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Lorraine - Page 28

  • Benoît Taveneaux, brasseur d’histoires

    Belle actualité pour le président du Musée français de la brasserie, qui sort une 4e monographie consacrée précisément à l’épopée des Grandes brasseries de Saint-Nicolas. Rencontre.

    Le format de son livre lui ressemble : carré, mais amical et souple, rigoureux mais ouvert sur une culture qui trempe toujours sa plume dans l’histoire des hommes et femmes qui ont fait la brasserie lorraine.

    Benoît Taveneaux, dont toute la vie professionnelle a tourné autour de l’éducation populaire et de la vie de quartier, est devenu historien – et il a de qui tenir avec son père René qui fut le grand historien du jansénisme en Lorraine ! -, mais est resté un éternel directeur de MJC. Il a vieilli, comme tout le monde, mais il a su rester jeune, comme le confirme son dernier bébé, consacré aux « Grandes brasseries de Saint-Nicolas-de-Port ». La première question qui vient à l’esprit, c’est : « Pourquoi si tard ? » Alors même qu’il préside l’association du musée et qu’il a déjà traité des brasseries de Tantonville, Maxéville ou Champigneulles.

    « Je sais on me pose parfois la question. Le hic à Saint-Nicolas, c’est que les témoins de la fermeture de la brasserie sont encore là. Les plaies se referment doucement. Les 103 salariés licenciés en 1985 sont encore un peu amers et on peut les comprendre », explique l’auteur, qui a travaillé sur des archives, de nombreux témoignages de première main et a puisé dans ses propres souvenirs. Saint-Nicolas-de-Port et son musée ont fait passer l’incroyable aventure de la brasserie Moreau, dans le domaine de l’histoire brassicole autour d’un lieu unique. Une sorte de cathédrale Art déco, appelée affectueusement « le minaret » par les anciens brasseurs et signée Fernand César. C’est son père, Félicien, architecte d’origine belge, qui est l’auteur du Crédit Lyonnais rue Saint-Georges, dont la façade classique cache une splendide verrière École de Nancy.

    Parce que les plaies sont encore vives, même trente ans après, Benoît Taveneaux a su donner du temps au temps et a été récompensé : « des salariés qui avaient juré ne plus jamais remettre les pieds à la brasserie sont venus quand j’ai sorti l’ouvrage. J’étais heureux, car c’est le signe qu’on peut en parler ». Si la défection de Stella Artois, qui rachète le site en 1972, puis la fermeture en 1985, ont été si douloureuses, c’est que la Brasserie de Saint-Nicolas-de-Port était un lieu atypique. Une brasserie familiale différente de l’épopée de Tantonville, véritable saga brassicole et loin également du destin de la brasserie de Maxéville, fit faire un bond scientifique au brassage, tandis que Champigneulles inaugurait la brasserie-industrie et l’arrivée dans le monde de la bière des requins de la finance et du CAC 40. Tout Benoît Taveneaux est contenu dans ce livre si intime, fait de vapeurs, d’odeurs de malt, au pied de cette chaudière cuivrée et brillante et de sa chambre à houblon, dont les effluves, trente ans après la fermeture, sont toujours aussi persistants.

    [source : ER]

  • Charmes et la Moyenne-Moselle

    La Fédération des Sociétés savantes des Vosges publie les actes des 16èmes Journées d’études vosgiennes qui se sont tenues à Charmes en octobre 2014.

    Après une mise à jour géologique sur les paysages du pays de Charmes, l’ouvrage aborde ses transformations territoriales, l’histoire de la ville depuis l’implantation gallo-romaine et son évolution du Moyen Âge à nos jours. Il propose des rencontres avec les hommes et les femmes du canton, obscurs ou célèbres, et visite quelques richesses du patrimoine architectural comme la maison des templiers de Xugney ou l’église romane de Vomécourt-sur-Madon.

    Le tronçon de la vallée de la Moselle étudié fut un centre important de l’activité industrielle et artisanale, brasseries, dentelle, textile, verrerie et métallurgie, implantée entre la rivière, le canal des Vosges, le chemin de fer et la RN57. Aujourd’hui, la disparition de certaines de ces industries pose la délicate question du devenir des friches, mais surtout celle de la redistribution de l’emploi sur un bassin dilaté. En cette période de mutation profonde de l’organisation territoriale et des structures industrielles, plusieurs communications fournissent des analyses de la situation géographique et économique actuelle, et offrent ainsi des clés de compréhension précieuses pour tous les décideurs et acteurs de la refondation du territoire.

    Le centenaire du premier conflit mondial est l’occasion de revisiter le champ de la guerre et du nationalisme. L’évocation de la personnalité de deux chantres de celui-ci, le peintre Alphonse Monchablon et l’écrivain Maurice Barrès, précède trois études sur les enjeux stratégiques et les combats de la Trouée de Charmes. Encore proche, le drame de la Seconde Guerre mondiale est abordé sous plusieurs angles : les usines Junkers, la destruction de la ville, la déportation des hommes et la reconstruction.

