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reliquaire

  • Le camée de Nancy : de Néron à saint Nicolas

    Comment le camée est-il entré dans les collections de la Bibliothèque de Nancy à la Révolution ? Quoi de commun entre Nancy et cet exceptionnel bijou romain datant du Ier siècle ?

    On sait que saint Nicolas apparaît dans cette aventure : en 1471, René d'Anjou, duc de Lorraine et de Bar, a fait orner le reliquaire du saint patron de la Lorraine de cette pierre gravée pour le pèlerinage de Saint-Nicolas-de-Port. Mais beaucoup de mystères demeurent : comment ce bijou est-il arrivé entre les mains du duc de Lorraine, que représente-t-il, est-ce l'empereur Néron en apothéose ?

    Des universitaires et conservateurs du patrimoine spécialisés dans l'histoire romaine et médiévale se sont penchés sur ce trésor et leurs travaux ressemblent à une véritable enquête policière... Où l'on comprend que de Rome à Byzance puis Saint-Nicolas-de-Port les chemins mènent naturellement à Nancy.

    L'ouvrage est disponible en librairie ou à la Bibliothèque municipale, rue Stanislas, à Nancy.

     

    ‡ Le camée de Nancy. De Néron à saint Nicolas, Juliette Lenoir (dir.), Bibliothèques de Nancy, 2018, 160 p., ill., 15 €.

  • Nancy : 28 janvier, fête de saint Sigisbert, patron de la ville

    Reliquaire de saint Sigisbert, chapelle des Cordeliers, Nancy [cl. ©H&PB].

    Nancy fête son saint patron, saint Sigisbert, roi d'Austrasie, ce dimanche 28 janvier.

    La messe sera célébrée en l'église Marie-Immaculée, 33 avenue Général Leclerc, ce 28 janvier à 10h30 selon la forme extraordinaire de l'Eglise catholique.

    Saint Sigisbert, priez pour les Nancéiens !

  • Le retour de la croix reliquaire d'Antoine de Sarrazin à La Mothe

    Présentation d'une relique d’une forteresse lorraine le 30 avril 2016 à 15h00 en l'église d'Outremécourt (Haute-Marne, entre Neufchâteau et Lamarche) : le retour à La Mothe de la croix reliquaire d’Antoine de Sarrazin de Germainvilliers.

    Le Comité d’Histoire Régionale, le Musée lorrain et l’Association pour La Mothe vous proposent de découvrir une croix reliquaire ayant appartenu à Antoine de Sarrazin, un des défenseurs de La Mothe lors des sièges de la forteresse menés par l’armée du roi de France en 1634 et 1645.

    Des interventions de Pierre-Hippolyte Pénet, Conservateur au Palais des ducs de Lorraine - Musée lorrain, et de Jean Charles, Secrétaire de l’Association pour La Mothe, permettront d’évoquer la chute de cette place forte emblématique de la Lorraine ducale.

  • Darney (88) : les reliquaires des saints Pie et Christiani transférés à la chapelle N.-D. de Pitié

  • Bleurville (88) : vol de reliques à l'église paroissiale

    C'est lors d'une de ses visites régulières à l'église paroissiale, ce samedi 5 octobre 2013, qu'un paroissien a constaté la disparition de reliques déposées sur l'autel de la chapelle Saint-Maur de l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville.

    Bleurville reliquaires.jpgQuatre reliquaires en bois sont exposés sur l'autel de Saint-Maur. Ils contiennent quelques fragments d'os provenant des corps de deux martyrs comtois du VIIIe siècle, Bathaire et Attalein. Ces ossements appartiennent aux saints patrons du monastère bénédictin de Bleurville. Ils furent déposés dans la basilique de Saint-Nicolas-de-Port lors du rattachement de Bleurville au prieuré de Varangéville, et furent miraculeusement épargnés par l'incendie qui détruisit l'édifice en 1635, lors de la funeste guerre de Trente Ans. Rapatriés à Bleurville par les bénédictins du prieuré Saint-Maur, ils furent rassemblés dans une chasse qui sera installée à l'église paroissiale à la Révolution.

    Quelle ne fut pas la surprise de ce fidèle en remarquant que le réceptacle, contenant les saintes reliques, d'un des reliquaires était déposé sur l'autel. En examinant l'objet de plus près, il s'aperçut que les trois fragments d'os appartenant à saint Bathaire avaient disparu, détachés du tissu leur servant d'écrin. Les autres reliquaires n'ont pas fait l'objet de dégradations.

    Ces reliquaires ont été réalisés par l'abbé Jacquot, curé de Bleurville à la fin du XIXe siècle ; les reliques avaient été officiellement reconnues par Mgr Caverot, évêque de Saint-Dié.

    Ce sacrilège a été commis durant les dernières Journées du Patrimoine alors que l'église était ouverte au public, malheureusement sans surveillance.

    Ce vol est symptomatique d'une époque qui a perdu le sens du sacré et, surtout, est ignorante de l'histoire de l'Eglise et de la foi chrétienne. En effet, il n'est pas un jour sans que l'actualité - lorsque la presse grand public veut bien s'en faire l'écho - apporte son lot de dégradations, sacrilèges et blasphèmes commis contre la foi chrétienne et les lieux de culte catholiques.

    [cl. H&PB]