Lorraine - Page 32
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Domremy (88) : réservation pour le spectacle "Jeanne d'Arc" de juillet 2015
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Nancy : des bénédictins américains à la chapelle du Sacré-Cœur
Deux bénédictins américains, le Père Cyprien, prieur du monastère Notre-Dame de Guadalupe, et un jeune confrère, ont célébré récemment la messe à la chapelle du Sacré-Cœur de Nancy.
Ils ont profité de leur passage en Lorraine pour effectuer notamment un pèlerinage dans les pas de Jeanne d’Arc. Leur périple les a conduit à Domremy, l’ermitage de Bermont à Greux, Art-sur-Meurthe, Lunéville, Saint-Nicolas-de-Port, Compiègne et Rouen.
Leur monastère est installé aux Etats-Unis, dans l'Etat du Nouveau Mexique, entre le Texas et l'Arizona, à 200 km du Mexique, dans les montagnes Rocheuses, à 2500 m d'altitude.
Le Père Cyprien a fondé le monastère il y a 24 ans et doit encore l'agrandir pour héberger ses 35 moines. Comme toute communauté bénédictine, ce monastère américain développe une spécialité : la torréfaction et la vente par correspondance de café.
[texte et cliché : courtoisie de Ph. Marietti]
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Recueil des chartes de l'abbaye de Morimond au XIIe siècle
L'abbaye cistercienne de Morimond, quatrième fille de Cîteaux, fondée en 1117-1118 aux confins des diocèses de Langres et de Toul, a déjà fait l'objet d'une étude complète due à l'abbé Dubois, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, qui n'a pas été remplacée à ce jour. Cependant, aucune des sources de son histoire n'a été publiée, contrairement aux cas de Cîteaux, La Ferté, Pontigny et Clairvaux.
La mise à disposition des chartes de Morimond vient combler une lacune que de nombreux historiens du monachisme cistercien déploraient depuis longtemps. Evidemment, les quelques deux cents chartes du XIIe siècle conservées dans les dépôts d'archives ne peuvent rivaliser avec les cinq cents chartes de Clairvaux, et cette différence mériterait d'être expliquée. Néanmoins, elles fournissent un nombre considérable d'informations sur le mode de fonctionnement d'une grande abbaye cistercienne au cours du premier siècle de son histoire, sur ses relations avec des abbayes de sa filiation, sur ses liens avec les épiscopats langrois et toulois, sur la mise en valeur de son patrimoine dont de nombreux biens-fonds se situent sur l'actuel territoire lorrain, sur les problèmes issus de sa proximité avec d'autres communautés ecclésiastiques, cisterciennes ou non.
Dans ce fort volume, Hubert Flammarion, membre associé du Centre de recherches universitaires lorrain d'histoire (CRULH), a souhaité accompagner le texte de ces chartes des mentions de l'abbaye de Morimond au Chapitre général de Cîteaux, des chartes émises par les abbés de Morimond, d'une étude du sceau de l'abbaye au cours du XIIe siècle, ainsi que d'une représentation cartographique et chronologique de ses abbayes-filles et de ses granges.
‡ Recueil des chartes de l'abbaye de Morimond au XIIe siècle, Hubert Flammarion, éditions Brepols, 2014, 558 p., ill., cartes (95 €).
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Bathelémont (54) : une plaque pour Jean-Nicolas Stofflet, général de l'armée catholique et royale
[ER]
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Quand la Lorraine sera française
En 1765, à Bauzemont, la famille Collin vit au rythme lent et régulier des travaux des champs. Une vie humble où les labours succèdent aux moissons et que seuls les couarails et les veillées hivernales semblent venir égayer...
A quelques lieues de là, le château de Lunéville baigne dans une ambiance de fin de règne. Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine et de Bar, est maintenant très âgé. Autour de lui, les courtisans savent que sa disparition signera la réunion des duchés au royaume des lys. Aussi, lorsque la nouvelle se répand que le vénérable monarque a été victime d'un terrible accident, les événements se précipitent ; chacun veut comprendre, tous veulent accompagner le roi et duc Stanislas dans ses derniers instants.
