[Vosges Matin]
Notre patrimoine - Page 68
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Villotte (Vosges) : un nouveau vitrail pour l'église
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Vmf : un numéro consacré à "Nancy, les lumières de la ville"
Les "lumières de la ville" qui donnent leur titre à ce dossier de la revue Vmf (de l'association nationale Vieilles Maisons Françaises) ne sont pas seulement celles qui viennent éclairer, la nuit, ce splendide ensemble urbain que constitue la place Stanislas, distinguée dès 1983, avec les places de la Carrière et d'Alliance, par son inscription sur la liste du patrimoine mondiale de l'humanité établie par l'Unesco.
Ce sont aussi les innombrables talents de cette ville, où le sens du progrès et de l'innovation s'est toujours incarné dans des personnalités qui l'ont illustrée et façonnée chacun à leur manière.
Au fil de ces pages, on retrouvera des souverains bâtisseurs, des architectes, italiens ou français, des artistes, des créateurs inclassables qui jalonnent un parcours chronologique à traves un patrimoine où l'harmonie, l'équilibre mais aussi l'audace et l'inventivité sont constamment au rendez-vous.
Plusieurs contributeurs, grands connaisseurs de la cité ducale, proposent un parcours historique et patrimonial, du temps de la Renaissance jusqu'à l'ère Prouvé en passant par l'Ecole de Nancy et l'Art Déco, et regard sur la splendide chartreuse de Bosserville et la demeure nancéienne du baron Bernard Guerrier de Dumast.
‡ Vmf. La revue des Vieilles Maisons Françaises, n° 241, Janvier 2012, spécial Nancy. Commande ou abonnement sur www.vmfpatrimoine.org
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Domremy : le musée privé Jeanne d'Arc racheté par le Conseil général des Vosges
Ils y ont consacré une grande partie de leur vie. Les époux Nex, de Domremy, viennent de vendre leur collection consacrée à Jeanne d'Arc au Conseil général des Vosges. A la place, en projet, une galerie d'art... et un prix "Jeanne d'Arc".
[Vosges Matin]
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Jeanne d'Arc en son église
Voilà un ouvrage bienvenu en cette année du 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc. Catherine Guyon, en fine connaisseuse de l'histoire de Lunéville et de l'Eglise en Lorraine propose pour la première fois l'histoire de cette église du début du XXe siècle et une présentation de la magnifique série de vitraux dédiés à l'épopée johannique.
Construite en 1911-1912, l'église Sainte-Jeanne d'Arc de Lunéville tient une place majeure dans le culte de la sainte : elle est la première église paroissiale à lui avoir été consacrée, après sa béatification et avant sa canonisation, par dispense spéciale du pape Pie X. Elément notable : elle renferme le plus important ensemble de vitraux Art nouveau retraçant l'épopée de Jehanne devançant les cycles d'Orléans, Domrémy, Vaucouleurs et Compiègne, tandis que son architecture et son décor sont entièrement orientés vers l'évocation du Moyen Âge.
Catherine Guyon replace la fondation de cette église dans le contexte de développement économique et démographique qui marqua la cité de Lunéville après la défaite de 1870 et l'annexion de l'Alsace-Moselle.
Un ouvrage témoin d'une Eglise catholique dynamique en ce début du XXe siècle autour du culte d'une héroïne lorraine et d'une sainte nationale qui rayonne également sur l'Eglise universelle.
L'auteur, Catherine Guyon, est agrégée d'histoire et maître de conférences en histoire médiévale à l'Université Nancy-2. Ses recherches portent sur l'histoire religieuse, culturelle et sociale de la fin du Moyen Âge, ainsi que l'histoire de l'art, l'histoire de la Lorraine et de Jeanne d'Arc.
‡ Jeanne d'Arc en son église, Catherine Guyon, éditions Gérard Louis, 2011, 109 p., ill. (22€).
