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Lorraine - Page 65

  • A découvrir : le nouveau site du Musée de la fonderie de cloches de Robécourt

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    L'association du musée de l'ancienne fonderie de cloches de Robécourt (Vosges, canton de Lamarche) vient d'ouvrir son nouveau site Internet. A découvrir sans tarder !


    ‡ A découvrir ici www.clocherobecourt.webou.net

  • Décès de Mgr Jean Vilnet, ancien évêque de Saint-Dié

    Monseigneur Jean Vilnet, successivement évêque de Saint-Dié (1964-1983) puis de Lille (1983-1998) et président de la Conférence des évêques de France (1981-1987) est décédé ce mercredi 23 janvier 2013 dans sa 91ème année.

    mgr_vilnet.jpgNé le 8 avril 1922 à Chaumont (Haute-Marne) et ordonné prêtre pour le diocèse de Langres en 1944, Mgr Jean Vilnet fit ses études au Lycée de Chaumont, à l’Institut catholique de Paris, à l’Université grégorienne, à l’Institut biblique de Rome et à la Faculté de droit canonique de Lyon. Il fut diplômé de l’École pratique des hautes études, docteur en théologie, licencié en sciences bibliques et en droit canonique.

    Mgr Jean Vilnet a été stagiaire au Centre national de la recherche scientifique à Rome et chapelain de l’église Saint-Louis des Français à Rome (1946-1949), professeur à l’École supérieur de théologie de Langres (1949-1957) et directeur délégué et professeur à l’École supérieure de théologie de Châlons-sur-Marne (1957-1964).

    Nommé évêque de Saint-Dié le 24 septembre 1964 par le Pape Paul VI, il fut ordonné évêque le 13 décembre 1964. Il fut nommé évêque de Lille le 13 août 1983 par le Pape Jean-Paul II, qui accepta sa démission pour raison d’âge le 2 juillet 1998, date à laquelle il se retira à Nancy puis à Saint-Dié.

    Mgr Jean Vilnet fut vice-président de la Conférence épiscopale française (1978-1981) puis président de la Conférence épiscopale française (1981-1987) et ensuite Président de la Commission épiscopale pour l’unité des chrétiens (1987-1993) et resta Président de l’Union des Associations diocésaines de France jusqu’en 1997. Il fut par ailleurs président de la Fondation Jean Rodhain de 1998 à 2008 et élevé au rang d’Officier de la Légion d’Honneur.

    Le premier contact avec Jean Vilnet intimidait toujours. Mais le haut-marnais réchauffait vite son interlocuteur au bois de sa vive intelligence et de son sens pastoral. La Conférence des Évêques de France perd un de ses membres et président (1981-1987) les plus assidus à servir une ecclésiologie du service de l’homme de ce temps. Jean Vilnet (évêque à 41 ans !) aimait à rappeler qu’il était « né dans le Concile ». En mars 2012, le rassemblement de Lourdes, célébrant les cinquante ans de Vatican II, fut sa dernière sortie publique. L’hémicycle Sainte-Bernadette l’a littéralement ovationné ! Reconnaissance plus que méritée. Il faut lire le bilan que Jean Vilnet dresse de sa présidence. C’est un texte spirituel et pastoral jalonné d’événements âpres et de joies apostoliques intenses. À l’heure où tant de personnes s’auto-médiatisent, on regrette que l’humilité de ce pasteur exemplaire rende trop méconnue son abnégation. Auteur d’une thèse sur Jean de la Croix, Jean Vilnet fut un mystique de l’action pastorale. Il sera le porte-parole inlassable de la maxime conciliaire : « C’est dans l’exercice même du ministère qu’on puise sa sanctification ».

    Affronté à de délicates questions sociales ou ecclésiales, tant à Saint-Dié qu’à Lille ou à Paris, Mgr Vilnet vibrera jusqu’à son dernier souffle de la certitude qu’il faisait sienne : « Cette Église, au fil de mes charges, je l’ai mieux aimée. Sans doute parce que j’étais obligé de me livrer davantage à elle. Et, par elle, au Christ Jésus. Que Lui et Lui seul grandisse ! »

    La célébration des obsèques aura lieu samedi 26 janvier 2013 à 14h30 en la cathédrale de Saint-Dié.

    RIP +

    [source : Diocèse de Saint-Dié]


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    Installation de l'abbé Houot à la cure de Bleurville par Mgr Vilnet en septembre 1969 [cliché ©H&PB].

     

    Si l’on me permet ce souvenir personnel de l’ancien prélat vosgien : Mgr Vilnet fut l’évêque de ma confirmation, qui me fut donnée en l’église Saint-Pierre de Martinvelle (Vosges).

    Au final, un bilan en demi-teinte du passage de Mgr Vilnet dans le diocèse de Saint-Dié. Il mit en œuvre le Concile avec quelques excès (et c'est un euphémisme...) : expérience de regroupements de prêtres en zones rurales, « déménagement » du mobilier des églises réalisé avec sa bénédiction, positionnement politique contestable, catéchisme moderniste… Certes, la désertion des églises par les croyants vosgiens ne peut lui être imputée, s’agissant d’un phénomène de société beaucoup plus large. Cependant, il n’a pu – ou su – freiner ou inverser cette chute de la pratique religieuse. Il faut malgré tout lui reconnaître une réelle proximité de coeur et d'esprit avec les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté qu'il a pu rencontrer lors de son ministère épiscopal dans les Vosges.

