La vie en Lorraine - Page 39
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Senones fête les 50 ans de la Garde de la principauté de Salm
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La résurrection de la scierie de La Hallière
[Vosges Matin]
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L'église Saint-Martin de Malzéville à découvrir cet été
Fresque XVIe s., église de Malzéville [cliché Fondation du Patrimoine].
L'église Saint-Martin de Malzéville conserve des fresques du XVIe siècle, dont un remarquable cycle de la Passion, qui ont fait l'objet d'une restauration tout récemment.
L'édifice est ouverte au public en juillet et en août tous les vendredis de 14h00 à 17h00.
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La "Sixtine de la Seille" s'expose à Nancy
L'association La Sixtine de la Seille présente "Les peintures murales de l'église Saint-Martin de Sillegny (57) à la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy jusqu'au 31 août 2013. Ouvert au public du lundi au samedi de 9h à 19h et le dimanche de 10h45 à 20h.
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Centenaire de la Grande Guerre : la Meurthe-et-Moselle dévoile ses projets
[ER]
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Notre-Dame de Bermont (88) : la statue de « La vocation de Jeanne » bientôt inaugurée
La vocation de Jeanne, par le sculpteur Boris Lejeune.
La magnifique statue de la « Vocation de Jeanne », voulue par l'association nationale Avec Jeanne, est en cours de réalisation par le sculpteur Boris Lejeune.
Cette statue sera inaugurée à l’automne 2013 tout près de Domremy, à l’ermitage Notre-Dame de Bermont, à quelques pas de la chapelle où Jeanne aimait aller prier les samedis.
[cliché : Association Avec Jeanne | www.avecjeanne.fr]
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Le musée de la lutherie de Mirecourt
Le musée de Mirecourt reste ouvert tout l’été aux amateurs d’instruments à cordes de belle facture, prêts à voyager dans un monde musical enrichi de culture locale.
On pense souvent, à tort, que Mirecourt rime avec violon. « Non, ce qui fait la réputation de la ville, au plan international, auprès des musiciens professionnels, ce sont avant tout les archers, l’archèterie », tranche la conservatrice du musée de la lutherie et de l’archèterie de Mirecourt, Valérie Klein.
Alors forcément, dans ce musée, il y a des archers. Mais ce n’est pourtant pas ce qui retient le regard du visiteur en pénétrant dans le large hall du bâtiment. Ce qui impressionne, c’est avant tout l’énorme violoncelle, haut de 7 mètres et 44 centimètres, à l’intérieur duquel ont peut entrer.
Il faut passer derrière ce mastodonte pour découvrir, dans une vitrine, alignés en rang d’oignon, sept violons, posé les uns à côté des autres sur des socles de hauteur différente.
« Ils sont classés par leur date d’entrée dans les collections du musée », expliquent Valérie Klein et Émilie Vaquette, chargée du service des publics. Bien sûr, tous ces instruments ont été réalisés par des luthiers formés à Mirecourt. Et tous sont jouables. Pas par les visiteurs qui n’auront cependant que quelques pas à faire pour s’exercer sur plusieurs instruments mis librement à la disposition du public.
« Nous avons monté un projet avec un grand violoniste, Svetlin Roussev, qui est soliste au sein de l’orchestre philharmonique de Radio France, raconte Valérie Klein. On cherchait d’une part à entendre ces instruments et d’autre part, à avoir l’avis du musicien sur ces violons ». Le soliste est venu à Mirecourt. Il a donné un concert au musée, a animé des masterclasses avec les élèves de l’école de musiques, a rencontré les luthiers. « Les violons ont été préparés au jeu plusieurs semaines durant par un professeur de l’école de musique de Mirecourt. »
Puis le soliste a joué de chacun de ces sept violons. Tour à tour. Pour un enregistrement unique. C’était à Nancy, au lycée Daunot. « Le soliste a joué deux morceaux sur chaque violon : un de Bach et un de Paganini ». Et à la fin de ce test réalisé en aveugle, Svetlin Roussev a finalement déclaré que l’instrument réalisé par Jean Bauer était celui qui lui plaisait le plus.
