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La vie en Lorraine - Page 35
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Baccarat fêtera ses 250 ans en 2014
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Ferveur populaire pour Saint Nicolas
Plusieurs milliers de pèlerins ont participé cette année encore ce samedi 7 décembre à la 768ème procession en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine, en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port. La célébration était présidée par Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, en présence de nombreux prêtres diocésains ainsi que des prêtres orthodoxes.
Le recteur Jean-Louis Jacquot a salué les pèlerins venus de Lorraine, bien sûr, mais aussi des cinq continents... et même du Groenland !
L'antique procession de saint Nicolas s'est déroulée pour la première fois le 6 décembre 1245, en reconnaissance de la libération miraculeuse du sire de Réchicourt après quatre années d'emprisonnement près de Gaza lors d'une croisade. Cunon de Réchicourt, rentré dans ses foyers, a institué une procession à Saint-Nicolas-de-Port, en union avec l'abbaye de Gorze dont dépendaient les terres de Varangéville et de Port.
Quelques images de la 768e procession...
Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul.
Une nef comble.
Des scouts, guides, louveteaux et louvettes en nombre.
L'abbé Lereboullet, chantre officiel de la procession... "Saint Nicolas ton crédit d'âge en âge a fait pleuvoir des bienfaits souverains..."
Le clergé au choeur.
Lors de la procession.
Bénédiction épiscopale.
[clichés ©H&PB]
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Nancy : des reliques du Bienheureux Charles Ier de Lorraine-Habsbourg à Saint-Epvre
Bienheureux Charles Ier de Lorraine-Habsbourg.
Des reliques du Bienheureux Charles de Habsbourg-Lorraine vont être déposées de manière permanente à la basilique saint-Epvre de Nancy, paroisse historique de la famille ducale de Lorraine.
Au programme
Samedi 14 décembre 2013
20h30 : Conférence "Le Bienheureux Empereur et Roi Charles de Habsbourg-Lorraine, sa vie et ses principes, sources d'inspiration face aux défis de l'Europe d'aujourd'hui" donnée par S.A.I.R. l'archiduc Christian de Habsbourg-Lorraine, petit-fils du Bienheureux Charles.
Salle de la galerie des Cerfs du palais ducal, 64 en Grande-Rue à Nancy.
Dimanche 15 décembre 2014
11h00 : A la basilique saint-Epvre de Nancy, messe pontificale d'installation des reliques célébrée par Son Excellence Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, Primat de Lorraine, en présence de LL.AA.II.RR. l'archiduc et l'archiduchesse Christian de Habsbourg-Lorraine et l'archiduc et l'archiduchesse Christoph de Habsbourg-Lorraine et des personnalités civiles.
18h30 : A la basilique saint-Epvre de Nancy, vêpres devant l'autel des saints de la famille ducale où seront déposées les reliques du Bienheureux Charles de Lorraine.Charles Ier d'Autriche et son fils l'archiduc Otto.
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"La Barrette de Marie-Immaculée" de décembre
Sortie de la première messe en l'église Marie-Immaculée de Nancy [cliché ©Y. Masson]
La communauté latine attachée à la chapellenie Bienheureux Charles de Lorraine-Habsbourg de Nancy vous propose son bulletin paroissial de décembre :
http://chapellenie-bhx-charles-nancy.com/IMG/pdf/bulletin_52_201312_site.pdf
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BA 128 Metz-Frescaty : le dernier vol du F-100
Le dernier symbole de la présence des forces aériennes françaises à Metz s’est envolé le 27 novembre. Le superbe avion de chasse F-100 qui trônait à l’entrée de la BA 128 Metz-Frescaty a été démonté. Il sera exposé à Toul-Rosières.
C’était le ballet des curieux devant l’entrée de la base aérienne 128 Metz-Frescaty. Sous l’objectif des smartphones, l’avion de chasse américain F-100, dont la gueule de squale caractéristique défiait le ciel depuis 2005, a été méthodiquement démonté avant d’être chargé sur un camion pour un ultime voyage vers son nouveau port d’attache, Toul-Rosières.
Commencées tôt le matin, les opérations se sont poursuivies toute la journée. L’avion a dû être désolidarisé de sa stèle d’acier avant d’être soulevé par deux grues et déposé délicatement sur une remorque. Ainsi est tombé le dernier symbole de la présence des forces aériennes françaises à Metz à la suite de la dissolution de Metz-Frescaty en juin 2012 dans le cadre de la restructuration des armées décrétée en 2008.