    L’ouvrage renouvelle profondément les connaissances sur le passé, l’actualité et le devenir de Charmes et de son canton, de la vallée de la Moyenne-Moselle, et leur place au cœur du Sillon lorrain.

     

    ‡ Charmes et la Moyenne-Moselle. Actes des 16èmes Journées d’études vosgiennes 2014, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), Fédération des sociétés savantes des Vosges, 2015, 525 p., ill., cartes (35 €).

  • Nancy commémorera en 2016 le 250e anniversaire du rattachement de la Lorraine à la France

    En 2016, sera célébré le 250e anniversaire de la réunion de la Lorraine à la France. Les duchés sont en effet revenus à la France le 23 février 1766, jour de la mort de Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne, beau - père de Louis XV et dernier duc de Lorraine. Cette célébration a été mise au nombre des Commémorations nationales de 2016 par le Ministère de la Culture et de la Communication.

    Nancy prendra part à cet anniversaire en proposant au grand public une série de manifestations culturelles initiées et développées par ses musées, les bibliothèques et les services d’archives. L’un des moments forts de cette programmation sera l’exposition temporaire que le Palais des Ducs de Lorraine – Musée lorrain consacrera, dans la Galerie des Cerfs, à compter du mois de juin, aux relations entre l’espace lorrain et la France entre la fin du XVe siècle et 1766.

    Intitulée (provisoirement) « Par le fer et par le sang. Une histoire des relations entre la Lorraine et la France », cette exposition proposera aux visiteurs de découvrir les relations tumultueuses entre les duchés de Lorraine et de Bar et le royaume de France durant l’époque moderne. Dans une Europe dominée par la France et l’Empire, les ducs de Lorraine tentent en effet de mener une politique d’indépendance, pour la reconnaissance de leurs Etats. Partagée entre les Valois, les Bourbon et les Habsbourg, avec lesquels elle noue d’innombrables alliances, la famille de Lorraine sera pourtant contrainte de céder ses Etats en 1737, sur le grand échiquier diplomatique international.

    Préfigurant une des importantes sections du futur parcours historique du musée, cette exposition sera l’occasion de présenter des œuvres rénovées à la faveur des campagnes de restauration développées en lien avec l’Etat et la Région Lorraine, et d’expérimenter plusieurs dispositifs de médiation numérique (livres virtuels, cartes animées, zooms sur une œuvre et film de jonction).

    En raison de l'importance de ce projet, que ce soit au niveau scientifique ou du territoire sur lequel il est développé, il est envisagé de demander, d'une part le label d'intérêt national auprès du Ministère de la Culture et de la Communication, d'autre part, des soutiens financiers à différents partenaires, et enfin, des liens étroits avec l'ensemble de la communauté scientifique et culturelle sont engagés.

    [source : Ville de Nancy]

  • Nancy : messe des ducs de Lorraine et de Bar le 17 octobre 2015

    La messe à la mémoire de la famille des ducs de Lorraine et de Bar sera célébrée par le RP Bruno Houplon, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, en l'église des Cordeliers de Nancy, samedi 17 octobre 2015 à 11h00.

  • Bibliothèque diocésaine de Nancy : vente de livres les 24-25 octobre 2015

  • La Nouvelle revue lorraine n° 34 : grande histoire et petits soldats...

    Clin d'œil à nos valeureux soldats de toutes les époques dans cette dernière livraison de La Nouvelle revue lorraine. Petits soldats de bois de Michel Kieffer, grands soldats du 516e régiment du train d'Ecrouves et méchante soldatesque de la guerre de Trente Ans qui apporta la peste à Vaxoncourt...

    Ce numéro ne parle bien sûr pas que de militaires : le lecteur visitera les couloirs du temps et de l'histoire de notre Lorraine à travers un sommaire varié :

    - Berce branc-ursine et "herbe du diable"

    - grande histoire et petits soldats

    - la lorraine thermale : Amnéville, Bains-les-Bains, Martigny-les-Bains, Contrexéville, Bourbonne-les-Bains

    - Alfred Mézières (1826-1915)

    - les églises de Vigneul-sous-Montmédy

    - la peste à Vaxoncourt au XVIIe siècle

    - le culte de la déesse Raison et de l'Etre suprême à Saint-Jacques de Lunéville

    - la Meuse en cartes postales

    - Adolphe Demange, un portraitiste lorrain

    - le garde-manger

    - le munster et les vacances dans les années 1950

    - une tempête dans un verre d'eau

    - le 516e régiment du train d'Ecrouves

    - les mirabelles

    - mirabelles de Lorraine, évidemment !

    ... Et les rubriques habituelles : l'édito' de Jean-Marie Cuny, les infos lorraines, les livres.