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Vestiges de guerres en Lorraine
A l'heure où disparaissent les derniers combattants des deux dernières guerres mondiales, il convient de rappeler à quel point les témoins de leurs souffrances sont inscrits dans le sol de la Lorraine. De ce patrimoine, le public ne connaît généralement que la partie la plus visible, c'est-à-dire les monuments commémoratifs et les fortifications bétonnées.
En fait, d'innombrables traces de ces tragiques événements subsistent dans notre environnement et nous les côtoyons tous les jours sans même en être conscients. Archéologues et historiens s'emploient dans cet ouvrage à recenser et à étudier ces vestiges de notre passé récent : tranchées et abris, camps de prisonniers, épaves d'avions ou éléments de blindés... Certaines de leurs découvertes illustrent de façon incroyablement vivante la vie quotidienne des soldats et des civils ; d'autres mettent en évidence des épisodes méconnus, comme le labyrinthe souterrain de la "guerre des mines" en Argonne ou bien les étonnantes "fermes héréditaires" de la colonisation nazie.
Cet ouvrage, enrichi par des clichés d'époque et des témoignages inédits, est remarquablement illustré de dessins d'étudiants de l'Ecole supérieure d'Art de Lorraine de Metz.
‡ Vestiges de guerres en Lorraine. Le patrimoine des conflits mondiaux, Stéphanie Jacquemot et Jean-Pierre Legendre (sous la dir.), éditions Serpenoise, 2011, 230 p., ill. (40 €).
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Bilan et voeux de Saône Lorraine
[Vosges Matin]
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Musée Lorrain : le trésor Renaissance de Pouilly-sur-Meuse s'expose
[Est Républicain]
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Un guide pour la Grande Guerre dans les Vosges
[Vosges Matin]
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Orval, le Val d'Or depuis la nuit des temps
Depuis la nuit des temps, de lointains ancêtres se sont établis au bord d'un vallon marécageux où jaillit une source d'une limpidité exceptionnelle dont ils ont fait leur divinité tutélaire. C'est l'eau qui a fait Orval, dans le pays Gaumais.
Après avoir embrassé la foi chrétienne, ils ont transmis le flambeau à quelques bénédictins venus d'Italie. La célèbre comtesse Mathilde passant en ces lieux, laissa choir sa bague dans cette fontaine. Après l'avoir recouvrée, elle s'écria "Désormais et pour toujours, je voudrais qu'on l'appelle Val d'Or."
Les cisterciens venus de Trois-Fontaines ont pris la relève en 1132. Ils ont appelé Orval leur abbaye et le vallon qu'ils ont entouré d'un grand mur.
A travers heurs et malheurs, cette abbaye a rayonné jusqu'à la Révolution. En 1926, après un siècle d'abandon, la vie cistercienne a repris dans le Val d'Or où l'abbaye est un haut lieu spirituel belge, à deux pas de la Lorraine, dont la haute tour émergeant de la brume matinale est le symbole bien vivant.
L'auteur, le père Paul-Christian Grégoire, qui fut moine cistercien à Orval, nous conte l'histoire par le détail de cette grande fondation religieuse en s'appuyant sur les sources les plus sûres.
‡ Orval. Le Val d'Or depuis la nuit des temps, Paul-Christian Grégoire, éditions Serpenoise, 325 p., ill. (28 €).
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Saint-Baslemont (Vosges) : la réfection de la toiture de l'église avec la Fondation du Patrimoine
[L'Abeille | déc. 2011]
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Bilan 2011 et projets à l'ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges)
L'association Notre-Dame de Bermont vient d'éditer sa lettre annuelle dans laquelle elle fait le bilan des actions menées au cours de l'année et ses projets pour 2012.
En cette année du 600ème centenaire de la naissance de Jehanne d'Arc, les animateurs de l'association proposent de nombreuses actions organisées autour de l'ermitage qui fut fréquenté par notre Jeannette.