Pour les laboureurs de Bauzemont comme pour le personnel de la cour ducale, la mort de Stanislas sera alors l'occasion de rencontres, d'échanges et de quelques réflexions sur la Lorraine, sur son passé et son identité.
A l'occasion du 250ème anniversaire de la réunion de la Lorraine à la France qui sera commémoré en 2016, Kévin Goeuriot signe ici un roman historique plein de vie et de couleurs, appuyé sur des sources archivistiques sûres qui en font un récit authentique, en prise avec la réalité historique de l'époque.
Une belle ode à la Lorraine et à sa personnalité ! A lire pour se souvenir des derniers feux de notre Lorraine historique.
‡ Quand la Lorraine sera française, Kévin Goeuriot, éditions du Quotidien, 2015, 243 p. (18 €).
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Le difficile mariage d'Elisabeth Thérèse de Lorraine
[L'Abeille]
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Lunéville (54) : "Les petits soldats de bois de Michel Kieffer" à la Halle aux grains
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Fête des Europa Scouts nancéiens le 6 juin
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La nature lorraine sur la toile
[ER]
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"Regards sur Châtillon-sur-Saône" avec le CHR et Saône-Lorraine le 6 juin 2015
Le Comité d’Histoire Régionale, en partenariat avec l’association Saône-Lorraine, organise samedi 6 juin 2015 une journée intitulée « Regards sur Châtillon-sur-Saône ».
Cette journée a pour but d’appréhender l’évolution de Châtillon-sur-Saône au travers de deux exposés et d’une visite (quartier de l’église et château) le matin suivis, l’après-midi, d’une visite commentée du village et du musée puis de la découverte de l’église des Cordeliers des Thons.
Programme de la journée :
09H30 - Accueil des participants au Grenier à sel, à proximité de l’église
09H45 – Présentation du village et de l’action de l’association Saône-Lorraine (1984-2014)
10H00 – Essai d'identification des maisons renaissance de Châtillon sur Saône d'après les dénombrements et éléments d'étude architecturale (Jean-Luc VOLATIER)
10H30 – La société châtillonnaise sous l’Ancien Régime (Marie-Françoise MICHEL, Association Saône-Lorraine)
11H15 - Visite du quartier de l’église et du château
12H00 : Déjeuner libre
14H00 – Visite du reste du village et de ses maisons du XVIe siècle. Conclusion avec la visite du musée par Jean-François MICHEL, association Saône-Lorraine
16H00 – Visite de l’église des Cordeliers des Thons (XVe-XIXe s. - classée MH) à 5 km de Châtillon. Les déplacements se feront avec les véhicules des participants.
‡ La participation à cette journée est gratuite. Inscription par mail à chr@lorraine.eu avant le 1er juin.
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Mercredi des Rogations et vigile de l'Ascension
Messe de la Vigile de l'Ascension
en l'église Marie-Immaculée
33 avenue Général Leclerc à Nancy
mercredi 13 mai à 18h30
(rite extraordinaire de l'Eglise catholique)
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Vaucouleurs (55) : une plaque en hommage à l'historien Henri Bataille
Le dimanche 10 mai, en la solennité de la fête de sainte Jeanne d'Arc, l'association des Amis d'Henri Bataille a inauguré un plaque commémoratrice en l'honneur de l'historien de la cité johannique, Henri Bataille (1908-2008), lui qui a consacré toute sa vie à Jeanne et à Vaucouleurs.
Il fut un précurseur dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine historique puisque son action contribua à sauver deux tours des fortifications de Vaucouleurs du XIVe siècle .
Historien de Jeanne d'Arc, écrivain, poète et archéologue par ses fouilles menées au château du Sire de Baudricourt, il fut aussi un guide infatigable des lieux historiques, où il accueillit des milliers de visiteurs. Sans oublier le millier de conférences données en Europe afin de financer fouilles et travaux à Vaucouleurs !
