[Est Républicain]
Lorraine - Page 67
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Géo Condé et l'art sacré
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Premier bulletin des Amis du peintre Alfred Renaudin
L'association des Amis d'Alfred Renaudin propose son premier bulletin annuel.
La structure, née au printemps dernier, prépare activement le 150ème anniversaire de la naissance du peintre lorrain qui sera célébré en 2016.
En attendant, l'association poursuit le recensement des oeuvres d'Alfred Renaudin. On peut contacter bena_olivier@yahoo.fr pour tout renseignement.
[cliché : Ferme à Ceintrey, par Alfred Renaudin]
‡ Consultez le bulletin des Amis d'Alfred Renaudin : Bulletin n° 1 Amis Alfred Renaudin.pdf
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Nancy : conférence sur le projet de loi "mariage et adoption pour tous"
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Daum, l'âme des verriers
En 2009, le livre Daum, du verre et des hommes paraissait et faisait l'unanimité de la critique, tant des spécialistes et amateurs d'art que des anciens verriers, maîtres et ouvriers. Aujourd'hui cet ouvrage a pratiquement disparu des librairies.
Une nouvelle édition, enrichie et différentes, s'est imposée car, au fil de rencontres parfois fortuites, d'autres documents et témoignages ont été collectés ; il eut été dommage d'en priver les passionnés.
De 1875 à 1986, l'auteur balaie les cinq générations qui ont créé, développé et dirigé l'entreprise. Il suit le parcours des maîtres verriers, artistes et collaborateurs ayant oeuvré dans les différents ateliers. Il invite le lecteur à une promenade poétique à travers l'Art Nouveau, l'Art Déco, l'Art des formes libres et la pâte de verre. Il fait également découvrir cette ville de Nancy qui accueillit de nombreux exilés alsaciens-lorrains arrachés à leur terroir au lendemain de la guerre de 1870.
Cette seconde version, plus proche du souhait initial de l'auteur, apporte d'autres éclairages. Elle s'attarde notamment sur la période allant de 1945 à 1986, la plus récente, à la fois passionnante et bouleversante.
Passionnante car elle connut de nombreuses innovations et se distingua par la collaboration d'artistes atypiques et renommés comme Dali et César, mais aussi de jeunes talents comme l'arrière-petit-fils d'Antonin Daum dans les années 1980. Bouleversante car elle sonna la fin des verriers traditionnels, ceux de la halle qui maniaient si élégamment la canne en perpétuant un savoir-faire millénaire.
Daum, l'âme des verriers recèle des textes plus riches et une iconographie grandement inédite. Puissiez-vous encore rêver et aimer un peu plus ces hommes qui ont tout donné pour que les pièces qu'ils ont façonnées émerveillent et suscitent l'émotion, celle que les mots ne parviennent pas à traduire tant elle vous époustoufle.
‡ Daum, l'âme des verriers, Patrick-Charles Renaud, éditions Vent d'Est, 2012, 368 p., ill. (24 €).
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"La Barrette" de décembre de Saint-Pierre-des-Latins de Nancy
La communauté latine de l'église Saint-Pierre de Nancy vous propose son bulletin paroissial de décembre :
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Nancy : manif' pour le "mariage homme-femme" le 8 décembre
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Charles François Saint-Mihiel, médecin à Saint-Nicolas-de-Port au XVIIIe siècle
[Est Républicain]
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Géo Condé, les inédits d'un artiste lorrain
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La bataille de Dompaire des 11-14 septembre 1944
Gilbert Salvini, président du Cercle d'études locales de Contrexéville, nous communique une synthèse des évènements qui se sont déroulés entre le 11 et le 14 septembre 1944 dans la plaine des Vosges. Cette épisode important de la libération du territoire national est entré dans l'Histoire sous la nom de "Bataille de Dompaire".
‡ Plus de précisions in Le pays de Dompaire, actes des Journées d'études vosgiennes 2011, Fédération des Sociétés savantes des Vosges, 2012. Communication de Gilbert Salvini sur la bataille de Dompaire, p. 541-554.
