Notre patrimoine - Page 71
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Les Journées du Patrimoine dans l'Ouest vosgien
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Bleurville : la Société d'Histoire de Nancy en visite à l'abbaye Saint-Maur
La Société d’Histoire de Nancy organisait ce week-end un circuit des églises romanes vosgiennes. Un passage par Bleurville s’imposait.
C’est un groupe d’une quarantaine de membres de la Société d’Histoire de Nancy qui a participé à ce circuit de découverte de l’art roman dans l’Ouest vosgien. Le programme, concocté par l’abbé Jacques Bonnechose, responsable des activités culturelles de l’association nancéienne, les a conduit à Autreville, Pompierre, Rozières-sur-Mouzon, Bleurville, Relanges et Vomécourt-sur-Madon.
« Les Vosges possèdent de nombreuses églises romanes dignes d’intérêt et l’abbatiale de Bleurville fait partie des sites que je souhaitais faire découvrir à nos adhérents » précise l’abbé Bonnechose.
C’est sous la conduite d'Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur, que nos Nancéiens ont pris connaissance de l’histoire du monastère bénédictin et, surtout, des particularités architecturales de l’ancienne abbatiale. Les amateurs d’art ont été émerveillés en découvrant la beauté d’une simplicité toute primitive de la crypte, dont la symbolique des colonnes rondes, carrées et octogonales a été expliquée avec érudition par l’abbé Bonnechose.
Le président Beaugrand a rappelé la proximité architecturale de l’abbatiale de Bleurville avec l’église prieurale de Froville, en Meurthe-et-Moselle, et l’abbatiale de Faverney, en Haute-Saône, toutes trois construites dans le deuxième quart du IXe siècle et dont la particularité de la nef est de posséder des piliers alternativement ronds et carrés.
Le musée de la piété populaire installé dans l’ancien logis prieural a également réussi à capter toute l’attention de nos visiteurs et la splendide collection de bénitiers de chevet a suscité de nombreuses questions.
Nos Nancéiens ont finalement quitté Saint-Maur enchantés d’avoir découvert un véritable joyau de l’art roman primitif en Lorraine.
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Balade en Ville-Vieille de Nancy autour de la basilique Saint-Epvre
[Est Républicain]
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Vandoeuvre-lès-Nancy : une pétition pour le classement de l'église Saint-François d'Assise
[Est Républicain]
‡ Pour signer la pétition : http://www.petitions24.net/sauvons_leglise_saint_francois_dassise
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L'église Saint-Mansuy de Fontenoy-le-Château
[Vosges Matin]
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Nancy : exit la statue équestre de Charles III ?
[Est Républicain]
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Dommartin-sur-Vraine : des jeunes au chevet du château
[Vosges Matin]
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Grand (Vosges) : disparition de Jean-Luc Remy, initiateur des fouilles archéologiques et directeur du musée du Fer de Jarville
[L'Abeille]
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Des Vosgiens sur le site archéologique haut-marnais d'Andilly
[Vosges Matin]
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Christianophobie : un « sport » bien français…
Attaquer ou salir le christianisme, ses symboles, ou ses représentants est devenue chose courante en France depuis quelques années.
"On le constate par la montée en flèche des profanations ou dégradations de sépultures comme de lieux de culte chrétiens. Ainsi, en 2007, 92,1 % des lieux de culte profanés étaient des lieux de culte chrétiens ; en 2008, 94,4 % et 95,6 % en 2009... Et, ceci, dans l'indifférence à peu près totale des pouvoirs publics. En revanche, on peut observer que dans les cas, infiniment plus rares, d'actes de malveillance dirigés contre les communautés juives ou musulmanes, les plus hautes personnalités de l'Etat n'hésitent pas à se déplacer sur les lieux et à faire solennellement part de leur émotion ainsi que des mesures énergiques qui suivront.
Il y a donc inégalité manifeste de traitement dont est victime la religion catholique, qui demeure encore la religion dont se réclament le plus grand nombre de Français et qui - il faut le souligner - a façonné l'identité de notre pays, comme l'on rappelé récemment tant le Chef de l'Etat que le Premier ministre (...)".
