamment, par le pape saint Léon IX, qui fut évêque de Toul.

    C'est à l'époque de Pépin le Bref et Charlemagne qu'eurent lieu à Metz des rencontres de chantres francs et de chantres romains qui aboutirent à la composition d'un répertoire romano-franc : le chant messin, nommé ensuite chant grégorien.

    Le chant grégorien prend tout son sens lorsqu'il est situé dans le cadre historique et liturgique de la Renaissance carolingienne. Le Centre d'étude grégoriennes de Metz propose chaque été un stage de huit jours durant lequel les amateurs de chants grégoriens renouent avec la tradition médiévale de l'Ecole messine de chant, pratique renouvelée par les plus récentes découvertes.

     

    ‡ Plus d'infos sur www.scolametensis.com

  • Metz : oratorio pour une cathédrale

    cathedrale metz.jpgC'est une longue et belle histoire que celle de la cathédrale de Metz. Une histoire qui commence au IIIe siècle avec la victoire de saint Clément sur le Graoully et se poursuit jusqu'à nos jours.

    La cathédrale Saint-Etienne, telle que nous la voyons aujourd'hui, a succédé à deux édifices : un oratoire modeste consacré au martyre Etienne et embelli au cours des siècles, puis une cathédrale au goût du Xe siècle, voulue par l'évêque Thierry Ier. Le XIIIe siècle mettra l'édifice au goût du jour en lui imprimant le nouveau style venu des grandes cathédrales françaises. La proximité avec une collégiale dédiée à Notre-Dame-la-Ronde entravait le développement vers l'ouest ; ainsi s'explique l'implantation des tours entre les deux espaces cathédrale et collégiale et la silhouette ramassée de l'actuelle édifice.

    Au XVIIIe siècle, Jean-François Blondel la dote d'un portail classique. Celui-ci devenu inopportun après 1870, la cathédrale sera dotée d'un porche néo-gothique.

    La sculpture est omniprésente au travers des diverses frises de feuillages, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Le porche de Notre-Dame, bien que restauré en grande partie, insère en un espace étroit le programme des portails des grandes cathédrales.

    L'intérieur de l'édifice n'est qu'éblouissement et lumière : 42 mètres de hauteur et 6500 m² de vitraux devraient fournir une place de choix à cette cathédrale encore trop méconnue.

    Parce qu'une cathédrale n'est jamais achevée, parce que chaque siècle apporte sa contribution à son élaboration et à son évolution pour la plus grande gloire de Dieu, son histoire ne peut pas être oubliée.

     

    ‡ Metz. Oratorio pour une cathédrale, Marie-Antoinette Kuhn-Mutter, éditions Serpenoise, 2011, 159 p., ill. (30 €).

  • Metz et Nancy : deux écoles privées hors contrat en projet

    ecole ste philomene1.jpg

    ecole ste philomene2.jpg

    >> Contact : philomenelorraine@gmail.com

  • Pour le centenaire de l'Hôtel des Postes de Metz

    En mai prochain, l'Hôtel des Postes de Metz fêtera ses 100 ans.

    hotel postes metz.jpgA cette occasion, un livre, retraçant le siècle de ce formidable ouvrage du patrimoine messin, sera édité.

    Un appel est aujourd'hui lancé à toute personne susceptible d'apporter un témoignage ou de posséder photographies, cartes postales, vidéos ou tout document d'archives permettant de valoriser ce bâtiment historique  bâti à l'époque de l'annexion.

     

    >> Ces informations et documents peuvent être envoyés à : LA POSTE - ANCI LORRAINE, Amandine Brion, 1 place Général de Gaulle, BP 69020, 57037 METZ CEDEX ou contact au 03.87.56.72.29.

  • Metz : colloque "Armée-Nation" le 17 février 2011

    armée-nation.jpg

  • Toute la Lorraine associée à "Renaissance 2012"

    A la différence de 1999 et de 2005, qui avaient respectivement célébré l’Art Nouveau et le Siècle des lumières, Renaissance 2012 ne sera pas uniquement centrée sur Nancy et son patrimoine.

     

    bar le duc.jpgLa manifestation, qui s’annonce ambitieuse, rayonnera sur toute la Lorraine et fédérera les acteurs autour d’un projet qui suscitera émerveillement et réflexion. Des partenariats sont ainsi en cours d’élaboration avec la Meuse, Metz et les Vosges car la Lorraine est riche d’un patrimoine Renaissance mal connu des Lorrains eux-mêmes.

     

    A découvrir, par exemple, la grande beauté architecturale de la ville haute de Bar-le-Duc, qui constitue l’un des plus beaux secteurs sauvegardés de cette époque, mériterait qu’on la visite davantage. C’est pourquoi la ville projette de créer une route Renaissance qui passerait également par Saint-Mihiel et Marville.

     

    A Metz, les conservateurs ont commencé à recenser les figures et les richesses de la Renaissance, comme l’exil messin de Rabelais ou la place de l’imprimerie dans le rayonnement de la cité.

     

    chatillon sur saone.jpgDans les Vosges, le village Renaissance de Châtillon-sur-Saône est aussi sur les rangs pour valoriser son patrimoine civil exceptionnel du XVIe siècle lors de la manifestation Renaissance 2012.

     

    Renaissance 2012 ne compte pas se limiter à la seule redécouverte du patrimoine historique lorrain, à ses portes et ses châteaux. La manifestation, qui se déroulera entre la Saint Nicolas 2012 et le Livre sur la place en 2013, prendra en effet le livre comme fil conducteur en présentant les derniers grands manuscrits enluminés lorrains et en s’appuyant sur les premiers ouvrages imprimés à Metz, vers 1490.

     

    L’ambition du projet Renaissance 2012 est grande. Il s’agit non seulement d’évoquer les techniques, mais aussi la soif de connaissance et la curiosité de cette période, tout en invitant les Lorrains à redécouvrir et à s’interroger sur le devenir de leurs propres territoires.

  • L'âge d'or du mobilier lorrain

    mobilier lorrain.jpgLe Musée Lorrain de Nancy et le Musée de la Cour d'Or de Metz se sont associés pour procurer aux Lorrains cette importante synthèse sur le mobilier traditionnel lorrain. Ce travail passionnant est l'aboutissement d'années de recherche menées par ces deux sites muséographiques sur l'ensemble du territoire lorrain.

    Plus de deux cents meubles, souvent inédits, y sont présentés en détail : historique, fabrication, matériaux, techniques, etc. Provenant de musées ou de collections particulières, ils offrent un large panorama de la production du XVIIIe jusqu'au début du XXe siècle.

    De l'exploitation du bois en forêt jusqu'à la reconnaissance de ce mobilier comme élément du patrimoine et de la mémoire des Lorrains, cet ouvrage de référence, à travers près de quatre cents illustrations, propose une approche globale du thème.

    Une vingtaine de spécialistes s'attache à décrire les essences de bois, la fabrication des meubles, les formes propres à notre région... Tantôt sculptés, marquetés ou peints, les décors montrent l'inventivité et la diversité des meubles de chaque pays lorrain.

    Entre ethnologie et art décoratif, ce livre est aussi une rencontre avec les familles qui ont utilisé et transmis ces meubles de génération en génération, ainsi qu'avec les menuisiers de village qui ont su leur donner la beauté qui nous charme encore en ce XXIe siècle.

     

    >>  L'âge d'or du mobilier lorrain. De l'arbre à l'armoire, Francine Roze (sous la dir.), Somogy éditions d'Art, 2010, 383 p., ill., cartes (38 €).