    Le rédacteur en chef nous annonce que La Nouvelle revue lorraine ouvre prochainement son site Internet afin de mieux se faire connaître auprès des Lorrains et de tous les amoureux de l'histoire, des traditions et des terroirs où qu'ils se trouvent dans le monde. Nous vous en reparlerons prochainement.

     

    La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (38 €, 6 numéros, ou achat au numéro : 10 € port inclus) à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine" à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

    Lire la suite

  • Le 1er régiment de tirailleur d’Epinal recrute des combattants lorrains

    La création d’une nouvelle compagnie de combat oblige le 1er régiment de tirailleurs à recruter 125 jeunes rapidement.

    Tous les régiments d’infanterie ont reçu l’ordre de créer une nouvelle compagnie de combat pour gonfler les rangs des plans Vigipirate et Sentinelle dont les besoins sont constants : 7 000 soldats en permanence sur le terrain. Le 1er régiment de tirailleurs d’Epinal n’échappant pas à la règle, la 5e compagnie de combat du 1er RTir d’Epinal doit être opérationnelle au 1er juillet 2016. « Nous recrutons 125 jeunes principalement des Vosgiens et plus largement des Lorrains », indique l’adjudant-chef Soutrel, chef de la cellule recrutement du 1er RTir.

    Cela fait 15 jours que cette cellule a été réactivée spécifiquement pour ce recrutement qui doit impérativement être bouclé à la fin du mois de février 2016. C’est pour cette raison que l’adjudant-chef Soutrel a contacté la mission locale d’Epinal pour mettre sur pied une information collective à destination de jeunes susceptibles d’être intéressés par l’offre. Les jeunes recrutés seront soumis à des tests de sélection et ils auront six mois de formation (trois mois à Dieuze et trois mois à Epinal) avant de signer un contrat plus ou moins long avec l’armée. « Ce n’est pas un métier comme les autres, il faut le savoir. C’est un métier où l’on risque nos vies », prévient l’adjudant-chef.

    Le 1er RTir recherche des jeunes, hommes ou femmes, âgés de 17 ans et demi à 25 ans, sans condition de diplôme jusqu’au Bac et avec ou sans condition physique pour des postes de combattants. Leur mission sera pendant un an de surveiller les monuments, les aéroports, les lieux de culte dans le cadre des plans Vigipirate et Sentinelle avant d’être envoyés en opération extérieure. Certaines sont déjà prévues en octobre 2016 au Liban et dans les Antilles. « Si nous n’arrivons pas à avoir nos chiffres, nous chercherons des recrues sur la France entière », ajoute l’adjudant-chef Soutrel.

    Pour recruter, le chef de la cellule du 1er RTir n’hésite pas à faire la promotion de son régiment avec vidéo à l’appui des opex et évoque les avantages financiers à entrer dans l’armée professionnelle.

    Une autre information collective aura lieu à la mission locale d’Epinal à la fin du mois de novembre au 15 rue de Nancy. Pour toute information : recrutementirailleurs@gmail.com

    [source : Vosges Matin]

  • L'Ardenne, des frontières en l'an Mil

    L'étude des formations territoriales et des frontières a souvent été utilisée comme prétexte à toutes formes de revendications spatiales et/ou culturelles. Longtemps liée à la seule analyse historique, elle peut être aujourd’hui renouvelée par des apports d’ordre archéologique, en matière d’espace, de comportements sociétaux, d’économie.

    C’est dans cet esprit qu’intervient au sein de la Maison des Sciences de l’Homme Lorraine le projet LAFAM (L’Ardenne. Des frontières en l’an Mil) sur les boucles mosanes et l’Ardenne méridionale, prolongement naturel de la Lorraine. Le principal objectif est d’y cerner les conditions d’apparition des diverses limites et frontières – tant politiques que sociales, culturelles, religieuses et économiques – qui divisent ce territoire et d’en comprendre l’organisation dans un contexte de morcellement féodal alors à son maximum autour de l’an Mil.

    Pour parvenir à ces résultats, il a fallu entreprendre une démarche historique inédite pour ce secteur. Au final, l'étude permet d'y entrevoir l’implantation humaine et de mieux cerner les frontières et influences de tous ordres qui le composèrent voici mille ans. Ce travail permet à la population actuelle de se réapproprier une histoire, une culture et un passé que les vicissitudes du temps ont fini par transformer ou effacer.

     

    ‡ L'ardenne. Des frontières en l'an Mil, Cédric Moulis (dir.), PUN-EUL, 279 p., ill. (15 €).

  • Nancy : lifting pour la Villa Majorelle

    [ER]

  • Voyage à Rome avec les Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains en décembre

    [ER]

  • Saint-Dié-des-Vosges (88) : Journées d'études vosgiennes les 23, 24 et 25 octobre 2015

  • Colloque "5ème centenaire de la naissance de Marie de Guise" à Bar-le-Duc le 9 octobre

    Un colloque organisé à l’occasion du 500e anniversaire de la naissance de Marie de Guise aura lieu vendredi 9 octobre 2015 au Musée barrois à Bar-le-Duc.

