Lorraine - Page 31
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Les Lorrains et le Premier Empire
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Conférence sur "Albert Lebrun, dernier président de la IIIe République" le 25 juin à Nancy
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Nancy : colloque "Pierre à pierre - Ier s. av. JC au XVIIe s." les 5-6 novembre 2015
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Multiples regards sur Châtillon-sur-Saône avec le Comité d'histoire régionale
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Lunéville (54) : colloque "Lunéville, laboratoire de la paix (9 février 1801)"
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Woippy (57) : mise au jour d'un cheval inhumé au Ve siècle
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L'Echo des Trois Provinces "spécial tourisme" été 2015
Attendu avec impatience par tous les amoureux du Pays des Trois Provinces, aux confins des Vosges, de la Haute-Saône et de la Haute-Marne, le numéro "spécial tourisme" de L'Echo des Trois Provinces est paru.
Habitants du cru, touristes de passage, vacanciers installés pour quelques semaines, découvrez ce numéro estival qui recensent toutes les animations de l'été dans ce pays des frontières lorraine, champenoise et franc-comtoise. Mais aussi les visites-découvertes des villages pittoresques du secteur avec les guides bénévoles de l'association de développement du Pays des Trois Provinces !
Ce numéro vous offre en prime quelques articles sur l'histoire et les hommes qui ont fait cette terre de marche. A lire :
- Maquis de Grandrupt (88) : témoignage du Père Gérard Pierré, prêtre vosgien déporté à Dachau
- Mémoire de guerre et du verre à Hennezel
- Le PNR : reconnaissance de notre identité commune et de nos richesses
- Bleurville (88) : les tableaux de l'église Saint-Pierre-aux-Liens restaurés
- La Roche-Morey (70) : bienvenue sur la Montagne de la Roche
- Pressigny (52) : vieux village des confins champenois
- Demangevelle (70) : précieux décor
- Esley (88) : la crypte de l'église Saint-André
- Arbecey (70) : le réseau du Chaland
- Fontenoy-le-Château (88 : le plus vieux donjon de Lorraine
- Lamarche (88) : les cahiers de Melle Marchal 1914-1918
- Enseignement par le martinet
... Et le programme des animations de l'été au Pays des Trois Provinces...
‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (24 €) à ADP3P, 10 rue Jules-Ferry, 88320 Martigny-les-Bains.
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La Société Lorraine de Lunéville, une odyssée industrielle
"Les Wagons". C'est ainsi que l'usine de la Société Lorraine de Lunéville était couramment désignée. Riche de plus de 120 ans d'histoire, l'entreprise industrielle a construit des milliers d'automobiles, des wagons et voitures de voyageurs, des tracteurs de toutes sortes, des matériels militaires, des remorques et semi-remorques pour ensembles routiers... Grâce à cette activité, la société a généré dans le Lunévillois un vaste tissu industriel, social et culturel.
Cet ouvrage rend un bel hommage à tous ces hommes qui, de la fin du XIXe siècle au début du XXIe, ont contribué à faire connaître Lunéville et la qualité de ses productions dans le monde entier. Il met en lumière toutes les évolutions des activités de l'usine des Wagons, la replaçant dans le large contexte de la Société Lorraine des anciens établissements De Dietrich & Cie de Lunéville, puis de la CIMT et, enfin de Trailor SA.
Grâce à cette monographie complète dotée d'une iconographie exceptionnelle et inédite, les Lorrains peuvent s'approprier le riche passé industriel de Lunéville, et les amateurs de véhicules anciens routiers et ferroviaires, s'immerger dans la longue et riche histoire de l'usine des Wagons.
‡ La Société Lorraine de Lunéville. Une odyssée industrielle 1880-2013, Jean-Michel Beitscher, éditions L'Atelier de la Mémoire, 2015, 143 p., ill. (30 €).
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Odyssée agricole... ou d'imprévisibles rencontres
De tous temps, les poètes ont loué les bienfaits de la vie à la campagne et les mérites des agriculteurs... Au-delà des envolées poétiques, Odyssée agricole nous emmène en voyage dans le temps, dans l'espace, et dans des activités diverses liées au monde agricole.
Le Vosgien Michel Moine nous décrit avec précision la formidable transformation de l'agriculture à partir des années 1950, lorsque la mécanisation facilite le travail et permet de démultiplier la production.