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  • Nancy : prochaines activités à la chapelle du Sacré-Cœur

    On nous prie d’annoncer :

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    >> Samedi 26 janvier à 15h00 : pour la fin du temps de Noël, les élèves de l'école Sainte-Philomène vous convient à un spectacle. Il aura lieu à la tribune de la chapelle et sera suivi d'un goûter.

    >> Dimanche 27 janvier à l'issue de la messe de 11h00 : adoration du Très Saint-Sacrement qui restera exposé jusqu'au Salut à 17h00 (prière pour la France et pour la Famille, face au projet de loi  instaurant le « mariage homosexuel »).

     

    Chapelle du Sacré-Cœur

    65 rue du Maréchal Oudinot

    54000 Nancy

  • Aux âmes Citoyens !

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    ‡ Plus d'info' sur www.tousenpriere.com 

     

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  • Haucourt-Moulaine (54) : pas de miracle pour l’église Saint-Charles

    Construite en 1965 dans l’euphorie du Concile de Vatican II, l’église Saint-Charles disparaît 47 ans plus tard. Au grand désespoir des – trop rares – fidèles.

    apres-47-annees-de-service-les-haucourtois-doivent-dire-adieu-a-leur-eglise-et-se-contenter-de-la.jpg« C’est malheureux d’en arriver là. Ce sont des milliers de souvenirs heureux et tristes qui sont en train de s’évanouir. » Comme Serge Manzoni, les passants étaient nombreux à se déplacer rue de la Loire à Haucourt-Moulaine pour constater les dégâts. L’église Saint-Charles, menacée de démolition a été attaquée par les pelleteuses…

    Une fréquentation en baisse ainsi que de récents vols et dégradations ont orienté le choix définitif du diocèse de Nancy et de Toul. « Le montant des travaux était estimé à 200 000 € , indique l’abbé Jean-Marie Amiot. Une somme que l’on ne peut pas supporter. »

    Mais, attachés à cet édifice religieux construit des mains de leurs ancêtres, les paroissiens ont tout fait pour mettre à mal cette destruction. Bénévoles et fidèles se sont relayés, pétitions et stylos en main, et ont sonné à toutes les portes. « On a envoyé plusieurs pages émargées par les habitants du quartier au diocèse », précise Jacques Marteau, maire d’Haucourt-Moulaine. Un sauvetage aurait permis de créer une annexe de la mairie et d’y intégrer la Poste et le centre communal d’action sociale. Un projet aujourd’hui réduit en poussière. Comme l’église Saint-Charles…

    [Le Républicain Lorrain]

  • Bleurville : "La Lettre des Amis de Saint-Maur" de 2012

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    Ancienne abbatiale Saint-Maur de Bleurville, XIe-XVIe s. [cliché © H&PB]

     

    L'Association des Amis de Saint-Maur vous propose ci-dessous sa Lettre annuelle dans laquelle elle fait le bilan de la saison 2012 à l'ancienne abbaye bénédictine de Bleurville.

    Elle fêtera en 2014 le quarantième anniversaire des débuts du sauvetage de l'ancienne abbaye devenue prieuré puis ferme agricole.

     

    ‡ Vous pouvez adhérer à l'association qui, rappelons-le, anime et entretien ce site classé MH, en envoyant votre règlement (10 € membre actif, 20 € et plus membre honoraire) à : Association des Amis de Saint-Maur, c/o Lucienne Thomas, 18 rue des Cailloux, 88410 BLEURVILLE.

     

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  • Nancy : prière pour la France et la Famille à la basilique Notre-Dame de Lourdes le 24 janvier

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  • Prière pour la famille

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    La Sainte Famille, manuscrit, XVe s. (Bibliothèque Mazarine).

     

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  • "Manif' pour Tous" : les Lorrains en force à Paris

    Ce dimanche 13 janvier, les Lorrains s'étaient donnés rendez-vous en nombre sur le pavé parisien. Dès potron minet, ce sont des dizaines de cars venus des quatre départements lorrains qui convergeaient vers la capitale afin de faire entendre la voix du bon sens au gouvernement. Tous, venus d'horizons différents - dont de nombreuses paroisses catholiques -, entendaient défendre le mariage entre un homme et une femme et le respect des droits de l'enfant.

    Au total, c'est plus d'un million de français - une véritable marée humaine ! - qui a manifesté son hostilité à ce projet de loi de "mariage pour tous" qui vise à saper les fondements de la civilisation.

    Nos lorrains ont défilé dans la joie et la bonne humeur : saluons, en particulier, le groupe emmené par les associations Mémoire des Lorrains et Pèlerins de Lorraine qui est arrivé au Champ-de-Mars, au pied de la Tour Eiffel, alors que les premiers manifestants quittaient déjà Paris !

    Un incroyable succès qui doit faire reculer le gouvernement sur ce projet néfaste.

    Quelques images de cet après-midi parisien...

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    [clichés ©H&PB | dernier cliché : ©Le Salon Beige]

     

    Ci-dessous un commentaire fort intéressant et qui reflète bien l’état d’esprit dans lequel les Français ont manifesté ce dimanche contre le projet de « mariage homo’ ». A l’image aussi de ces Lorrains, venus des campagnes et des villes, des quartiers populaires et des quartiers chics, croyants ou pas, de droite ou de gauche, élus ou simples quidams…

    « Un succès d’autant plus grand qu’elle a fait descendre dans la rue la France des taiseux, la France qui ne fait pas de bruit, la France bien élevée qui ne veut pas déranger, celle qui bosse et paie sans moufeter ses impôts, celle qui n’a jamais commis plus gros délit que de dépasser le temps imparti par un horodateur, celle qui cède sa place dans les transports en commun et aide les vieilles dames à monter leurs bagages dans le train.

