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Nouveau numéro et nouvelle périodicité pour La Nouvelle revue lorraine à compter de ce début d'année : désormais, votre revue préférée paraîtra tous les trimestres (au lieu d'une périodicité bimestrielle), à chaque nouvelle saison : le 25 janvier, le 25 avril, le 25 juillet et le 25 octobre. Et avec plus de pages en couleurs !
Dans le dernier opus, vous découvrirez un riche sommaire (la revue passe à 66 pages en couleurs !) : vous y lirez notamment des articles et anecdotes sur les œuvres statuaires à Pont-à-Mousson, quand le presbytère ferme ses volets, la commanderie Saint-Jean-du-Vieil-Aître à la fin de l'Ancien Régime, le faubourg Saint-Pierre de Nancy, la canicule du Léon, mort d'un prêtre en déportation, le général Antoine Drouot, des contes pour la veillée, René II le duc qui défia le puissant duc de Bourgogne...
De 1911 à 1975, un acteur lia sa vie au Théâtre du Peuple de Bussang, théâtre familial bâti dans les Vosges et qui, sous l'impulsion de Maurice Pottecher, connut un essor prodigieux. Cet acteur, c'est Pierre Richard-Willm, un artiste complet au destin prodigieux.
Devenu dans les années 1930 une immense vedette du cinéma, il renonça complètement au 7ème art pour succéder à Maurice Pottecher. Cet ouvrage met en lumière la part de l'acteur, metteur en scène, décorateur et costumier dans l'évolution de ce théâtre unique qui ouvrit la voie au TNP de Jean Vilar. L'auteur restitue cet étonnant parcours artistique à partir des archives mêmes du Théâtre du Peuple.
‡ Le théâtre de Bussang au temps de Pierre Richard-Willm. Itinéraire d'un enfant du Théâtre du Peuple, Claire Strohm, éditions L'Harmattan, 2018, 282 p., 28 €.
Vue de la protection en cours d'aménagement sur le site de la villa gallo-romaine de Bulgnéville [cl. J.-M. Lejuste].
Jean-Marc Lejuste nous communique :
"Le projet de couverture de la galerie de façade de la villa gallo-romaine de Bulgnéville (88) prend forme peu à peu et bientôt viendra le moment de gérer sa restauration, sa mise en valeur au sein d'un projet plus vaste qui inclue l'aménagement paysager du site, la mise en valeur (et la couverture) du praefurnium des bains (avec notamment les 2 bassins) et la sauvegarde des objets qui seront dévolus à la commune et bien-sûr l'animation de l'ensemble.
La commune de Bulgnéville ne souhaite pas porter cette phase du projet (elle a déjà financé la couverture de la galerie) et ce n'est pas sa mission, même si elle est prête à nous aider. Depuis fin 2015, l'idée d'une association végétait, mais à présent il faut passer à l'action car des projets à très courts termes nécessitent d'avoir un statut propre, un compte bancaire et des personnes prêtes à s'engager dans l'aventure.
Avant la fin de février 2018, l'association pour gérer le site des Longues-Royes, devra exister afin de montrer à la commune de Bulgnéville qu'elle peut compter sur une association pour faire vivre le site et pour engager la suite. Elle pourrait s'appeler "Association du Domaine de Bulineus" (tiré d'un des noms les plus anciens de Bulgnéville romanisé).
Je consulte actuellement toutes les personnes qui ont témoigné de l'intérêt pour ce site et c'est pourquoi, je me tourne naturellement vers vous pour savoir si certains sont intéressés pour consacrer un peu de temps à ce domaine et, pourquoi pas, au sein du conseil d'administration ou simplement en devenir membre.
Je reste à votre disposition pour recueillir vos impressions et éventuelles propositions. Karine Boulanger, de l'Inrap, nous accompagne déjà dans ce projet et nous aidera à rendre ce site pédagogique et compréhensible. Une assemblée générale constitutive sera prochainement organisée à Bulgnéville.