Installé dans un village de la Vôge, avec l'aide de sa famille, Michel Moine pratique la culture des céréales, la production laitière, l'élevage de porcs, de veaux, la culture de la pomme de terre, de la rhubarbe, la production fruitière de pommes... Jusqu'à son aboutissement qui fait aujourd'hui la réputation de la ferme Moine : le fameux vin de rhubarbe !
Ce parcours atypique d'un paysan vosgien, jalonné de succès et de difficultés, a amené l'auteur à se rendre en Afrique du Sud, en Russie, aux Etats-Unis, à côtoyer des grands chefs de cuisine et des artistes. Il n'en reste pas moins un paysan dans l'âme, fidèle à ses racines et à ses convictions transmises par ses ancêtres.
Au final, le lecteur trouvera dans cette biographie d'un paysan vosgien de quoi espérer : l'agriculture peut être à la fois saine et productive.
‡ Odyssée agricole... ou d'imprévisibles rencontres, Michel Moine, éditions L'Atelier de la Mémoire, 2015, 286 p., ill. (24 €).
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Nancy : une ordination presbytérale à la cathédrale le 21 juin
Dimanche 21 juin, à 15h30, Mgr Papin ordonnera prêtre Sébastien Cano pour le diocèse de Nancy et de Toul.
Dès 17 ans, Sébastian songe à devenir prêtre. Mais un changement de vie professionnelle chez ses parents le pousse à chercher rapidement un travail.
C’est le début d’une longue série d’expériences. Après le lycée, Sébastian travaille dans le secteur du nettoyage industriel. Lorsque vient le moment d’entamer le service militaire, il choisit d’être objecteur de conscience. Il entre alors dans l’univers du zoo. Employé dans un parc animalier en Bretagne pour réaliser des prestations pédagogiques, il se découvre une vocation de soigneur pour les animaux.
La vie de Sébastian prend une autre direction. Il passe son bac à 27 ans puis s’oriente vers l’informatique. Naturellement doué avec l’outil, un problème de santé lui fait tout arrêter. Après une période de remise en question, il entame alors une formation de mécanicien en aviation légère. Cette fois-ci, ce sont des problèmes familiaux qui s’interposent…
En 2005, Il se connecte sur le site internet du diocèse de Nancy et de Toul et envoie un courriel. Après plusieurs rencontres avec des prêtres, il entre en propédeutique. Puis, l’année suivante, au séminaire de Metz. Sébastian est ordonné diacre le 15 juin 2014. Le 21 juin 2015, il sera ordonné prêtre pour le diocèse de Nancy et de Toul.
Deo gratias !
Prions Notre-Dame et saint Pierre Fourier pour lui et pour les vocations sacerdotales.
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Nancy : les créations de Jean Prouvé flambent aux enchères
Sur le marché de l’art, les créations en métal du designer nancéien valent désormais de l’or. Il y a quarante ans, elles finissaient à la benne.
Ceux qui sont passés à côté s’en mordent les doigts. Dans la Lorraine de Jean Prouvé, les anecdotes ne manquent pas. « Il y a plus de vingt-cinq ans, j’ai eu l’occasion de pouvoir acheter une bibliothèque de la maison du Mexique de Charlotte Perriand dont le piétement et les casiers avaient été réalisés par Jean Prouvé. Ma femme m’a dit : mais qu’est-ce que tu vas bien pouvoir faire de ce bout de métal encombrant », confie un amateur d’art nancéien. Une autre se souvient des chaises Prouvé « que l’on jetait à la benne dans les années 70 ». Aujourd’hui, les meubles du designer de la cité ducale valent de l’or. L’an dernier, sa table dite « Trapèze » s’est vendue plus 1,24 million d’euros. Il y a trois semaines, un de ses bureaux « Présidence » a été acheté plus d’1,1 million d’euros à une vente aux enchères organisée par Artcurial Paris. Pour le responsable du département design de la maison de vente, Emmanuel Berard, ces deux ventes à plus d’un million d’euros ne sont pas un accident. « Le marché Prouvé est arrivé à maturité. Ces œuvres sont recherchées par de grands collectionneurs internationaux », dit-il.