    La France dont on ne parle pas au 20 heures, parce que ses enfants ne dealent pas, ne squattent pas, ne brûlent pas les voitures et ne cassent pas la gueule aux profs, la France qu’aucun gouvernement ne cherche à ménager tant on la sait docile, respectueuse des lois et de l’ordre établi. La gentille France familiale, catholique ou pas, qu’on prend quelquefois, il faut bien le dire, pour toutes ces raisons-là, au choix, pour une bonne poire ou pour une vache à lait.

    Et c’est cette France-là qui est venue manifester en masse, avec ses poussettes surchargées, ses innombrables jeunes perchés sur les chars, ses enfants ravis pour une fois d’échapper aux devoirs du dimanche, cette France-là qui est venue protester, crier, tempêter : « François, ta loi on n’en veut pas ! », « Taubira, t’es foutue, les familles sont dans la rue !»

    Fallait-il, pour que ces gens-là sortent de leurs gonds, que la cause les ait scandalisés, touchés, indignés.

    Parmi eux, pas de professionnels de la manif, de vieux routards syndicalistes que l’on voit fondre sur Paris comme les oiseaux migrateurs dès que la saison des conflits sociaux arrive et qui, entre grèves et cortèges, vous bloquent et vous prennent en otage un pays. Si innocents, ces manifestants du dimanche, qu’il a fallu leur expliquer quelques vieilles ficelles : que, pour le comptage de la police, par exemple, il fallait se déployer sur tout le boulevard, et ne pas rester scotchés les uns aux autres, ou que malgré le nombre, il ne fallait pas céder à la tentation d’envahir le trottoir qui, lui, ne serait pas considéré comme « manifestant ».

    Les CRS eux-mêmes, d’ailleurs, n’avaient pas leur tête tendue habituelle, conscients sans doute que gaz lacrymogènes et vitrines brisées étaient hautement improbables avec ces manifestants placides dont les longues heures d’attente à faire le pied de grue, non plus les affiches provocatrices sur les balcons ici et là n’arrivaient à entamer la bonne humeur. On vit même l’un d’eux sourire lorsqu’un appel au micro signala à quelques minutes d’intervalle la perte d’un iPhone, puis sa restitution. Dans une foule si compacte, un objet si prisé sagement rapporté aux objets trouvés, cela ne s’était jamais vu.

    Pour être honnêtes, ces manifestants-là ne sont cependant pas complètement abrutis. Et quand ils entendent parler du chiffre officiel de 340 000 manifestants quand certains d’entre eux, pour avoir organisé les JMJ par exemple, savent pertinemment que le Champ de Mars, très vite saturé ce dimanche et dans lequel nombre de manifestants n’ont pu entrer, peut contenir plus de 800 000 personnes, ils sentent bien « comme une embrouille ».

    Il faut se méfier de la France bien élevée et de son côté « vieux diesel » : un peu longue à chauffer, mais lorsqu’elle est lancée, son moteur est increvable. Et là, c’est le gouvernement qui risque bien d’en baver un peu. »

    [source : www.bvoltaire.fr]

  • La Lorraine pour les Nuls

    lorraine nuls.jpgVous êtes Lorrain, d'origine ou d'adoption ? Vous pensez bien connaître notre région à l'identité forte, au coeur des turbulences de l'Histoire, ou vous voulez en savoir plus ?

    Avec cet ouvrage "pour les Nuls", découvrez l'histoire de la Lorraine, de l'Antiquité à nos jours, et retrouvez au fil des pages celles et ceux qui ont marqué son histoire : Edmond de Goncourt, Jacques Callot, le maréchal Lyautey, Jules Ferry ou Robert Schumann. Partez à la découverte d'un peuple tiraillé pendant des siècles entre royaume de France et Empire germanique, d'un monde industriel qui connaît des heures glorieuses et des moments douloureux. Approchez la Lorraine contemporaine, son économie, son patrimoine, sa nature préservée...

    Car la Lorraine est une terre de passage où se rencontrent les cultures françaises et germaniques. Une mosaïque d'histoires et d'anecdotes qui façonne les habitants de la région, singularisant le Meusien du Mosellan ou encore du Vosgien.

    Dans ce livre, les auteurs qui ont travaillé en Lorraine pendant de nombreuses années, se penchent sur l'histoire de cette Lorraine méconnue. Ils nous en font découvrir ses éléments marquants et remarquables. Et sa richesse surtout : les Lorrains eux-mêmes.

     

    ‡ La Lorraine pour les Nuls, Xavier Brouet et Richard Sourgnes, First éditions, 2012, 446 p., ill. (22,95 €).

  • Des fleurs à l'encre violette

    laporte.jpgLe nouveau roman de Gilles Laporte nous introduit dans la Lorraine entre 1873 et 1923, entre une IIIe République qui se cherche et les "Années Folles" de l'après Grande Guerre. Roman où s'oppose deux frères : l'aîné, Victor Delhuis, personnalité brillante, n'aspire, jusqu'au mépris des siens, qu'à la réussite sociale, tandis que le cadet, Clément, épouse les idées progressistes de son époque et prépare le concours d'entrée à l'Ecole normale d'instituteurs de Mirecourt.

