Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

boris lejeune

  • Rencontre avec Boris Lejeune, sculpteur de la "Jeanne de Bermont"

    boris lejeune.jpg

  • Une statue de Jeanne d'Arc à l'ermitage de Bermont

    jeanne.jpg

    [Vosges Matin]

  • « La vocation de Jeanne » inaugurée à l’ermitage Notre-Dame de Bermont

    Dimanche 29 septembre, solennité de saint Michel. Cet archange, chef de la Milice céleste, fut le conseil de Jeanne d’Arc tout au long de son épopée… C’est en ce dimanche que l’association nationale Avec Jeanne a choisi d’inaugurer la sculpture « La vocation de Jeanne » à côté de la chapelle Notre-Dame de Bermont prolongeant ainsi les commémorations du 6e Centenaire de la naissance de Jeanne "la Bonne Lorraine".

    ND Bermont_bénédiction statue jeanne d'arc_29.09.13 064.jpgAvant la messe, Alain Bournazel, spécialiste de l’histoire militaire, a présenté brièvement l’histoire de Jeanne d’Arc et les liens spirituels étroits entretenus avec l’ermitage de Bermont, justifiant le choix du lieu pour y installer la sculpture de Boris Lejeune, une oeuvre de près de 3 mètres en bronze. Ensuite, plus de cent cinquante fidèles, donateurs et amis, venus surtout de la région parisienne et de Lorraine, ont assisté en l’église paroissiale Saint-Remi de Domremy à la messe célébrée par l’abbé Guillaume de Tanöuarn, prêtre de l’Institut du Bon Pasteur et directeur du Centre Saint-Paul (Paris), en présence de l’abbé Fourgerolle, prêtre retraité en Haute-Marne. Lors de son homélie, l’abbé de Tanöuarn a insisté sur la geste de Jeanne, « première patriote » de France.

    A 14h30 s’est déroulée l’inauguration officielle puis la bénédiction de la statue de "La vocation de Jeanne". Alain Olivier, président de l’association des Amis de Notre-Dame de Bermont – Sainte Jeanne d’Arc, a accueilli Claude Philippe, conseiller général du canton de Coussey, Gilles Andriot, maire de Greux, Jacques Drapier, ancien député-maire de Neufchâteau, ainsi que plusieurs maires des communes environnantes. Il souligna que l’installation de cette statue à Bermont met un point final à vingt ans de travaux. Le maire de Greux félicita chaleureusement les époux Olivier et tous les bénévoles pour leur formidable engagement dans le sauvetage de Notre-Dame de Bermont.

    lorraine,vosges,domremy,notre dame de bermont,boris lejeune,jeanne d'arc,guillaume de tanouarn,alain olivierTous saluèrent la magnifique sculpture de Boris Lejeune réalisée sur une commande de l’association Avec Jeanne avec le soutien de nombreux souscripteurs privés. Pour Gilles Andriot, « le mouvement donné à Jeanne donne envie de la suivre ». Alain Olivier salue « l’alliance de la tradition et de la modernité ». Quant au sculpteur Boris Lejeune, accompagné du fondeur qui a réalisé l’œuvre dans son atelier en région parisienne, il précise qu’il a voulu faire « une Jeanne en pleine action ».

    Avant de procéder à la bénédiction de la statue, l’abbé de Tanöuarn rappela la symbolique de l’œuvre : elle est orientée vers Reims, lieu du sacre du roi Charles VII, et point d’orgue de la mission johannique ; elle porte sur sa poitrine une croix, celle du Christ, faisant écho aux mots 'Jésus' et 'Marie' imprimés en lettres de bronze sur l’étendard brandi par notre Jeannette. Le prêtre y voit « une statue pour notre temps et de notre temps », « c’est une œuvre pensée qui doit faire école en renouvelant la vision de Jeanne d’Arc ».

    Rappelons que le sculpteur de « La vocation de Jeanne », Boris Lejeune, est né à Kiev en 1947. Il doit son nom français à son ancêtre soldat des armées de Napoléon Ier resté en Russie et y ayant fait souche. En 1974, il achève ses études dans la classe de sculpture à l'Institut des Arts Répine à Leningrad qui succéda à l'Académie Impériale Russe des Beaux-Arts, après la révolution de 1917. Puis, il exécute une série de sculptures monumentales, participe à des expositions dans plusieurs villes de Russie et d'Ukraine et entre à l'Union des Artistes de l'URSS. En 1980, il émigre en France et s'installe à Paris. Ces œuvres sont remarquées par la critique. En 1983, il est primé au concours national « Expressions – Sculptures ». En 1987, il remporte le concours pour l'installation de cinq sculptures monumentales dans les jardins du boulevard Pereire à Paris. Il participe à de nombreuses expositions en France et à l’étranger. En avril 2010, à Vosne-Romanée (Côte d'Or), il installe la belle sculpture de « L'ange au pied de vigne ».