Il note surtout : « Ceux qui se les arrachent aujourd’hui ne sont pas des collectionneurs Prouvé. On est passé à un autre stade ». C’est, à l’entendre, d’abord la reconnaissance du design made in France entre les années 30 et les années 60. Le Corbusier, Charlotte Perriand, Jean Prouvé en sont les icônes et rivalisent, voire dépassent, les autres grands designers de cette période que sont les designers italiens ou scandinaves. Cette French touch a gagné ses lettres de noblesse surtout après la Seconde Guerre mondiale. Il fallait reloger les Français et vite. Le talent de Prouvé, pour ne pas dire son génie : s’inspirer des techniques de construction du bâtiment pour faire des meubles. Il suffit de regarder l’architecture d’une maison démontable Prouvé. Elle se distingue par des portants en forme de compas. Vous prenez cette armature, vous la réduisez à l’échelle d’une table et vous reconnaîtrez sa fameuse « Trapèze ». Maintenant, si le marché est ce qu’il est aujourd’hui c’est aussi grâce aux galeristes comme Patrick Seguin et François Laffanour, qui depuis une trentaine d’années mettent en valeur le travail de Jean Prouvé. Une démarche certes de passionnés mais qui est aussi intéressée. En rachetant des stocks de pièces et notamment ses fameuses chaises, dont six par exemple se sont vendues en mai pour plus de 53.000 €, les galeristes sont en mesure de satisfaire le nombre grandissant d’amateurs d’art qui rêvent de compléter leurs collections des objets du designer nancéien.
[source : ER]
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L’église Saint-Antoine de Bar-le-Duc se meurt
L’église Saint-Antoine (XIVe-XVe-XVIe s.) est classée monument historique depuis 1989. Il est temps aujourd’hui de la restaurer.
Il fait frais lorsque l’on pénètre à l’intérieur de l’église Saint-Antoine, comme si la communauté religieuse, des ermites de Saint-Augustin, avait voulu au travers des siècles laisser des traces de la rigueur de leur ordre. Ils portaient à l’origine un vêtement gris comme les Franciscains, puis un vêtement noir ou blanc, à larges manches, attaché autour du corps par une ceinture de cuir. Mais cet environnement humide est surtout généré par une originalité dans la construction de l'édifice : l'église est construite sur un ruisseau ; le lieu de culte formant une sorte de pont.
C’est en 1372 que débuta la construction du chœur et de la nef, puis au XVe siècle, la nef fut prolongée de trois travées menant l’église jusqu’à la rue Oudinot. « Nous célébrons des offices, la messe du dimanche l’hiver et, avant Pâques, la journée du sacrement de réconciliation. Des prêtres sont présents pour les confessions. Mais nous avons d’importants problèmes d’infiltration d’eau car il manque de nombreuses tuiles sur le toit », explique l’abbé Guéry. L’église Saint-Antoine pose un sérieux problème. La toiture connaît des défauts sévères ainsi que la charpente. La restaurer demande une somme très importante et plusieurs projets ont été à l’étude. L’un semble avoir été retenu : la construction d’un toit parapluie au-dessus de l’existant, mais là encore l’église étant enclavée dans un bloc de construction, des autorisations doivent être demandées aux particuliers ayant une maison mitoyenne. Le projet à été chiffré et voté en conseil municipal lors de la séance du 26 mars et devrait s’élever à 84.000 euros. Le monument a été classé MH en 1989.
La rénovation de l’église va donc requérir la réalisation d’un programme architectural et technique qui devrait détailler ce qu’il sera nécessaire de réaliser au niveau des différents éléments de structure.
Le temps presse car l’église possède notamment des fresques peintes du XVe siècle qui s’effacent inexorablement. Et pour cause, la technique de l’époque consistait à enduire les murs de chaux, rendue onctueuse par un mélange de graisse de porc, avant d’y appliquer une première couche de peinture à la colle réchauffée par des tons clairs délayés à la cire. On y trouve également des tableaux mais aussi une statue de 1641, Notre-Dame de Consolation, ou une Vierge de Miséricorde du XVIe en bois polychrome.
En attendant les travaux, l’église Saint-Antoine risque d’être fermée cet hiver...
Honte aux croyants qui ne se mobilisent pas plus pour sauver leurs lieux de culte : que les chrétiens s'inspirent des autres religions pour exiger l'entretien de ces lieux de prières ancestraux.