    Au coeur de cette désunion fraternelle, leur mère, Rose-Victoire, qui, très jeune, s'est affranchie du carcan bourgeois de sa famille pour épouser un modeste cantonnier, et qui portait en elle un rêve secret, devenir institutrice.

    Avec ces vies pleines et attachantes, portées par un idéal, Gilles Laporte rend un bel hommage à l'instruction publique naissante.

     

    ‡ Des fleurs à l'encre violette, Gilles Laporte, éditions Presses de la Cité, 2012, 373 p. (20 €).

  • La Turquie veut récupérer les reliques de saint Nicolas

    La Turquie relance la campagne visant à « récupérer » les reliques de saint Nicolas de Myre, qui se trouvent dispersées depuis le Moyen Âge. Une partie des reliques, subtilisée en Turquie en 1087 par des marins, se trouve dans la crypte de la basilique de Bari (sud de l’Italie), une autre relique à Saint-Nicolas-de-Port et une autre à la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg (Suisse).

    les-reliques-sont-conservees-dans-un-magnifique-reliquaire-en-vermeil-et-en-forme-de-bras-(photo.jpgL’archéologue turc Nevzat Çelik, responsable des fouilles sur le site de Myre-Andriake (Turquie), a relancé, à l’occasion des fêtes de Noël, la requête de restitution à la Turquie des reliques du saint évêque de Myre. Cette fois, le destinataire de la requête n’est plus – comme par le passé – le gouvernement italien, mais le Vatican. L’initiative, selon la presse turque, correspond à la volonté des actuels responsables du ministère turc de la culture et du tourisme de rapatrier des œuvres d’art, objets archéologiques et reliques emmenés à l’étranger par le passé.

    À Antalya, il est prévu prochainement l’ouverture d’un musée dédié à l’antique et mystérieuse civilisation de la Lycie (région de naissance de Nicolas de Myre) destiné également à accueillir les objets provenant des sites archéologiques de Myre et d’Andriake. Une section du musée sera dédiée aux premiers siècles chrétiens et à la vie de saint Nicolas, l’évêque du IVe siècle qui, à cause de sa charité et de sa générosité envers les hommes et les enfants, est également considéré comme le personnage ayant inspiré la figure du Père Noël.

    Au XIe siècle, les reliques du saint furent « transférées » dans l’actuel chef-lieu des Pouilles, en Italie, par une expédition de marins de Bari. Au cours de ces dernières années, la basilique qui les accueille est également devenue le but d’un flux croissant de pèlerins russes, saint Nicolas étant le patron de la Russie.

    Les revendications turques concernant les reliques de saint Nicolas sont connues depuis longtemps. Mais c’est seulement récemment qu’elles ont trouvé des appuis institutionnels importants, en lien avec la valorisation touristique de la région. « Si nous construisons un musée à Demre, ce que nous demanderons en premier, ce seront les restes de saint Nicolas. Ces os devront être exposés ici et non pas dans une ville de pirates », avait déclaré voici deux ans le ministre turc de la culture et du tourisme. Maintenant, les milieux universitaires, dont fait partie le professeur Çelik, en appellent au Vatican.

    En Suisse, le prévôt de la cathédrale de Fribourg, le chanoine Claude Ducarroz, a exclu lundi 7 janvier de restituer les reliques de saint Nicolas revendiquées par la Turquie. « Nous ne rendrons jamais les reliques de saint Nicolas, a-t-il affirmé. Elles appartiennent au Chapitre et au peuple fribourgeois. » Il se dit étonné d’une telle demande de la part d’un État dominé par les islamistes, « en qui je n’ai pas confiance », précise-t-il, rappelant que les reliques avaient été enlevées de Myre « pour les protéger de l’avancée des Ottomans ». De même, à Saint-Nicolas-de-Port, l’abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique, exclut toute restitution des reliques du saint patron de la Lorraine pour des raisons bassement matérielles. Les reliques de saint Nicolas resteront donc en Lorraine.

    [source : La Croix / Agence APIC / cliché Vosges Matin]

  • De l'hérétique à la sainte : les procès de Jeanne d'Arc revisités

    jeanne d'arc.jpgJeanne d'Arc est à la fois l'une des figures les mieux connues du Moyen Âge et l'une des plus énigmatiques. Elle a été l'objet de deux procès, de condamnation (1431) et de réhabilitation (1456). Ces procès d'Eglise étaient des procès politiques : à travers Jeanne, le premier cherchait à déconsidérer Charles VII et le second à lui restituer son honneur.

    Cet ouvrage a pour objet de présenter de façon abordable les résultats récents de la recherche : le contexte historique du procès - celui d'une occupation d'une bonne partie du royaume de France par les Anglais - ainsi que certains aspects juridiques (le premier procès dirigé par l'évêque de Beauvais, Pierre Cauchon, suit étroitement les règles de la procédure d'inquisition). D'autres aspects, linguistiques ou historiques, sont pour la première fois analysés. C'est ainsi que le latin, langue de la traduction officielle du premier procès, est étudiée, de même que le second procès est éclairé par l'analyse des mémoires relatifs au procès de condamnation produits par de savants clercs pour la procédure de révision. Est également étudiée la représentation des procès, qui a beaucoup évolué dans le temps, du XVIe au XXe siècle. Cette évolution est sensible aussi bien dans l'historiographie que dans la littérature, les arts plastiques, le cinéma ou la musique.