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Saint-Nicolas-de-Port (54) : 767e procession en l'honneur de Saint Nicolas le 8 décembre
766e procession en l'honneur de Saint Nicolas, 2011 [cliché ©H&PB]
La 767e procession du Sire de Réchicourt en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine, aura lieu
samedi 8 décembre à 20h30
en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port
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Veillée de prière pour la vie naissante en Lorraine
>> A Nancy : veillée de prière (adoration eucharistique et vêpres) en la basilique Notre-Dame-de-Lourdes, avenue du Général Leclerc, dimanche 2 décembre à 17h00
>> A Epinal : veillée de prière en l’église Saint-Antoine, rue Armand-Colle, samedi 1er décembre à 20h00
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"Le bâtisseur de rêves", un roman historique de Roger Poinsot
Se glissant dans la peau de Marius, notre auteur, Roger Poinsot, part de Pompéï pour suivre César dans la guerre des Gaules et arrive à la côte du Hautmont, proche de Marey, petit village de l'ouest du département des Vosges actuel.
C'est la rencontre entre deux cultures qui deviendront la nôtre, la gallo-romaine. C'est aussi la passion pour deux femmes...
Le premier roman de Roger Poinsot « Les Racines du Bien » est toujours en vente.
Hyacinthe part de La Mothe, belle cité lorraine fortifiée disparue pour vivre dans le village de Marey. On est en 1645, l'obscurantisme et la faim font des ravages... Ce grand père qui survit est peut-être le vôtre...
Roger Poinsot édite à compte d'auteur.
Illustrations réalisées par Roger Poinsot pour son ouvrage "Le bâtisseur de rêves".
Commande à adresser à : Roger POINSOT, 14 rue de la Joie, 88320 MAREY
Couriel : roger.poinsot@wanadoo.fr - Tél. : 03 29 09 75 79
M., Mme, Mlle .................................................................................................
Adresse : .........................................................................................................
code postal : ......................
Commune : ......................................................................................................
commande ....... ouvrage(s) "Les racines du bien" à 18 €
commande ....... ouvrage(s) "Le bâtisseur de rêves" à 20 €
Je désire recevoir ma commande à l'adresse ci-dessus (+ 4 € de port)
Ci-joint mon règlement de la somme de ............ €
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Saint-Nicolas-de-Port (54) : inauguration de la rue du "Docteur Charles François Saint-Mihiel"
Dernièrement a eu lieu l'inauguration de la rue du docteur Charles François Saint-Mihiel en présence de Jean-Marc Lejuste, historien de cet illustre personnage portois du XVIIIe siècle.
Le docteur Charles François Saint-Mihiel était une figure incontournable de Saint-Nicolas-de-Port au XVIIIe siècle. Médecin stipendié, c’est-à-dire rémunéré par la Ville pour soigner les plus démunis, il se dévoua à la médecine pendant quarante-sept années à Saint-Nicolas. Il occupa aussi le poste de directeur de l'hôpital à partir de 1757 et jusqu'à son décès survenu en 1784. Il joua enfin un rôle important au sein de la commune puisqu'il fût roi-échevin receveur de 1772 à 1784, c'est-à-dire qu'il collectait et reversait les taxes.
Luc Binsinger, maire de la commune, a souligné lors de l'inauguration que plus qu'un écho à l'histoire de Saint-Nicolas-de-Port, la dénomination de cet espace est à l'image d'une ville en mouvement puisque ce lieu fait actuellement l'objet d'aménagements nouveaux. En effet, le bas de la rue Jacobi, prolongement de la nouvelle rue du docteur Saint-Mihiel, s'est vu doté d'un parking et de nouvelles constructions privées sont en cours.
Le Musée Français de la Brasserie avait organisé par ailleurs une conférence illustrée sur Charles François Saint-Mihiel donnée par Jean-Marc Lejuste, doctorant à l'Université de Lyon-2. Le maire a félicité le conférencier pour l'ensemble de son travail de recherche qui a permis de dévoiler une nouvelle partie de l'histoire portoise.
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"Daum, l'âme des verriers" : animations autour de la sortie du livre le 8 décembre
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Contes vosgiens
Au mi-temps de l'automne, c'est le moment tout indiqué pour se plonger dans une lecture de contes. Une lecture au coin du feu. Belle occasion aussi de (re)découvrir les contes de deux auteurs lorrains, Emile Erckmann et Alexandre Chatrian, qui ont bercé les jeunes années de nos grands-parents. Et n'allez pas me dire que ces écrits ont vieilli ! Non point. Comme la plupart des contes et nouvelles d'Erckmann-Chatrian - à la façon de Maupassant -, les Contes vosgiens s'inscrivent dans le décor de la Lorraine du XIXe siècle et plus précisément des Vosges du Nord, ces Vosges bâties sur le grès rouge et peuplées de forêts sombres...
