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Notre patrimoine - Page 72

  • Châtillon-sur-Saône : histoires salées pour le Musée vivant

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    [Vosges Matin]

  • Beaufremont (Vosges) : un château pour la réinsertion

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    [Vosges Matin]

  • Manufacture royale de Bains-les-Bains : le patrimoine industriel honoré

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    [Vosges Matin]

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : faïences et bénitiers de chevet

    lorraine,vosges,bleurville,abbaye saint maur,faïence,faIencerie,bénitiers

    [Vosges Matin]

     

  • Réédition du livre sur le verrier Lorrain François-Théodore Legras

    vosges,claudon,saône lorraine,françois théodore legrasIl y a presque dix ans, paraissait l’étude inédite sur Legras, celui qui fut « un maître du verre gravé, émaillé et peint, reconnu tant dans la région parisienne que dans une grande partie du monde », sur ce Vosgien d’origine modeste (né à Claudon, canton de Monthureux-sur-Saône) et devenu l’un des chefs d’entreprise les plus brillants de son époque.

     

    Le livre qui va paraître, avec les mêmes auteurs, n’est ni un deuxième tome, ni une simple réédition. C’est une refonte quasi complète, avec de nouvelles photos de grande qualité, et un regard encore plus précis et rigoureux sur la production artistique associée à l’histoire des Verreries et Cristalleries de Saint-Denis et Pantin réunies.

     

    vosges,claudon,saône lorraine,françois théodore legrasLes auteurs, Jean-François et Marie-Françoise Michel, qui animent l’association Saône Lorraine, Jean et Dominique Vitrat, grands collectionneurs et spécialistes reconnus du maître de Saint-Denis, se trouvent épaulés par d’autres connaisseurs, comme Bernard Delemontey, conservateur du musée du verre d’Hennezel-Clairey, ou l’Unité archéologique de Saint-Denis.

     

    Basée sur les souvenirs du célèbre verrier Heiligenstein (qui travailla à Saint-Denis dans sa jeunesse) et sur des documents familiaux, l’étude précisera les techniques de fabrication dans les ateliers des usines Legras. Mais le livre fera également le point sur les liquoristes de la Belle Epoque, clients de Legras, et dont certains existent encore. Il éclairera aussi les sombres conditions de travail d’une partie du personnel : les gamins espagnols, les réseaux de l’abbé Santol, les accidents du travail du verre.

     

    Ni polémique, ni angélique, le livre sera aussi un récit de la vie ouvrière à La Plaine-Saint-Denis.

     

     

    ‡ Plus d’infos ici : www.legras2-lelivre.fr

  • La Nouvelle revue lorraine n° 9 : hommage à l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine

    la nouvelle revue lorraine,lorraine,jean marie cunyJean-Marie Cuny, dans la livraison estivale de La Nouvelle revue lorraine, rend hommage, dans sa Lettre aux lecteurs, à Monseigneur de Lorraine - Otto de Habsbourg-Lorraine - décédé le 4 juillet dernier et inhumé à Vienne le 16 juillet. Notre duc de Lorraine et de Bar est resté fidèle jusqu'au bout à la Lorraine de ses ancêtres. Il méritait bien un hommage de la NRL à laquelle il était très attachée. Un article relatera dans le numéro d'automne les obsèques solennelles du fils du dernier empereur d'Autriche et roi de Hongrie.

    Ce sommaire estival est riche d'une variété d'histoires et d'anecdotes sur la Lorraine. De quoi partir à la découverte de notre région depuis chez soi :

    - La métallurgie vue par le peintre Jean Kempf

    - Visite de Toul en 1834

    - Elle s'évadait... dans les journaux

    - Anecdotes notariales

    - Un abbé mîtré de l'ordre des Prémontrés

    - Les Masson, de Gondrexange, et la "Maison des cigognes"

    - L'enterrement du cochon

    - Les Hautes-Vosges du Joël Couchouron

    - Les Eparges

    - Henri Poincaré, Michelson et Einstein

    - Les inscriptions sur les linteaux de portes

    - Guinkirchen et ses croix

    - A Ceintrey, un atelier de menuisiers au XIXe siècle : les Marion

    - La chapelle Saint-Fiacre de la cathédrale de Nancy

    ... Et les traditionnelles rubriques : les info's lorraines en vrac, les livres...