    Jeanne a été en effet considérée tour à tour comme une hérétique, une illuminée, ne sainte et une héroïne nationale, et son image peut se prêter à toutes les récupérations politiques.

     

    ‡ De l'hérétique à la sainte. Les procès de Jeanne d'Arc revisités, François Neveux (dir.), Presses universitaires de Caen, 2012, 343 p., ill. (25 €).

  • Une aide bienvenue pour la chapelle de Libdeau

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    [Est Républicain]

  • Appel à l'aide pour la chapelle de Libdeau

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    [Est Républicain]

  • 536e anniversaire de la Bataille de Nancy : Renaissance de la fête des Lorrains

    Les Lorrains ont célébré joyeusement le 536ème anniversaire de la Bataille de Nancy remporté par le duc René II sur Charles le Téméraire le 5 janvier 1477. Retour sur une journée commémorative.

    lorraine,nancy,bataille de nancy,croix de bourgogne,jean marie cuny,mémoire des lorrains,parti lorrain,rené II,charles le téméraireTout a commencé à 15h00 sur le parvis de la basilique Saint-Epvre où le Parti Lorrain avait appelé la population à se rassembler. Les animateurs de cette jeune formation qui milite en faveur de l'autonomie de la Lorraine ont déposé une gerbe de fleurs aux couleurs de la Lorraine au pied de la statue de René II.

    Cette manifestation était rehaussée par la présence de la fanfare de Champigneulles qui a interprété quelques morceaux choisis dont "La Marche lorraine".

    lorraine,nancy,bataille de nancy,croix de bourgogne,jean marie cuny,mémoire des lorrains,parti lorrain,rené II,charles le témérairePuis, à 18h00, l'association Mémoire des Lorrains rassemblait une bonne centaine de  fidèles et sympathisants autour de la Croix-de-Bourgogne, lieu où fut retrouvé le corps inanimé de Grand Duc d'Occident. Pour la première fois depuis 1977, une jeune fille habillée en costume de Jeanne d'Arc (veille du dernier jour de l'année du 6e centenaire de la naissance de notre Jehanne oblige !) et un petit garçon revêtu de l'armure du duc René II étaient présents au pied de la Croix-de-Bourgogne.

    Jean-Marie Cuny a rappelé dans sa traditionnelle harangue l'objectif de cette fête : "Nous célébrons ici dans la plus grande simplicité le souvenir de la grandeur passée du duché de Lorraine et, plus particulièrement, la victoire du jeune duc René II sur le très redouté Charles le Téméraire." Et de suggérer que cet anniversaire pourrait être célébré joyeusement et avec faste par la mairie de Nancy...

    Cette fête du 5 janvier était en quelque sorte aussi une "inauguration". Selon Jean-Marie Cuny, la célébration du 536e anniversaire de la Bataille de Nancy constitue les prémices à l'ouverture de l'année "Renaissance" organisée à Nancy tout au long de cette année 2013.

    La sympathique manifestation s'est clôturée par un feu d'artifice et le partage du vin chaud accompagné d'un délicieux pain d'épices de Laneuvelotte. Et vive la Lorraine !

     

    ‡ Consultez la harangue de Jean-Marie Cuny ici Harangue JMC_05.01.2013.pdf

     

    Quelques images de cette journée festive...

     

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    Manifestation organisée par le Parti Lorrain.


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    Fête des Lorrains organisée par Mémoire des Lorrains.

    [clichés H&PB]

     

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  • Lettres de Malgré-Nous

    lettres malgré-nous.jpgCet ouvrage est exemplaire et constitue une véritable "première". C'est en effet la première fois qu'un recueil de lettres écrites par des incorporés de force Alsaciens-Mosellans durant la Seconde Guerre mondiale est édité. Ceux qui avaient vécu la Première Guerre mondiale durent, vingt ans seulement après l'Armistice, en affronter une seconde. Ces Alsaciens et Lorrains connurent l'exode, l'annexion de fait et l'incorporation de force dans la Wehrmarcht... Dépossédés de leur nationalité, contraints de porter un uniforme qui n'était pas le leur, ils durent combattre sur les fronts de l'Est, loin de la France, leur seule Patrie.

    Les nombreuses lettres et photographies publiées constituent un témoignage irremplaçable sur cette époque tragique. De nombreuses familles alsaciennes et mosellanes ont confié ces documents provenant de leurs grand-père, père, époux, frère ou oncle, afin de conserver la mémoire de ces Malgré-Nous.

    Un collectif d'historiens a apporté son expertise dans le choix des lettres éditées et surtout dans la mise en perspective historique de ces récits parfois dramatiques mais toujours émouvants. Elle aide à mieux comprendre le drame intérieur vécu par les incorporés de force, le mutisme dans lequel la plupart se sont enfermés sur ce sujet durant les années qui ont suivi leur retour, face à l'incompréhension dont ils se sentaient l'objet.

    L'ouvrage évoque enfin le fonctionnement de la Feldpost, la poste militaire allemande, outil au moins aussi indispensable au moral des troupes que l'alimentation.

    En ce 70ème anniversaire du décret d'août 1942 qui officialisait l'incorporation de force des Alsaciens-Mosellans, ce livre est un hommage à tous ces jeunes hommes et femmes qui ont dû subir la dure loi de l'incorporation de force parfois au prix de leur vie et dans la peine de ceux qui les chérissaient. Il constitue une stèle pour ceux qui ne sont pas revenus et permettra aux générations à venir de ne pas oublier.