Un grand merci d'avance à ceux qui m'accompagneront dans la mise en valeur d'une partie d'un domaine gallo-romain qui était voué à la destruction totale. C'est une belle aventure que de transmettre une page d'histoire."
Nancy fête son saint patron, saint Sigisbert, roi d'Austrasie, ce dimanche 28 janvier.
La messe sera célébrée en l'église Marie-Immaculée, 33 avenue Général Leclerc, ce 28 janvier à 10h30 selon la forme extraordinaire de l'Eglise catholique.
Les combats d’octobre et décembre1916 ont permis de reprendre les forts de Douaumont et de Vaux, mais sur la rive gauche de la Meuse, les Allemands disposent encore des excellents observatoires que constituent la cote 304 et le Mort-Homme.
Lorsque le général Pétain, devenu commandant en chef des armées françaises en mai1917, s’efforce de redresser le moral de l’armée française, il prépare des offensives à objectifs limités qui doivent permettre d’offrir des victoires symboliques. Quoi de plus symbolique que de remporter une victoire éclatante sur le champ de bataille de Verdun? Psychologiquement, il s’agira d’une double victoire: un succès destiné à restaurer le moral de la troupe, qui verra qu’avec des attaques méticuleusement préparées, elle peur renouer avec des victoires qui, pour la première fois depuis le début de la guerre, seront peu coûteuses en vies humaines; et aussi, un succès humiliant pour l’armée allemande, qui perdra ainsi les derniers gains si chèrement obtenus en 1916.
L’offensive française est lancée le 20 août 1917, de part et d’autre de la Meuse, avec quatre corps d’armée soutenus par une très puissante artillerie. Dès le premier jour, presque tous les objectifs sont conquis, même si le succès est parfois coûteux. Seule la cote 304 résiste, mais elle tombe dès le 24août. Il s’agit de la première grande victoire française depuis les échecs du Chemin des Dames et son retentissement est énorme, aussi bien pour la population française que pour l’armée, qui reprend confiance en sa valeur, en son armement, en ses chefs.
Au sommaire :
Verdun 1917, la reconquête
Les attaques préventives allemandes, 28juin – 16août 1917
La veillée et la préparation d’artillerie
À l’assaut de la cote 304
La conquête des tunnels du Mort-Homme, 20août 1917
Le 16e corps à l’assaut de Cumières
Le 15e corps, de Beaumont à Samogneux
L’aile droite attaque
Prise de la cote 304 et fin de l’offensive
‡ Tranchées, Hors-série 13, Verdun 1917. La reconquête. A commander sur http://www.tranchees.fr
Le dernier numéro du Pays Lorrain pour 2017 présente un riche sommaire autour de l'histoire de la Lorraine et de son patrimoine :
- la lance d'apparat de Cutry, future œuvre-phare du Musée lorrain ?
- jean de Vouthon, l'oncle de Jeanne d'Arc
- le château de Saint-Baslemont au XVIIIe siècle : entre sommeil et mutations
- l'académie de Lunéville, miroir des relations diplomatiques entre la Lorraine et la Grande-Bretagne (1715-1737)
- commerce et commerçants à Toul à la veille de la Révolution
- d'une châsse à l'autre, les tribulations de saint Sigisbert, patron de la ville de Nancy
- la constitution de la première liste de monuments historiques (1840) dans les départements de la Meuse, de la Moselle et des Vosges
- à Nancy, legs et héritages des hydro systèmes de défense et actuels projets de ville
‡ Le Pays Lorrain est disponible sur abonnement (43 €, 4 numéros) en adressant son règlement à : Le Pays Lorrain, Palais des Ducs de Lorraine - Musée lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 Nancy.
La disparition progressive de l’enclos du Temple, de 1808 à 2011, ne permet plus de se faire une idée de ce lieu où résidait une nombreuse population en 1792. La Tour des Archives, prison de la famille royale, a été démolie sur ordre de Napoléon, emportant le souvenir de ses hôtes illustres.