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Le martyre du Lorrain René Dubroux reconnu par le pape François
Entre 1954 et 1970, plusieurs missionnaires français, ainsi que des catéchistes laïcs laotiens, sont morts dans l’exercice de leur ministère au Laos. Les évêques du Laos considèrent unanimement que ces hommes ont été tués en haine de la foi par les communistes et qu’ils ont accepté volontairement de donner leur vie pour le Christ et pour l’Église.
Le 5 juin, Sa Sainteté le pape François a approuvé la « déclaration de martyre de ces serviteurs de Dieu ».
Parmi eux, un prêtre de la Société des Missions Étrangères de Paris, originaire du diocèse de Nancy & de Toul, le père René Dubroux, mep, né le 28 novembre 1914 à Haroué, ordonné prêtre en 1939 pour le diocèse de Saint-Dié, vicaire à Chantraine puis missionnaire au Laos en 1946, et mort pour la foi le 19 décembre 1959 à Palay, vicariat de Paksé.
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Le roi René
Prince des fleurs de lys, arrière petit-fils du roi de France Jean II le Bon, beau-frère de Charles VII, oncle de Louis XI, beau-père du roi d'Angleterre Henry VI, duc apanagé d'Anjou et comte du Maine, duc de Bar par sa mère, et duc de Lorraine par son mariage avec Isabelle de Lorraine fille du duc Charles II, comte de Provence et roi de Sicile, allié à toutes les grandes familles d'Europe, le roi René (1409-1480) a marqué la politique de son temps.
Jeune chevalier intrépide, ardent au combat - il sera fait prisonnier lors de la bataille de Bulgnéville en 1431 -, brillant au tournoi, chef de tant d'Etats prestigieux, il a joué, comme toute sa famille, un rôle majeur dans l'entourage du roi de France, pris part à la reconquête de la Normandie sur les Anglais, soutenu le pouvoir dans les guerres civiles.
Une belle synthèse sur ce personnage hors du commun, premier duc de Lorraine et de Bar, et copieusement illustrée avec des images couleurs pour la plupart inédites.
Deuils cruels, défaites dramatiques, prison, jalonnent la vie tumultueuse de ce prince lettré et pieux, écrivain de talent et amateur d'art, entouré d'une cour raffinée et cosmopolite. Recréé dans l'imaginaire angevin et provençal comme une figure tutélaire, le bon roi René - René d'Anjou en Lorraine - s'affirme surtout comme le descendant d'une dynastie ambitieuse qui a porté vers l'Italie des espoirs bientôt repris par les rois de France.
‡ Le roi René, prince des fleurs de lys, Françoise Robin, éditions Ouest-France, 2015, 72 p., ill. (9,90 €).
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Nancy : colloque "L'ordre des Prêcheurs en Lorraine" le 12 juin
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Deuxièmes Journées johanniques à Notre-Dame de Bermont les 26-27 septembre 2015
Bénédiction des statues de saint Martin et saint Louis à la chapelle de Bermont en septembre 2014 lors des Ières Journées johanniques [cl. ©archives H&PB].
L'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc organise les 26 et 27 septembre 2015 les IIèmes Journées johanniques dans le cadre de l'ermitage de Bermont (commune de Greux, Vosges) sur le thème : "Le Conseil de Jehanne, les apparitions et révélations de saint Michel, de sainte Catherine et de sainte Marguerite ".
Plusieurs conférences sur cette thématique seront proposées.
Le dimanche 27 septembre, lors de la messe, seront bénies les nouvelles statues de sainte Clotilde et sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus par le père Don Bosco, moine bénédictin et sculpteur, de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval de Flavigny-sur-Ozerain (Côte d'Or).
Le programme définitif de ces Journées sera diffusé ultérieurement.
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Toul (54) : deux remarquables statues de la Renaissance acquises grâce à la Fondation du Patrimoine
Rarement un projet patrimonial de belle qualité aura connu un aboutissement aussi prompt.
Une souscription publique lancée le 31 janvier 2015 par la Fondation du patrimoine de Lorraine et la Ville de Toul en faveur de l’acquisition de deux statues polychromes du XVe siècle – sainte Marie-Madeleine et sainte Catherine d’Alexandrie – a produit plus de 10.000 € en trois mois, ce qui a permis à la municipalité de signer aussitôt l’acte d’acquisition et de les faire déposer au Musée de Toul.