« On a ensuite réalisé ce test avec un luthier de Mirecourt, Roland Terrier. Mais là, ce n’était pas vraiment en aveugle puisque le luthier a rapidement reconnu la facture des instruments », racontent Valérie Klein et Émilie Vaquette. Et le luthier a lui aussi porté son choix sur l’instrument de Jean Bauer.
Pour tenter de comprendre pourquoi ces deux professionnels, experts en la matière, ont choisi ce violon plutôt qu’un autre, le musée a décidé de les présenter dans une vitrine qui laisse au visiteur le soin de faire le tour complet des instruments, d’en détailler chaque contour. De plus, les enregistrements des morceaux interprétés par le talentueux soliste sont proposés à l’écoute. Alors et vous, lequel préférerez-vous ?
Le rôle du musée de la lutherie et de l’archèterie de Mirecourt ne se limite pas à exposer des instruments de musique. « Nous devons aussi présenter le patrimoine immatériel : les musiques, les danses, les gestes des luthiers et des archetiers, etc. », explique la conservatrice du musée, Valérie Klein. C’est pourquoi à Mirecourt, on trouve régulièrement des expositions qui permettent aux visiteurs d’aller plus loin dans leur démarche. Par exemple, avec l’exposition Danses et sabots, le public peut voyager à travers le temps et les modes pour redécouvrir les toutes danses, traditionnelles ou populaires, du ballet de cour au bal.
Et justement, une vitrine complète est dédiée à ces bals qui animaient dans les années 50 et 60, les week-ends. Au cœur de celle-ci trône une mobylette. Une vraie. Avec sa peinture bleuasse d’origine. Étrange dans un musée de la lutherie ? Sans doute. Mais la mob’y a toute sa place selon la conservatrice du musée : « On a fait cette vitrine autour d’une guitare électrique. Or, la fille du musicien qui jouait de cette guitare nous a expliqué qu’il était peintre décorateur de profession et que les week-ends, il partait sur sa mobylette, sa guitare dans le dos et son accordéon sur le ventre, pour jouer dans les bals ».
Le musée de la lutherie et de l’archèterie dispose, dans ses collections, de plusieurs guitares réalisées au XIXe siècle par des luthiers locaux, en pleine période romantique.
[d'après Vosges Matin]
‡ Dans le cadre du festival Pince cordes, qui se tient à Mirecourt du 19 au 21 juillet, un trio de musiciens lorrains donnera justement un concert de guitares romantiques, le samedi 20 juillet, à 11 h.
‡ Le musée est ouvert du lundi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h et le dimanche de 14 h à 18 h. Parking à proximité. Parking et rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite à l’arrière du musée.
‡ Musée de la lutherie et de l’archèterie françaises, cours Stanislas à Mirecourt. Tél. : 03 29 37 81 59. Courriel : contactmusee@mirecourt.fr
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La Barrette de juillet-août de la communauté latine de Nancy
Chapelle Marie Immaculée, avenue du Général Leclerc, Nancy (CPA, début XXe s.).
La communauté catholique de Nancy attachée au rite latin quittera prochainement l'église Saint-Pierre pour rejoindre le nouveau lieu de culte affecté par le diocèse de Nancy & de Toul : la chapelle Marie Immaculée, avenue du Général Leclerc à Nancy.
Son pasteur, l'abbé Husson, vous propose le bulletin estival de la communauté Summorum pontificum : Bulletin Communauté latin de Nancy_été 2013.pdf
Chapelle Marie Immaculée [état juillet 2013].
Tympan de Marie Immaculée au-dessus du portail d'entrée de la chapelle.
[clichés H&PB]
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"La Lorraine de Jean-Paul Marchal" à châtel-sur-Moselle le 13 juillet
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Alix Le Clerc, la révolution de l’instruction
La nef de l’église des Cordeliers de Nancy accueille jusqu’au 15 septembre l’exposition Alix Le Clerc, la révolution de l’instruction.