‡ Pour lire la suite de cette Lettre adressée aux élus, cliquez ici Christianophobie_lettre aux élus.pdf
‡ Plus d’infos sur http://www.civitas-institut.com
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L'énigme du manuscrit verdunois du IXe siècle
[Est Républicain]
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Jules Cayette (1882-1953), créateur d'art à Nancy
Jules Cayette naît en 1882 à Paris d'un père lorrain. Arrivé à Nancy en 1888, il est élève puis membre de l'Ecole de Nancy aux côtés des grands noms qui participèrent à ce courant artistique : Prouvé, Vallin, Grüber, Daum, Walter...
Cayette s'installe à son compte en 1910 et commence immédiatement une carrière riche, auréolée de gloire. Il explore tous les domaines : bois, bronze, cuir, ferronnerie, luminaire, ameublement, etc. Loin d'être figé dans un style, il chemine dès les années 1920 vers l'Art Décoratif et poursuit ses créations en perpétuelle évolution jusqu'à sa mort en 1953.
Sa production, de grande qualité, est diversifiée. Cayette crée du mobilier : sièges, lits, armoires, vitrines, lustres, tapis ou de nombreux éléments décoratifs pour des immeubles, le tout destiné à de riches particuliers, des commerces, des édifices publics ou religieux. Contrairement à celle d'autres artistes de cette époque, sa production ne fut jamais industrialisée.
De nombreux témoignages sont toujours visibles en Lorraine, et surtout à Nancy.
L'auteur, Etienne Martin, docteur en géographie historique, est l'auteur de plusieurs publications sur la Lorraine des XIXe et XXe siècles. Son dernier livre, Les croix de chapitre à Nancy et à Toul, est considéré comme un ouvrage de référence sur le sujet. Il collabore régulièrement au Pays Lorrain, la revue du Musée Lorrain.
‡ Jules Cayette (1882-1953) créateur d'art à Nancy, Etienne Martin, éditions Serpenoise, 2011, 143 p., ill. (30 €).
‡ En marge de cet ouvrage sur Jules Cayette, on peut découvrir la production de Jules Boiteux, chef d'atelier chez Cayette à Nancy originaire de Saint-Ouen-les-Parey (Vosges) qui demeura un temps à Monthureux-sur-Saône, sur http://www.monthureux.fr/celebrites.htm
Pendule créée dans les ateliers Cayette, par Jules Boiteux (coll. part.), cliché © Ch. Thiébaut.
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Nancy : projet de restauration du choeur de l'église des dominicains
[Est Républicain]
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Rambervillers : la tradition des grès flammés a la vie dure
[Vosges Matin]
[Vosges Matin]
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Journées du Patrimoine 2011 en Saône Lorraine
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A la découverte de la fonderie de cloches de Robécourt (Vosges)
[Vosges Matin]
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Visite au château de Lafauche (Haute-Marne)
[L'Abeille]
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Le Bréviaire de Renaud de Bar
[Est Républicain]
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Poussay : le tilleul de Sainte Menne abattu
[Vosges Matin]
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13e Journées d'études vosgiennes : 14, 15 et 16 octobre à Dompaire et Ville-sur-Illon
La Fédération des sociétés savantes des Vosges et l'association culturelle Histoire et Patrimoine de Ville-sur-Illon s'associent pour la 13ème éditions des Journées d'études vosgiennes.
Elles se dérouleront à Dompaire et à Ville-sur-Illon. Une vingtaine d'universitaires, d'historiens, de géographes et d'archéologues présenteront des communications qui permettront de renouveler la connaissance de ce territoire situé au coeur de la plaine des Vosges, entre Vittel et Epinal.
Expositions, visites des sites historiques du secteur et concert ponctueront ces rencontres annuelles.
‡ Consultez le programme des 13ème Journées d'études vosgiennes : programme_JEV_2011.pdf
‡ Pour vous inscrire aux repas et à l'excursion : réservations_repas_JEV_2011.pdf
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Hennezel-Droiteval : à pied à travers la vallée de l'Ourche
[Vosges Matin]
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Bleurville : les secrets des faïenceries vosgiennes dévoilées
Les amateurs de belles pièces en faïence ont été comblés par la passionnante causerie donnée par Claude Guyot ce dimanche à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville sur les faïenceries vosgiennes.