     

    La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie (le numéro : 6,50 €) ou par abonnement en envoyant ses coordonnées postales et son règlement (36 € / 6 numéros) à : Jean-Marie Cuny, La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Fête de La Mothe le 21 août 2011

    Fête de La Mothe - Dimanche 21 août 2011

     

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    Le programme

    Une buvette sera à votre disposition toute la journée 

    * En matinée *

    - 10 H 00 et 10 H 30 : les étapes de la construction de la porte souterraine et sa restauration (chaque visite est limitée à 50 participants)

    Inscription préalable au 03 25 01 70 90 ou au stand de l'accueil le jour de la fête

    Contribution : 1 € au profit de la restauration

    - 11 H 00 : brève présentation de l'histoire de la ville, suivie de deux circuits de visite (au choix) :

    - le château, la grand-rue et la collégiale

    - le front sud de l'enceinte

    Contribution : 1 € au profit de la restauration des vestiges

    * Vers 13 h *

    Déjeuner Lorrain sous chapiteaux

    Réservation auprès de M. François Chapitel au 03 25 01 70 90 ou M. Pierre Amouriq au 03 25 01 72 01

    Possibilité aussi de réserver sur place au stand d'accueil.

    * L'après midi * 

    - La Troupe Les Lames d'en Temps en tenue médiévale, raviront grands et petits tout au long de l'après midi (www.lames-d-en-temps.fr)

    - Démonstration de plusieurs artisans (bois, pierre...)

    - Exposition de généalogie des descendants des habitants de La Mothe

    - Stand de l'Association pour La Mothe : vente de livres, affiches, revues (dont le dernier Bulletin de La Mothe n° 3)

    * En soirée * 

    - Barbecue et bal champêtre

    - Feux d'artifice

  • Grand (Vosges) : plongée sur l'archéologie

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    [Est Républicain]

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    Thierry Dechezleprêtre, le conservateur du site de Grand, sur le chantier de fouilles.

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    Sesterce d'Hadrien découvert lors des fouilles de l'été 2011.

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    Jusqu'où va ce mur ? Les fouilleurs le sauront peut-être en 2012.

    [clichés : courtoisie de Gilou Salvini, Cercle d'études locales de Contrexéville]

  • Il faut sauver la chapelle de Libdeau

    En 2010, deux jeunes Lorrains défenseurs du patrimoine régional Anthony Koenig et Olivier Petit, publiaient sur leurs blogs respectifs (cf. infra) des articles concernant la chapelle de la commanderie de Libdeau, dans le Toulois, et mettaient surtout en avant l'état plus que préoccupant de l'édifice.

     

    libdeau.jpgLe problème central est que cette chapelle est une propriété privée et que l'identité du ou des propriétaires est un mystère aussi grand que celui du trésor des templiers. La DRAC et la mairie de Toul, préoccupées également par l'état sanitaire du bâtiment, sont impuissantes face à ce mystère.

     

    L'appel est donc lancé pour retrouver les propriétaires ; cette étape cruciale est le préalable incontournable à toute démarche visant à entreprendre des projets de restauration.

     

     

     

    Bref historique de la commanderie templière de Libdeau

    (Meurthe-et-Moselle, commune de Toul)

     

    L'ordre du temple posséda 13 maisons en Lorraine et, à ce jour, seules 5 chapelles subsistent : Metz (Moselle), Xugney et Norroy (Vosges), Marbotte (Meuse) et Libdeau (Meurthe-et-Moselle). Cette dernière se situe sur l'antique voie romaine de Lyon à Trèves et sa fondation remonte probablement avant 1165.