Toutefois, si le fameux F-100 messin qui impressionnait enfants et parents s’est envolé, ce n’est pas pour partir à la casse. Son plan de vol prévoit qu’il atterrisse sur l’ancienne base arienne 136 Toul-Rosières fermée, elle, en 2004. « C’est un retour à la maison en quelque sorte », se félicitait Jean-Marc Dall’Aglio, chargé de mission EDF. C’est à cet ancien général de l’armée de l’air recruté par l’électricien, que l’on doit ce retour au bercail d’un des fleurons de l’aviation de chasse de l’après-guerre.
Le North American F-100 Super Sabre fiché à l’entrée de Metz-Frescaty était, en fait, l’emblème de Toul-Rosières. De 1967 à la fin des années 1970, les pilotes de la 11e escadre stationnée à Toul volaient à bord de ces premiers avions supersoniques sortis à près de 2000 pièces.
Les chasseurs américains ont été remplacés ensuite par les agiles Jaguar franco-britanniques. Seul exemplaire conservé en Lorraine, le F-100 exposé à Metz « raconte donc une partie de l’histoire de la BA 136 », rapporte Jean-Marc Dall’Aglio qui a en charge la création d’un musée de l’air dans le cadre de la reconversion de Toul-Rosières.
Cédée à EDF Énergies Nouvelles par le ministère de la Défense, l’emprise militaire accueille aujourd’hui une ferme photovoltaïque. « Dans le projet, nous avions prévu une zone d’accueil du public », explique Jean-Marc Dall’Aglio qui a eu l’idée de développer dans cette parcelle réservée, un musée dédié à l’histoire de la BA 136 à côté d’une Maison de l’énergie : « Nous avons trois petits hangars : l’un recevra le F-100 ; l’autre, un réacteur de F-100 ; et le dernier, un Jaguar. Chaque hall présentera également des photographies, des objets, des documents et des témoignages en relation avec le passé de la base. » Le tout est financé par le groupe EDF. Décollage programmé à l’automne 2014.
[d’après RL]
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Quel avenir pour les presbytères vosgiens ?
Vente, rénovation ou destruction, les municipalités, pour la plupart propriétaires des maisons de prêtres, s’interrogent. Les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes.
Pour les communes, la question se pose forcément une fois. Que faire du presbytère ? Le réhabiliter, le vendre ? Le conseil municipal de Saint-Maurice-sur-Moselle a dernièrement pris sa décision : le rénover pour y créer deux appartements. « Nous n’avons plus de prêtre depuis 2008, souligne le maire Philippe Spilleboute. Nous engageons des travaux importants notamment en matière d’isolation dans cette belle bâtisse et nous créons une salle de cantine qui jouxtera l’ancien presbytère. » Il y a deux ans, c’est Dogneville qui passait à l’acte en inaugurant son ancien presbytère transformé en appartements. Et dans les Vosges – qui comptaient dans les années 1970 quelque 400 presbytères – les exemples ne manquent pas…
Si la question du devenir des maisons de curé revient régulièrement sur la table des mairies, c’est parce qu’elles en sont majoritairement propriétaires. « Aujourd’hui l’Eglise n’a plus les moyens d’être propriétaire de ces bâtiments. C’est un gouffre financier lorsqu’il faut assurer toutes les réparations », explique Michel Petitdemange, économe du diocèse de Saint-Dié.