« François Vautrin, marchand magasinier originaire de Lunéville, obtient la permission en 1759 de Stanislas Leszczinski, duc de Lorraine et de Bar, de créer la manufacture de faïences à Épinal. Ce sera la 19ème manufacture de faïences créée en Lorraine après Waly, Niderviller, Champigneulles, Rambervillers, Badonviller, Saint-Clément, Lunéville et Toul » a précisé Claude Guyot dans son introduction. M. Guyot, collectionneur et historien des faïenceries du Grand Est, vient d’achever une histoire de la faïencerie de Rambervillers et travaille à l’édition de celle de Langres, c’est dire que c’est en spécialiste qu’il a présenté l’histoire et surtout la diversité de la production de la faïencerie d’Epinal.
A sa création en 1759, la manufacture d’Epinal employait 8 ouvriers, puis 25 en 1777 dont 16 manœuvres et 50 ouvriers en 1780, sans compter les enfants qui secondaient ouvriers et peintres en faïence. « Elle était une concurrente de la manufacture royale de Lunéville qui ne comptait que 20 ouvriers en 1778 » précise encore Claude Guyot.
Ses recherches l’ont conduit à fréquenter de nombreux centres d’archives et les musées français mais aussi les antiquaires et les collectionneurs privés afin de reconstituer patiemment les différentes productions spinaliennes. Les différentes pièces présentées lors de la causerie sont comparables par leur forme et par leur décor, le tout étant indissociable, malgré la diversité apparente. « La manufacture d’Epinal a conçu ses pièces comme une mère conçoit ses enfants : les mères habillent leurs enfants comme les peintres habillent leurs pièces en faïence au gré des besoins et des modes du moment » précise avec humour Claude Guyot. Ses travaux ont permis de compléter l’étude de l’historien Jean-Marie Janot publiée en 1955 : Claude Guyot a effectué une étude morphologique et iconographique qui a porté sur plus de 500 pièces examinées sur place et plus de 3000 photos de faïences des manufactures de l’Est. Les pièces fabriquées à Epinal présentent des décors que l’on observe aussi dans les productions des autres faïenceries lorraines : fleurs, coqs, maisons, personnages… et opinions politiques avec les symboles de la Révolution (faisceaux de licteur, arbre de la liberté) ou l’aigle impérial. Il est vrai que jusqu’au milieu du XIXe siècle, ouvriers et peintres changeaient allègrement d’employeurs en se louant au plus offrant et reproduisaient ainsi les décors de l’ancien employeur...
Cependant la manufacture d’Epinal n’a pas encore livré tous ses secrets. « Il reste encore de nombreuses pièces à découvrir et à identifier comme des crachoirs, des fromagers, des lampes de nuit, des bénitiers, des bidets, des pots à pharmacie, des cadrans d’horloge ou… des pots de chambre » souligne Claude Guyot. Bref, encore du travail en perspective pour notre collectionneur passionné. En complément des propos du conférencier, Paulette Noël, antiquaire à Anould, a apporté des précisions sur les pièces remarquables produites par faïenciers et céramistes lorrains aux XIXe-XXe siècles.
‡ Dimanche 28 août à 15h00 à l’abbatiale Saint-Maur de Bleurville, Marie-Françoise Michel, historienne de la Saône Lorraine, prolongera la conférence sur les faïenceries en proposant une causerie qui mettra l’eau à la bouche du public : " La gastronomie à la cour des ducs de Lorraine au cours de siècles ".
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Deneuvre (Meurthe-et-Moselle) : un musée à la gloire d'Hercule
[Vosges Matin]
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L'église Saint-Barthélemy de Gugney-aux-Aulx (Vosges)
[Vosges Matin]
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Destinée culturelle pour la chapelle de Travexin (Vosges)
[Vosges Matin]
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Abbaye Saint-Maur de Bleurville : "Les faïenceries vosgiennes au XVIIIe siècle"
[Vosges Matin]
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Musée du Fer de Jarville : à la recherche du second souffle
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Thaon-les-Vosges : vers une valorisation de l'héritage spirituel et historique des Soeurs Bernadette
[Vosges Matin]
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Héritage américain pour le musée des émaux de Longwy
C’est Noël avant l’heure pour la ville de Longwy. Elle qui rêvait de faire revenir son musée des émaux dans son cadre historique, c’est-à-dire la ville basse, avait vite abandonné ses prétentions. « Notre capacité budgétaire nous l’interdisait. Selon l’étude scénographique que nous avions réalisée pour son installation au rez-de-chaussée du bâtiment de la Banque de France, le projet était de l’ordre de 400.000 euros », explique le maire Edouard Jacque.