« D’une facture exceptionnelle, ces deux statues, toutes pénétrées d’une antique et primitive sagesse, gagnent à être visitées tant leur esthétisme est d’une fraîcheur surprenante. Leur éloquence souligne leur image, renforce leur présence et magnifie leur vocation spirituelle. Cette acquisition donne raison à ceux qui pensent que la passion de conserver est aussi forte que celle d’obtenir » a déclaré Michel Vicq, Délégué de Meurthe-et-Moselle pour la Fondation du Patrimoine.
Récemment, devant les donateurs et les Amis du Musée de Toul, le délégué de la Fondation du Patrimoine a remercié le maire, Alde Harmand, qui "avec l’autorité du goût a eu la volonté de réchauffer le destin" de ces deux statues. Ses remerciements sont allés également au Conseil régional de Lorraine et aux nombreuses personnes dont la générosité a été appréciée et déterminante quant à la réalisation du projet.
« Sauver c’est transmettre, c'est-à-dire enrichir la communauté des vivants » a conclu Michel Vicq.
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Crusnes (54) : l'église Sainte-Barbe vendue à une mannequin
[Vosges Matin]
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Le "padre" Christian Venard à Dombasle-sur-Meurthe le 12 juin 2015
A l'invitation de la librairie "La Liseuse", de Dombasle-sur-Meurthe, l'abbé Christian Venard, aumônier militaire au 17e RGP de Montauban, donnera une conférence vendredi 12 juin à 20h30 à la salle polyvalente de Dombasle-sur-Meurthe.
Le "padre" est l'auteur du best-seller "Un prêtre à la guerre" dans lequel il aborde sa proximité avec les militaires sur les théâtres d'opérations extérieures ainsi que son rôle dans l'accompagnement des soldats après l'affaire Merah.
Entrée gratuite, séance de dédicace.
>> Confirmez votre présence à : laliseusedombasle@orange.fr
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La Nouvelle revue lorraine n° 32 : hommage à l'historien de Vaucouleurs et de Jeanne d'Arc, Henri Bataille
Les hauts-lieux de la Lorraine. Ils sont nombreux, mais Jean-Marie Cuny, dans son éditorial, en évoque quelques-uns parmi les plus symboliques de notre pays et de son histoire : la butte Sainte-Geneviève proche de Nancy, Notre-Dame de Beauregard proche de Domremy, La Mothe dans le Bassigny lorrain. Autant de lieux qui ne sont pas forcément évoqués avec grand renfort de publicité dans les brochures pour touristes, mais qui constituent la mémoire de notre Lorraine et des Lorrains qui se sont succédés sur cette vieille terre.
Comme à son habitude, le sommaire de cette dernière livraison est truffé d'excellents articles sur notre histoire, son patrimoine et les lorrains célèbres - ou restés dans l'anonymat... Jugez-en :
- Henri Bataille (1908-2008), historien et archéologue
- la bibliothèque Stanislas de Nancy
- un laboratoire pharmaceutique nancéien : Auguste Fandre et ses catguts
- la Gloriette de Rezonville
- il y a 40 ans à Nancy : la destruction programmée de la ville
- Jamerey-Duval dans le Barrois en 1709
- une incroyable chasse au loup
- Louis Bertrand (1866-1941), un grand écrivain lorrain oublié
- 70e anniversaire du 8 mai 1945 : un beau jour !
- la maison dont j'étais le prince
- sous le Second Empire : un discours de fin d'année à Phalsbourg
- Lorraine, au Canada
- l'église Saint-Pierre de Mey
- les "cailloutages" de Gerardmer
- les tisserands fermiers
- deux statues touloises de la Renaissance lorraine
... et les rubriques habituelles : les infos lorraines, les livres et les infos du Jean-Marie.
‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible dans toutes les bonnes librairies... en Lorraine, et sur abonnement en envoyant vos coordonnées postales et votre règlement par chèque (38 € pour 6 numéros, à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.
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Fête-Dieu avec la chapellenie Bhx Charles de Lorraine-Habsbourg le 7 juin à Ville-au-Val
Salut au Saint-Sacrement en la chapelle du château de Ville-au-Val [archives ©H&PB, 2014].