Mais, dès janvier 1794, l’oubli s’est étendu sur la prison où demeuraient encore les enfants royaux, Louis-Charles, Marie-Thérèse, la sœur du Roi, Madame Élisabeth et le gardien Tison. Quelques vestiges éparpillés dans des cours d’immeubles, autour du square du Temple, des documents d’archives et des Mémoires permettent une reconstitution de la vie quotidienne des prisonniers à l’intérieur de la Tour.
Cette conférence, qui s’appuie sur des documents d’archives parfois inédits, tente de redonner vie aux Oubliés du Temple.
Dominique Sabourdin-Perrin, docteur ès lettres, professeur de lettres modernes en collèges et lycée, conférencière, réside depuis plus de quarante ans dans le quartier du Temple, à Paris.
Le centre de la cité de Charmes, dans la plaine vosgienne, fut détruit en septembre 1944 et reconstruit en un temps record. Le "nouveau" Charmes a retrouvé la plus grande partie de ses rues de jadis, certaines à d'autres endroits ou avec un tracé différent, et quelques noms ont disparu...
Henriette Méline, amoureuse de sa ville, nous relate l'histoire des nom des rues, ruelles et places de sa cité natale qui sont autant de chapitres de son histoire. Les générations passées les ont choisis afin de conserver la mémoire d'un personnage local illustre ou d'un événement, afin que les suivantes se souviennent ; c'est ce qu'on appelle le devoir de mémoire.
Un ouvrage, appuyé sur les meilleures sources historiques, qui nous fait connaître et partager la petite et la grande histoire de la cité carpinienne.
‡ Le Charme(s) de nos rues et leur histoire, Henriette Méline, UBC édition, 2017, 202 p., ill., cartes, 20 € (+ 5 € de port). Disponible chez l'auteur, 1bis rue Didierjean, 88130 Charmes.
Suivre les activités de l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville sur notre blog et lire nos informations c'est très bien... mais y adhérer ce serait encore mieux !
Alors que les responsables de la structure réfléchissent à des projets de restauration d'envergure - sur les intérieurs de l'abbatiale notamment -, l'association patrimoniale doit rassembler un maximum d'adhérents afin de présenter un projet crédible auprès de la DRAC. Et plus les adhérents seront nombreux, plus l'association sera forte pour défendre et promouvoir le patrimoine historique et architectural du sud-ouest vosgien dans lequel l'abbaye Saint-Maur de Bleurville a toute sa place.
Il y va aussi de la survie de l'association qui oeuvre depuis bientôt 45 ans au sauvetage de ce monastère bénédictin lorrain du XIe siècle...
> Alors, rejoignez Les Amis de Saint-Maur de Bleurville en envoyant votre adhésion (15 € par chèque à l'ordre de "Amis de Saint-Maur") à : MONSIEUR LE PRESIDENT ASSOCIATION DES AMIS DE SAINT-MAUR 2 RUE BEZOUT 88410 BLEURVILLE
Merci pour votre soutien et bonne nouvelle année à tous !
Le nom des rues raconte l'histoire de nos villes. Il en est ainsi pour Lunéville dont le passé et l'architecture sont parmi les plus riches de la Lorraine.
Grâce à Pierre Poncet, les Lunévillois "d'origine" et de cœur vont mieux connaître les lieux où ils habitent ou découvrir des endroits ignorés par ceux qui n'y résident pas !
Nos lecteurs-visiteurs verront ainsi que certains noms de rues ont une explication purement géographique, que d'autres évoquent parfois l'usage des lieux, mais le plus souvent que ces noms qui donne une âme aux rues permettent "d'immortaliser" des personnages importants ou des bienfaiteurs de la ville qui ont marqué son histoire.
Les nombreuses cartes postales anciennes qui illustrent ce bel ouvrage racontent la vie quotidienne, économique, religieuse et festive d'une cité qui a réussi un siècle plus tard à préserver l'essentiel de son art de vivre et de son patrimoine.
‡ La grande histoire des rues de Lunéville, Pierre Poncet, éditions Gérard Louis, 2017, 173 p., ill., 25 €.