‡ Vous pouvez consulter La Lettre aux Amis de l'ermitage Notre-Dame de Bermont ici : ND Bermont_2011.pdf
[avec l'aimable autorisation de l'association ND de Bermont / cliché : ©H&PB]
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Nancy : Jacques Cuny livre ses recettes de fête
[Est Républicain]
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Souscription pour la statue de Saint-Anne à Charmes-la-Côte (Meurthe-et-Moselle)
Le groupe sculpté représente L'Éducation de la Vierge Marie par sainte Anne, une image de piété chrétienne qui puise son inspiration dans le Protévangile de Jacques (IIe siècle) et dont la popularité s'est étendue en Occident à l’époque gothique (XIIIe-XVe siècles).
Sculpté vraisemblablement dans un bloc calcaire local et aux dimensions honorables (haut de 90 centimètres), il présente encore des traces de polychromie, sur les carnations et dans les plis des habits. Anne porte un voile et une guimpe, éléments vestimentaires des moniales. De sa stature se dégage une grande majesté qui exprime à la fois distance et mansuétude. Dans une attitude protectrice, la sainte tend un livre ouvert à Marie, l'invitant à le prendre et à en apprendre l'enseignement qu'il renferme. L'enfant nous donne la sensation d'une élève sage et appliquée.
En considérant le faible état de nos connaissances sur la sculpture qui agrémente encore les maisons paysannes à Charmes-la-Côte, et dans le Toulois de manière plus générale, il n'est pas simple de situer dans l'espace et le temps la genèse de cette statue. Néanmoins, sa facture par « l'imagier » manifeste clairement certaines caractéristiques de l'art statuaire et populaire en Lorraine à l'époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles). Observons premièrement le traitement des visages, de forme ronde, les fronts amples, les yeux en amande, les longs cheveux ondulés et blonds de Marie, et, pour terminer, le déhanchement des deux personnages, une jambe en tension et l'autre en détente au contraire, qui provoque l'obliquité dans les plis des tuniques. Ces particularités iconographiques sont à rapprocher aux superbes Vierges en pierre et en verre dans les églises, ou enluminées dans les livres de piété, dont notre région a été témoin de l'éclosion à la fin de l'époque médiévale (XVe siècle).
Il est probable que la statue était à l'origine placée dans l'église du village, placée sous le patronage de la Nativité-de-la-Vierge-Marie, exposée à la dévotion de tous les paroissiens, avant de devenir à la Révolution la propriété d'un particulier qui l'installa alors dans une niche inappropriée de son habitation.
Il y a quelques années, le propriétaire de la maison a vendu la statue. Celle-ci a été retrouvée récemment chez un brocanteur ; des habitants de Charmes-la-Côte décident alors de racheter la statue, de la faire restaurer et de lui redonner sa place à l'église du village. Ce projet est soutenu par le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle, l'Etat et la Fondation du Patrimoine. Les particuliers peuvent soutenir ce projet en effectuant un don auprès de la Fondation du Patrimoine – Lorraine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy.
[cliché : http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com]
‡ Bon de souscription : bon de souscription charmes la Côte.pdf
‡ Plus d’infos sur www.fondation-patrimoine.org
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Un don pour sauver la chapelle de Libdeau (Meurthe-et-Moselle)
La chapelle de la commanderie templière de Libdeau, à proximité de Toul, est une merveille de l'art gothique. Cette exceptionnelle chapelle templière du XIIe siècle, inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, est l'une des rares fondations templières à être parvenues jusqu'à nous en Lorraine, mais elle a besoin de travaux urgents de mise en sécurité. Sa toiture s'est partiellement effondrée en 2011, et les intempéries menacent désormais l'édifice.
Le préalable indispensable est l'acquisition de la chapelle par l'association qui s'est constituée en 2011 pour la secourir.
Il reste 5000 € à régler pour lancer le projet de restauration. C'est urgent ! Tous vos dons, même les plus modestes, sont une aide importante pour l’association qui se mobilise.