La chapellenie Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine célèbre la solennité de la Fête-Dieu au château de Ville-au-Val (près de Dieulouard)
Dimanche 7 juin 2015
>> 10h30 : messe de la solennité du Saint-Sacrement en l'église Marie-Immaculée de Nancy (33 av. Général Leclerc)
>> 12h45 : rendez-vous au château de Ville-au-Val pour l'apéritif offert par l’Association Saint-Brunon
>> Pique-nique dans le parc du château (tiré du sac)
>> 16h00 : procession du Saint-Sacrement suivie du Salut dans la chapelle castrale
(possibilité de rejoindre les fidèles en cours d'après-midi) -
Fête du vélo à Nancy le 6 juin
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L'archéologie à Metz
Depuis le milieu du XVIIIe siècle, les découvertes archéologiques ont contribué à l'enrichissement de l'histoire messine. A cette époque, elle est l'apanage d'érudits et les mises à jour sont fortuites. L'archéologie moderne ne naît à Metz qu'à l'extrême fin du XIXe siècle, au cours de la première annexion allemande, grâce à l'œuvre de Jean-Baptiste Keune. Pendant un siècle, des personnalités marquent ainsi la recherche messine, qui se développe en raison de la réalisation de travaux d'aménagement du territoire. Scientifiquement, elle a bénéficié de l'avance de la recherche allemande au cours des deux annexions. Par conséquent, Metz présente certaines particularités inhérentes ou non au contexte national.
L'archéologie messine s'est appuyée régulièrement sur les sociétés savantes, dont les membres ont contribué à la protection du patrimoine. Les Musées de Metz par le biais de leurs conservateurs ont joué un rôle décisif, tant dans la sauvegarde des vestiges que dans la diffusion des connaissances. Pendant un siècle, les méthodes d'analyse ont ainsi évolué, permettant la précision des données historiques. Cette évolution aboutit au début des années 1980 à l'émergence d'une archéologie urbaine et à une harmonisation des pratiques. Metz, et par extension sa région, est l'une des premières villes françaises à mener cette nouvelle politique.
L'ouvrage retrace de manière fort claire l'histoire de l'archéologie messine appuyée sur des illustrations d'époque. Nous avons là également une bonne synthèse des découvertes archéologiques réalisées sur le territoire de la ville.
‡ L'archéologie à Metz. Des antiquaires à l'archéologie préventive (1750-2008), Julien Trapp, Presses universitaires de Rennes, 2015, 178 p., ill., cartes (27 €).
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Les Eparges (55) : le monument des 106e et 132e RI vandalisé
C’est un vrai symbole de la Grande Guerre que l’on a massacré en Meuse sur la commune des Éparges. Le monument du 160e RI, le régiment de Maurice Genevoix, a été délesté de son bas-relief réalisé sans doute en fonte.
Inauguré en 1935, il aura résisté à la Seconde Guerre mondiale mais pas à la détermination des vandales. Il a été attaqué à la masse pour le décoller du monument de pierre.
L’œuvre est signée de Maxime Real del Sarte, un sculpteur, ancien des Éparges où il a perd...u son bras gauche en janvier 1916. Un Poilu revenu de l’enfer qui continua à sculpter le métal et la pierre avec un seul bras.
Le monument est élevé « Aux revenants » du 106e et du 132e RI. Car c’est ici qu’ont explosé les premières mines le 17 février 1915.
Une main squelettique de pierre sortan du monument, quelques crânes de l’autre côté. Un visage les yeux fermés et ces mots : « Je crois ». En plein centre, le bas-relief représentait une Jeanne d’Arc casquée tenant dans ses bras un poilu mort sur un drapeau. Par terre, le casque Adrian ceint des lauriers de la gloire et d’une couronne d’épines faisant référence à la passion du Christ.
Un vol qui intervient en pleine commémoration des combats des Éparges. Cent ans tout juste que la terrible bataille s’est déroulée.
Tout au long du petit sentier sinueux qui mène au célèbre monument on aperçoit les traces laissées par le déménagement de ce bas-relief.
Reste à déterminer à quelle date le vol a été commis ; l’endroit étant très retiré. Un vol qui rappelle, entre autres, celui de la plaque de métal du monument aux morts de Bezonvaux et représentant le village avant sa destruction. Il rappelle aussi la tentative de vol des casques des bornes de la Voie Sacrée... il y a tout juste un an.
[source : ER]
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Ily a 71 ans à Nancy : la visite du Maréchal Pétain
Le 26 mai 1944, voici 71 ans jour pour jour, le chef de l'Etat français, le maréchal Philippe Pétain, effectuait une visite officielle à Nancy.
La place Stanislas était noire de monde pour écouter le discours du chef de l'Etat.