Dans les Vosges, si quinze presbytères restent dans les mains de l’évêché, trente-huit d’entre eux appartiennent aux communes. Dans ce cas, deux cas de figure se présentent : le prêtre y est encore en fonction et un contrat de bail est signé entre la commune et l’association diocésaine car « la responsabilité de l’évêché est de loger ses prêtres jusqu’à la mort », souligne Michel Petitdemange ; ou il n’y a plus de prêtre (souvent pour des raisons d’âge ou de regroupement de paroisses) et les municipalités disposent de leur bien comme elles l’entendent…
Et là, ça peut « faire mal au cœur », souligne Jean-François Michel, le président de l’association Saône Lorraine. Un exemple : Mattaincourt. Le presbytère de Saint-Pierre-Fourier – transformé en maison d’habitation – a été « un peu défiguré. » « On ne voit quasiment plus le puits, ni la cour intérieure. Le musée n’existe plus. Toute une partie a été goudronnée. Ce presbytère a perdu toute son originalité », souligne celui le président bénévole auteur de l’ouvrage “Maisons de curé et presbytères anciens des Vosges”. Globalement, « les municipalités qui entreprennent, malmènent les bâtiments », note le spécialiste. Il arrive même que ces édifices disparaissent totalement du paysage, soit par irrespect, soit par ignorance d’éléments patrimoniaux et historiques. Alors que les presbytères se font rares dans les Hautes-Vosges, celui de Bussang n’est pas passé loin du couperet. Il a été sauvé grâce à un conseiller municipal qui a brandi l’ouvrage de Jean-François Michel en réunion. Eh oui, le presbytère y est répertorié comme haut lieu patrimonial…
A contrario, quelques communes chérissent leur maison de curé. Monthureux-sur-Saône a transformé son presbytère en musée. A Bleurville, Nonville et Serécourt par exemple, ce sont de très belles restaurations qui ont été faites par des particuliers, amoureux des vieilles pierres. Mais, malheureusement, souvent acquis par des propriétaires originaires de Belgique, du Luxembourg ou des Pays-Bas, ces résidences secondaires changent bien vite de mains… et perdent une grande partie de leur âme.
[d’après Vosges Matin]
Destruction du presbytère de Grandvillers (88)
L’ancien presbytère de Bleurville est à vendre
Presbytère et église surplombent le village [cliché ©H&PB].
Noble bâtisse est située en face de l’église paroissiale et surplombe le village de Bleurville avec une jolie vue sur la vaste forêt de Darney.
Maison de cure depuis le 18ème siècle, elle a connu un remaniement important en 1829-1830. Le presbytère fut occupé par le desservant de la paroisse jusqu’en 2010.
Vaste demeure dont la toiture est refaite à neuf (2012), elle est close de murs et dispose d’un vaste jardin et d’un verger à l’arrière.
Cette maison de caractère conviendrait tout-à-fait pour la réalisation d'un projet de création de chambres d'hôtes.
Bleurville est situé dans le canton de Monthureux-sur-Saône, à 21 km au sud de Vittel et proche de la sortie A31 de Bulgnéville.
> Renseignements : Étude REBOURG-BALANCY à Vittel
> Tél. : 03 29 08 01 80 – etude-rebourg.balancy@notaires.fr
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Le FRAC Lorraine condamné
Le Fonds régional d’art contemporain (Frac) de Lorraine a été condamné pour avoir exposé en 2008 des œuvres susceptibles de choquer sans avoir suffisamment protégé le jeune public. Le Frac a été condamné à régler un euro symbolique au titre de dommages-intérêts à l’Association générale contre le racisme et le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif), association de défense de la culture chrétienne à l’origine de la plainte.
Le tribunal de grande instance de Metz a estimé que des textes de l’artiste Eric Pougeau exposés par le Frac Lorraine durant l’exposition « Infamille », en 2008, pouvaient « créer un sentiment de peur chez le mineur susceptible de les lire » et qu’ils étaient de nature à porter « gravement atteinte à la dignité humaine », d’après son jugement rendu le 21 novembre.
[d’après ER]
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Autour de la restauration des toiles de Alphonse Monchablon à Domremy
Jean-François Michel, président de l’association Saône Lorraine et délégué régional Lorraine VMF, présente une conférence sur Alphonse Monchablon le 7 décembre à 14h30 à la MJC Lillebonne à Nancy.
Cette conférence vous fera découvrir le peintre et son œuvre à la fin du 19ème siècle en Lorraine.
Le projet de restauration des toiles de la crypte de la basilique du Bois-Chenu de Domremy avance à son rythme. Les promoteurs de l’opération ont déjà recueilli 18 000 € dont 7 000 € versés par le Conseil général des Vosges.
Il faudrait recueillir au moins entre 30 000 € et 35 000 € pour que La Fondation du Patrimoine abonde le projet.
Nous comptons sur votre générosité pour sauvegarder ce trésor du patrimoine lorrain !
‡ Don possible sur www.fondation-patrimoine.org
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La Manif' pour Tous Lorraine invite Frigide Barjot le 5 décembre
La Manif Pour Tous Lorraine invite Frigide Barjot, Xavier Bongibault et Laurence Tcheng à présenter le programme de L'Avenir pour tous lors d'une conférence-débat
Jeudi 5 décembre 2013
à 20H30
à Nancy
Salle Raugraff, 13 rue des Ponts
Venez nombreux pour venir échanger autour de la volonté de porter une demande de référendum constitutionnel pour inscrire le mariage Homme/Femme dans la Constitution tout en conservant les droits d'union des couples homosexuels afin de préserver durablement le mariage et au travers de lui la filiation.