Amis du patrimoine et de la Lorraine, l’association de sauvegarde Libdeau compte sur votre aide !
Après l’acquisition - si elle devient possible - un programme de restauration se mettra en place avec l’appui de la Fondation du Patrimoine et de toutes les bonnes volontés.
‡ Plus d'info's sur le site de Libdeau, le projet et don en ligne sur : http://chapellelibdeau.blogspot.com
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Opalines et verres moulés à Hennezel-Clairey (Vosges)
Le musée des activités anciennes (verre, fer et bois) de Hennezel-Clairey, en forêt de Darney, dans les Vosges, présentera en 2012 une grande exposition sur le thème des opalines et verres moulés.
L’association Saône Lorraine recherche des opalines de foire, animaux moulés, etc… afin d'enrichir au maximum cette rétrospective organisée au pays du verrier de l’Art Nouveau, François-Théodore Legras.
‡ Pour tout prêt ou don, contactez Arlette ou Bernard Delémontey au 03.29.09.34.22.
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Bleurville : restauration du tableau "la Résurrection"
L'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville possède deux tableaux de grandes dimensions dus au pinceau de l'abbé François Ricard, qui fut curé de la paroisse dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Cependant, le temps a fait son oeuvre et une sérieuse restauration s'impose.
C'est un Christ glorieux qui jaillit transfiguré du tombeau devant des soldats romains abasourdis par cet extraordinaire prodige. Cette représentation de la Résurrection est le pendant d'un autre tableau figurant la crucifixion de Jésus.
La commune a pris la décision de faire restaurer dans un premier temps le tableau dédié à la Résurrection. L'expertise, réalisée par l'atelier Art & Sciences d'Auxerre, a révélé que le tableau a été anciennement restauré avec un agrandissement de son format initial. L'oeuvre a subi quelques accidents ayant provoqué des microécaillages, de nombreuses usures et décolorations ainsi que des craquelures irrégulières. Sans parler du vernis épais qui a provoqué des mats fortement jaunis et assombris ainsi que les champignons qui ont gagné toute la surface de la toile...
Les responsables de l'atelier icaunais proposent, outre la restauration du support, une purification picturale avec décrassage, régénération et nettoyage du vernis, ainsi que la suppression des repeints.
Le grand tableau de la Résurrection a pris récemment la route pour Auxerre et devrait revenir au village au printemps prochain. Complètement rajeuni. Une vraie résurrection pour cette peinture, oeuvre d'art modeste mais remplie de la foi d'un curé qui marqua la vie de la paroisse entre 1759 et 1811. En attendant la restauration de la toile de la Crucifixion qui le mérite également.
[remerciements à la mairie de Bleurville et à Denis Bisval pour les informations transmises et le cliché]
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Nancy : la statue de Jeanne d’Arc à l'abandon
La statue nancéienne de Jeanne d’Arc, due au sculpteur Frémiet, est dans un tel état sanitaire que cette situation d'abandon a provoqué la réaction de l’association Mémoire des Lorrains.
A l’occasion du 600ème anniversaire de la naissance de notre Jeannette, un courrier a été adressé en septembre dernier au maire de Nancy, André Rossinot, par Jean-Marie Cuny, animateur de l’association. Nous vous communiquons ci-après le texte de cette missive :
"Monsieur le Maire,
2012 sera l’année du 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc à Domrémy. De nombreuses manifestations sont prévues en France et, évidemment, chez nous en Lorraine pour célébrer cet anniversaire.
A cette occasion, je me permets de vous signaler le mauvais état de la statue équestre de Jeanne par Emmanuel Frémiet, sur la place Lafayette.
La bannière, cassée en deux, est fragilisée. Elle va tomber au prochain coup de vent. La hampe est tordue. Le visage de Jeanne est encrassé sur les côtés et sa couronne de lauriers est cassée.
L’ensemble est recouvert de saleté et de vert de gris. Bref, une remise en état minimum serait bienvenue. Avec l’association « Mémoire des Lorrains », nous tenions à attirer votre attention sur ce monument à l’occasion du prochain anniversaire.