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La confrérie Saint-Fiacre de Nancy
Chaque année, le premier samedi de septembre, la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy offre aux fidèles émerveillés un décor coloré et parfumé : du narthex au maître-autel et dans la chapelle latérale de Saint-Fiacre, s'épanouissent une multitude de compositions florales, légumières et fruitières conçues et mises en place par les confrères de Saint-Fiacre. Ce jour-là, au cours de la messe, ils perpétuent dans la joie et la ferveur, la tradition qui se transmet depuis près de quatre siècles : la fête de leur saint patron, saint Fiacre, moine irlandais protecteur des jardiniers et maraîchers, et évangélisateur de la Brie champenoise.
Cette brochure était attendue. En effet, cette vénérable confrérie nancéienne n'avait pas encore trouvé son historien. Elisabeth et Jean-Charles Pierron ont mené de passionnantes recherches afin de faire partager à leurs confrères jardiniers et à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de la Lorraine, l'histoire de cette confrérie fondée en 1644 en l'église Notre-Dame de Nancy (aujourd'hui disparue) et toujours active.
Un recueil indispensable pour tout connaître de saint Fiacre et sa confrérie éponyme, agrémenté de nombreuses illustrations couleurs et reproductions de documents anciens. Pour que la tradition perdure pour le plus grand plaisir de nos yeux... et de nos papilles !
‡ La confrérie Saint-Fiacre de Nancy. Quatre siècles de l'histoire d'une confrérie, Elisabeth et Jean-Charles Pierron, éditions Saint-Fiacre, 2015, 80 p., ill. (19 €).
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Les Lorrains à la fête de la Saint Nicolas d'été
C'est devenu une tradition : chaque lundi de Pentecôte, un groupe de Lorrains effectue un pèlerinage vers Saint-Nicolas-de-Port à l'occasion de la fête de la Saint Nicolas d'été qui commémore la translation des reliques du saint patron de la Lorraine de Myre à Bari, le 9 mai 1087.
C'est aussi un moment d'union de prières avec les pèlerins du chapitre lorrain - et ils étaient près d'une soixantaine cette année ! - qui marchent entre Paris et Chartres durant le week-end de la Pentecôte.
Cette année, la messe fut dite par l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy et de Toul. Plusieurs jeunes prêtres entouraient le recteur de la basilique l'abbé Jacquot et l'abbé Lereboullet, notre chantre toujours aussi dynamique. La procession traditionnelle s'est effectuée à l'intérieur de la basilique en raison de la météo pluvieuse de ce lundi de Pentecôte.
‡ Plus de photos sur https://www.facebook.com/pages/Lotharingisme/236037909753469
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Avoir 20 ans au Bois-le-Prêtre, septembre 1914 - juillet 1915
Au nord-ouest de Pont-à-Mousson, le Bois-le-Prêtre est un massif forestier de 800 hectares entre la vallée de la Moselle et les côtes de Meuse. Il fut, entre septembre 1914 et juillet 1915, le théâtre de féroces batailles d'occupation de terrain et de villages. Durant ces dix mois, cette zone par où l'ennemi allemand souhaitait s'engouffrer pour atteindre Paris, a subi 132 actions offensives ou défensives avec des pertes humaines effroyables : 7083 morts côté français, 6982 côté allemand.
Les combats du Bois-le-Prêtre, dans la mémoire de ceux qui, à 20 ans, y ont perdu leur jeunesse sinon leur vie, ont pour nom : la Croix des Carmes, la maison forestière du père Hilarion, le Quart en réserve...
Par leur ardeur aux combats, les poilus de la 73e division d'infanterie ont été baptisé par leurs homologues allemands, les "Loups du Bois-le-Prêtre".
Dans cet émouvant ouvrage, l'auteur décrit non pas la stratégie militaire mise en œuvre au Bois-le-Prêtre, mais le quotidien des hommes avant, pendant et à l'issue des combats, grâce à une impressionnante collection de photographies, cartes postales, témoignages et objets divers rassemblés depuis de nombreuses années.
En ce sens, il perpétue le souvenir de ces valeureux jeunes combattants et explique pourquoi cette bataille du Bois-le-Prêtre est toujours aussi présente dans la mémoire collective.
‡ Avoir 20 ans au Bois-le-Prêtre. Septembre 1914 - Juillet 1915, Bruno Rouyer, éditions Gérard Louis, 2015, 235 p., ill. (25 €).