    Programme

     

    9 h 30 Ouverture

    Bertrand PANCHER, Député-maire de Bar-le-Duc

    Juliette BOUCHOT, Adjointe au maire à la culture et au patrimoine

    10 h – Première séance

    Présidence : Christine SUKIC (Université de Reims Champagne-Ardenne, CIRLEP)

    Stefano SIMIZ (Université de Lorraine, CRULH) : Le Barrois et la Lorraine au XVIe siècle. État de l’art et interrogations historiographiques

    Bruno MAES (Université de Lorraine, CRULH) : Éduquer une princesse lorraine. Les idées politiques et religieuses des Guise

    Marjorie MEISS-EVEN (Université Lille 3, IRHiS) : Un mois dans la vie de Marie de Guise (juin 1532)

    Éric DUROT (Docteur en histoire moderne, Paris) : La fratrie des Guises. Un réseau en action

    12 h 30 Pause-déjeuner

    14 h 30 – Seconde séance

    Présidence : Etienne GUIBERT
    (Responsable du Musée barrois, Bar-le-Duc)

    Annette BÄCHSTÄDT (Doctorante, Université de Reims Champagne-Ardenne, CIRLEP ) : Marie de Lorraine-Guise dans l’historiographie européenne. Une princesse entre la France et les Iles britanniques

    Alain MORGAT (Directeur des AD Haute-Marne, Chaumont) : Le douaire de Marie Stuart, Reine d’Écosse, dans l’actuelle Haute-Marne

    16 h 15 – Mots de clôture provisoire

    Thomas NICKLAS (Université de Reims Champagne-Ardenne, CIRLEP) : La naissance, à Bar-le-Duc, d’un projet de recherche interdisciplinaire et international

    16 h 30 – Visite guidée du Musée barrois par Etienne GUIBERT

     

    Les personnes intéressées doivent s’inscrire préalablement auprès du musée au 03 2976 14 67 ou par mail : musee@meusegrandsud.fr 

    Un concert de musique ancienne qui sera donné à cette occasion par l’ensemble Les musiciens de Mademoiselle de Guise  à 20h00 au musée.

    Rappelons que Marie de Lorraine-Guise est née le 22 novembre 1515 à Bar-le-Duc et décédée le 11 juin 1560 à Edimbourg. Fille de Claude de Lorraine et d'Antoinette de Bourbon, elle appartient à la branche des Guise de la Maison de Lorraine et est la nièce du duc Antoine. Elle passa sa jeunesse au château de Frouard et fut éduquée au couvent des Clarisses de Pont-à-Mousson. Elle épouse en 1538 le roi Jacques V d'Écosse dont elle eut plusieurs enfant dont une fille, Marie Stuart (1542-1587), souveraine d'Ecosse et reine de France par son mariage avec François II.

  • Des éléments de fortification du XVIIe siècle mis au jour à Nancy

    Les archéologues de l’Inrap continuent leurs sondages sur le chantier du nouveau quartier Nancy Grand-Cœur, boulevard Joffre, à proximité de la gare.

    Ils ont mis au jour tout récemment les vestiges du bastion de Saurupt, construit au XVIIe siècle sous le duc Charles III puis détruit par ordre de Louis XIV lors de l'invasion française. « Le but de ce diagnostic archéologique est d’estimer l’état de conservation ...des fortifications », explique Jude Rémy, archéologue responsable de l’opération. « Nous sommes sur un ouvrage avancé et nous cherchons l’extrémité du bastion. Pour l’instant, nous avons trouvé l’escarpe du mur côté ville, avec le soubassement. Le mur a une épaisseur de 3 ou 4 mètres et a été miné à la poudre noire ». Les diagnostics archéologiques menés depuis plusieurs semaines sur le chantier poursuivent plusieurs objectifs : repositionner l’ouvrage sur les cadastres de la ville et donner des informations aux archéologues sur la façon dont ont été construites et démolies les fortifications. « Les sondages que nous effectuons nous permettent de redessiner très précisément sur un plan les fortifications qui existaient à l’époque de Charles III », souligne Jude Rémy. « On se rend compte aujourd’hui dans le détail que les murs ne sont pas construits comme ils apparaissent sur d’anciennes gravures ».

    Prochainement, les archéologues entameront un nouveau sondage, près de la caserne des pompiers, afin d’en savoir plus sur le profil des fossés.