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Val-et-Châtillon (54) : pour mieux connaître la Grande Guerre
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L'ex-hôtel International de Martigny-les-Bains (88) : un désastre immobilier
Un malheur n'arrive jamais seul. Le solide adage maintes fois confirmé dans la pratique courante s'applique sans restriction à la commune de Martigny-les-Bains.
Alors que la construction de la maison de retraite s'arrêtait en juin 2011, consécutivement à une importante malfaçon, l'espoir renaissait à quelques centaines de mètres à propos d'un projet immobilier d'une centaine d'appartements associant une thérapie révolutionnaire visant le soulagement d'une affection très douloureuse : la fibromyalgie.
Lancés en 2009, les travaux d'aménagement du site effectués dans l'ancien hôtel International thermal (et ex-collège privé Saint-Clément) avaient été interrompus pour finalement reprendre en juin 2011. Et puis patatras, le chantier s'arrêtait définitivement quelques mois plus tard. « Plus de 70 personnes ont investi 7 millions d'euros dans ce projet immobilier. Désormais, les propriétaires des appartements qui devaient être réalisés veulent connaître le coût réel des sommes réellement engagés dans ce chantier », explique Maître Lordier chargé de défendre la grande majorité des plaignants réunie en collectif.
Un expert a donc été nommé par le tribunal d'Epinal afin de connaître le montant des sommes engagées dans la réhabilitation de l'hôtel International « Le travail est long et fastidieux. C'est pour cette raison qu'un expert a été nommé en septembre 2012 afin d'étudier au plus près les différentes opérations financières et immobilières réalisées par le promoteur du projet. Face à l'ampleur des recherches, nous devrions avoir les résultats des expertises dans les semaines à venir », indique l'avocat du cabinet nancéien BDF, spécialisé dans le conseil et les contentieux. Ensuite et dans l'attente d'un jugement rapide, la commune peut espérer récupérer le bâtiment pour l'euro symbolique en tablant sur l'arrivée hypothétique d'un nouveau bâtisseur. Quant aux 70 investisseurs floués, un recours financier vis-à-vis du promoteur semble purement illusoire, seule une décision judiciaire incriminant d'autres responsables solvables du dossier immobilier peut aboutir à une réparation financière. Autre hypothèse pour le moins farfelue, le rapport d'expertises donne raison au promoteur avec la possibilité de poursuivre « l'aventure » avec quelques millions supplémentaires. Alors avis aux amateurs !
[Vosges Matin]
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Un nouveau lieu de culte catholique à Nancy : l'église Marie-Immaculée
"Il y a des demeures nombreuses dans la maison de mon Père" (Jn., 14, 2). Nancy compte en effet depuis ce dimanche 24 novembre une nouvelle église où se célèbre le Saint Sacrifice de la messe. Une première dans la ferveur et la joie pour la toute nouvelle Chapellenie Bienheureux Charles Ier de Habsbourg-Lorraine.
Le diocèse de Nancy & de Toul a confié à M. l'abbé Florent Husson, prêtre diocésain, la responsabilité de la chapellenie qui rassemble la communauté attachée à la célébration de la messe selon le Missel publié par Jean XXIII en 1962. Jusque-là, les offices étaient célébrés en l'église Saint-Pierre, avenue de Strasbourg. Désormais, l'ancienne église des Oblats de Marie-Immaculée, située avenue Général Leclerc, accueille les activités de la chapellenie. Cette église - construite au milieu du XIXe siècle - est la propriété de la congrégation des Soeurs de Saint-Charles.
Rappelons que, selon le droit de l'Eglise, une chapellenie dispose d'une certaine autonomie spirituelle et matérielle. Son "terrain d'action" n'est pas circonscrit à un périmètre paroissial ; la communauté accueille tous les croyants qui souhaitent prier selon le rite liturgique défini par le Concile de Trente.