     

    ‡ Lettres de Malgré-Nous, collectif, éditions La Nuée Bleue, 2012, 269 p., ill. (25 €).

  • La "Barrette" de Saint-Pierre-des-Latins de janvier est en ligne

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    La communauté summorum pontificum Saint-Pierre-des-Latins attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy vous présente son bulletin paroissial de janvier :

    Barrette St-Pierre-des-Latins_janvier 2013.pdf


    ‡ Plus d'infos sur eglise-st-pierre-nancy.fr

  • Pays d'abbayes en Lorraine : Senones, Moyenmoutier, Etival

    Pays-d-abbayes.jpgAu VII siècle, entre Meurthe et Donon, cinq abbayes bénédictines naissent dans la même période à quelques kilomètres de distance. Leur localisation trace que l'on appellera la "Sainte Croix des Vosges".

    Seules trois d'entre elles, Senones, Moyenmoutier et Etival, se maintiendront pendant plus de onze siècles, défendront farouchement leur indépendance avec des fortunes diverses, mais trouveront une destinée commune avec l'avènement de la Révolution. Leurs territoires voisins vivront successivement l'histoire du Saint-Empire germanique, de la Lorraine puis de la France, et Senones deviendra la capitale de la principauté de Salm.

    Dirigées par des abbés d'exception, elles atteignent leur apogée au XVIIIe siècle. Leur vocation spirituelle ne les empêche pas de devenir des centres reconnus du savoir et des pôles d'activités importants. Eglises, bâtiments abbatiaux, bibliothèques en témoignent et constituent aujourd'hui un patrimoine immense, finalement assez peu connu.

    L'ouvrage retrace les principales et captivantes péripéties de l'épopée de ces grandes abbayes vosgiennes, en élargissant autant que possible le cadre strictement local et temporel de leur déroulement. Les textes sont abondamment illustrés avec des clichés de qualité.

     

    ‡ Senones, Moyenmoutier, Etival. Pays d'abbayes en Lorraine, André Petitdemange (dir.), éditions Dominique Guéniot, 2012, 125 p., ill., cartes (22 €).

  • Grand bientôt "Romaine"...

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    [Vosges Matin]

  • Laneuvelotte (54) : réapparition de deux tableaux du XVIIIe siècle

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    [Est Républicain]

  • Mariage de Christoph et Adélaïde de Habsbourg-Lorraine : la Lorraine renoue avec son histoire

    Le mariage de Christoph de Habsbourg-Lorraine, archiduc d’Autriche, avec Adélaïde a suscité l’intérêt bien au-delà des amateurs du gotha.

    adelaide-et-christoph-mariage-princier-a-st-epvre-nancy-photo-pierre-mathis.jpgQuelle formidable idée que d’avoir associé les Lorrains au mariage princier ! Vendredi, à l’occasion du mariage civil, aucune barrière place Stanislas, ce qui leur a permis de faire une haie d’honneur au jeune couple, à ses parents et au Grand-duc Henri de Luxembourg. Samedi, la basilique Saint-Epvre ouverte au public, venu nombreux assister au mariage religieux. Après la cérémonie, voir les invités slalomer au milieu des badauds place Stanislas a donné un air inattendu à ce rendez-vous du gotha européen.

    Nancy et la Lorraine ont ainsi renoué avec leur propre histoire, celle qui les unit à la dynastie Habsbourg-Lorraine. La mort d’Otto, en juillet 2011, qui s’était marié dans la cité ducale en 1951 et y avait célébré ses noces d’or un demi-siècle plus tard, n’a donc pas rompu les liens. L’archiduc Christian, neveu d’Otto et père du marié, reste très attaché à la Lorraine, fidèle en cela au conseil du dernier empereur d’Autriche Charles Ier à Otto, son fils : « Renoncez à tout s’il le faut, mais ne renoncez jamais à la Lorraine ».

    C’est lui qui a eu l’idée de Nancy ; l’efficace entregent du baron Bernard Guerrier de Dumast, chevalier de la Toison d’or, a fait le reste. La foule a su transformer cette union en une fête. L’intérêt des habitants est allé bien au-delà d’une simple curiosité. Comme s’ils se réappropriaient une histoire multiséculaire, à l’instar de ce qu’ils avaient fait lors des expositions Art nouveau en 1999. De bon augure à l’aube de l’année Renaissance, comme l’a rappelé le maire de la ville, André Rossinot, dans l’allocution prononcée lors du lunch, samedi en début d’après-midi. Et ce, même si façonnée par les ducs, puis par des industriels, la région traverse aujourd’hui une période difficile. Au cours de la messe, lors de la prière universelle une intention de prière a d’ailleurs été adressée à Dieu pour la Lorraine.

    Les mariés l’ont donc choisie. Leurs familles y sont liées, non seulement par des racines mais aussi par les engagements militaires et le sang versé. L’Europe aussi, dont le marié est un pur produit par ses parents, les maisons d’Autriche et de Luxembourg. Une Europe dont Otto, qui fut député à Bruxelles et Strasbourg, et dont la fille Walburga a contribué à l’été 1989 à l’ouverture de la frontière hongroise avec l’Autriche, « a inlassablement relayé le message ». Une Europe largement façonnée par nos rois et empereurs et par les mariages dynastiques. À sa façon, la Lorraine ducale y a participé et, située au centre du continent, y participe encore, avec ses voisins allemands, luxembourgeois et belges. Des pays auxquels sont liés les Habsbourg. Ces festivités réussies donneront peut-être des idées à d’autres membres de la famille. Pour la plus grande joie des Lorrains.