Cette exposition placée sous le haut patronage de Son Éminence le Cardinal Paul Poupard et dont le commissariat est assuré par Françoise Hervé, a été inaugurée ce vendredi 5 juillet dans le cadre du cloître jouxtant l’église des Cordeliers. Françoise Hervé a remarquablement bien replacé le personnage et l’œuvre de sœur Alix Le Clerc dans son époque, en ce XVIe siècle marqué par les innovations de la Renaissance. Dont celui de l’instruction. Alix Le Clerc, avec le soutien de Pierre Fourier, le curé de Mattaincourt, a révolutionné l’instruction des jeunes filles en leur permettant de pouvoir s’élever socialement, qu’elles soient riches ou pauvres. Avec Alix Le Clerc, c’était déjà l’instruction pour tous !
Rappelons qu’Alix Le Clerc née le 2 février 1576 à Remiremont et morte le 9 janvier 1622 à Nancy. Alix et ses compagnes s'installèrent à Poussay, village voisin de Mirecourt, et ouvrirent leur première école destinée à l'éducation des filles à l'automne 1598. Pierre Fourier se chargera de faire connaître l'œuvre, d'abord à l'évêque de Toul Jean des Porcelets de Maillane, puis au primat de Lorraine, et enfin à Rome afin d’obtenir l'approbation du pape Urbain VIII qui n'arrivera qu'en 1628, six ans après la mort d'Alix. Pendant ce temps, de nouvelles écoles étaient fondées notamment à Nancy où le cardinal Charles de Lorraine signait l'acte d'approbation de la Congrégation de la Bienheureuse Vierge Marie, le 8 décembre 1603. En 1617 eut lieu la première vêture des religieuses : c'est lors de cette cérémonie qu'Alix Le Clerc prit le nom de Mère Thérèse de Jésus.
De nombreuses écoles furent fondées en Lorraine, en France et en Allemagne. À la veille de la Révolution, la congrégation de Notre-Dame comptait 84 monastères et 4000 religieuses.
‡ L’exposition Alix Le Clerc, la révolution de l’instruction est visible en l’église des Cordeliers de Nancy (à côté du Palais ducal-Musée lorrain) jusqu’au 15 septembre 2013.
Quelques images de l’inauguration…
Françoise Hervé, commissaire de l'exposition.
Mgr Papin entouré des religieuses de la congrégation Notre-Dame de Nancy.
Reliquaire dans lequel fut déposé le coeur de soeur Alix Le Clerc.
[clichés H&PB]
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Metz : Le Christ en croix restauré
Le Musée de la Cour d'Or de Metz a acquis en 2012 une oeuvre d'art exceptionnelle : un Christ en croix du XVe siècle. Cet objet, malheureusement mutilé, a fait l'objet d'une restauration immédiate.
Ce Christ en croix vient compléter la riche collection de sculptures médiévales du Musée de la Cour d'Or.
Provenant de la région messine, cette oeuvre en pierre de Jaumont sculptée au cours de la seconde moitié du XVe siècle a été restaurée grâce au soutien de la Société des Amis du Musée de Metz.
La sculpture est mise en lumière dans la Salle aux arcades du Musée : elle suscite l'émotion par son expressivité et le traitement sensible du corps du Crucifié souffrant.
[cliché : Christ en croix, seconde moitié du XVe s., région de Metz]
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Le pont de Malzéville devient « Pont Renaissance »
Il aura fallu attendre cinq siècles avant que le pont entre Malzéville et Nancy ne soit baptisé. Il a été officiellement dénommé « Pont Renaissance ».
Construit entre 1498 et 1501 à l’initiative du duc de Lorraine René II, l’ouvrage qui relie les cités de Nancy et de Malzéville depuis plus de 500 ans, a été baptisé ce dimanche 30 juin. Les deux villes ont inscrit ce nouveau nom dans le marbre des deux plaques nominatives apposées à chacune de ses entrées.
Toute la journée, le spectacle fut sur du pont, supporté par ses sept arches solidement ancrées dans la Meurthe. Déambulations en costumes d’époque, jeux anciens, récits de batailles, trompes de chasse, artisanat… On a aussi dansé sur le pont !
Capté par les tympans aux sons des trompes de chasse, le promeneur stoppait sa déambulation pour en prendre plein les yeux et les oreilles alors que les épées du Cercle d’escrime de Vandœuvre ferraillaient avec classe pour le plus grand bonheur du public. En contrebas, la Meurthe, domptée, s’écoulait paisiblement entre les piles. Au XVIIIe siècle, les crues de la rivière avaient provoqué à plusieurs reprises l’effondrement d’une partie du pont qui, toujours, a su renaître de ses gravats. Pour mieux relier les hommes de part et d'autre de la Meurthe !