    [source : ER]

  • 1864-2014 : 150 ans de tradition et de rayonnement de la Faculté de Droit de Nancy

    Fondée en 1582 dans le cadre du Collège de Droit de Pont-à-Mousson, la Faculté de Droit de Nancy est transférée dans la cité ducale en 1768 après le rattachement de la Lorraine à la France. Son histoire a bien failli s'arrêter en 1803, lorsqu'est créée à Strasbourg l'Ecole spéciale chargée d'enseigner le droit aux étudiants de l'Est de la France... Il faudra attendre un décret impérial de 1864 pour que la Faculté de Droit de Nancy retrouve sa pleine et entière existence.

    Ce livre album retrace l'histoire de cette vénérable institution nancéienne qui a formé des générations de juristes. C'est également un catalogue original qui propose de revisiter l'exposition qui a marqué le 150ème anniversaire de sa renaissance, en nous faisant revivre ses vicissitudes, ses traditions et ses évolutions qui lui confèrent une réputation justifiée.

     

    ‡ 1864-2014 : 150 ans de tradition et de rayonnement de la Faculté de Droit de Nancy, François Lormant et Philippe Pillot, PUN-EUL, 2015, 220 p., ill. (20 €).

  • Le 'Conseil' de Jehanne d'Arc convoqué à Notre-Dame de Bermont

    Les deux nouvelles statues bénies lors des IIèmes Journées johanniques de Bermont : sainte Thérèse de Lisieux et sainte Clotilde [cl. ©H&PB].

    Les IIèmes Journées johanniques se sont tenues les 26 et 27 septembre à l'ermitage de Bermont (Vosges, commune de Greux) autour du thème du "Conseil de Jehanne". Rappelons que Jehanne aimait fréquenter ce saint lieu où elle se rendait presque chaque samedi afin d'y prier Marie et d'y déposer des cierges.

    Par "Conseil", nous devons entendre l'intervention divine qui s'est manifestée auprès de Jehanne par l'entremise de l'archange saint Michel et des saintes Catherine et Marguerite. L'abbé Patrick du Fäy, de la Fraternité Saint-Pierre, a abordé ce thème en tentant une approche de ce phénomène surnaturel qui est signe de contradiction pour nos contemporains, comme il le fut d'ailleurs à l'époque de Jehanne. Marie-Paule Renaud, historienne de Jehanne d'Arc, a expliqué la grande variété des représentations des "voix" à travers l'art (peinture, sculpture, vitrail). Enfin, Marie-Véronique Clin, ancienne collaboratrice de Régine Pernoud, a resitué les travaux de recherches sur Jehanne menés par l'historienne, et les difficultés qu'elle a rencontré au sein même de l'université pour faire accepter certaines vérités sur Jehanne d'Arc.

    Dimanche, lors de la messe célébrée dans la chapelle Notre-Dame de Bermont, le RP Jean Bosco, bénédictin à l'abbaye Saint-Joseph de Clairval à Flavigny-sur-Ozerain (21), a béni les deux nouvelles statues sculptées par ses soins : sainte Clotilde et sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, deux saintes liées à la spiritualité johannique.

    Lors de ces Journées, Alain Olivier, président de l'association Notre-Dame de Bermont-Sainte Jehanne d'Arc, a présenté aux participants le projet auquel collabore l'association avec deux autres structures johanniques nationales : l'installation en Russie d'une reproduction de la statue du sculpteur Boris Lejeune dédiée à Jehanne d'Arc, installée à proximité de la chapelle de Bermont. Il s'agit, pour les johannistes français, de remercier la Russie pour son action en faveur de la protection des chrétiens d'Orient.

  • Verdun, mémoire de guerres

    Un orage d'acier déferlait sur Verdun il y a un siècle, le 21 février 1916, faisant de cette ville le symbole mondial de l'horreur et de la guerre, mais aussi celui du courage des soldats qui furent jetés dans la fournaise. Ces mémoires de guerres font revivre les dix mois de cette terrible bataille, le quotidien des combattants, mais aussi la très riche histoire militaire de cette cité, de l'oppidum celte aux restructurations actuelles de l'armée française.

    Vauban et Séré de Rivières marquèrent la cité de leurs bastions et de leurs forts, tels Vaux ou Douaumont. Le rôle capital de Verdun durant la Première Guerre mondiale, ne doit occulter ni la période de l'occupation, ni la libération de la ville par les troupes du général Patton, ni même l'importante présence militaire américaine au début de la guerre froide.

    Pour retracer ces vingt siècles d'histoire, les auteurs se sont appuyés sur des documents souvent inédits, notamment photographiques, issus de plusieurs centres d'archives, militaires ou civils.

     

    ‡ Verdun mémoire de guerres, Jérôme Estrada de Tourniel et Jean Montacié, éditions du Quotidien, 2015, 271 p., ill. (20 €).

  • Nancy commémore le bicentenaire du Congrès de Vienne (1815-2015) le 30 septembre

    >> Le colloque sur le bicentenaire du Congrès de Vienne a lieu mercredi 30 septembre 2015 dans le Grand Salon de l'Hôtel de Ville de Nancy.