     

    lorraine,toul,libdeau,commanderie,chapelle,templiers,hospitaliersCe lieu particulier est connu dès le IXème siècle pour avoir été le théâtre de deux batailles sous le règne de Charles le Simple. La ferme du Champs des Allemands, à 700 mètres au Nord de Libdeau serait construite sur les sépultures des guerriers germaniques.

     

    Les archives départementales de Meurthe-et-Moselle ne possèdent que treize documents hérités de l'ordre des hospitaliers qui avait repris cette possession templière après la dissolution de l'ordre en 1307. Le document le plus ancien émane de l'évêque de Toul, Pierre de Brixey, parti en croisade en 1190. Parmi les témoins, on relève le nom de Frédéric de Brixey, frère de l'évêque, doyen et archidiacre de Toul, décédé en 1186. Cet acte a donc été rédigé entre 1165, date du début du ministère de Pierre de Brixey et 1186, date du décès de Frédéric de Brixey.

     

    Cette charte confirme aux templiers les droits qui leurs ont été accordés par l'évêque de Toul Henri de Lorraine (1126-1165). On peut donc penser que la commanderie a été fondée avant 1165.

     

    Durant les vingt années qui suivirent cette fondation, les templiers se sont rendus maîtres de toutes les terres et des bois jouxtant la commanderie. Les dons, échanges et achats de terres portent non seulement sur des bois, mais également sur des terres arables ; Libdeau est devenu un domaine agricole de première importance se consacrant à l'élevage des porcs, grâce à ses bois, et à la culture céréalière. En cette période de développement urbain, les religieux de tous ordres se rendent acquéreurs de bois pour les défricher et étendre les cultures afin de satisfaire la demande en produits agricoles des villes voisines.

     

    lorraine,toul,libdeau,commanderie,chapelle,templiers,hospitaliersA la fin du XIIIème siècle, Libdeau était donc un établissement riche, produisant de la viande et des céréales, contribuant au ravitaillement de la ville de Toul et dont la richesse s'exprime pleinement dans l'architecture de la chapelle et de ses vitraux.

     

    L'ordre du Temple dissout en 1307, les biens sont dévolus en 1312 à l'hôpital de Saint-Jean (ordre de Malte depuis 1530). En 1790, ces propriétés seront vendues comme biens nationaux et convertis en exploitation agricole, y compris la chapelle à laquelle seront adjoint des bâtiments qui en dehors de leur parasitisme ont au moins permis de sauvegarder ce monument jusqu'à nos jours.

     

    En 1963, à l'initiative de l'abbé Jacques Choux et compte tenu de l'état de dégradation de l'édifice, le portail roman est démonté pour être réinstallé au Musée Lorrain à Nancy. Depuis la chapelle poursuit sa lente agonie malgré son classement le 6 février 1995 à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

     

    [clichés extraits des blogs chapellelibdeau.blogspot.com et patrimoine-de-lorraine.blogspot.com]

     

     

     

    ‡ Pour en savoir plus :

     

    www.chapellelibdeau.blogspot.com

    www.la-lorraine-se-devoile.blogspot.com

    www.patrimoine-de-lorraine.blogspot.com/2011/04/toul-54-la-chapelle-templiere-de_04.html

  • Morimond (Haute-Marne) : les enseignements du chantier archéologique 2011

    La campagne de fouilles menée sur le site de l’ancienne abbaye cistercienne de Morimond (Haute-Marne) n’a certes duré que deux semaines, mais a permis d’être conclusif sur les objectifs prévus.

     

    fouilles morimond 2011.JPGIl s’agissait tout d’abord d’achever les dernières observations des trois années de fouilles programmées afin d’établir le rapport définitif. Elles ont permis de découvrir sous la forge et les écuries connues par la documentation, un bâtiment qui était voûté d'ogives et qui fut interprété comme l'hospice d'accueil (hôpital ou bâtiment des hôtes pour loger les visiteurs, les voyageurs de passage ou les pèlerins hors l'enceinte du monastère).