    La cérémonie d’inauguration s’est clôturée par un vin d’honneur servi devant l’ermitage. Chacun a pu admirer l’œuvre et féliciter le maître ainsi que les hôtes du jour, Monsieur et Madame Olivier.

    Quelques images de cette journée...

    ND Bermont_bénédiction statue jeanne d'arc_29.09.13 007.jpg

    ND Bermont_bénédiction statue jeanne d'arc_29.09.13 009.jpg

    ND Bermont_bénédiction statue jeanne d'arc_29.09.13 013.jpg

    ND Bermont_bénédiction statue jeanne d'arc_29.09.13 028.jpg

    ND Bermont_bénédiction statue jeanne d'arc_29.09.13 037.jpg

    ND Bermont_bénédiction statue jeanne d'arc_29.09.13 044.jpg

    ND Bermont_bénédiction statue jeanne d'arc_29.09.13 049.jpg

    ND Bermont_bénédiction statue jeanne d'arc_29.09.13 062.jpg

    Boris Lejeune devant son oeuvre.

    [clichés ©H&PB]

  • Ermitage N.-D. de Bermont (88) : bénédiction de la statue de Jeanne d'Arc le 29 septembre

    jeanne d'arc.jpg

    La vocation de Jeanne d'Arc, par Boris Lejeune (2013).

     

    La statue La vocation de Jeanne sculptée par Boris Lejeune à l'occasion du 6e centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc

    sera bénite

    à l'ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges)

    dimanche 29 septembre 2013

    selon le programme suivant :

    > 11h00 : messe en l'église paroissiale Saint-Remi de Domremy dite par M. l'abbé de Tanoüarn, de l'Institut du Bon Pasteur

    > 12h30 : repas

    > 14h30 : bénédiction de la statue installée à côté de la chapelle de Bermont

    > 15h30 : Salut au Très Saint Sacrement

    > 16h00 : vin d'honneur

     

    lorraine,vosges,greux,domremy,notre dame de bermont,statue,jeanne d'arc,boris lejeune

    Jeanne à l'ermitage de Bermont (photo-montage de la statue intégrée dans son environnement - cliché : Boris Lejeune).

     

    Le sculpteur Boris Lejeune est né à Kiev en 1947. En 1974, il achève ses études dans la classe de sculpture à l'Institut des Arts Répine à Leningrad qui succéda à l'Académie Impériale Russe des Beaux-Arts, après la révolution de 1917. Puis, il exécute une série de sculptures monumentales, participe à des expositions dans plusieurs villes de Russie et d'Ukraine et entre à l'Union des Artistes de l'URSS. En 1980, il émigre en France et s'installe à Paris. Ces œuvres sont remarquées par la critique. En 1983, il est primé au concours national « Expressions – Sculptures ». En 1987, il remporte le concours pour l'installation de cinq sculptures monumentales dans les jardins du boulevard Pereire à Paris. Il participe à de nombreuses expositions en France et à l’étranger. En avril 2010, à Vosne-Romanée (Côte d'Or), il installe la belle sculpture de « L'ange au pied de vigne ».

  • Marie fêtée à Notre-Dame de Bermont

    lorraine,notre dame,assomption,notre dame de bermont,abbé jacques olivier,boris lejeune,sculpteur,jeanne d'arcL’ermitage de Bermont, le sanctuaire préféré de Jeanne d’Arc au temps de sa prime jeunesse, a fêté avec ferveur l’Assomption lors d’une messe célébrée par l’abbé Jacques Olivier, prêtre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre. A l’issue, un repas fraternel rassemblait fidèles et amis de Bermont autour de la famille Olivier, cheville ouvrière de la renaissance des lieux.

    A 15 heures, sous un chaud soleil d’août, la procession s’est mise en place et a parcouru la propriété jusqu’au reposoir où l’abbé Olivier a lu l’acte de consécration de la France à la Vierge Marie, voulu par le roi Louis XIII en 1638, faisant de Notre-Dame de l'Assomption la patronne principale de la France.