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Pèlé' de la Saint Nicolas d'été entre Laneuvelotte et Saint-Nicolas-de-Port le 25 mai
Le lundi de Pentecôte, Saint-Nicolas-de-Port fête traditionnellement son saint patron lors de la Saint Nicolas d'été. L'association Pèlerins de Lorraine invite les lorrains à pèleriner entre Laneuvelotte - Le Tremblois (11 km est de Nancy) et Saint-Nicolas-de-Port ce 25 mai selon le programme suivant :
9h30 au Tremblois, à Laneuvelotte – Départ vers Saint-Nicolas-de-Port par la vallée de la Roanne
12h00 – Repas tiré du sac
15h00 en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port – Messe de la Saint Nicolas d'été et procession en souvenir de la Translation des reliques du patron des Lorrains de Myre (actuelle Turquie) à Bari (Italie) en 1087
On peut rejoindre les pèlerins à Saint-Nicolas-de-Port. Le covoiturage pour le retour vers le Tremblois est ardemment souhaité...
Distance à parcourir : 16 kilomètres de marche spirituelle et conviviale en union avec les pèlerins du chapitre lorrain de Notre-Dame de Chrétienté - Paris-Chartres.
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Lion-devant-Dun (55) : des ossements anciens découverts sur le site de la côte Saint-Germain
Des ossements ont été découverts à Lion-devant-Dun, dans le nord meusien, lors des travaux de défrichement effectués par un collectif local. Il s’agirait des vestiges d’un ancien cimetière médiéval ; sur cette butte, les habitants du village ont en effet inhumé leurs défunts dès le XIVe siècle.
« Observez cette tuile vernissée, il y avait peut-être eu sur ce site un sanctuaire ou un ermitage. » Bruno Frémont, le médecin légiste arpente aux côtés des gendarmes de la communauté de brigades de Dun-sur-Meuse et du commandant de la compagnie de Verdun, Damien Mathieu, la butte fraîchement défrichée de la côte Saint-Germain à Lion-devant-Dun. Récemment, les gendarmes ont été avertis par le maire de la commune, Daniel Windels, que des ossements ont été découverts sur ce site : « On a monté un collectif dans le village pour promouvoir la côte Saint-Germain dont la vue sur le Val Dunois est magnifique », précise Daniel Windels. « C’est pour cela que notre collectif a entrepris des travaux de défrichage dans l’optique de créer un parcours de santé et mettre en valeur nos sentiers de randonnée. »
Dès qu’ils ont été prévenus, les gendarmes ont fait appel au technicien d’identification criminelle de Bar-le-Duc, mais très vite, ils ont pu constater l’ancienneté de ces ossements. Dans un premier temps, ils ont pensé qu’ils appartenaient à des soldats américains morts sur cette butte durant la fin de la Grande Guerre. Une stèle rendant hommage aux hommes de la cinquième division américaine qui ont conquis la Côte Saint-Germain le 6 novembre 1918 est d’ailleurs érigée sur le site. Mais dès son arrivée, Bruno Frémont a remarqué que les ossements trouvés par les enquêteurs étaient secs et donc plus anciens que ceux de la Grande Guerre. « Il s’agit bien d’ossements humains, mais parmi ceux-ci on remarque ceux d’enfants et d’adolescents », révèle le médecin légiste. « Il y a des morceaux d’humérus, de péroné, de tibia, de tête fémorale et de cubitus, mais aussi une mandibule. Ils sont cassés, broyés, manipulés, brassés sans doute par les engins qui ont effectué ces travaux. La multitude ces fragments humains laisse à penser qu’il s’agit d’un ancien cimetière. »
D’ailleurs les historiens locaux affirment que les villageois enterraient leurs morts à la côte Saint-Germain dès le XIVe siècle (vers 1300). « La présence de tuiles vernissées ou de tuiles simples laisse à penser que l’endroit était jadis habité. D’où cette idée d’envisager la présence ancienne d’un ermitage et d’un sanctuaire. »
En tout cas, ce lieu situé au sommet d’une côte à 336 m d’altitude et qui est aujourd’hui utilisé par les amateurs de parapente, a sans doute inspiré de tout temps chez les hommes, un caractère mystique. C’est encore le cas aujourd’hui, puisqu’une croix est édifiée sur cette hauteur.
[d'après ER]