Souvent dénigré et incompris, Henri Bataille est aujourd'hui bien oublié... Cette plaque contribue donc à maintenir le souvenir de l'homme et à rendre hommage à celui qui oeuvra pour sauver la mémoire de la cité qui arma Jehanne "la bonne Lorraine".
[cl. courtoisie de M. Raoul Charles, président des Amis d'Henri Bataille]
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Emile Gallé et le verre
Emile Gallé (1846-1904), artiste, industriel d'art et président de l'Ecole de Nancy, est demeuré célèbre pour son œuvre de verrier. Il a su, dans cette matière, exprimer intensément la multiplicité de ses recherches et de ses engagements.
Riche de 458 pièces, la collection des verreries de Gallé conservée au musée de l'Ecole de Nancy est passionnante à plus d'un titre, par la quantité et la qualité des pièces, par la diversité et l'étendue des inspirations et des techniques. Elle est une référence pour appréhender l'œuvre du verrier.
Cette collection revêt, de plus, un caractère symbolique fort : c'est l'artiste lui-même qui a choisi en 1904, les premières pièces qui la constituent. Des enrichissements successifs ont permis de réunir services de verres, objets d'art, luminaires et études situés entre 1867, date de ses premières créations personnelles, et 1904, année de sa disparition, marquée par l'aboutissement de ses expériences formelles et décoratives.
Un bel ouvrage à parcourir pour découvrir cette remarquable collection mise en valeur dans le cadre du musée de l'Ecole de Nancy.
‡ Emile Gallé et le verre. La collection du musée de l'Ecole de Nancy, collectif, éditions Somogy, 2014, 221 p., ill. (35 €).
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37ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs avec une jeunesse enthousiaste
Le 37ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs organisé par Jean-Marie Cuny a rassemblé de nombreux pèlerins venus de Lorraine bien sûr, mais également des Lorrains expatriés heureux de remettre leurs pas dans ceux de Jehanne d'Arc.
C'est sous un chaud soleil printanier que c'est déroulé ce pélé' initié en 1978 par Jacques Millière, un ancien militaire d'Indochine et des bataillons de Corée. Scouts et guides Europa-Scouts ont participé nombreux à cette marche spirituelle avec entrain et bonne humeur.
La messe du pèlerinage a été célébrée cette année par l'abbé Thierry Laurent, prêtre de l'archidiocèse de Paris et aumônier du lycée Stanislas, mais aussi Lorrain et ancien pèlerin ! Au cours de la messe, une jeune fille a fait sa première communion. Saluons le chœur grégorien mixte improvisé qui a remarquablement assuré la partie chantée de la liturgie.
Après le pique-nique, le pélé' s'est poursuivi jusqu'à Vaucouleurs où a eu lieu le salut au Saint-Sacrement en l'église paroissiale, avant que les cérémonies scoutes clôturent cette 37ème édition du pèlerinage des Lorrains fidèles à leur Jeannette !
A l'issue, quelques pèlerins autour de Jean-Marie Cuny ont assisté au dévoilement d'une plaque en hommage à l'historien et sauveteur des remparts de Vaucouleurs : Henri Bataille (1908-2008). Cette manifestation était initiée par l'association des Amis d'Henri Bataille présidée par Raoul Charles.
‡ Plus de photos ici https://www.facebook.com/pages/Lotharingisme/236037909753469?fref=ts
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Lorraine : nos abeilles disparaissent...
[L'Abeille | 30-04-2015]
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Alfred Renaudin, les couleurs de la Lorraine
Le château de Réchicourt-le-Château, Alfred Renaudin, huile sur toile.
Lumineux, véridique et sensible sont les adjectifs qualifiant l’art d'Alfred Renaudin (1866-1944), peintre qui nous livre sa vision de la Lorraine au tournant des 19ème et 20ème siècles. C’est ce regard, empreint d’une poésie retenue, que l’exposition du musée du château de Lunéville souhaite présenter lors de cette exposition.