     

    Par ailleurs, il convenait de préparer la future campagne de fouilles programmées sur trois ans - dans la mesure où elle sera autorisée - destinée à poursuivre la mise au jour des structures enfouies qui complètent le bâtiment, et peut être révéler les traces de l'implantation d'origine des premiers religieux du XIe siècle.

     

    Enfin, il s'agissait de réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre afin de préserver les structures désormais visibles et de les intégrer dans un espace paysager ouvert au public, agrémenté de panneaux pédagogiques.

     

    Deux archéologues médiévistes lorrains, Cédric Moulis et Jean-François Proquin - auxquels s'étaient joints des bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville - participaient à ce chantier de fouilles de l’été 2011 placé sous la responsabilité scientifique de Benoît Rouzeau, de l’université de Paris-1.

     

     

    [Informations aimablement communiquées par Gilou Salvini, président du Cercle d’études locales de Contrexéville]

  • Au Musée de l'Image d'Epinal : exposition "Mondes à l'envers | Patrick Neu | Connivence 2"

    Du 18 juin au 2 novembre 2011 au Musée de l'Image à Epinal.

    le_monde_renverse.jpgDans ce deuxième volet de la série Connivence initiée en 2010, le Musée de l’Image a choisi de mettre en lumière les images des Mondes à l’envers et les œuvres de l’artiste Patrick Neu.
    De ces deux sujets, qui pourraient sembler éloignés, le musée crée une rencontre, suscite le regard d’un artiste contemporain sur des images anciennes et sur un thème étonnant né au 16e siècle… En connivence.

    Les images du Monde à l'envers
    Les maisons éclairent le soleil et la lune,
    Le cheval monte l’homme,
    L’ours fait danser son maître…

    Dans les images des Mondes à l’envers, tout est possible… Mais un instant seulement, et pour mieux revenir à la normalité ensuite. En effet, le climat du 19e siècle est un climat de contraintes : l’État, quels que soient ses représentants, ou encore l’Église, édictent chaque jour des règles visant à limiter le « libre-agir » des citoyens. Comme le Carnaval, le thème des mondes renversés apparaît alors aux imagiers et aux artistes comme un moyen de publier des images « folles », une manière pour les pouvoirs en place de tolérer temporairement le désordre, la transgression des règles.

     

    ‡ Consultez le dossier de presse ici : Mondes à l'envers_2011.pdf

  • En Saône Lorraine : Fête de l'Ourche le 14 août 2011

    vosges,saône lorraine,claudon,droiteval,ourche,dop,hennezel,la hutteC'est devenue une institution en Saône Lorraine : le rallye découverte de la vallée de l'Ourche organisé par l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine aura lieu le 14 août.

    Véritable promenade découverte originale de la vallée de l'Ourche, le rallye pédestre consistera en une boucle d'environ 8 km, accessible à tous, avec des énigmes, des épreuves ludiques, des jeux...

    Il partira cette année de La Hutte, hameau situé sur la commune de Hennezel, au cœur de la vallée de l'Ourche.

    ‡ Rendez-vous le dimanche 14 août 2011 pour un départ entre 9h00 et 10h30 au hameau de La Hutte. Inscription 3 euros - gratuit jusqu'à 12 ans.

    Possibilité de repas bûcheron après le rallye, en pleine nature, sur réservation uniquement :  adultes 7 € - enfants 5 € (boissons non comprises).

    Pour toutes informations complémentaires et réservation repas, contact par téléphone au 03.29.09.91.05 ou au 06.72.05.10.66 ou par mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr

    ‡ Consultez le programme ici : Fête de l'Ourche_14 août 2011.pdf

  • Liffol-le-Grand (Vosges) : autour de l'abbaye de Froidefontaine

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    [L'Abeille]

  • Vers la renaissance de la cathédrale de Toul

    Du haut de la tour de la cathédrale Saint-Etienne, le panorama s’étend sur la vallée de la Moselle avec, à l’horizon, les côtes de Toul. Au sud, les faubourgs, qui s’étendent au-delà des fortifications du tout début du XVIIIe  siècle que l’on doit à Vauban, se dérobent derrière les rideaux d’arbres.