A l'occasion de la célébration du 540e anniversaire de la Bataille de Nancy et de la fête nationale des Lorrains, l'association Pèlerins de Lorraine - Mémoire des Lorrains invite les Lorrains et les Lorraines à assister à la manifestation commémorative qui aura lieu devant le monument de la Croix-de-Bourgogne à Nancy, vendredi 5 janvier 2018 à 18h30.
Pour vos soirées d'hiver au coin de la cheminée, vous lirez avec intérêt la dernière livraison de L'Echo des 3 Provinces, le magazine du pays des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté...
Au sommaire :
- retour sur les Journées d'études vosgiennes de Lamarche et Martigny-les-Bains
- les Cahiers de Melle Marchal : décembre 1917 à Lamarche
- hommage au maquis de Magny-lès-Jussey
- histoires de cuisine
- depuis 2000 ans, la crèche de la Nativité
- un nouvel office du tourisme à Jussey
- l'église Saint-Martin de Purgerot
- l'église de la Nativité de Gruey-lès-Surances
- un été à l'ombre de l'abbaye Saint-Maur de Bleurville
- la passion des camions de pompiers
- la vie des associations
- les animations et manifestations
‡ Pour recevoir L'Echo des 3 Provinces, revue bimestrielle, contactez evelyne.relion@orange.fr
Une sympathique cérémonie a réuni récemment une trentaine de personnes en mairie des Thons où était signée la convention entre la Fondation du Patrimoine Vosges et Saône lorraine pour les travaux à réaliser à l’église des Cordeliers des Thons, propriété de l’association patrimoniale depuis douze ans.
Deuxième convention en vérité, la première ayant concerné des travaux colossaux menés en 2013-2015 sur les bâtiments conventuels perpendiculaires au sanctuaire : charpente, toiture, façade et contreforts des chapelles funéraires.
S’il s’agit avant tout d’engager des travaux de réhabilitation du chœur du XVe siècle de l’église conventuelle Notre-Dame des Anges – Saint-François, Jacky Fremont, délégué des Vosges pour la Fondation, a rappelé aussi les avantages fiscaux et les satisfactions personnelles pour les éventuels donateurs à cette souscription pour la restauration programmée. Jean-François Michel, président de Saône lorraine, a précisé que « les travaux prévus, tranche ferme et conditionnelle, s’élevaient à plus de 400 000 € ; l’Etat et le Conseil régional Grand Est doivent y prendre une large part ». Pour Robert Mougin, maire des Thons, « ce projet aura un impact culturel, sociologique et social fort comme l’ont déjà eu les précédents chantiers : bénévoles, professionnels, encadrants, ouvriers, architectes des Monuments historiques, tous y trouveront leur compte, l’essentiel étant de ne pas baisser les bras face au scepticisme ambiant de nos campagnes et l’indifférence. » Ces projets contribuent aussi à lutter contre la désertification du secteur.
Si le projet se déroule normalement, les travaux devraient débuter dès le printemps prochain et les entreprises choisies, par accord entre le maître d’œuvre (ACMH) et le maître d’ouvrage (Saône lorraine), seront alors, et à tous les sens du terme, au chevet de l’église pour lui rendre sa beauté et sa solidité originelles.
> Les dons défiscalisables sont à adresser à : Fondation du Patrimoine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy, en précisant « pour l’église des Cordeliers des Thons ».
À la Renaissance, une foule de statues et de reliefs d’une exceptionnelle qualité, de toutes tailles et de tous matériaux, envahit les églises de la Champagne méridionale. Une population, désireuse de mettre en image son statut social et sa piété durement éprouvée par les guerres de Religion, confia à ses sculpteurs la mission de continuer à peupler leurs églises de retables et de statues. Les artistes étaient prêts à répondre à cette demande pressante de façon neuve et inventive. Certains d’entre eux avaient aiguisé leurs talents dans les grands chantiers voisins contemporains, tout particulièrement celui du château de Fontainebleau, œuvrant aux côtés d’artistes de premier plan, tel Dominique Florentin. Ce sculpteur italien installé à Troyes au début des années 1540 a joué un rôle majeur dans le renouveau du foyer artistique champenois.