Aujourd’hui le rêve peut devenir réalité. Une riche Américaine, veuve de son second époux, vient en effet de léguer 500.000 dollars à la cité pour la revalorisation du musée. « Une providence », lâche le premier magistrat. Sûr de sa « bonne étoile » même s’il avoue s’être posé quelques questions à réception de l’heureux courrier d’un notaire américain le 20 juillet dernier.
Cette riche Américaine s’appelle Marie-France Dougherty-Manners. Née en Alsace, elle a passé une grande partie de son adolescence dans le secteur de Longwy, avant de rencontrer son premier mari à Strasbourg à l’école de design puis de s’envoler pour les Etats-Unis où elle est devenue professeur de Français à Manhattan. « Les émaux étaient, je pense, ce qui la rattachait à sa jeunesse », commente Edouard Jacque, ils avaient « une haute valeur symbolique pour elle ».
Régulièrement, Marie-France Dougherty-Manners revenait en France. Elle séjournait principalement dans le sud, mais n’omettait jamais de rendre visite à sa famille à Longwy. Et entretenait encore des liens forts avec des faïenciers à qui elle commandait toujours des pièces, ses goûts allant vers les émaux anciens aux décors japonisants à fleurs de pommier, raconte le maire.
Aujourd’hui, Edouard Jacque est sur un petit nuage. Même s’il faut encore attendre de savoir « combien seront en réalité ces 500.000 dollars car nous supposons qu’il y aura des frais », la somme définitive devrait au pire jouer effet de levier et ne pas remettre en cause ce projet de nouveau musée.
En 2013, le musée actuellement installé en ville haute dans la boulangerie militaire de 1753, devrait redescendre dans la ville basse avec « un espace dédié aux émaux anciens et contemporains », insiste Edouard Jacque, soucieux de valoriser aussi le savoir-faire des faïenceries d’aujourd’hui, « c’est 60 emplois ».
Le classement de la ville au Patrimoine mondial de l’Unesco « était déjà une revanche sur le cours de l’Histoire. Voilà une seconde revanche pour la ville basse », estime le maire. Qui pourrait dans la foulée enrichir la plus « belle collection d’Europe » de son musée des fers à repasser : « Nous en sommes simplement au niveau des contacts. Un couple suisse nous fait une proposition de don » d’une collection personnelle de plusieurs dizaines de pièces « après avoir visité notre musée », riche de 3.700 objets.
Un bonheur n’arrive jamais seul…
[source : L'Est Républicain]
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Joseph & Bernard Mougin : Ode à la femme
Depuis la nuit des temps, la mémoire humaine se prolonge dans l'art et la représentation du corps devient l'empreinte d'une réalisé qui se confronte.
Joseph Mougin, né à Nancy en 1876, sculpteur céramiste, ami de Prouvé et de Majorelle, s'initie à la céramique à la Manufacture de Sèvres puis s'installe en 1896 à Paris. Jeune artiste et adepte du mouvement Symboliste, il élabore un style exotique et précieux, puisant dans l'Art Nouveau et le naturalisme de l'Ecole de Nancy pour faire naître ses statuettes aux accents parnassiens. La femme est au coeur de son inspiration et il représente telle que la société des Années folles la souhaite, en fine porcelaine blanche, délicatement émaillée ou en biscuit hyalin. Il ouvre la voie à d'extraordinaires recherches sur les vitrifications de grand feu, synthèse exceptionnelle entre la maîtrise technique et l'émotion esthétique.
Bernard Mougin, fils de Joseph, né à Laxou en 1880, entre à l'Ecole supérieure des Beaux-Arts de Paris où il obtient le Grand prix de Rome. Il obtient dès 1950 des commandes publiques, certaines provoquant des scandales par leur style généreux mais qui offre à la féminité de s'exposer. La profondeur de son langage plastique s'exprime dans l'ombre et la lumière académique des corps, dialogue magnifiant ce qui lui semble être la beauté parfaite, une temporalité allégorique, devenue l'objet de ses interrogations humanistes. Au-delà des mythes de la théologie de l'art, Bernard Mougin a chanté la femme comme Brel et Brassens, avec une ferveur et une simplicité naturaliste.
‡ Joseph & Bernard Mougin. Ode à la femme, Jacques G. Peiffer, éditions Faton, 2011, 167 p., ill. (48 €).