Né dans les Vosges en 1866, Alfred Renaudin fait ses premières armes à la faïencerie Keller et Guérin de Lunéville, où son talent lui vaut d’être reconnu comme artiste à part entière. Sa formation se poursuit dès lors à Nancy puis à Paris, auprès de maîtres en vue. Les voyages en Afrique du Nord, en Italie et en Angleterre ne lui font pas oublier sa Lorraine natale. De Verdun à Fénétrange, de Longwy à Lunéville, il sillonne à bicyclette vallons, rives et forêts, offrant le témoignage d'une réalité, rurale ou urbaine, aujourd’hui oubliée. L’émotion toujours intacte de ses paysages nous entraîne vers un voyage immobile.
Partons sur les traces de ce peintre, authentique et sincère, qui nous donne la clé de son œuvre par cette simple phrase en forme d’invitation : « je veux qu'on se promène dans mes toiles ».
‡ Alfred Renaudin (1866-1944). Les couleurs de la Lorraine, exposition du 1er juillet au 27 septembre 2015 au Musée du château de Lunéville.
‡ Bon de souscription pour le catalogue de l’exposition ci-dessous à recopier :
Nom : ............................. Prénom : .......................
Adresse : ...........................................................
souhaite réserver ..... exemplaire(s) de l'ouvrage "Alfred Renaudin. Les couleurs de la Lorraine" au prix de 25 € l'unité franco de port.
Ci-joint un chèque libellé à l'ordre de SERGE DOMINI EDITEUR.
Bulletin à envoyer à : SERGE DOMINI EDITEUR | BP 10002 | 57131 ARS-SUR-MOSELLE CEDEX
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"De Nancy au Camp des Romains 1914" par le général Ludwig von Gebsattel
Baron Ludwig von Gebsattel, général commandant le 3ème corps d'armée bavarois en 1914.
En 1933, le docteur Georges du 8ème régiment d'artillerie de Nancy traduisait les mémoires du général allemand von Gebsattel. Depuis 80 ans, ce tapuscrit est resté inédit malgré l'intérêt historique majeur pour la compréhension des batailles du Grand Couronné et du Saillant de Saint-Mihiel. Voilà enfin un outil important attendu par les historiens des batailles de Lorraine et par tous les amateurs d'histoire régionale !
La version allemande de ces événements confirme l'âpreté des combats, l'acharnement pour remporter la victoire sur les forces françaises.
La description précise des lieux, la présence des noms des combattants et leurs positions sur le terrain, leurs manœuvres bien préparées offrent au lecteur un autre éclairage des conflits en Lorraine. Même si nous sommes cités comme étant l'ennemi dans les propos du général commandant le 3ème corps bavarois, le lecteur sera pris dans l'action et découvrira peut-être que nous avons échappé de peu à un désastre le 11 septembre 1914, alors que les forces en présence prévoient chacune de leur côté la retraite. C'est la divine surprise qui fait attendre 24h00 au général de Castelnau et à ses généraux, alors que Nancy était bombardée par les forces allemandes commençant leur retraite décidée par le commandement suprême.
Une équipe de passionnés, composée de Luc et Christian Dumont et Jean-Claude L'Huillier, a remis le travail du médecin-colonel Georges à l'honneur à l'occasion du centenaire de la Grande Guerre.
‡ Renseignements pour la souscription à cet ouvrage à l'adresse mail : lhuillierjc2@yahoo.fr
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L'association "Pour La Mothe" dresse son bilan
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Nancy : 150e anniversaire du couronnement de la Vierge de Bonsecours
Dans le cadre de la préparation des fêtes du 150ème anniversaire du couronnement de la Vierge de Bonsecours accordé le 3 septembre 1865 par le Bienheureux pape Pie IX sur la demande de Mgr Lavigerie, évêque de Nancy & de Toul,
la paroisse Saint-Pierre - Notre-Dame de Bonsecours de Nancy
propose le vendredi 22 mai 2015
une conférence sur l'histoire du couronnement de la Vierge et les miracles obtenus à N.-D. de Bonsecours
ainsi qu'une procession suivie de la messe
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Le crâne de Jean-Nicolas Stofflet doit-il revenir à Bathelémont, son village natal ?