De cet extraordinaire moment de création témoigne la profusion exceptionnelle de sculptures maniéristes, volet essentiel de la Renaissance artistique en France. Ce livre, richement illustré, montre comment ces statues et ces reliefs ont accompagné la ferveur catholique des fidèles du XVIe siècle et continuent à agir sur nous.
Malgré les aléas du temps et les conflits successifs de l’histoire, la Champagne méridionale dispose encore d’un ensemble exceptionnel de sculptures maniéristes, volet essentiel de la Renaissance artistique en France.
La sculpture champenoise est singulière parce qu’elle s’est développée pendant les années de lutte entre les deux réformations (protestante et catholique), lutte qui s’est notamment cristallisée sur la question des images, a fortiori sculptées. En outre l’œuvre de Dominique Florentin, ce sculpteur italien, qui s’installa à Troyes au début des années 1540, suscite une vraie rupture, une « révolution maniériste ».
A partir d’une enquête de terrain et de l’analyse de ces œuvres d’art et objets de dévotion, ce livre s’attache à comprendre comment ces statues et reliefs ont pu agir sur le fidèle du XVIe siècle et agissent encore aujourd’hui sur nous.
‡ Des âmes drapées de pierre. Sculpture en Champagne à la Renaissance, Marion Boudon-Machuel, PUR-PUFR, 2017, 342 p., ill. (39 €).
Après le succès de C'était hier en Pays messin (1840-1920) et de La vie à Metz. Les Années Bonheur (1950-1980), publié avec son complice Maxime Bucciarelli, Christian Fauvel récidive et fait rejaillir des souvenirs à ceux qui ont connu cette époque difficile et entretient ainsi le devoir de mémoire autour de la ville de Metz qui connut des heures difficiles mais aussi des moments glorieux en cette fin du premier XXe siècle.
En 600 photos rares ou inédites, cet album exceptionnel fait revivre la vie quotidienne à Metz de 1940 à 1950. Période tourmentée, les années de guerre sont marquées par l'occupation, les expulsions, la nazification et la répression ainsi que par les destructions de la Libération. L'après-guerre ouvre pour les Messins une ère d'espérance et de renouveau avec le retour de la paix, la reconstruction et les prémices des Trente Glorieuses.
De belles pages animées pour se souvenir de ce qui fait l'histoire d'une ville.
‡ Metz 1940-1950. De la tourmente au renouveau, Christian Fauvel, éditions des Paraiges, 2017, 288 p., ill. (35 €).
Les fouilles archéologiques entreprises à Audun-le-Tiche, en Moselle, de 1968 à 1985 ont permis de mettre au jour deux cent une sépultures mérovingiennes, ainsi que les bases d'un temple gallo-romain. Elles n'ont fait qu'affirmer l'importance d'Audun dans l'Antiquité en apportant la preuve d'une occupation ininterrompue du site d'Aqueductus jusqu'au Moyen Âge.
La numérisation d'une série d'anciens clichés couleur, la plupart inédits et de grand format, a permis cette redécouverte de la nécropole mérovingienne d'Audun-le-Tiche.
L'emploi généralisé de la pierre dans l'élaboration des sépultures et des rites funéraires originaux en font un site absolument unique, un véritable fossile de l'époque mérovingienne.
Un passionnant retour vers le haut Moyen Âge, mais également à l'époque gallo-romaine qui a laissé de multiples vestiges au sein de ce site du VIIe siècle.
Une plongée dans une archéologie de terrain authentique et originale afin de mieux connaître le passé d'Audun-le-Tiche et de ses environs.
‡ Audun-le-Tiche mérovingien, Alain Simmer, éditions des Paraiges, 2017, 64 p., ill. (18 €).