[d’après ER]
Vue de Malzéville, gravure XVIIe s.
Le pont de Malzéville, début XXe s.
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Cirey-sur-Vezouze (54) : la paroisse du Bon Père Fourier sur le Net
[Est Républicain]
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Chatillon-sur-Saône (88) : la cité partenaire de Renaissance Nancy 2013
[L'Abeille]
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Xavier Alphonse Monchablon s'expose à Bleurville
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"Pour La Mothe": bilan et projets pour la vieille cité lorraine
[L'Abeille]
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Vittel (88) : histoire d'une architecture, la galerie thermale
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Commercy (55) : adieu au 8e régiment d’artillerie
Ultime rassemblement sur la place du Château Stanislas de Commercy ce samedi 22 juin. Et dernier défilé dans les rues de la ville pour les hommes du 8e régiment d’artillerie. Un temps fort en émotion pour dire au revoir aux habitants.
Ce sont bien évidemment des interventions poignantes qui ont clôturé la cérémonie d’adieu à la population des militaires du 8e régiment d’artillerie de Commercy. « C’est avec beaucoup d’honneur et aussi beaucoup de tristesse que je vous reçois ici. Honneur, car votre démarche de saluer les habitants avant votre départ va droit au cœur des Commerciens. Mais également tristesse, parce que le régiment s’en va. Mais il ne va pas ailleurs. Il est dissous », lance avec amertume, le maire Bernard Muller, s’adressant au chef de corps, le lieutenant-colonel Arnaud Riche, entouré de ses hommes. L’occasion pour le premier magistrat de faire part, une fois encore, de son regret face à « cette décision prise en 2008 par le gouvernement en place ».
Devant l’assemblée composée d’élus, dont Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense, de représentants de l’État, des familles des soldats et habitants, réunis dans les salons de l’hôtel de ville, le premier magistrat assure : « Vous nous manquerez pour vos valeurs et pour vos engagements. Mais sachez que vous êtes ici chez vous, car l’âme et la mémoire du 8e RA marqueront à jamais notre ville ».
À son tour, le lieutenant-colonel Riche remercie l’assistance présente « pour votre action au profit du régiment, le lien Armée-Nation qui a été une réalité entre nous. Et votre attachement à la présence militaire sur votre département ». Tout aussi ému, même s’il a tout fait pour le dissimuler, l’officier supérieur poursuit : « Dans moins de 10 jours, le 8e RA n’existera plus. Cette dissolution reste pour nous un crève-cœur. Et je peux vous assurer que l’émotion était bien présente lors de cette cérémonie. Une page se tourne, mais ne regardons pas en arrière. Il faut aller vers l’avant. En revanche, nous ne vous oublierons jamais ». Après un temps d’arrêt, puis en expliquant les derniers détails à régler qui marqueront la fin de l’histoire de ce régiment, le lieutenant-colonel ajoute : « Le 1er novembre de cette année, il n’y aura plus de militaires à Commercy ! »
Un point d’ailleurs souvent entendu dans la foule qui s’était massée aux grilles du château pour assister à cette prestigieuse cérémonie, réglée comme du papier à musique, rehaussée par la présence des porte-drapeaux meusiens. Ainsi que par la batterie fanfare et l’harmonie municipale de Commercy, montant l’émotion à son paroxysme, avec La Marseillaise ou encore La Marche de Robert Bruce. « La plus ancienne marche militaire française » murmure-t-on dans la foule, résolument consciente que ce rassemblement de l’ensemble des hommes du 8e RA « dans ce cadre magnifique », était le dernier.
[D'après ER]
Le 8e régiment d’artillerie appartenait à la Grande Armée. Pour avoir contribué grandement à la victoire finale de la bataille d’Austerlitz du 2 décembre 1805, il avait reçu l’appellation de « Brave régiment d’Austerlitz » sur décision de Napoléon Ier. Héritier du régiment du corps royal de l’artillerie des colonies de Louis XVI, il devint, en 1792, le 8e régiment d’artillerie. Après la guerre d’Algérie, le 8e RA est recréé en 1964 à Commercy.