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Pèlerinage des Lorrains entre Domremy et Vaucouleurs les 9-10 mai 2015
Dans les pas de Jehanne avec les pèlerins de Lorraine [cl. archives H&PB].
>> Samedi 9 mai : rendez-vous sur le plateau de Notre-Dame de Beauregard, au dessus de Maxey-sur-Meuse, à partir de 19h00. Veillée à 21h00 animée par les Europa-Scouts de la IIIe Nancy et les Guides de la IIe Nancy.
>> Dimanche 10 mai : départ à 8h30 précises de l'église Saint-Remy de Domremy. Brève étape à Notre-Dame de Bermont. Arrivée à midi à Champougny.
12h00 : messe en l'église Saint-Brice de Champougny célébrée par M. l'abbé Thierry Laurent, prêtre de l'archidiocèse de Paris et ancien de la IIIe Nancy.
13h00 : Repas tiré des sacs.
Nouveau départ à 14h30. Arrivée à Vaucouleurs à 17h00/17h30 suivi du salut au Saint-Sacrement.
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Des trésors du château d'Haroué mis en vente
C’est le cœur serré que Minnie de Beauvau-Craon se résout à vendre aux enchères une quarantaine d’objets des collections du château pour assurer la pérennité de la demeure historique. Elle a choisi l’étude de Me Rémy Le Fur à Drouot pour procéder à la vente. Pour deux raisons. C’est une maison française et, par ailleurs, elle ne pouvait pas faire de préférence parmi les deux maisons internationales d’origine anglaise, Sotheby’s et Christie’s. Sa belle-mère, Laure de Beauvau, fut longtemps présidente de la première et elle a beaucoup d’amis dans la seconde.
C’est donc le 15 juin à Drouot que seront vendus les objets sélectionnés parmi lesquels la fameuse épée du connétable, celle qu’offrit le duc Léopold de Lorraine à son ami Marc de Beauvau en le nommant grand écuyer en 1697. Elle est estimée entre 700 000 et 800 000 €. Elle a sa place au Musée lorrain et la princesse espère qu’une souscription pourra être lancée pour permettre à l’institution d’acquérir cette pièce du patrimoine lorrain. Figurent aussi dans cette vacation trois paires de torchères dues au célèbre bronzier Pierre-Philippe Thomire (1751-1843) ; l’ensemble étant évalué entre 250 000 et 300 000 €. Le portrait de Louis de Beauvau à 29 ans, datant de 1598, pourrait faire monter les enchères jusqu’à 80 000 €.
Enfin, Minnie de Beauvau-Craon espère que le tableau de Claude Jacquard, représentant le mariage de la princesse de Beauvau, fille de Léopold, avec le prince de Lixheim, au château de Lunéville, trouvera logiquement sa place dans la demeure où se passa l’événement. Pas question de se séparer du mobilier royal, celui de Louis XVIII dû à l’ébéniste Bellange.
La princesse s’est trouvée face à un choix douloureux et même si elle a été beaucoup soutenue par les collectivités territoriales, la crise économique n’a pas épargné le château. « Il est de la taille des châteaux de la Loire mais ne reçoit pas autant de visiteurs et l’exposition Givenchy n’a pas fait venir à Haroué autant de visiteurs qu’espéré : 22 000 en Lorraine alors que la même exposition, dans une mise en scène identique, a reçu 130 000 visiteurs, à Madrid. »
Pour autant, la princesse, qui se considère comme gardienne et maillon d’une chaîne patrimoniale, ne baisse pas les bras.
Elle ouvre son château à la visite, depuis le 1er mai, tous les week-ends et jours fériés et tous les jours en juillet de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Par ailleurs, elle accueillera, cet été, l’équipe d’Opéra en plein air pour la Traviata de Verdi, dans une mise en scène d’Arielle Dombasle.
[d'après ER]
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Contrôler et punir les agents du pouvoir aux XVe-XVIIIe siècles
Contrôler et punir. Ces actions souvent mal vécues par ceux qui sont concernés interrogent l'histoire sur certaines des plus graves inquiétudes politiques actuelles : l'insuffisance, l'incompétence, l'indignité, voire la corruption, des dépositaires de l'autorité publique.