Erckmann-Chatrian nous offrent des histoires authentiques, bien ancrées dans la réalité folklorique de ces Vosges ballotées entre Lorraine et Alsace. On y découvre des histoires faites d'un réalisme rustique influencé par les conteurs germaniques et se transfigurant en une sorte d'épopée populaire.
Nos auteurs ont exploité les paysages et tous les registre du folklore, encore bien vivant en ce XIXe siècle, de cette Lorraine gréseuse et sylvestre.
‡ Contes vosgiens, Emile Erckmann et Alexandre Chatrian, CPE éditions, 2012, 141 p. (18,90 €).
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Venez fêter Saint Nicolas en Lorraine !
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A la recherche des combattants d'août-septembre 1914 en Lorraine
Auteur de plusieurs ouvrages sur la Guerre d'Algérie, sur l'aviation en Indochine et durant la Seconde Guerre mondiale, Patrick-Charles Renaud effectue des recherches sur les combats qui se sont déroulés en Lorraine en août et septembre 1914, notamment dans les régions de Dieuze, Mohrange, Delme et Château-Salins (alors en Lorraine annexée), puis dans la région de Nancy (Grand Couronné, Sainte-Geneviève, Champenoux, Amance, Lunéville, etc.).
Afin de d'agrémenter et d'illustrer son ouvrage, il souhaite entrer en contact avec des personnes possédant des documents, photographies, notes, lettres d'un parent… ayant participé à cet épisode oublié des débuts de la Grande Guerre.
Vous avez peut-être un parent qui a combattu en Lorraine en août-septembre 1914 au sein de la 2ème Armée du général de Castelnau avec l'un des Corps suivants : 15ème Corps d'Armée du général Espinasse (Provence - Côte d'Azur - Corse - Q.G. à Marseille) ; 16ème Corps d'Armée du général Taverna (Languedoc-Roussillon - Q.G. à Montpellier) ; 20ème Corps d'Armée du général Foch (Lorraine - Q.G. à Nancy) ; 2ème Groupe des Divisions de Réserve du général Léon Durand (régiment originaires de l'Ouest : La Rochelle, Rochefort, Saintes, Tours, Parthenay, Poitiers, etc. ; du Sud-Ouest : Mont-de-Marsan, Bordeaux, Tarbes...).
‡ Contact : Patrick-Charles Renaud, 113 avenue Foch, 54270 ESSEY-LES-NANCY
Tél. : 03.83.20.13.38
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Nancy : prières pour la vie sur la place d’Alliance
Samedi 24 novembre en après-midi, un groupe de catholiques a prié pour la défense de la vie en présence de l’abbé Storez, du prieuré Saint-Nicolas de Nancy, sur la place d’Alliance, à quelques encablures de la place Stanislas.
Efficacement protégés par un cordon de policiers, ces courageux chrétiens ont prié sous les insultes d’un groupe d’excités anarchistes d’extrême gauche qui ont déversé leur haine de la société, de la vie et des valeurs du christianisme.
[cliché ER]
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Un gendarme ardennais promoteur de la fête de Sainte Geneviève
Titi et sanglier. En deux mots, René Omnes, né dans les Ardennes et élevé à Paris, se définit comme un « titi parisien né sanglier », l’emblème de ce département de Champagne-Ardenne. Raccourci anecdotique, pour le moins, lorsque l’on prend le temps d’écouter ce général de gendarmerie en retraite, au parcours de vie hors norme, qui a inspiré une bulle du bienheureux pape Jean XXIII lorsqu’il s’est agi de trouver une sainte patronne à la gendarmerie française.
En 1958, l’ancien résistant qui a œuvré à Paris avant de s’exiler en Haute-Saône en 1943 pour poursuivre ses activités, intègre la direction générale de la gendarmerie, boulevard Exelmans, dans le 16e arrondissement. « J’étais chargé des relations publiques et je faisais partie de la commission de censure », se rappelle le militaire. Un jour de 1962, le directeur général de ce corps de l’armée, Jean-Claude Perrier, trouve incongru que les parachutistes comme la cavalerie aient un saint patron, mais pas la gendarmerie. Il lui demande d’en trouver un pour l’orpheline de cette référence religieuse.