Après plusieurs semaines de travaux et d'aménagements imposés par la longue inutilisation de l'édifice cultuel, l'église Marie-Immaculée accueillait ce dimanche les fidèles venus nombreux, dont une délégation des guides Europa-Scouts de Nancy. Liturgie parfaitement réglée, chorale dirigée de main de maître par le chef de choeur, M. Paul Thiébaut, la Sainte Messe, fervente et priante, fut stimulée par le sermon tonique de l'abbé Husson, nouveau Bossuet retrouvant la chaire à prêcher abandonnée depuis des lustres !
A l'issue de la messe, les fidèles étaient invités à partager le vin d'honneur servi dans les locaux des Soeurs de Saint-Charles mis gentillement à la disposition de la Chapellenie. A cette occasion, l'abbé Husson a remercié les religieuses, bien sûr, pour leur excellente collaboration, l'architecte ayant mené les travaux à l'église, Mme Hennequin, ainsi que tous les bénévoles qui n'ont ménagé ni leur temps ni leurs efforts pour que l'église soient prête pour cette première messe. Ad majorem Dei gloriam !
Quelques images de cette messe...
Le choeur de l'église Marie-Immaculée.
Le portrait du Bhx Charles de Habsbourg-Lorraine à l'honneur.
Encensement du Saint Evangile.
A l'élévation.
Ite missa est.
Pendant le chant final.
[clichés ©H&PB]
>> Plus d'infos et de photos sur
http://chapellenie-bhx-charles-nancy.com -
Saint-Nicolas-de-Port (54) : 768e procession en l'honneur de Saint Nicolas le 7 décembre
768ème procession ancestrale en l'honneur de Saint Nicolas, patron de la Lorraine
samedi 7 décembre 2013 à 20h30
en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port
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Nancy : première messe à Marie-Immaculée le 24 novembre
Eglise Marie-Immaculée affectée à la communauté Summorum pontificum de Nancy [cliché ©H&PB].
La communauté catholique latine de Nancy vous invite à la première messe célébrée dans son nouveau lieu de culte nancéien, l’église Marie-Immaculée (angle quai de la Bataille – avenue Général Leclerc), qui aura lieu
dimanche 24 novembre 2013
à 10h30
La messe sera suivie d’un vin d’honneur offert par l’Association Saint-Brunon.
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Mirecourt (88) : novembre au musée de la lutherie et de l'archèterie
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Vosges : la guerre 1914-1918 numérisée
Il est un peu rouillé et légèrement cabossé. Mais ce vieux plumier a une histoire à nous raconter. Celle de la Grande guerre. Avec ses tranchées et ses millions d’hommes tués. À l’intérieur : un stylo, un petit couteau. Des objets du quotidien en apparence anodins. Juste en apparence. Car leur singularité est d’avoir été fabriqués par un soldat sur le front à l’aide de douilles consommées.
Grâce à la grande collecte Europeana 1914-1918 lancée depuis le le 12 novembre dans les Vosges, voilà le type de petits trésors qui sont déposés pour y être numérisés. Dans les Vosges, c’est aux Archives départementales à Epinal, que ces documents de la Première Guerre mondiale sont collectés et restitués à leur propriétaire (une fois la numérisation effectuée dans quelques mois).
L’ensemble des données constituera une véritable collection virtuelle européenne et sera consultable sur le site : www.europeana1914-1918.eu
Lors du premier jour de collecte, première bonne surprise pour les “collecteurs”. Dix-neuf personnes sont venues apporter ce qui constitue la mémoire de 1914-1918. Chacune d’elle était reçue individuellement. « On ne pensait pas en accueillir autant. On ne pensait pas non plus ouvrir des caisses entières de documents », se réjouit Nicole Roux, chargée de l’action culturelle et des publics aux archives. D’autant plus, que ces dépositaires ne sont pas franchement déplacés les mains vides : outre les cartes postales qui se sont amoncelées, des objets plus atypiques - et plus personnels - ont attisé la curiosité. Un petit mouchoir brodé, un carnet d’ambulancier et même un crucifix façonnée à l’aide de munitions. « Forcément, ce genre de dépôt, ça nous interpelle », confie Nicole Roux.
Bien sûr, tous les documents ne sont pas recevables à la collecte : « Nous ne prenons pas les documents qui existent déjà en série », précise Nicole Roux. Les photocopies non plus. Question d’authenticité, il faut les originaux. Pas de souci de cet ordre pour Del Daval, de l’association des Patoissants des Trois rivières du Val d’Ajol, qui a bel et bien retrouvé dans les archives familiales, au milieu de vieilles cartes postales, un document original : un carnet de route. Il appartenait à son grand-oncle. « Il y décrit ses conditions de vie déjà très difficiles sur le chemin qui le menait sur le front dans la Marne. »
Au final, « tous ces écrits, ces récits nous permettent de comparer les différents témoignages de soldats et d’avoir une vision plus juste et plus large de ce qu’a été la Première Guerre mondiale à l’échelle européenne », conclut la chargée d’action culturelle.