Les onze contributions rassemblées dans ces actes abordent à l'époque de la création de "l'Etat moderne" les questions essentielles du statut des représentants du pouvoir, de leur choix, de leur responsabilité et de leur éventuelle sanction.
Il est difficile de découvrir des cas qui soient suffisamment documentés, car souvent on préférait occulter les faute et la punition des agents indignes ! Mais plusieurs exemples - et notamment lorrains - ont été dénichés et sont traités complètement : ainsi les lorrains Claude de la Vallée, Blaison Barisel, Antoine Breton ou Charles François de Jouy. Mais aussi le financier breton Miron ou les Aoustenc en Languedoc.
Et gare à l'agent qui pense que sa fonction publique lui donne davantage de droits qu'aux gens ordinaires ! Le juge peut le faire "déquarteler" pour haute trahison, justement parce que sa fonction induit tout au contraire des devoirs plus grands. Des leçons pour les détenteurs du pouvoir actuel ?...
‡ Contrôler et punir. Les agents du pouvoir XVe-XVIIIe siècles, Antoine Follain (dir.), éditions universitaires de Dijon, 2015, 254 p. (20 €).
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Nancy : inauguration d'un monument à la mémoire des victimes du Génocide arménien de 1915
Installation du monument du souvenir du Génocide arménien de 1915 devant la basilique N.-D. de Lourdes à Nancy le 25 avril 2015 [cl. ER].
Samedi 16 mai 2015 à 11h00 sur le parvis de la basilique Notre-Dame de Lourdes, avenue Général Leclerc à Nancy,
Sous le haut patronage de M. Laurent Hénart, maire de Nancy,
et de Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et Toul,
inauguration d’un monument commémoratif
à la mémoire des victimes du Génocide Arménien de 1915,
en présence de Monseigneur Vahan Hovhannisian,
primat du diocèse de France de l’Eglise arménienne apostolique.
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Les décors peints et stuqués dans la cité des Médiomatriques (Ier-IIIe s. ap. JC)
Il s'agit de la premier synthèse des résultats du programme de recherche intitulé "Les enduits peints gallo-romains sur les territoires des Leuques et des Médiomatriques". Consacré à Metz-Divodurum, il regroupe les contributions de chercheurs appartenant à différentes institutions et services de l'archéologie. Il offre un corpus exhaustif de plusieurs ensembles d'enduits peints souvent inédits mis au jour dans le chef-lieu des Médiomatriques. L'ouvrage prend en compte aussi bien le mobilier anciennement découvert que le plus récent prélevé lors d'opérations d'archéologie préventive durant ces trente dernières années.
Témoin précieux et exceptionnel des élévations des constructions antiques dont il ne reste plus que des traces ténues, les enduits peints s'intègrent dans une réflexion globale sur l'architecture et l'habitation antique en Lorraine.
Le livre passe en revue le contexte historique de l'antique Divodurum ainsi que l'histoire de la recherche archéologique à Metz et présente les peintures par site suivant un ordre chronologique.
‡ Les décors peints et stuqués dans la cité des Médiomatriques (Ier-IIIe siècle p.C.) - I. Metz-Divodurum, Dominique Heckenbenner et Magali Mondy (dir.), éditions Ausonius, 2014, 269 p., ill. (50 €).
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Nancy : exposition « Trois siècles au service des enfants : de la Maison des orphelines au lycée Charles de Foucauld »
Nancy, orphelinat de jeunes filles dite Maison des orphelines Sainte-Elisabeth, Vue d'ensemble, fin 19e siècle. Tronquart, Martine (reproduction). Conservée aux Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, cote 101 J 114) © AD54 © Région Lorraine - Inventaire général.
A partir du 28 avril 2015 dans la chapelle Sainte-Elisabeth, angle rue des Tiercelins - rue Jeannot à Nancy.
Exposition réalisée pour le tricentenaire de la Maison des orphelines par la Fondation Solidarité lorraine, avec le concours scientifique et technique du service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel.