     

    toul cathédrale.jpgÀ l’ouest, on devine à leur alignement strict la nature militaire des bâtiments qui longent la voie ferrée, en attente d’une nouvelle affectation après le départ de l’armée. Le Mont Saint-Michel, haut de 394 mètres, préservé par les constructions jusqu’à mi-hauteur, domine la ville. 

     

    Une légende locale raconte qu’il doit son nom à l’évêque saint Gérard, soucieux de mettre fin aux pratiques de sorcellerie exercées sur ce haut lieu. Le diable en prit ombrage, et un soir de Vendredi saint, muni d’une immense pelle et d’une hotte, il entreprit de le raser. Mais l’archange veillait et lui fit peur. Dans sa fuite, le diable trébucha, le contenu de sa hotte se répandit. C’est ainsi que vit le jour la côte Barine voisine, haute de 368 mètres.

     

    Plus au nord, dans la zone industrielle de la croix de Metz, des grues s’activent sur le chantier d’une centrale à gaz Poweo, insuffisant pour donner du travail aux 900 personnes, souvent peu qualifiées, qui ont perdu leur emploi après la fermeture de l’usine de pneumatiques Kleber, en 2009.

     

    Vu de haut, l’agencement médiéval de la ville se laisse deviner, au moins dans la partie qui a été épargnée par les terribles bombardements de 1940, qui ont aussi fortement endommagé la cathédrale. Celle-ci a longtemps été négligée.

     

    « Au début des années 1980, la toiture provisoire de 1940 est toujours en place. De fait de sa dégradation, la ville a dû interdire l’accès au bâtiment pour ne pas mettre en danger les visiteurs, raconte Alde Harmand, adjoint au maire et délégué au patrimoine. La prise de conscience de l’urgence de la situation s’est faite progressivement, et Le Pélican, une toute jeune association, qui tient son nom de la plus haute statue de la cathédrale, y a fortement contribué. L’État s’est alors engagé financièrement pour refaire la toiture. » 

     

    cathedrale-st-etienne_toul.jpgCette phase s’est achevée en 1995 par la pose du campanile dit de la « Boule d’or » à la croisée des transepts. Mais par manque d’entretien courant, l’édifice ne peut encore être ouvert au public.

     

    Le changement de municipalité, en 2002, donne une nouvelle impulsion au chantier de la cathédrale. Plus d’une tonne de gravats, de branchages et de fientes qui nuisaient à la bonne évacuation des eaux de pluie et contribuaient aux infiltrations, est éliminée. Les ouvertures dans les vitraux sont obstruées pour empêcher les pigeons d’entrer dans le bâtiment.

     

    « L’équipe précédente a porté ses efforts sur la réfection et la mise en valeur des remparts. Mais le trésor de Toul, ce qui fait venir les touristes, c’est la cathédrale. Chaque année, ce sont 200 000 à 300 000 visiteurs qui passent ici », explique Nicole Feidt, maire de Toul. Depuis son bureau situé au premier étage de l’hôtel de ville, rebâti dans les années 1970 sur le modèle de l’ancien palais épiscopal du XVIIIe siècle incendié en décembre 1939, et qui donne sur le flanc nord de la cathédrale, elle peut suivre les travaux d’assainissement en cours pour enrayer toute infiltration, condition nécessaire avant de pouvoir achever la restauration des plafonds des nefs latérales. 