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Neuvilly-en-Argonne (55) : retour du crucifix « emprunté » par un Sammy en 1918
La petite-fille d’un infirmier US du Kansas a rendu à la commune de Neuvilly-en-Argonne, dans le nord meusien, un Christ en croix du XVIIe siècle que son grand-père avait emporté en souvenir en 1918.
Devant le micro placé au chœur de l’église de Neuvilly-en-Argonne, elle réprime tant bien que mal les sanglots qui l’empêchent de parler. Venue spécialement de son Kansas natal avec son mari George et sa fille Brigitte, Patricia Carson a accompli ce 22 juin un geste fort. En effet, fin octobre 1918 son grand-père, Alfred Hayes, infirmier au 110e RI américain, quitte l’église de Neuvilly en emportant en souvenir un crucifix. Le lieu servait d’infirmerie et a vu passer des centaines de blessés touchés au cours de l’offensive de Meuse-Argonne. Le régiment qui compte 2075 hommes doit être en place pour 24 septembre 1918. « Votre grand-père est arrivé dans cette église le 19 ou le 20 septembre et il participe à l’installation d’un centre sanitaire », déclare Alain Jeannesson, le maire de la commune. « Ici, il s’occupera de très nombreux blessés ». Le village est complètement détruit ou presque et « l’église est dans un état pitoyable, mais c’est l’une des premières églises du front de Meuse à être rendue au culte ». Et 95 ans « plus tard presque jour pour jour, notre église retrouve son crucifix grâce à vous Madame Carson. Votre geste est un hommage à votre grand-père, l’infirmier Alfred Hayes, mais aussi à tous les jeunes soldats américains qui sont venus défendre des valeurs sur une terre qui n’était pas la leur, comme le font encore aujourd’hui des militaires américains et français, parfois côte à côte, sur des théâtres d’opération bien loin de chez eux ».
Le crucifix en argent, datant probablement du XVIIe siècle, est mis en valeur sur le maître-autel. « Le crucifix était toujours chez ma grand-mère, à la place d’honneur ». « Merci d’avoir prêté ce crucifix même si vous ne saviez pas que vous l’aviez prêté ! » Patricia Carson n’a pas connu son grand-père puisqu’il est mort en 1942 lorsque sa mère avait 7 ans, mais l’objet faisait partie de sa vie. À sa mort, c’est à Patricia Carson qu’il fut confié.
[d’après ER]
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Vézelise Renaissance le 7 juillet
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Metz : La levée du siège de Metz remplace le Christ en croix
Mardi 18 juin, le Musée de La Cour d’Or de Metz a remis au Palais de Justice un tableau représentant « La Levée du siège de Metz par Charles Quint ».
La Levée du siège de Metz par Charles Quint en 1553 est une copie exécutée en 1928 par le peintre académique d’origine corse Léon-Charles Canniccioni (1879-1957), d’après un tableau de Lucien-Étienne Mélingue (1841-1889) datant de 1876. Le premier président de la Cour d’appel, Henri-Charles Égret, nommé en 2010, a souhaité pourvoir à nouveau les lieux d’une œuvre qui réponde au prestige historique du palais de Justice, édifié sous Louis XVI pour servir de résidence au gouverneur de Metz. En évoquant le rattachement de Metz à la France, la copie du tableau de Mélingue vient exaucer ce souhait et rappeler au public un épisode fondateur de l’histoire messine.
A la fin des années 1920, le général Charles de Lardemelle, messin d’origine et gouverneur militaire de Metz depuis 1922, faisait partie du comité du Musée de La Cour d’Or, chargé notamment des acquisitions d’œuvres. Après avoir admiré le tableau de Mélingue au Musée des Beaux-Arts de Dijon, Lardemelle propose au comité que la Ville de Metz en fasse réaliser une copie pour le Musée. Ce travail peu gratifiant est confié par l’administration des Beaux-Arts au peintre corse Canniccioni qui l’exécutera à temps perdu.