Petit, René Omnes a grandi à côté de l’église Sainte-Geneviève, accolée à la gendarmerie du 16e, là où papa était gendarme. « J’y ai même fait ma première communion. » Alors René Omnes s’intéresse à la protectrice de Paris. Son action contre les hordes d’Attila colle parfaitement aux missions de protection des personnes et des biens de la gendarmerie. C’est décidé, « Geneviève, ça ira très bien. » Reste à avoir l’aval de Rome.
Avec l’accord du directeur général de la gendarmerie, René Omnes va voir l’aumônier général qui propose à son tour au cardinal. Et ils écrivent à Rome. Pas le temps de faire l’aller-retour en pigeon voyageur que Jean XXIII donne sa réponse. « Ça a été vite, deux mois plus tard, on recevait la bulle pontificale. » À l’époque, le jeune trentenaire a même le privilège de tenir le document entre ses mains. Pas rien quand on est à l’origine de sa rédaction. Surtout lorsque, comme René Omnes, on est catholique.
C’est ainsi que sainte Geneviève, en plus de Paris, devient la patronne de la gendarmerie française en 1962. Contrairement au calendrier qui la place au 3 janvier, Geneviève est fêtée par les gendarmes aux alentours du 26 novembre, date du « miracle des Ardents », l’un des prodiges qui lui sont attribués. Cinquante ans déjà que la patronne fait l’objet d’une cérémonie dédiée. « Aujourd’hui, c’est un rassemblement familial pour les gendarmes », explique celui qui n’aurait jamais dû embrasser la carrière de son père. « Moi, je devais faire Chimie », raconte le militaire. Mais la réalité économique de la guerre le contraindra à laisser sa place à un camarade. Pour faire bouillir la marmite, René Omnes deviendra instituteur à 18 ans. Résistant sous l’occupation, un épisode l’obligera à quitter Paris en trois jours. Il arrivera en Haute-Saône où il tissera sa toile du côté de Polaincourt et Magny-lès-Jussey, jusqu’à organiser l’attaque des locaux de l’intendance des Allemands. Un acte de bravoure qui lui vaudra le rang de lieutenant dès la Libération.
‡ A noter qu’à Nancy, la messe de Sainte Geneviève patronne de la gendarmerie sera célébrée le 28 novembre en la cathédrale Notre-Dame de Bonne-Nouvelle.
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20ème anniversaire de la restauration de l'ermitage de Bermont
Chapelle et ermitage Notre-Dame de Bermont [cliché ©Pays de Neufchâteau]
L'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc fête le 20ème anniversaire de la restauration de l'ermitage les 8 et 9 décembre 2012 :
- samedi 8 décembre : à 20h, messe en la chapelle N.-D. de Bermont
- dimanche 9 décembre : à 11h, messe à l'intention des bienfaiteurs de l'oeuvre de restauration de la chapelle et de l'ermitage Notre-Dame de Bermont ; à 12h15, verre de l'amitié suivi du repas tiré des sacs ; à 14h15, présentation d'un diaporama retraçant 20 années d'activités de l'association ; 16h-16h30, prière de clôture du week-end d'anniversaire
‡ Contact : ermitage@nd-bermont.fr
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Houdemont (54) : conférence sur le projet "Mariage pour tous" le 29 novembre
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Nancy : de nouveaux tilleuls pour la place d'Alliance
Au printemps dernier, des manifestants ont tronçonné six vénérables tilleuls de la place d'Alliance, entre préfecture et évêché, à deux pas de la place Stanislas.
La ville et l'ONF ont attendu symboliquement la Sainte-Catherine - où, selon le proverbe, "tout bois prend racine" - pour replanter non pas six, mais sept tilleuls provenant d'un pépiniériste allemand.
Les petits nouveaux - qui ont déjà une taille adulte afin de s'intégrer dans l'alignement existant - ont reçu en guise d'inauguration quelques pelletées de terre du maire de Nancy, du préfet de Meurthe-et-Moselle et du directeur départemental de l'ONF.
[clichés ©H&PB]
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"Manif' pour tous" à Nancy le 8 décembre
APPEL AUX CITOYENS !