Si besoin, nous tenons à votre disposition l’histoire de ce monument offert à la ville de Nancy en 1890.
En attendant votre décision, recevez, Monsieur le Maire, nos meilleures et respectueuses salutations.
Jean-Marie Cuny
Association Mémoire des Lorrains"
Depuis cette date, aucune action de rénovation n’a été entreprise par la Ville de Nancy, apparemment bien peu soucieuse de l’entretien et de la valorisation de son patrimoine historique et symbolique…
[cliché ©H&PB]
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L'Arc Mosellan par monts et merveilles
Niché au coeur du département de la Moselle, entre Metz, Thionville et Luxembourg, se situe un havre tout de vert et de bleu. Bleu pour les quatre cours d'eau qui y serpentent, vert pour les nombreuses forêts et les quatre vallées qui le composent. Rajoutons des couleurs de tuiles et de pierres pour ses vingt-six villages, tous authentiques et forts en patrimoine. Tels sont les principaux traits de caractère de la Communauté de communes de l'Arc Mosellan. Mais sa personnalité ne s'arrête pas là.
Pour les amoureux de la nature, ce territoire est également un formidable lieu de rencontres avec la faune et la flore. Oiseaux à scruter, insectes variés, mammifères diurnes et nocturnes, orchidées remarquables, fleurs en tout genre... Les promenades se font découvertes.
Découvertes humaines aussi. Civilisations, guerres et industries passées nous ouvrent les sentiers de la mémoire : vestiges comme le rocher des Nonnensfeld, important ouvrage du Hackenberg, fours à chaux... Au plus près des villages, de nombreux bildstocks et autres croix monumentales peuplent les chemins, les décorent d'autant de saints personnages emblématiques.
Eglises anciennes, fermes, châteaux et moulins viennent à leur tour apporter un cachet d'originalité à une région foisonnante de richesses patrimoniales et environnementales.
On aimerait que chaque Communauté de communes lorraine vante aussi agréablement ses villages et bourgs.
‡ L'Arc Mosellan par monts et merveilles, Audrey Krommenacker, éditions Serpenoise, 2011, 135 p., ill. (24 €).
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Rome : l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains
[Est Républicain]
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Clochemerle ou Vaudeville ?
Un projet de lotissement qui augmenterait la population de plus de 60 % fait grincer des dents à Vaudeville, dans le Saintois.
Vaudeville, ses 197 habitants, son tunnel souterrain menant jusqu’au château d’Haroué, ses histoires de Clochemerle et… son projet de lotissement ! Quarante maisons devraient s’ajouter bientôt dans ce petit village qui verrait ainsi sa population augmenter de… 60 à 70 %. « Un moyen de faire évoluer le village ! », plaide le maire Gilbert Derler, dont l’équipe municipale a inscrit ce projet au futur PLU (plan local d’urbanisation), pour lequel une enquête publique est ouverte. « Une totale aberration ! », s’insurge Christiane Martin, résidente au village depuis 15 ans, et future voisine du lotissement en question. « Je savais bien qu’il y aurait construction de quelques pavillons neufs, mais 40, jamais de la vie ! C’est totalement disproportionné », constate-t-elle, forte d’une pétition représentant à ce jour plus de 80 habitants. « On peut faire bouger un village de façon beaucoup plus douce. Je ne veux pas d’un village dortoir. Et surtout, là, ça ne correspond à aucune demande. Dans les alentours, il y a déjà pas mal de maisons qui ne trouvent pas preneurs. Alors qui va habiter ici ? »
On imagine mal en effet la foule se presser soudain pour installer ses pénates au village, aussi pittoresque soit-il. Le maire lui-même reconnaît « qu’on ne fait pas la queue à la porte. L’attractivité dans le coin, c’est surtout la proximité de la voie rapide ». Mais l’élu de se faire rassurant. « Attention, il n’est pas question de faire pousser 40 maisons comme ça d’un seul coup ! C’est un projet sur 20 ans. On va commencer par 8-10 maisons, l’année prochaine peut-être. Après, on verra. »