     

    Celles-ci sont encore recouvertes de filets pour éviter que les chutes d’enduits ne blessent les visiteurs. « La commune consacre plus de 300000 € chaque année à la cathédrale, précise encore Mme le Maire. C’est un des rares leviers économiques sur lesquels la municipalité peut jouer. Et comme Toul n’est pas une ville lumière, il faut travailler à la rendre attirante, à en faire un passage obligé. »

     

    toul.jpgL’effort touristique de la ville se manifeste également par l’entretien du circuit piétonnier des remparts, par les travaux de réfection en cours du cloître Saint-Gengoult, par l’embauche très récente d’une jeune conservatrice pour le Musée d’art et d’histoire, après des décennies de bénévolat. Ce musée est installé dans l’ancienne Maison-Dieu du XIIIe siècle, intégrée à un ensemble classique. Il en subsiste une très belle salle lapidaire, l’ancienne salle des malades. Les collections du musée retracent pour l’essentiel l’histoire de Toul et de sa région, depuis la préhistoire. Parmi les 28 salles, il faut s’arrêter quelques instants devant les magnifiques tapisseries du XVIe  siècle tissées dans les ateliers des provinces du Nord, de Flandres, du Brabant, de l’Artois. 

     

    Les scènes bibliques semblent indiquer qu’elles viennent des édifices religieux toulois. Cédées comme biens nationaux, elles semblent avoir échappé à la dispersion et sont longtemps restées entreposées dans un grenier, échappant à tout inventaire. Providentiellement épargnées et négligées pendant deux siècles, elles ont été nettoyées et restaurées pour être exposées.

     

    On y découvre aussi une salle consacrée aux icônes, pour l’essentiel « des icônes domestiques de petite taille que les Russes accrochent au meilleur endroit de la maison, ce qu’ils appellent le “bel angle” et qu’ils décorent de tissus et de lampes, mais aussi un ménologue, c’est-à-dire un ensemble de 12 icônes formant un calendrier liturgique », explique Vincent Lamarque, en stage au musée après avoir rédigé son mémoire de mastère en histoire sur cette collection. 

     

    lorraine,toul,cathédraleMichel Hachet, 89 ans, l’œil toujours vif, qui a assuré bénévolement pendant plusieurs décennies le service de la conservation, tout en exerçant le métier de vétérinaire, « comme président du cercle d’étude locale depuis 1947, un record ! », en raconte l’origine : « Mon frère Pierre avait monté une école d’icônes. À un moment, il a eu parmi ses élèves un douanier, qui a évoqué les saisies d’icônes auxquelles procédaient les douanes, après la chute du mur propice à tous les trafics. Quand elles ne peuvent être restituées à leur propriétaire, elles sont soit revendues soit remises à des collections publiques. Sachant cela, nous avons manifesté notre intérêt et obtenu qu’elles soient déposées ici. » 

     

    À l’évidence heureux d’avoir contribué à l’enrichissement des collections grâce à son entregent, le docteur Hachet, comme tout le monde l’appelle ici, continue de se battre pour sa ville et son musée où il occupe encore un bureau rarement vide. « Toul est une ville qui a une histoire passionnante, conclut-il, et elle mérite d’être mise en valeur pour être mieux connue. »

      

    [source : La Croix | 08.07.2011]

     

    ‡ Pour prolonger cet article, consultez l’histoire architecturale de la cathédrale touloise ici : http://www.la-croix.com/Religion/Approfondir/Spiritualite/Cathedrale-de-Toul-un-plan-germanique-et-une-construction-gothique-_NG_-2011-07-08-687483

  • Abbaye de Morimond (Haute-Marne) : 24 juillet après-midi, "porte ouverte" sur les fouilles archéologiques

    lorraine,morimond,bassigny,haute marne,cisterciens,benoit rouzeauCe dimanche 24 juillet après-midi, Benoît Rouzeau, responsable des fouilles, présentera au public le résultat des travaux archéologiques menés durant deux semaines sur le site de l'abbaye cistercienne de Morimond, avec le concours des archéologues bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville.

    Les premières révélations éclairent d'un jour nouveau l'organisation de l'habitat d'origine des premiers religieux.