  • Nancy : 150e anniversaire du Couronnement de Notre-Dame de Bonsecours

  • Rentrée des Europa-Scouts nancéiens à Laneuvelotte le 2 octobre 2015

  • IIèmes Journées johanniques à Notre-Dame de Bermont les 26-27 septembre 2015

    Samedi 26 et dimanche 27 septembre 2015

    IIèmes journées johanniques de Bermont (Greux – Domremy)

    Le thème de ces IIèmes journées est celui du « Conseil » de Jehanne. Ce phénomène surnaturel est un signe de contradiction pour nos contemporains, comme il le fut à son époque et aux siècles suivants.

    Un hommage spécial sera réservé à Régine Pernoud dont l’œuvre et les recherches sur Jehanne d’Arc restent une référence.

     

    Samedi 26 septembre

    13h30 : accueil des participants, à l’ermitage de Bermont

    14h00 : conférence sur « Jehanne en ses conseils : l’aide de la clarté angélique », par Monsieur l’abbé Patrick du Fäy, recteur du séminaire de la Fraternité Saint-Pierre à Wigratzbad

    16h00 : conférence sur « Les voix au travers de l’art : peinture, sculpture, vitrail » par Marie-Paule Renaud, historienne, rédactrice de la « Lettre d’informations Présence de Jehanne d’Arc ».

    18h00 : conférence sur « Régine Pernoud, sa vie et son œuvre » par Marie-Véronique Clin, ancienne collaboratrice de Régine Pernoud, historienne, conservatrice du Musée d’histoire de la Médecine à Paris

    Dimanche 27 septembre

    10h00 : solennité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, patronne secondaire de la France. Messe selon le rite extraordinaire de l’Église, à l’intention des chrétiens persécutés

    Le RP Jean Bosco, bénédictin de l’abbaye Saint-Joseph de Clairval, bénira les deux statues qu’il a sculptées pour la chapelle (sainte Clotilde et sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus).

  • Religion et piété au défi de la guerre de Trente Ans

    Cet ouvrage rassemble plusieurs études qui abordent l'impact de la guerre de Trente Ans sur la transformation du rapport des autorités avec le religieux, ainsi que le changement de comportement des clercs, plongés dans l’horreur du conflit. Les contributions s’intéressent aussi aux fidèles et interrogent la manière dont, immergés dans un monde déstructuré, happés par la violence, les croyants se sont tournés vers le ciel. Grâce au professeur Philippe Martin, universitaire ayant enseigné en Lorraine, le cas de la Lorraine est au centre de ces analyses.

    La guerre de Trente Ans a suscité une abondante littérature en Allemagne et dans le monde anglo-saxon, et notamment sur ses aspects confessionnels et religieux. Depuis une vingtaine d'années, des travaux ont remis en cause des paradigmes établis, comme celui de la confessionnalisation : la publication de journaux personnels et les études biographiques suggèrent par exemple de nombreuses pistes quant à la perméabilité des frontières confessionnelles. Dans le monde francophone en revanche, il s'agir d'un sujet encore sous-étudié.

    Ce volume présente et discute l'ensemble de l'espace du conflit pour mettre en évidence la transformation du rapport des autorités avec le religieux, le comportement du clergé plongé dans l'horreur de la guerre et la relation à Dieu des fidèles alors immergés dans un monde déstructuré et happé par la violence.

    Les approches régionales - dont la Lorraine - croisées avec l'étude d'individus révèlent l'immense variété des attitudes. Surtout, elles prouvent l'absence totale de déterminisme. Chacun a réagi en fonction de ce qu'il croyait juste, bon ou utile. Loin d'avoir validé une carte confessionnelle, d'avoir pétrifié les positions religieuses, la guerre de Trente Ans a redonné à chacun la possibilité d'affirmer individuellement sa foi.

     

    ‡ Religion et piété au défi de la guerre de Trente Ans, Bertrand Forclaz et Philippe Martin (dir.), PUR, 2015, 345 p., ill., cartes (21 €).

  • Nancy : en hommage aux hommes du 26e RI

    Une cérémonie commémorative et une conférence organisées à l’initiative des membres de la Légion d’honneur.

    En hommage au sacrifice des combattants du 26e régiment d’infanterie et de la 11e division qui livrèrent les combats héroïques (dits du « Grand Couronné ») les 25 et 26 août 1914, la section 54 de la société des membres de la Légion d’honneur, présidée par le colonel Daniel Bitsch, organise une cérémonie commémorative d’envergure le vendredi 25 septembre à partir de 16h30 à la nécropole militaire de Friscati – Mouton Noir à Vitrimont.

    « Les hommes du 26e RI ont contribué à mettre les forces allemandes en échec. Celles-ci voulaient s’emparer de Nancy », explique le colonel Bitsch. « Elles avaient même projeté de défiler en septembre dans les rues de la cité et de remettre les clés de la ville à l’épouse de Guillaume II sur la place Stanislas. Les combattants français ont sauvé la ville, mais ont payé un lourd tribut. La bataille du Couronné a fait 40.000 morts ».