Mme Martin, désormais présidente de l’association ADES (Association de défense de l’environnement du Saintois) reste très circonspecte sur le calendrier du projet « totalement flou ». Et plus encore sur sa localisation, un ensemble de parcelles communales et de terrains privés. « Des terrains humides, inconstructibles ! », assure-t-elle en désignant une pâture gonflée d’eau, d’où perce même un « geyser ». « Sans parler des quatre routes qui vont être construites dans la foulée, dont une de contournement. Environnementalement, c’est destructeur. Économiquement, ça pèsera pendant des années ! » Elle apprécie peu, en outre, la disparition annoncée du chemin de Charmes, « ancien chemin romain ». « Encore un peu, on enfouissait même un ru, et la faune qui va avec. » Et les doléances ne s’arrêtent pas là. On peut d’ores et déjà prévoir plus d’un acte à cette histoire de Vaudeville…
« Pourquoi attirer tant de monde ? »
L’association ADES, hostile au plan d’urbanisation de Vaudeville, va bientôt intégrer la puissante association environnementale Flore 54, qui voit dans ce PLU « le type même de projets auxquels on est défavorable ». « Surtout dans un si petit village », souligne son président Raynald Rigolot, très remonté contre la prolifération des lotissements. « On dénature le paysage lorrain, alors qu’on pourrait faire de très belles choses avec de l’ancien, sans sacrifier de l’espace rural agricole. Et que gagnera-t-on à attirer autant de monde à Vaudeville, dont la situation géographique excentrée génère forcément beaucoup de transports pour les habitants ? Ça a un coût écologique, ça génère de la fatigue, de la dépense d’énergie et des infrastructures supplémentaires ».
[Est Républicain]
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Saône Lorraine : un parc éolien à l'étude
[Vosges Matin]
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Le Trésor de Pouilly-sur-Meuse au Musée Lorrain
>> Voir La Nouvelle revue lorraine, numéro 10 (article présentant l'histoire de la découverte et la description du trésor de Pouilly-sur-Meuse).
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Metz La Cour d'Or, visages d'un musée
Depuis sa fondation en 1839, le musée de Metz s'enrichit et prétend aujourd'hui à un rayonnement européen.
L'ouvrage présente les collections qui font la force du Musée de la Cour d'Or : archéologie, Moyen Âge et Beaux-Arts, tout en évoquant des fonds moins connus : histoire naturelle et ethnologie. Il retrace l'histoire de leur constitution et des lieux exceptionnels dédiés à leur exposition organisés autour de l'ancienne église des Petits-Carmes.
Ces trésors archéologiques, historiques et artistiques reflètent le riche passé de Metz et de sa région, de ses habitants et de ses artistes, de l'Antiquité au XXe siècle.
Le lecteur - qui se mue rapidement en visiteur - revit chaque temps fort de notre civilisation au sein d'un ensemble culturel éclectique et prestigieux : sculptures, peintures et objets, vestiges archéologiques et monuments. Les spécialistes de chaque collection dévoilent la richesse et la diversité des oeuvres exposées, dans l'écran remarquable des salles d'un musée singulier.
‡ Metz La Cour d'Or. Visages d'un musée, collectif, éditions du Chêne, 2011, 142 p., ill. (19,90 €).
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Langres : un trésor monétaire des XVIIIe-XIXe siècles
[Est Républicain]
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Robécourt (Vosges) : stockage des déchets, les habitants restent vigilants
[Vosges Matin]
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La Lorraine insolite de Marcel Cordier
[Vosges Matin]
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Droiteval-Ourche-Patrimoine : mini financements pour maxi projets
[Vosges Matin]
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L'histoire des pompiers en Lorraine
« Cela m’a demandé cinq ans de travail. Et le plus dur au fond a été de tout rassembler en 160 pages », explique Denis Bergerot. Le maire de Millery (54), enseignant et éditeur au sein de sa maison Gens de Lorraine, vient de signer une monographie sur le monde des sapeurs-pompiers en Lorraine.