    [d’après l’Est Républicain, article de P. Perotto]

  • Charles Alexandre de Lorraine, dernier duc de Lorraine

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    [Est Républicain]

  • Le Pays Lorrain : en prélude à "Renaissance 2013"

    pays lorrain.jpgLe numéro hivernal du Pays Lorrain, la prestigieuse revue trimestrielle du Musée Lorrain de Nancy et de la Société d'histoire de la Lorraine prépare l'ouverture des festivités de "Renaissance 2013" en reproduisant en première de couverture un détail du splendide vitrail de 1543 de l'abbatiale d'Autrey (Vosges) consacré à "Saint Nicolas faisant abattre un arbre dédié à Diane". Beau prélude à la série de manifestations qui mettront en exergue tout au long de l'année 2013 la Renaissance à Nancy et en Lorraine.

    Le sommaire, comme à son habitude, est riche d'une variété de contributions d'historiens et d'érudits :

    - les plafonds peints au bestiaire du Musée de Metz

    - l'artillerie du duc Léopold (1698-1729)

    - il y a cent ans : Henri Poincaré

    - les Archives Henri Poincaré

    - Barrès et Le Pays Lorrain

    - la guerre en Lorraine du médecin aveyronnais Sylvain Caillol

    - Nancy sous les bombardements, à travers la correspondance de Françoise Buffet

    - Phalsbourg en 1917

    - Pierre Richard-Willm et le Théâtre du Peuple de Bussang

    - Jean-Nicolas Beaupré, un des pères de l'histoire lorraine

    - les chantiers des collections au Musée de la Princerie de Verdun

    Et les habituelles rubriques : vie du Musée, vie régionale, recensions des publications récentes... et la tables des matières 2012 (intéressant pour consulter l'ensemble des articles publiés au cours de l'année).

     

    ‡ Le Pays Lorrain, n° 4 - 2012 est disponible à l'accueil du Musée Lorrain à Nancy (10 €) ou sur abonnement (39 €, 4 numéros) en envoyant les coordonnées postales + règlement à : Le Pays Lorrain, Palais ducal, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.

  • Images de la Nativité en Lorraine

    Nous vous proposons quelques clichés de crèches de nos églises lorraines. Bleurville pour commencer, puis d'autres viendront s'ajouter jusqu'à l'arrivée des Rois mages...

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    Crèche de l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville (88).

     

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    Crèche de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy.

     

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    Crèche de la basilique Saint-Epvre de Nancy.

     

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    Crèche de l'église Saint-Pierre de Nancy.

     

    Un grand bravo à tous les bénévoles qui, Noël après Noël, font oeuvre de créativité... pour la plus grande gloire de Dieu !

    [clichés ©H&PB]

  • Les Lorrains se souviennent du martyre du roi Louis XVI

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    Le roi Louis XVI en habit de sacre.

     

    Messe pour le repos de l’âme du roi Louis XVI

    Dimanche 20 janvier 2013 - 9h25

    Eglise Saint-Pierre

    Avenue du Maréchal de Lattre-de-Tassigny à Nancy

     

     

     Fête des Rois avec La Lorraine Royaliste

     Dimanche 20 janvier - à partir de 12h00

     Repas suivi de la galette traditionnelle

     Restaurant « Chez Maître Marcel »

    (au coin des rues Raymond-Poincaré et de l’Armée Patton à Nancy)

     Allocutions de MM.

     Jean-Marie CUNY

    Jean-François GICQUEL

    Philippe SCHNEIDER

     

     Prix comprenant un apéritif, le plat principal, la galette et une boisson :

    21 € par personne avec choucroute comme plat principal (option 1)

    23 € par personne avec blanquette de veau à l’ancienne (option 2)

    10 € pour les enfants (saucisses, pommes de terre rôties, galette, une boisson)

     

    Inscrivez-vous dès maintenant en renvoyant le coupon ci-dessous à La Lorraine Royaliste, 22 rue Victor-Hugo, 54000 Nancy, ou téléphonez au 06 19 19 10 69.

    Inscription impérativement pour le 15 janvier au plus tard.

    ______________________________________________________________

    M. - Mme - Mlle ……………………………………………………………….......................................

    Adresse : ……………………………………………………………………...........................................

    Téléphone : …………………………………..    Courriel : ……………………………........................

    S’inscrit au repas du 20 Janvier 2013 (…… personnes dont ….. option 1 et …… option 2 et …. enfants et verse la somme de ……..... € (chèque au nom de "la Lorraine Royaliste")

    (Si aucun choix n’est indiqué, il vous sera servi une choucroute)

    Ne peut venir mais verse …….. € en don à La Lorraine Royaliste

  • Charles-Alexandre de Lorraine, un prince en sa maison

    lorraine,lunéville,charles alexandre de lorraine,jacques charles gaffiot,association des amis de lunéville,duc de lorraineVoilà le résultat d'un rendez-vous manqué. Cet ouvrage aurait dû être le support d'une exceptionnelle exposition présentée au château de Lunéville consacrée à Charles-Alexandre de Lorraine à l'occasion du tricentenaire de sa naissance. Mais les circonstances en ont décidé autrement...

    Quoi qu'il en soit l'association des Amis de Lunéville, créée au lendemain du sinistre qui ravagea le château de Léopold en 2003, associée au Centre d'études et de recherches sur les collections de la Maison de Lorraine et du roi de Pologne, oeuvre depuis cette date à la redécouverte d'un exceptionnel patrimoine mobilier et artistique dispersé en 1737, au moment du départ de François III, puis en 1766 à la mort de Stanislas Leszczynski.