    [info : courtoisie de Gilou Salvini]

     

    ‡ Dimanche 24 juillet 2011, après-midi porte ouverte sur le chantier archéologique de l'abbaye de Morimond (Haute-Marne). Accès libre.

    ‡ Quelques images ici : fouilles_morimond_2011.pdf

  • Le Pays Lorrain : zoom sur le parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim

    pays lorrain 2-2011.jpgLa livraison de juin du Pays Lorrain, la revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain, propose un riche sommaire :

    - Le parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim

    - La gestion et la maîtrise de l'eau à Nancy sous le règne de René II (1473-1508)

    - Les étranges relations du chevalier de Solignac en Pologne

    - Les jardins du château d'Aulnois-sur-Seille

    - Les dépôts d'Etat dans les musées de Lorraine

    - Une bouquetière d'époque révolutionnaire sortie des ateliers de Saint-Clément

    - Oscar Wünschendorff (1839-1916), patron social et mécène à Nancy

    Et les diverses chroniques : vie de la Société, vie du Musée Lorrain, actualité culturelle en Lorraine, publications récentes...

     

    ‡ Le Pays Lorrain, revue trimestrielle, juin 2011, 10 € le numéro. En vente au Musée Lorrain, Palais ducal, 64 Grande-Rue 54000 Nancy ou nhirsch@mairie-nancy.fr

  • Hennezel : à la découverte de la verrerie de Clairefontaine

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    [Vosges Matin]

  • Pompierre (Vosges) : restauration de la chapelle N.-D. du Pilier de Saragosse

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    [Vosges Matin]

  • Lignéville (Vosges) : au chevet de la chapelle Saint-Basle

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    [Vosges Matin]

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : job d'été et leçons d'histoire

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    [Vosges Matin]

  • L'été avec Droiteval Ourche Patrimoine

    droiteval.jpgLe sud-ouest vosgien ne manque pas d'attrait. De nombreuses associations patrimoniales et culturelles travaillent à faire connaître ce pays coincé entre Lorraine et Franche-Comté. Droiteval Ourche Patrimoine (DOP) veille tout particulièrement à la valorisation de l'enchanteresse vallée de l'Ourche, entre Droiteval et Clairey.

    Cet été devrait voir la mise en place d'une signalétique appropriée sur les sites qui ont marqué l'histoire de la vallée : anciennes verreries, forges et sites religieux et naturels.

    L'association organise par ailleurs un rallye pédestre le dimanche 14 août au départ du hameau de La Hutte, sur la commune d'Hennezel.

    Les 24 juillet et 6 août après-midi, visites guidées gratuites en attelage équestre au départ du musée de Hennezel-Clairey : les visiteurs promeneurs pourront ainsi faire connaissance d'une manière originale avec la diversité des sites historiques et naturels de la vallée de l'Ourche.

     

    ‡ Pour tout renseignement complémentaire contactez le 03.29.09.91.05 ou droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr

  • Nancy : projet de restauration de la porte Saint-Georges

    Nancy et la Lorraine se préparent à célébrer la Renaissance en 2013. Le patrimoine historique devrait en profiter également. Et la porte Saint-Georges en particulier.

    porte st georges.jpgLa mairie devrait débourser 60 000 € pour lancer l'étude de restauration partielle de la porte Saint-Georges, située en plein périmètre Renaissance.

    L'opération de restauration de la porte vise d'abord à la mettre en valeur dans la ville et dans le quartier de Charles III dans le cadre des festivités programmées en 2013. On envisage également la rénovation des terrasses extérieures au-dessus de l'édifice ainsi que la mise en accessibilité des locaux pour les personnes handicapées.

    Le programme de travaux frise les 535 000 € qui s'ajoutent à l'enveloppe budgétaire de 5 M€ affectée à l'opération "Renaissance 2013".

    La porte Saint-Georges, créée lors de l'aménagement de la ville neuve de Charles III entre 1606 et 1619, délimitait un axe de communication Est-Ouest assez large, aujourd'hui les rues Saint-Jean et Saint-Georges. Elle abrite sur ses terrasses le Cercle du Travail, l'une des plus ancienne associations nancéiennes.