La levée du siège de Metz en janvier 1533 marqua un revers sérieux pour le Saint-Empire romain germanique et signifia le rattachement de facto de Metz à la France, sanctionné par les traités de Westphalie en 1648. Mélingue a représenté Charles Quint accablé et malade, regagnant avec peine sa chaise à porteurs en s’appuyant sur le chef de son armée, le duc d’Albe ; à l’arrière-plan, les murailles de Metz, en partie ébréchées, ont résisté aux canonnades intenses des troupes impériales.
L’œuvre illustre le premier rattachement de Metz à la France. Mais elle s’est chargée d’une deuxième signification après 1871 : l’espoir de la reconquête des provinces perdues, achevée par l’armistice de 1918.
Ce tableau remplace un Christ en croix installé en 1865 à la suite d’une commande du président du tribunal au peintre messin Théodore Devilly (1818-1886). En 2000, sa présence dans la salle des Assises déclencha une polémique malgré le régime concordataire de l’Alsace-Moselle. Elle se solda par le départ de l’œuvre pour l’abbatiale Saint-Nabor à Saint-Avold, sous la pression de la libre pensée et des loges maçonniques messines et malgré l’opposition des magistrats messins.
[cliché : Musée de La Cour d'Or, Metz | texte : d'après les informations fournies par le service de presse de Metz Métropole]
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La théorie du "genre" : conférence à Nancy le 24 juin
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Des jeunes Lorrains ordonnés prêtres
Bien loin de nos diocèses lorrains, Vincent Marie-Jeanne a reçu le 9 juin à Toulon l’habit des prêtres de la Congrégation missionnaire de la Miséricorde divine des mains de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.
Vincent fut scout à la IIIe Nancy Europa-Scouts ; plusieurs amis lorrains avaient fait le déplacement à Toulon pour la prise d'habit.
Les prêtres de la Congrégation missionnaire de la Miséricorde divine travaillent notamment à l'évangélisation des populations musulmanes.
Dimanche 16 juin à Nancy Mgr Jean-Louis Papin a ordonné en la cathédrale de Nancy deux nouveaux prêtres devant une nef archi-comble de fidèles.
Le frère Étienne d’Hausen, de l’Oratoire Saint-Philippe Néri, diacre à la paroisse Saint-Jean-Marie-Vianney (Saint-Max, Tomblaine, Dommartemont) et l’abbé Marc Haeussler, prêtre diocésain, diacre au service de la paroisse Saint-Pierre Fourier à Pont-à-Mousson, ont reçu le sacrement de l’ordre et marchent désormais à la suite du Christ au service de l’Eglise et des fidèles.
Etienne d'Hausen et Marc Haeussler furent également scouts chez les Europa-Scouts nancéiens.
Prise d'habit de Vincent Marie-Jeanne :
[clichés Ch. M.-J.]
Ordination des abbés d'Hausen et Haeussler :
[clichés ER]
Le scoutisme pour tous !
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Les Amis d'Alfred Renaudin en visite à Nancy
[ER]
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Châtillon-sur-Saône partenaire de Renaissance Nancy 2013
Les manifestations Renaissance Nancy 2013 animent tout au long de cette année la cité ducale mais aussi plusieurs villes de Lorraine qui valorisent leur patrimoine des XVIe et début XVIIe siècles, dont la cité Renaissance vosgienne de Châtillon-sur-Saône.
Récemment, Denis Schaming, chargé de mission Renaissance Nancy 2013, est venu visiter le vieux village de Châtillon et ses maisons XVIe, restaurées ou en cours de restauration. Attaché longtemps au Conseil général de Moselle, il préside actuellement l’année Renaissance en Lorraine, grande opération culturelle lancée par Nancy et la Meurthe-et-Moselle, et étendue à toute la région Lorraine : à ce titre, il est responsable de la coordination des manifestations organisées dans un certain nombre de lieux emblématiques de la Renaissance lorraine en 2013, soit sous forme d’expositions, de publications, de fêtes et reconstitutions.
Accueilli par le président de l’association Saône Lorraine, Jean-François Michel, et par le maire de la commune, Aimé Bonneret, il a découvert les bâtiments historiques du vieux village, et a pu apprécier l’effort de mise en valeur, tant de la part de l’association, de la commune que des propriétaires particuliers. Rappelons que Châtillon est, avec Neufchâteau, Charmes, Autrey, Epinal et Mirecourt, un des fleurons du XVIe siècle Renaissance du département des Vosges.