Tél. Archives départementales des Vosges : 03 29 81 20 70.
[d'après Vosges Matin]
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Colloque "Entre Orient et Occident : le culte de Saint Nicolas en Europe (Xe-XXIe s.)"
Saint Nicolas est sans doute le saint chrétien qui, dans les pays d’Europe, a connu et connaît encore la popularité la plus grande, la plus durable et la mieux partagée entre l’Orient et l’Occident. De l’évêque de Myre à l’ami des enfants qui a inspiré le personnage du Père Noël, la figure de Nicolas a suivi des cheminements complexes qui sont à l’origine de sa présence encore très vivante dans les cultes et l’imaginaire de nos sociétés contemporaines, par-delà les frontières politiques et culturelles.
La richesse de cette figure a retenu depuis longtemps l’attention des chercheurs mais de nombreux pans de son histoire restent à préciser. Dans la continuité d’une rencontre tenue à Bari en 2010, principalement consacrée aux domaines italien et français, le colloque organisé par l'Université de Lorraine envisage l’histoire du culte de saint Nicolas à l’échelle de l’Europe entière. Rassemblant 25 chercheurs universitaires de sept nationalités différentes, il se tient à Lunéville et à Saint-Nicolas-de-Port au moment des fêtes de la Saint-Nicolas d’hiver (6-7 décembre 2013).
Ce colloque sera jumelé avec quatre expositions qui se tiendront à Lunéville et à Saint-Nicolas-de-Port, ainsi qu’avec des visites de la basilique portoise et des vestiges du prieuré de Varangéville. Il s’achèvera par la grande fête de saint Nicolas (défilé de chars et procession ancestrale à la basilique).
‡ Consultez le programme du colloque ici Programme_colloque Saint-Nicolas_déc. 2013.pdf
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Rosaire pour la Vie à Nancy : une fillette blessée par des gauchistes ultras
Les défenseurs nancéiens de la vie - de la naissance à la mort -, alors qu'ils récitaient paisiblement le Rosaire sur la place d'Alliance, ont été violemment attaqués par les ultras-gauchistes dits "antifa". Une enfant a été blessée par des jets de pierre provenant de ces tristes individus.
La protection rapprochée des forces de l'ordre n'a pas permis d'éviter cette odieuse agression.
On attend les réactions des politiques et des 'spécialistes' de l'indignation...
A quand la dissolution de ce groupuscule fasciste d'extrême gauche ?
[source : Le Salon Beige]
Des compléments d'info sur cette affaire, extraits du site "Boulevard Voltaire" :
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Frouard (54) : conférence sur les ermitages en Lorraine et l'ermitage Saint-Jean-Baptiste de Frouard
Dans le cadre de l’exposition historico-urbanistique « De l’ermitage à l’Ermitage », la mairie de Frouard propose
une conférence sur « Les ermitages en Lorraine et l'ermitage Saint-Jean-Baptiste de Frouard »
par Philippe Masson, de l’Université de Lorraine
lundi 18 novembre de 18h45 à 19h45
à l’Espace 89
10-12 rue de Metz – 54390 Frouard
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La bataille du Grand-Couronné expliquée aux curieux
Le Cercle d'histoire du Foyer rural de Laneuvelotte organisait les 8-9 et 10 novembre 2013 à Seichamps (54) des journées dédiées à la Grande Guerre autour de Nancy et spécialement autour de la bataille du Grand-Couronné.
Expositions, ventes et dédicaces d'ouvrages, causeries ont émaillé ces journées remarquablement organisées par les animateurs du Cercle d'histoire de Laneuvelotte.
Quelques images...
Le concert de la chorale du Choeur d'hommes de Nancy.
Les routiers Europa Scouts de Nancy interprètent des chants patriotiques
[rappelons ici que les scouts jouèrent un rôle important - mais peu connu - durant la Grande Guerre en assurant notamment la transmission d'ordres entre différentes unités engagées dans les combats]
Jean-Marie Cuny lors de sa causerie sur le repos du Poilu.