La Maison des orphelines fut fondée à Nancy en 1715 afin d’accueillir les enfants les plus démunis. Dirigée depuis le début du XIXe siècle par les Sœurs de la Doctrine chrétienne, et administrée par la Fondation Solidarité lorraine, elle abrite aujourd’hui le lycée Charles de Foucault.
Entrée gratuite.
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Préville, secrets de cimetière
Grand connaisseur des généalogies des hommes et femmes célèbres de Lorraine, Daniel Da-Ponte nous propose dans son quatorzième ouvrage un parcours-découverte du cimetière de Préville, le "Père Lachaise nancéien".
Après un aperçu sur l'origine des cimetières en Occident, la symbolique de l'art funéraire, il nous invite à pratiquer le "nécrotourisme" en développant la biographie de plus de 300 personnages inhumés dans cette nécropole nancéienne aménagée en 1842. Bon nombre d'entre eux appartiennent à des familles qui ont "fait" l'histoire de la Lorraine. Pour d'autres, l'auteur les arrache à l'oubli en les présentant dans un riche dictionnaire biographique décryptant, au passage, les représentations héraldiques des familles. Il développe ainsi une face inédite de l'histoire de Nancy et de ce vaste "champ de la mémoire" qui constitue ce grand musée architectural avec ses nombreuses chapelles funéraires.
Cet ouvrage intéressera les curieux mais aussi les généalogistes et amateurs d'histoire régionale qui y découvriront que les défunts participent éternellement à la connaissance des vivants.
‡ Préville, secrets de cimetière, Daniel Da-Ponte, CopyBook impression, 2015, 192 p., ill. (27 €).
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Les Eparges (55) : le retour de Maurice Genevoix
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Nancy : exposition sur « L'ordre des Prêcheurs en Lorraine »
Blason, portail d'accès chapelle des Dominicains, Nancy [cl. H&PB].
Présents en Lorraine dès les années 1220, les frères Pêcheurs sont appelés dominicains du nom de leur fondateur, saint Dominique.
Nancy abrite depuis 1843 le premier couvent fondé en France après la suppression de l’ordre durant la Révolution, couvent qui est à l’initiative de cette exposition visible du 24 avril au 6 mai 2015.
L'exposition est réalisée pour le 800e anniversaire de la fondation de l’ordre des Prêcheurs, avec le concours scientifique, technique et financier de la Région Lorraine, service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel.
Du 24 avril au 2 mai 2015
exposition « L’ordre des Prêcheurs en Lorraine »
"Galerie 9"
9 rue Gustave Simon à Nancy
Tous les jours de 14h à 18h,
vendredi 1er mai : de 10h à 12h et de 14h à 18h.
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Attigny (88) : il faut sauver la chapelle Bizot
La chapelle Notre-Dame de Pitié d'Attigny, état avril 2015 [cl. ©H&PB].
Depuis notre article publié dans L'Echo des Trois Provinces en 2013 - et sur ce même blog -, la chapelle Bizot d'Attigny a bénéficié d'une sérieuse opération de nettoyage : la commune d'Attigny a en effet procédé à l'éradication de la végétation qui envahissait lentement mais inexorablement cet édifice construit en 1867 sur les ruines d'un ermitage fondé au XVIIe siècle.
Dédiée à Notre-Dame de Pitié, cette chapelle située en forêt, entre Attigny et Claudon, dans le sud-ouest des Vosges, est depuis longtemps oubliée des fidèles et ne reçoit plus la visite que de vandales...
Propriété privée, ce lieu de culte champêtre et forestier mériterait un meilleur sort : sa toiture étant plutôt en bon état, il suffirait d'un peu de moyens financiers et beaucoup d'huile de coude pour lui redonner une nouvelle jeunesse et en faire un lieu patrimonial et chrétien attractif dans ce secteur rural qui dépérit, lui aussi, dans le silence et l'indifférence.
On espère que le futur parc naturel régional entre Saône et Meuse, actuellement en discussion, contribuera à la sauvegarde et à la valorisation de ce patrimoine historique et spirituel...