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saint jean

  • Fête de la musique, fête du solstice d'été ou fête de saint Jean le Baptiste ?

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    Plutôt qu'une fête de la musique instituée par le pouvoir politique, privilégions la fête du solstice d'été, fête de la renaissance et de la vie, avec les feux de la Saint-Jean, véritable tradition immémoriale de notre pays et de notre culture.

    Rappelons que la fête de la Saint-Jean d'été, traditionnellement accompagnée de grands feux, est la fête de Jean le Baptiste. Elle a lieu le 24 juin, date à laquelle on fête uniquement les Jean composés - ne pas confondre avec le 27 décembre, date à laquelle on fête saint Jean l'Evangéliste. Elle est proche de la date symbolique du solstice d'été dans l'hémisphère nord, qui a lieu le plus fréquemment le 21 juin.

    Le solstice d'été a été fêté de tous temps. La fête de la Saint-Jean reprend donc des traditions pré-chrétiennes.

  • Samedi 20 juin, Bleurville fête la Saint-Jean

    Le comité des fêtes de Bleurville organise ses traditionnels feux de la Saint-Jean samedi 20 juin.

     

    feux st jean.jpgDès 19h30, les bénévoles du comité des fêtes accueilleront tous les fidèles de cette fête du solstice d'été : repas et animations ponctueront la soirée jusqu'à l'embrasement de la bure vers 22h45.

     

    Coutume bien encrée dans les traditions vosgiennes, elle unit dans la même ferveur fête païenne - où l'astre lumineux est honoré - et fête chrétienne, avec la commémoration de la saint Jean-Baptiste, le Précurseur qui annonça la venue du Sauveur, la Lumière du monde.

     

    Rappelons que le comité des fêtes de Bleurville organisent les feux de la Saint-Jean depuis 1977. Cette fête n'a connu aucune interruption.

  • Nancy : le temple Saint-Jean en restauration

    Le temple protestant Saint-Jean de Nancy est en travaux. Un mois de chantier commandé par le propriétaire des lieux, la ville, et supervisé par la direction du Patrimoine.

     

    temple st jean.jpgLes entreprises s'emploieront à effectuer des reprises sur les éléments en pierre de taille, poser sur les corniches des entablements en plomb pour protéger les pierres des ruissellements et infiltrations d'eau, poser des répulsifs anti-pigeons et remettre en peinture les grilles.

     

    Petite cure de rajeunissement nécessaire dont profiteront aussi les églises Saint-Vincent et Saint-Joseph. Pour faire face aux affres du temps.

     

    L'édifice, construit en 1704, abritait l'église abbatiale Saint-Joseph des Prémontrés. L'ordre occupait alors tout le pâté de maison de la rue Chanzy à la rue Poirel, de la rue Henri-Poincaré à la place Maginot. Vint la Révolution et l'ordre de prémontrés, qui formait des prêtres ayant le titre de chanoine, fut chassé.

     

    Puis en 1801, le concordat signé entre Napoléon et le Saint-Siège reconnut officiellement le culte des protestants réformés. En 1804, l'édifice religieux, tombé dans le capital patrimonial de la ville, fut alors attribué à l'Eglise réformée, qu'elle a depuis toujours occupé.

     

    L'abbatiale étant dépourvu de sujets décoratifs, le lieu de culte convenait par nature aux protestants qui ont continué à le dépouiller, puis ont construit des tribunes typiques de l'architecture religieuse protestante.

     

    [d’après l’Est Républicain | 23 octobre 2008]