    Cette cérémonie d’envergure qui aura lieu en présence de nombreuses autorités civiles et militaires se déroulera en plusieurs étapes. Tout d’abord une évocation historique du président du comité d’entraide des membres de la Légion d’Honneur des combats du Grand Léomont, un dépôt de gerbes, la sonnerie aux morts, la minute de silence, le refrain de la Marseillaise et le traditionnel vin d’honneur.

    Le lendemain, samedi 26, une autre évocation des soldats du 26e RI donnera lieu à une conférence à partir de 10h00 dans les grands salons de l’Hôtel de Ville de Nancy. Président du Groupe Blandan et de l’amicale des anciens du 26e RI, le colonel Pierre Geoffroy évoquera le souvenir de ce régiment aujourd’hui dissous, installé au cœur de la ville depuis 1873, et plus particulièrement son action héroïque au cours de la Grande Guerre.

    Rappelons que le colonel Pierre Geoffroy est l’auteur d’un livre historique sur le 26e RI, « Qui s’y frotte s’y pique », lequel lui a valu, au moment de sa sortie, d’être distingué par l’Académie Stanislas.

     

    ‡ Cérémonie commémorative vendredi 25 septembre à partir de 16h30 à la nécropole militaire de Friscati. Conférence du colonel Pierre Geoffroy samedi 26 septembre à partir de 10h00 dans les grands salons de l’hôtel de ville de Nancy.

  • Nancy : histoire du monument commémoratif de la mort de Charles le Téméraire

    Cette croix monumentale, installée désormais dans le cloître de l’ancien couvent des Cordeliers, témoigne d’un événement parmi les plus illustres de l’histoire ducale lorraine : la bataille de Nancy qui opposa Lorrains et Bourguignons en 1477.

    Le duc de Bourgogne Charles le Téméraire est à cette époque l’un des plus puissants seigneurs d’Occident. Ses prétentions débordantes inquiètent les plus grands, du royaume de France  jusqu’au Saint Empire. Il ambitionne, notamment, la création d’un grand royaume réunissant ses possessions, depuis la  Bourgogne au sud jusqu’aux Flandres au nord. La prise de la Lorraine en 1475, le lui permet en partie. Encouragé par le roi de France, lui aussi menacé, le duc de Lorraine René II va chercher auprès des Suisses, le soutien indispensable à la reconquête de son duché. Rejoints par les Alsaciens, ils partent à l’assaut de l’envahisseur bourguignon et emportent la victoire finale le 5 janvier 1477 à Nancy. Le duché de Lorraine entre alors dans une ère d’indépendance.

    Le corps du Téméraire, retrouvé cinq jours plus tard gisant à une extrémité de l’étang Saint-Jean, est traité par son rival avec les égards dus à un prince chrétien. Peu de temps après la bataille, René II fait lever, en signe de piété et de triomphe, une croix de Lorraine à l’endroit même de son trépas. La croix à double traverse, avait été amenée d’Anjou par son grand-père René Ier. Elle était devenue le symbole de ses troupes. Au lendemain de la bataille de Nancy, elle est adoptée comme emblème de la maison ducale.

    Malgré la présence continue d’un monument depuis le XVe siècle, les différentes reprises empêchent la connaissance certaine de sa forme initiale et de l’inscription primitive. Ce monument à la colonne corinthienne néoclassique serait le quatrième, construit modestement grâce à une subvention lancée en 1821 au bord de l’étang Saint-Jean. Déplacé une première fois suite aux travaux d’urbanisme, il subsistera un temps sur la nouvelle Place de la Croix de Bourgogne construite sur l’étang désormais asséché, avant d’être finalement déposé au musée et remplacé par le monument actuel de Victor Prouvé achevé en 1933.

  • La faïence et l'enfant

    Né d'une remarquable exposition présentée au château de Lunéville durant l'été 2015, ce sympathique catalogue illustre parfaitement le développement de la faïence en Lorraine à partir du XVIIIe siècle qui a permis un renouvellement des arts de la table et la création de nouvelles pièces ornementales.

    Les jouets n'ont pas été oubliés avec les dînettes de poupée, les services à thé et à café ou les ensembles de toilette qui ont fait le bonheur des petites filles sages jusque dans les années cinquante du siècle dernier.

    Modeleurs et sculpteurs ont aussi laissé pour la postérité d'admirables groupes et figurines qui traduisent toute la grâce et la spontanéité de l'enfance.

    L'art au service de l'enfance pour exprimer l'innocence, rendre la douceur, magnifier l'amour, faire naître l'émotion, voire inspirer la spiritualité. A découvrir et à admirer dans ce beau catalogue magnifiquement illustré avec des clichés d'objets provenant de collections particulières.