    A cette occasion, rappelons le contexte dans lequel fut adopté cet acte royal consacrant le royaume à la Mère du Jésus. En 1636, la Sainte Vierge demande à Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, religieuse stigmatisée, que la France lui soit consacrée. L’année suivante, le roi Louis XIII, « dans le secret de son cœur », consacre sa personne et son royaume à Marie, et avec la reine, Anne d’Autriche, il multiplie les prières et les pèlerinages pour obtenir un héritier attendu depuis 22 ans.

    La Mère de Dieu répond en apparaissant à un religieux de Notre-Dame des Victoires, tout juste fondée par le roi, reconnaissant pour ses premiers succès. Elle demande trois neuvaines à Notre-Dame de Cotignac, en Provence, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires.

    Le caractère surnaturel des faits est rapidement reconnu et la reine est prévenue. Le religieux, frère Fiacre, achève les trois neuvaines le 5 décembre et c’est neuf mois après, jour pour jour, que naîtra Louis XIV qui recevra le nom de baptême de « Louis Dieudonné ».

    Dès que la reine est certaine de sa grossesse, et sans attendre la naissance pour savoir si l’enfant serait garçon ou fille, Louis XIII publie le 10 février 1638 l’édit officiel qui consacre solennellement la France à Marie. Depuis, dans chaque paroisse, lors de chaque fête de l’Assomption, une procession était organisée rappelant cette consécration. Si cette tradition s’est plus ou moins perdue, notamment depuis le concile Vatican II et la raréfaction des prêtres, elle est maintenue avec vigueur à Notre-Dame de Bermont.

    Après le Salut au Saint-Sacrement dans la chapelle, Alain Olivier, président de l’association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d’Arc, a annoncé que le 29 septembre prochain une statue dédiée à La vocation de Jeanne, réalisée par le sculpteur parisien Boris Lejeune, sera officiellement inaugurée et bénite à l’ermitage de Bermont. Cette statue est offerte par l’association nationale Avec Jeanne. 

     

    lorraine,notre dame,assomption,notre dame de bermont,abbé jacques olivier,boris lejeune,sculpteur,jeanne d'arc

     

    Acte de consécration de la France à Marie

    Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté que d’accidents qui nous menaçaient.

    Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice ; la rébellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’Etat, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.

    Si nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend.

    Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de  » nous consacrer à la grandeur de Dieu  » par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables, et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

    A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre [1].

    Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la Grande Messe qui se dira en son église cathédrale, et qu’après les Vêpres dudit jour il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris.

    Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu’à ladite cérémonie les cours de parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d’autant qu’il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d’admonester tous nos peuples d’avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse longuement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.

    Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l’an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième.

    Louis

     

    [1] Louis XIII mourut sans avoir pu mettre la main au monument qu’il avait projeté ; mais Louis XIV se chargea d’acquitter la dette de son père. La décoration du chœur de Notre-Dame, entreprise par ce prince, ne fut terminée qu’en 1714. Marie est représentée assise au pied de la croix, tenant le Christ mort sur ses genoux ; à droite Louis XIII, et à gauche Louis XIV, qui avait voulu se réunir à son père dans cet acte solennel, offrent leur couronne à la Vierge. A la suite de la révolution de 1830, les statues des deux rois, œuvre de Nicolas Coustou, de Guillaume, son frère, et de Coysevox, furent déposées, par mesure de précaution, dans les musées de l’Etat ; elles ont repris depuis leur place, dans le chœur de Notre-Dame de Paris.


    ‡ On peut lire ici la lettre apostolique de 1922 du pape Pie XI proclamant Jeanne d'Arc patronne secondaire de la France : Galliam Ecclesiae.pdf

  • Notre-Dame de Bermont (88) : la statue de « La vocation de Jeanne » bientôt inaugurée

    jeanne d'arc.jpg

    La vocation de Jeanne, par le sculpteur Boris Lejeune.


    La magnifique statue de la « Vocation de Jeanne », voulue par l'association nationale Avec Jeanne, est en cours de réalisation par le sculpteur Boris Lejeune.

    Cette statue sera inaugurée à l’automne 2013 tout près de Domremy, à l’ermitage Notre-Dame de Bermont, à quelques pas de la chapelle où Jeanne aimait aller prier les samedis.

     

    [cliché : Association Avec Jeanne | www.avecjeanne.fr]