D’archives départementales en témoignages, il s’est mué en reporter de l’histoire pour partir dans les pas des pompiers des origines. « C’étaient alors, les religieux qui étaient chargés d’éteindre les feux avec des professions réquisitionnées, comme les charpentiers, tonneliers, en passant - chose plus surprenante - par les bourreaux des villes qui allaient chercher les prostituées pour porter les seaux d’eau. Le premier service de caserne était né », explique l’auteur qui s’étonne lui-même qu’aux origines les pompiers posaient leur échelle à même les façades en feu.
Pire, dans l’un des nombreux incendies du château de Lunéville, au XVIIIe, ordre fut donné d’abattre un escalier pour couper l’avancée des flammes. Tant pis pour les hommes qui luttaient à l’étage… « La crainte de voir les incendies se propager était plus importante ». Il faudra attendre la seconde partie du XIXe pour que les considérations évoluent. Mais ce sont les deux guerres mondiales qui ouvriront les pompiers au sauvetage des vies.
Les pompiers doivent à plusieurs de leurs pairs lorrains, de vastes avancées. « C’est un métier où les pompiers eux-mêmes font des découvertes ». Gugumus inventera une échelle autonome à Nancy. Dans les années 1900, le capitaine Barbier posera les fonts baptismaux des casernes. Les Nancéiens lui doivent « la » Gambetta et un musée du feu. À Metz, un autre invente le premier appareil respiratoire.
Denis Bergerot, fait voyager le lecteur au gré des clichés historiques et modernes. De l’antique Delahaye de Bar-le-Duc aux pompes à bras de Vittel, en passant par les casques de cuir et de cuivre, c’est toute l’aventure du sauvetage qui se décline, pour naturellement s’achever, avec le nec plus ultra, des véhicules affectés aux SDIS d’aujourd’hui. Voilà qui devrait assurer un joli succès littéraire à son auteur. Particulièrement chez les hommes du feu.
[d'après ER]
‡ Les sapeurs-pompiers de Lorraine, Denis Bergerot, éditions Gens de Lorraine (32 €).
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Saône Lorraine : La Lorraine à la traîne dans le soutien au projet de Parc naturel régional
[Vosges Matin]
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En Lorraine, les cloches sont considérées comme des nuisances sonores...
La Cour administrative d’appel de Nancy a condamné la commune de Saint-Ruffine (Moselle) pour nuisances sonores, à la suite du recours d’un couple de la commune qui voulait que les cloches de l’église cessent de sonner la nuit.Le couple, qui habite l'ancien presbytère, à côté de l'église, et se plaignait de nuisances sonores entre 20h00 et 08h00, avait été débouté en première instance par le tribunal administratif de Strasbourg.Mais, en appel, les magistrats ont reconnu leur préjudice et ont condamné la commune à leur verser 1.500 euros de dommages et intérêts, alors qu’ils réclamaient 70.000 euros.« Evidemment, c’est la déception, mais c’est une décision de justice et nous la respectons », a indiqué à l’AFP le maire, Jean-Claude Wannenmacher. « Ceci dit, sur les 270 familles qui résident à Sainte-Ruffine, plus de 250 ont signé une pétition pour le maintien des cloches. Seule une famille se plaint du carillon », a-t-il indiqué.Le maire a par ailleurs indiqué qu’il allait « réfléchir à un pourvoi en cassation » devant le Conseil d’Etat pour contester cette décision.Ces mêmes personnes ne trouvent sûrement rien à redire contre les automobiles et autres scooters qui circulent de nuit dans les rues du village... Le bruit des moteurs ne les empêche pas de dormir ![d'après ER]