Dans le cadre des animations labellisées Renaissance Nancy 2013, Châtillon et Saône Lorraine organisent deux grandes fêtes costumées, le 6 juillet en nocturne (de 19h à minuit) et le 4 août en journée, durant lesquelles sera célébré le XVIe siècle lorrain. Par ailleurs, le village historique se visite tout au long de l'été.
Un déjeuner de travail au Grenier à sel devait ensuite réunir Marc Tochon, sous-préfet de Neufchâteau, Alain Roussel, conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône, ainsi que les responsables de l’association et de la municipalité châtillonaise.
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Cheniménil (88) : inauguration de la chapelle du Sacré-Coeur
Le 26 mai, en la fête de la Sainte Trinité, a été inaugurée à Cheniménil, dans les environs d'Epinal, la chapelle du Sacré-Coeur par Monsieur l’abbé de Cacqueray, supérieur du district de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X pour la France, en présence de l'abbé Storez, prêtre du prieuré Saint-Nicolas de Nancy desservant la chapelle de Cheniménil. -
Noviant-aux-Prés (54) : fête des groupes Europa-Scouts nancéiens
Les troupes de la IIème et la IIIème Nancy Europa-Scouts fêtaient ce samedi 8 juin à Noviant-aux-Prés, dans le canton de Domèvre-en-Haye, la fin d’année scoute avant d’aborder les camps d’été.
L’après-midi a débuté par une messe célébrée en l’église Saint-Jean-Baptiste par l’abbé Stemler, aumônier des Europa-Scouts lorrains, en présence de l’abbé Husson, prêtre diocésain. La célébration était magnifiquement rehaussée par les chants interprétés par la chorale composée de jeunes guides, scouts, guides aînées et routiers. L’orgue était tenu par Yves Masson, l’organiste de l’église Saint-Pierre de Nancy.
A l’issue, scouts, parents et amis se sont rendus au cimetière militaire de Noviant-aux-Prés afin de rendre hommage aux soldats français morts pour la France lors des combats de la Woëvre en septembre-octobre 1914. Jean-Marie Cuny rappela les circonstances de cette bataille de la Woëvre au début de la Grande Guerre. Nos jeunes scouts et guides interprétèrent ensuite plusieurs chants avant que l’abbé Stemler invite l’assistance à prier pour le repos de l’âme des soldats tombés au champ d’honneur.
La fin de l’après-midi fut consacrée aux jeux puis un repas fraternel et amical a réuni jeunes, familles et amis dans la salle polyvalente de la commune.
Quelques images de la fête des groupes Europa-Scouts…
[cliché ©H&PB]
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Val-et-Châtillon (54) : Jules Cayette à l'honneur
[ER]
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Journées de l'Archéologie à Robécourt (88) : découvrir la villa gallo-romaine de Damblain
[l'Abeille]
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Renaissance Nancy 2013 : messe inaugurale avec le cardinal Poupard
Ce mercredi 5 juin, en prélude à l'exposition Alix Le Clerc - La révolution de l'instruction qui sera présentée par Françoise Hervé en l'église des Cordeliers de Nancy du 5 juillet au 15 septembre 2013, la messe inaugurale a été concélébrée en l'église des Cordeliers par Monsieur le Cardinal Paul Poupard, président émérite du Conseil pontifical de la Culture, Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul, le père François Weber, curé de la basilique Saint-Epvre, et des prêtres de l'Oratoire Saint-Philippe Néri.
Monsieur le Cardinal Poupard a donné l'homélie dans laquelle il a rendu hommage à l'oeuvre d'éducation de la bienheureuse Alix Le Clerc et de saint Pierre Fourier, ainsi qu'à l'action avant-gardiste de l'Eglise catholique en matière d'accès à l'instruction pour tous.
La messe fut suivie d'une conférence du Cardinal Poupard sur le thème "Pédagogie chrétienne et culture moderne" prononcée dans les grands salons de l'hôtel de ville.
Quelques images de la messe...
[clichés ©H&PB]