    Au XIXe siècle, un projet de démolition faillit faire disparaître la porte Saint-Georges ; elle ne dut sa survie qu'à l'intervention de Victor Hugo.

  • La Gazette Lorraine estivale est parue

    La Gazette Lorraine de l'été guide le lecteur sur les chemins du terroir. De belles balades en perspective afin de prolonger des articles qui vont vous donner envie de bouger en Lorraine.

    lorraine,la gazette lorraine,chatelAu sommaire :

    - Aux marches de la Lorraine : Saulxures (Haute-Marne)

    - Fromage, le terroir dans votre assiette

    - Les labels du patrimoine

    - Apremont-la-Forêt

    - Le temple protestant de Thaon-les-Vosges

    - Maisons paysannes de Lorraine

    - Vue du bus : Nancy-République à Vandoeuvre-Nations

    - A propos d'une exposition : Renaissance du vieux Metz

    Et les rubriques habituelles : les livres, les expositions, les infos culturelles.

     

    La Gazette Lorraine est en vente sur abonnement (25,00 € pour 2 ans) ou au numéro (5,50 €) en adressant ses coordonnées postales et le règlement à : CHATEL, 44 avenue du Château, 54600 VILLIERS-LES-NANCY

    ‡ Contact courriel : redaction@gazette-lorraine.com

  • La Manufacture des Tabacs de Metz s'expose

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    [La Semaine de Nancy, n° 67]

  • Fontenoy-le-Château (Vosges) : présentation des Actes des Journées d'études vosgiennes 2010

    vosges,journées d'études vosgiennes,fssv,jean paul rothiot,vôge,fontenoy le chateau,bains les bains,côneyDimanche 10 juillet à 10h00 à l'Hôtel de Ville de Fontenoy-le-Château seront présentés les actes des Journées d'études vosgiennes 2010 organisées par la Fédération des Sociétés savantes des Vosges et les Amis du Vieux Fontenoy.

    Elles se sont tenues à Fontenoy-le-Château et à Bains-les-Bains en octobre dernier. Durant trois jours, les communications présentées ont abordé l'histoire des deux communes devant un large public.

    Depuis les travaux de l'abbé Constant Olivier, à la fin du XIXe siècle, aucun ouvrage n'avait été consacré au riche passé de la vallée du Côney et à ses spécificités. Les conférences données par des spécialistes ont dépoussiéré les connaissances sur l'histoire de la vallée. Par exemple, il a été établi scientifiquement l'année de construction du donjon du château de Fontenoy : le carbone 14 la situe en 980, ce qui en fait le plus ancien de Lorraine encore subsistant.

    Enfin, ces Actes brossent un panorama de l'histoire locale et des sites protohistoriques jusqu'à la fin de la période industrielle dans la Vôge.

     

    ‡ Plus d'infos sur www.histoire-patrimoine-vosges.org ou contact courriel : jp.cl.rothiot@orange.fr

  • Week-end d'animations en Saône Lorraine

    A Bleurville, les 9 & 10 juillet fête patronale de Saint Pierre-aux-Liens

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    A Châtillon-sur-Saône, samedi 9 juillet Musée vivant nocturne

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    Dans la vallée de l'Ourche, entre Hennezel et Droiteval, dimanche 10 juillet "Raconte-moi la vallée de l'Ourche"

    droiteval.jpgDimanche 10 juillet visite guidée de la vallée de l'Ourche en attelage équestre organisées par l'association Droiteval Ourche Patrimoine en partenariat avec le Pays d'Epinal Coeur des Vosges.

    Rendez-vous au musée de Hennezel-Clairey à 15h00 pour une balade en calèche avec découverte de la vallée de l'Ourche, de ses anciennes verreries, des forges et de son abbaye cistercienne.

    Réservation obligatoire au 03.29.07.57.84.