    Fruits des recherches entreprises, notamment par Jacques Charles-Gaffiot, ce catalogue apporte une foule d'informations inédites ainsi qu'une iconographie renouvelée sur le sujet, ayant une ampleur sans commune mesure avec les pièces présentées lors de l'exposition de l'été 2012. L'amateur d'art et le passionné de l'histoire de la Maison de Lorraine y découvriront quantité de meubles, tableaux, médailles, dessins et autres objets qui ont marqué le quotidien du prince Charles-Alexandre dans ses résidences successives, à Lunéville et à Bruxelles.

    Beau-frère de l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg et oncle de Marie-Antoinette, Charles-Alexandre de Lorraine, né à Lunéville le 12 décembre 1712, figure parmi les plus grands princes collectionneurs de son temps. Nommé gouverneur général des Pays-Bas autrichiens, il s'établit à Bruxelles qu'il hausse au rang de capitale des Arts autour du palais qu'il fait reconstruire. Passionné depuis son plus jeune âge par les sciences et les techniques, il aime aussi à dresser croquis et dessins des machines qu'il invente afin d'améliorer la vie quotidienne de ses sujets.

    Son ancienne résidence lunévilloise, la Favorite, élevée sur les plans de l'architecte Germain Boffrand au bout du parc du palais construit par Léopold, son père, est de nos jours laissée à l'abandon. Cet ouvrage souhaite aussi attirer l'attention du public et des décideurs sur ce monument qui risque de disparaître à tout jamais.

     

    ‡ Charles-Alexandre de Lorraine, un prince en sa maison, Jacques Charles-Gaffiot (dir.), Association des Amis de Lunéville - Les Editions du Net, 2012, 380 p., ill. (38 €).

  • Nancy : Christoph et Adélaïde se sont dit "oui"

    Ncy_mariage Christoph Habsbourg_28.12.12 09.jpgL’archiduc d’Autriche Christoph de Habsbourg-Lorraine, descendant de Marie-Antoinette et de Sissi, et Adelaïde Drapé-Frisch se sont unis devant Dieu ce samedi à Nancy. La cérémonie a eu lieu ce matin à la basilique Saint-Epvre où des centaines de Nancéiens s'étaient regroupés pour assister à l'événement.

    Christoph de Habsbourg-Lorraine, 24 ans, est le petit-fils du neveu du dernier empereur d’Autriche, Charles Ier.  Son épouse, 22 ans,  est la fille d’un diplomate français.

    Plusieurs familles princières européennes, notamment du Luxembourg et du Lichtenstein, ont assisté à la cérémonie, dont le grand-duc Henri de Luxembourg, parrain du marié.

    Samedi matin, plusieurs milliers de personnes se sont massées devant la basilique Saint-Epvre, un édifice néo-gothique du XIXe siècle dont la famille Habsbourg-Lorraine fut l’un des principaux mécènes.

    La famille Habsbourg-Lorraine est liée de longue date avec la Lorraine et Nancy tout particulièrement où, en 1951, l’archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, avait fait bénir son mariage, et en 2001 avait célébré ses noces d'or.

    L'union de Christoph et Adélaïde a été bénite par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, et la messe a été concélébrée par une vingtaine de prêtres.

    [d'après l'Est Républicain]

  • "Notes de campagne 1914-1916" par Jean Duclos, sous-lieutenant au 153e RI

    lorraine,jean duclos,grande guerre,bataille de nancy,grand couronné,morhange,champagne,artois,allemagne,153e riLes notes de campagne de Jean Duclos furent rédigées en 1917 pendant les loisirs auxquels le contraignait sa situation de grand blessé interné en Suisse, après sept mois de captivité en Allemagne où il fut, selon ce qu'il en rapporte, correctement soigné. Elles décrivent en détail et dans un style impeccable, l'expérience d'un jeune homme de "bonne famille" qu'a priori, sauf un vibrant amour de la Patrie, rien ne prédisposait à se jeter corps et âme dans une guerre épouvantable.

    Loin de renvoyer le lecteur à un système de valeurs périmé, le texte de Jean Duclos est l'illustration de qualités d'autant plus recommandables que la société post-moderne d'aujourd'hui tend à leur faire écran. Que ce soit en Lorraine lors de la bataille de Morhange ou au Grand-Couronné, ou en Picardie (1914) où il fut une première fois blessé, en Artois ou en Champagne où il fut à nouveau blessé (1915) ou encore durant les épreuves de la captivité (1916) qui s'ensuivit, ce passionnant récit est celui d'un tout jeune officier de troupe engagé avec un parfait oubli de soi et un esprit de sacrifice absolu dans l'exercice d'un devoir qu'il estimait sans limite au sein d'une fraternité d'armes pudique et chaleureuse.

    Jean Duclos est né en 1891 à Rouen. Affecté en avril 1914 comme sous-lieutenant au 153e régiment d'infanterie au cours de son service militaire, il prit part aux batailles de cette unité en 1914 et 1915. Resté dans l'armée d'active après l'Armistice, il fut tué au Maroc en 1925.

     

    ‡ Jean Duclos, sous-lieutenant au 153e RI. Notes de campagne 1914-1916, Louis-Jean Duclos (présenté par), éditions L'Harmattan, 2012, 225 p., ill. (23 €).