     

    ‡ La faïence & l'enfant, catalogue de l'exposition présentée au château de Lunéville - Eté 2015, Guy Levieuge et Jeannine Guenot, Association des amis de la faïence ancienne de Lunéville - Saint-Clément, 2015, 83 p., ill. Disponible auprès de M. Guy Levieuge, 24 rue Boffrand, 54300 Lunéville.

  • Nancy inaugure la porte Saint-Georges restaurée

    « Nous sommes réunis pour mettre à l’honneur une vieille dame dont le début de la construction a débuté en 1604 ». Françoise Hervé, adjointe nancéienne au patrimoine, dans la salle habituellement occupée par le Cercle du travail, lançait l’inauguration de la porte Saint-Georges restaurée.

    L’élue a rappelé l’histoire de ce monument qui, « sans un comité de soutien lancé par Emile Gallé rejoint par Victor Hugo, a bien failli être démolie pour laisser passer le tramway hippomobile ». Françoise Hervé a aussi souligné que ce « remarquable édifice » portait le nom du « patron de toute la chevalerie chrétienne occidentale vénéré tout particulièrement par les ducs de Lorraine ; Nancy possédant une ancienne collégiale – aujourd'hui disparue -, une rue, une église, une école dédiées au saint chevalier ».

    Puis, Armand Chapuis, président du Cercle du travail, a exprimé sa satisfaction avant de céder la parole au directeur territorial d’ErdF, à Mathieu Klein, président du Conseil départemental, à André Rossinot, président du Grand Nancy, et, pour clore le tout, à Laurent Hénart, maire de Nancy. Tous les partenaires de l’opération de restauration dont le coût s’élève à 1.489.882 € TTC, ont salué le travail accompli sous l’égide de Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques.

    Le chantier de restauration de la porte, inscrit dans le projet « Nancy Renaissance », a commencé en février 2013. Il a permis de mettre en valeur des remparts côté Est, avec le déplacement du transformateur électrique repositionné dans l’emprise de la porte Saint-Georges, avec le concours du concessionnaire ErDF. Cela a permis d’offrir une nouvelle visibilité des remparts de la ville au-devant de l’édifice et l’ouverture d’une ruelle entre l’avenue du XXe Corps et la rue Saint-Georges.

    Le chantier a également permis de restaurer les deux façades et la voûte en briques, d’aménager la cour d’accès au Cercle du travail au 1 rue Drouin, de mettre à jour les vestiges d’un mur ancien et de les intégrer au nouvel escalier d’accès aux locaux de l’association. Par ailleurs, un ascenseur a été installé pour les personnes à mobilité réduite et la terrasse intermédiaire du monument a été aménagée en un petit théâtre de plein air. Un aménagement réalisé avec l’intervention de personnes du chantier d’insertion du Grand Sauvoy.

    Le public est invité à découvrir ce week-end la porte Saint-Georges restaurée et ses aménagements, ainsi que deux expositions temporaires installées place du Colonel-Driant jusqu’au 31 décembre : « Le sauvetage de la Porte Saint-Georges » et « L’aventure du chantier ».

     

    > Samedi 19 septembre : portes ouvertes de 10 h à 19 h, et à 16 h, rétrospective 1900 avec une chorale par Gilles Provin.

    > Dimanche 20 septembre : portes ouvertes de 10 h à 19 h avec présentation des activités du Cercle du travail, visite commentée de la porte à 14 h 30, et conférence sur l’étude archéologique, l’histoire et la rénovation de la porte par Pierre-Yves Caillault et Rémy Jude.

    [source : d'après ER]

  • La chapelle de Moncourt à Clérey-la-Côte

  • Nancy : conférence de Eric Letty et Guillaume de Premare le 24 septembre

  • Verdun, le premier jour du reste de la guerre

    Janvier 1916. Un officier du IIe Bureau a parcouru l'arrière du front allemand du côté de Verdun et découvert les préparatifs secrets de la grande offensive qui s'annonce. Il lui faut à présent traverser le mortel no man's land pour transmettre les informations capitales qu'il a recueillies...

    Insolite lecteur de la science-fiction frémissante de l'époque, ce soldat mort depuis longtemps guide avec pédagogie et impertinence le lecteur du XXIe siècle dans l'étrange quotidien de la Grande Guerre avant de lui présenter son auteur favori, le capitaine Danrit - alias le lieutenant-colonel Driant, député de Nancy et héros de la bataille de Verdun.

    Surprenant roman où histoire et fiction se mêlent pour le plus grand plaisir du lecteur. Surprenant aussi par son auteur, puisque le Père François Weber est prêtre de l'Oratoire et aumônier d'étudiants à Nancy.

     

    ‡ Verdun, le premier jour du reste de la guerre, François Weber, éditions du Quotidien, 2015, 191 p. (10 €).

  • La fête annuelle de la cité de La Mothe

    [L'Abeille]