Christian Lapointe dédicace à tour de bras son ouvrage sur la bataille du Grand-Couronné.
[clichés ©H&PB]
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Choisissez votre bonnet pour les prochaines manifestations !
Après le sweet de La Manif' pour Tous,
Choisissez votre bonnet pour les prochaines manifestations !
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Verdun (55) : un soldat allemand exhumé devant le Mémorial
Les ossements et les effets personnels d’un soldat allemand mort en 1916 ont été retrouvés le 5 novembre sur le chantier d’agrandissement du Mémorial de Verdun.
Ils ont d’abord vu des bottes. Aux commandes de la pelleteuse qui creusait la butte, les ouvriers de la société Navarra TS ont tout de suite stoppé le chantier. Depuis plusieurs mois, le Mémorial de Verdun est en effet en travaux pour être agrandi.
Après avoir fait cette découverte, le personnel de l’entreprise a tout de suite prévenu l’architecte du Conseil général en charge du chantier qui a alerté à son tour Jean-Pierre Laparra, le maire de Fleury-devant-Douaumont, commune sur laquelle est situé le Mémorial. Le docteur Bruno Frémont, médecin légiste, et les gendarmes de la communauté de brigades de Verdun se sont également rendus sur place. Vers 13 h, ce sont les ossements quasiment entiers d’un corps qui sont dégagés, des os des jambes au crâne.
Rapidement, la découverte fait penser au corps d’un officier allemand. « Il avait des bottes hautes à lacets », explique Jean-Pierre Laparra. Un équipement typique des officiers allemands pendant la Première Guerre mondiale. Un casque est aussi sorti de terre, ainsi qu’une gourde, des porte-monnaie vidés de tout contenu, un petit couteau de poche, une chaîne sans doute jadis reliée à une montre à gousset et enfin une plaque. « Elle n’est pas déchiffrable en l’état », note le maire de Fleury-devant-Douaumont.
Difficile donc pour l’heure, d’identifier cet officier allemand. « Mais si l’on arrive à lire le nom d’un régiment, il sera alors possible de savoir qui il était », estime Jean-Pierre Laparra. L’ensemble des effets du soldat a été découvert dans un état plutôt correct, en tout cas identifiable, près de cent ans après avoir été enseveli. Ce serait leur conservation dans la terre qui aurait empêché leur dégradation. Une fois mis à l’air libre, les objets, notamment les bottes, commençaient d’ailleurs à se désagréger.
Le soldat serait vraisemblablement mort à l’été 1916, en juin-juillet ou septembre, lors des combats qui se sont déroulés à Fleury. « Il appartenait peut-être à la division Alpenkorps, originaire de Bavière », suppose pour l’heure le maire de Fleury.
Le corps se trouvait sous les escaliers qui menaient au Mémorial avant qu’ils ne soient détruits dans le cadre du chantier. La construction du bâtiment a débuté en 1963, mais à l’époque, les travaux n’ont pas atteint la butte dans laquelle les ossements de l’officier allemand ont été retrouvés. « Ce qui explique qu’ils ne sont pas tombés dessus à ce moment-là », explique Jean-Pierre Laparra.
Les ossements et les objets retrouvés ont été confiés aux sépultures militaires, qui pourront tenter d’identifier le soldat, et rendront le corps aux services allemands. Avant cela, ce qu’il reste de cet officier repose à Verdun au même endroit où se trouvent les ossements des vingt-six corps de soldats français mis au jour en juin. Les bottes allemandes et leur propriétaire ont d’ailleurs été découverts à 500 mètres à peine de l’endroit où les vingt-six corps ont été retrouvés l’été dernier.
[source : Vosges Matin]
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Autour de la guerre de 1914-1918 : la grande collecte
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"La Barrette" de novembre
La communauté catholique de rite latin attachée à l'église Saint-Pierre de Nancy vous propose son bulletin mensuel de novembre :
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Les Journées du Grand-Couronné avec le Cercle d'histoire de Laneuvelotte
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Des expositions autour de Saint Nicolas
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Grand la Gallo-romaine (88) : Journée portes ouvertes à la base archéologique
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Conférence sur le peintre Xavier-Alphonse Monchablon le 8 décembre 2013
Détail de la toile dédiée à l'Armée de terre de 1870 de la crypte de la basilique Sainte-Jeanne d'Arc, par X.-A. Monchablon [cliché H&PB].