Pour le mariage civil Homme - Femme
Pour la filiation Père-Mère-Enfant
Contre le projet de loi de
« mariage pour tous »
Manifestation à Nancy
Samedi 8 décembre 2012
à 14h00 place Carnot
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Les prochaines activités de "Pèlerins de Lorraine" et "Mémoire des Lorrains"
>> L'association « Pèlerins de Lorraine » organise un bus pour rejoindre la manifestation nationale à Paris contre le « mariage pour tous » dimanche 13 janvier 2013 :
Ø départ dimanche 13 janvier vers 7h00
Ø retour au départ de Paris vers 18h00
Ø participation aux frais : 30 euros par personne
Ø merci de confirmer l’inscription sans délai par email pelerinsdelorraine@hotmail.fr
Ø règlement à adresser à : Pèlerins de Lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE
Ø renseignements au 06.79.71.06.44
>> Manifestation régionale contre le « mariage pour tous » à Nancy samedi 8 décembre à 14h00 place Carnot
>> La 767ème procession du Sire de Réchicourt en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port aura lieu samedi 8 décembre à 20h30
Par ailleurs, l'association « Mémoire des Lorrains » invite tous les Lorrains à la commémoration de la Bataille de Nancy (5 janvier 1477) qui aura lieu à Nancy, place de la Croix-de-Bourgogne, samedi 5 janvier à 18h30.
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Françoise de Graffigny rentre à Lunéville
Le château de Lunéville accueille jusqu'au 16 décembre 2012 une splendide collection qui rassemble 135 éditions différentes des Lettres d'une Péruvienne, roman écrit par la Lorraine Françoise d'Happoncourt plus connue sous le nom de Françoise de Graffigny.
Ces éditions ont été patiemment collectées par Pierre Mouriau de Meulenacker qui en a fait don au château de Lunéville. Cet immense travail est désormais offert à l'admiration du grand public.
Le catalogue édité à cette occasion rassemble plusieurs contributions de spécialistes de l'oeuvre de Madame de Graffigny. Au mi-temps des années 1750, notre Lorraine née à Nancy en 1695, sera la femme écrivain la plus célèbre du monde. Elle doit cette renommée soudaine à deux oeuvres principalement : un roman, Lettres d'une Péruvienne, en 1747, et une pièce de théâtre, Cénie, représentée à la Comédie-Française en juin 1750 où elle remporte un triomphe instantané. Cependant, après un demi-siècle de gloire, l'oeuvre de Françoise de Graffigny, est tombée dans l'oubli. Mais à la fin du XXe siècle, on a redécouvert le romain et exhumé sa correspondance inédite, ce qui lui fait maintenant un troisième titre de gloire !
L'ouvrage nous révèle une dramaturge féconde dont l'oeuvre a bénéficié d'une multitude d'éditions aux XVIIIe et XIXe siècles. Les nombreux exemplaires des différentes éditions des Lettres d'une Péruvienne recueillis par Pierre Mouriau de Meulenacker laisse entrevoir la variété et la richesse des reliures ainsi que des ex-libris, donnant des indications précieuses sur les propriétaires et les lecteurs de l'oeuvre de Madame de Graffigny.
‡ Françoise de Graffigny rentre à Lunéville, Pierre Mouriau de Meulenacker (dir.), Conseil général de Meurthe-et-Moselle - Musée du Château de Lunéville, 2012, 86 p., ill. (15 €).
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La faculté de pharmacie de Nancy
[Vivre Nancy | 07-20 nov. 2012]
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Hommage national au général Bigeard
Ciel bleu immaculé hier au dessus du camp Lecocq du 21e RIMa de Fréjus. Il est midi. La France rend les honneurs militaires au général Bigeard dans une douceur presque printanière.
Autour de l’imposante et vaste place d’armes, les escadrons sont tous au garde à vous. Une centaine de porte-drapeaux et plus du double d’anciens compagnons d’armes du para le plus célèbre de la Nation sont alignés. Plus que jamais la fierté de porter cet emblématique béret rouge sur la tête se lit sur les visages de ceux qui ont un jour croisé la route de Marcel Bigeard.
Le silence devient majestueux à l’arrivée du képi, de la grand Croix de la Légion d’honneur, des décorations et du portrait du général au milieu de la place. Posés sur coussins, ils sont les symboles de la mémoire et surtout de l’extraordinaire carrière militaire de celui qui a poussé son dernier souffle de vie au matin du 18 juin 2010 à Toul. L’émotion est intense, l’instant est solennel dans la tribune officielle où ont pris place sa fille Marie-France, la présidente de la Fondation Bigeard Anne-Marie Quenette et l'abbé Roland Noël, prêtre toulois proche du général.