Jacques Charles-Gaffiot, ardent défenseur du patrimoine lunévillois et animateur du Centre d'études et de recherches sur les collections de la Maison de Lorraine et du roi de Pologne, signe ici la première biographie de Jean-Baptiste Soyer, peintre miniaturiste né à Nancy en 1752 - et décédé à Saint-Nicolas-de-Port en 1828 -, artiste complétement méconnu. Les auteurs font œuvre de justice en rendant hommage au talent de ce Lorrain et à son abondante production qui fut, trop souvent, attribuée de façon erronée à d'autres miniaturistes plus en vogue.
L'ouvrage est également un catalogue raisonné de ses oeuvres qui, pour la plupart, appartiennent à des collections particulières.
Cette biographie est le fruit d'un patient travail d'analyse et de comparaisons des productions de J.-B. Soyer réalisé en collaboration avec l'association des Amis de Lunéville, Thierry Jaegy et Laurent Theoleyre.
‡ Jean-Baptiste Soyer, peintre miniaturiste lorrain (1752-1828), Thierry Jaegy, Laurent Theoleyre et Jacques Charles-Gaffiot, Les Amis de Lunéville - Centre d'études et de recherches sur les collections de la Maison de Lorraine et du roi de Pologne, 2017, 129 p., ill. (38 €). Disponible auprès des Amis de Lunéville, 1 rue Général Leclerc, 54300 Lunéville.
Terre de sidérurgie, de textile et de mines, la Lorraine a également été et continue d’être un foyer industriel d’ameublement significatif. Des Vosges à la Meuse en passant par la Meurthe-et-Moselle et la Moselle, de multiples fabriques de meubles s’y sont développées à partir de la mi-XIXe siècle. Près de 11 000 Lorrains ont travaillé dans cette industrie régionale de l’ameublement à son apogée.
Pourquoi ces usines se sont-elles installées en Lorraine ? Par qui ont-elles été créées ? Comment se sont-elles développées ? Quelles étaient leurs productions ? Qui y travaillaient ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage richement illustré se propose de répondre afin de permettre aux amateurs d’histoire de la Lorraine de mieux connaître ce secteur industriel qui n’avait jusqu’à présent jamais fait l’objet d’une étude d’ensemble.
Chacun y trouvera également une multitude de souvenirs de jeunesse, mais aussi familiaux. Enfin, on y découvre les fabriques lorraines de sièges et de meubles actuelles qui continuent, aujourd’hui encore, de jouir d’une notoriété internationale. Et qui dynamise l'emploi en Lorraine.
‡ L'ameublement en Lorraine. 150 ans d'aventure industrielle, Jean-Charles Vogley, éditions Vent d'Est - Vademecum, 2017, 120 p., ill. (20 €).
Plus grand cimetière militaire américain de la Seconde Guerre mondiale en Europe, le choix du site de Saint-Avold est lié à la géographie des lieux, à proximité de l'Allemagne et à la beauté du site.
L'américanophilie de la population locale, qui remonte aux grandes vagues d'émigration de nombreux Mosellans, surtout germanophones, vers l'Amérique au XIXe siècle, n'est sans doute pas totalement étrangère à ce choix. Cette amitié s'est bien plus tard concrétisée par un jumelage avec la ville de Fayetteville en Caroline du Nord.
L'essentiel de ce livre relate la construction des deux cimetières qui se sont succédé à Saint-Avold, le provisoire de 1945 à 1948, puis le cimetière définitif construit à partir de 1948 par des architectes de renom qui y réalisèrent dans les années 1952-1959 un programme architectural et monumental de haute qualité. Le nouveau cimetière fut inauguré le 19 juillet 1960. Un chapitre consacré aux "Destins brisés" vise à redonner une âme à quelques militaires sortis de l'anonymat en retraçant brièvement la vie de ces soldats pris au hasard des documents trouvés.
Ce livre est un témoignage de reconnaissance de la Société d'histoire du Pays naborien et de la ville de Saint-Avold envers tous ces jeunes hommes qui se sont sacrifiés pour la défense de nos libertés.
‡ Le cimetière américain de Saint-Avold, Pascal Flaus, éditions des Paraiges, 2017, 153 p., ill. (25 €).