La SOCIETE D’HISTOIRE de NANCY
propose à la
MJC LILLEBONNE - NANCY
samedi 8 décembre 2013 - 14h30
Conférence illustrée de Jean-François Michel, Président de l’association Saône lorraine, délégué régional VMF Lorraine
Xavier-Alphonse MONCHABLON (1835-1907)
Peintre d’Histoire et portraitiste lorrain
Cette conférence accompagne la réalisation d’un grand projet : la restauration et la remise en place à la basilique de Domremy d’une vaste toile de Monchablon représentant le sacrifice des Armées de terre et de l’air pendant la guerre de 1870-1871, et pour lequel une souscription, soutenue par la Fondation du Patrimoine, a été lancée.
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Rencontres d'automne à Domremy-la-Pucelle (88)
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Des reliques de saint Nicolas pour Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome
Vendredi 1er novembre 2013, l’Eglise célèbre la fête de Tous les Saints au calendrier liturgique. En la cathédrale de Nancy, saint Nicolas était également convoqué lors de la sainte messe : Mgr Papin a en effet bénit un reliquaire contenant des parcelles d’ossements appartenant au corps saint du patron de la Lorraine. Ces reliques seront vénérées en l’église Saint-Nicolas-des-Lorrains de Rome, l’église de la nation lorraine dans la Ville Eternelle.
C’est au début du XXe siècle que l’évêque de Metz offrit au couvent de la Visitation de Nancy une relique du saint évêque de Myre. Remise au diocèse de Nancy & de Toul après le départ des religieuses, cette relique de saint Nicolas a trouvé un nouvel écrin pour sa vénération : un reliquaire en acier damassé réalisé par Jean-Louis Hurlin, forgeron d‘art mosellan. La relique a été redécouverte à l’évêché nancéien par un historien de l'art, Etienne Martin, qui a pu déterminer son authenticité. La bibliothèque des reliques du diocèse conserve la trace d'une précédente authentification du XVIIIe siècle effectuée par le prélat toulois de l'époque.
Ce reliquaire, remarquable par sa sobriété et la noblesse de ses matériaux, a été conduit processionnellement à l’issue de la messe de la Toussaint, avec un accompagnement à l’orgue sur une improvisation du célèbre cantique populaire « Saint Nicolas ton crédit d’âge en âge a fait pleuvoir des bienfaits souverains… ». Le reliquaire qui contient un ossement authentifié comme provenant de saint Nicolas a été bénit par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul et primat de Lorraine, entouré de plusieurs chanoines et de l’abbé Lescanne, curé de la cathédrale. On notait la présence du ferronnier d’art ainsi que Denis Schaming, chancelier de l’association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains, et de nombreux Lorrains amis de saint Nicolas, bien sûr !
La prière de bénédiction prononcée par Monseigneur l'évêque : " Bénis sois-tu Seigneur, Toi le seul Saint, qui nous donnes dans les traits des saints des témoins de ta gloire et des modèles à imiter. Bénis ce reliquaire et cette relique, bénis ceux qui viendront vénérer saint Nicolas et donne-leur de vivre ici-bas de manière à avoir un jour part à l’héritage des saints dans la lumière éternelle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen. "
Cet objet sacré a nécessité un mois et demi de travail. Il a été commandé par l’association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains, l’église lorraine de Rome. Le reliquaire y sera déposé le 6 décembre prochain. Le code de droit canon prévoit qu’en cas de cession d’une relique un « acte de transfert » doit être signé ; il a donc été rédigé et validé entre les Pieux établissements de la France à Rome et à Lorette et le diocèse de Nancy & de Toul. En retour, un acte d’acceptation a été établi.
Rappelons que le culte des reliques remonte aux premiers temps du christianisme. Reconnue par l’Église comme un acte de piété et de foi, cette pratique populaire perdure de nos jours. « Les fidèles ont besoin de ce mode de vénération simple, au-delà de toute idolâtrie », explique le Père Bruno Gonçalves, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri de Nancy et professeur de droit canonique à l'Institut catholique de Paris. « La sainteté n’est pas quelque chose de nébuleux, elle s’incarne dans la vie d’un homme. Ainsi, une relique témoigne de l’historicité d’une personne dont la vie a été exemplaire, et à travers elle, de la présence de l’Esprit Saint en l’homme. »
Un avant-goût de la fête de Saint-Nicolas... qui sera là dans quelques semaines !
[clichés ©H&PB]