Après avoir passé en revue les troupes au son de la musique des parachutistes de Toulouse, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian rappelle à la mémoire de tous quelques tranches de vie héroïques du général : « Et comme s’il n’avait rien laissé au hasard, il est parti le 18 juin. Une date synonyme de courage, de dévouement et de grandeur ». Mais de celui qui « sera de toutes les guerres de la France » au XXe siècle, « cinq fois blessé au combat », il retient avant tout l’abnégation de ce « chef charismatique » à Dien Bien Phû, à compter de son parachutage dans une cuvette amenée à entrer à jamais dans l’Histoire dès le 20 novembre 1953 : « Toute la France vibre au nom de Bigeard ». 59 ans plus tard, personne n’a oublié « l’acharnement, l’héroïsme et le lien avec ses hommes » de ce jeune officier audacieux. Même « l’ennemi Viet Minh le reconnaîtra » souligne le ministre. « De militaire du rang à général », Bigeard incarne selon Jean-Yves Le Drian « l’élévation au mérite ». « Un grand soldat, un grand destin ».
L’ancien Président de la République Valery Giscard d’Estaing cite un poème de Victor-Hugo, et se fait volontiers porte parole de « la voix d’un peuple qui rend à Bigeard les honneurs qui lui sont dus ». C’est pourtant sur fond d’anecdote qu’il évoque le parcours politique de l’homme « qu’il a décoré de la Grand Croix de la Légion d’Honneur le 27 septembre 1974 aux Invalides. » Une première rencontre ponctuée d’une « accolade » inhabituelle. « J’avais devant moi le dernier soldat emblématique de notre histoire militaire. » Il pense tout naturellement à Bigeard quand il ressent "un malaise profond dans l’armée française en 1975. Je l’ai reçu seul à l’Elysée avec pour mission de remonter le moral des militaires et la discipline. » Le secrétaire d’Etat à la défense « est revenu en 1976 en me disant qu’il avait rempli sa mission. Il m’a demandé de le laisser partir. Notre armée avait retrouvé son allure ». Mettant en exergue « la reconnaissance et la fidélité » de Marcel Bigeard, le président d’honneur de la Fondation-Bigeard la perçoit jusqu’au dernier jour : « Je l’ai eu au téléphone alors qu’il était à l’hôpital. Il était toujours plein d’allant et d’optismisme ». Valéry Giscard d'Estaing y voit toute une symbolique : « Les vieux soldats ne meurent jamais, ils s’effacent à l’horizon ».
[source : ER]
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Les Jeudis de la Renaissance : "Croire au XVIe siècle", conférence de Philippe Martin
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Vandoeuvre-lès-Nancy (54) : l'église Saint-François d'Assise classée Monument historique
[Est Républicain]
Eglise Saint-François d'Assise, Vandoeuvre-lès-Nancy [clichés ©H&PB]
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Quatre siècles de fortifications en Lorraine
Malgré un nombre de destructions considérables, la Lorraine conserve sur son sol des ouvrages fortifiés de toutes les époques qui permettent de suivre l'évolution de l'architecture militaire depuis les temps les plus reculés. Cette étude propose un panorama illustré de tout ce qui a été réalisé depuis l'aménagement des premiers bastions, au début des années 1540, jusqu'à la construction de notre dernier système fortifié dans les années qui précèdent la Seconde Guerre mondiale.
Sont donc évoquées les places fortes antérieures à la guerre de Trente Ans, les activités de Vauban et de ses successeurs, les forts construits à la veille de la Première Guerre mondiale et les ouvrages allemands de la Lorraine annexée, le rôle joué par les fortifications en 1914-1918 et enfin la ligne Maginot.
Stéphane Gaber, membre de l'Académie de Stanislas, est passionné par les problématiques que pose l'existence des frontières, qu'il s'agisse de leur évolution au cours de l'histoire ou des questions suscitées par leur défense. Après avoir rédigé, entre 1991 et 2005, plusieurs livres et articles sur l'architecture militaire en Lorraine, il publie ce nouvel ouvrage de synthèse dans lequel il développe comment la Lorraine est passée du bastion inventé au XVIe siècle aux ouvrages bétonnés et cuirassés de la ligne Maginot.
‡ Quatre siècles de fortifications en Lorraine. Des premiers bastions à la ligne Maginot, Stéphane Gaber, éditions Serpenoise, 2012, 170 p., ill. (35 €).