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  • Les Vosges en aquarelles

    Maryline Artuso s'est prise de passion pour les campagnes et les montagnes vosgiennes qu'elle sillonne inlassablement à la découverte du patrimoine local.

    Dans chacune de ses aquarelles, elle essaie de faire transparaître cet amour sensible et inspiré pour la nature et son souci de mettre en valeur une vue oubliée, un puit, un lavoir ou une fontaine, un chemin, l'authenticité d'une ferme, le charme d'une chapelle... tout ce qui fait la richesse et l'âme des communes vosgiennes, chacune recelant une variété de paysages et de patrimoine et chacune méritant que l'on s'y arrête afin d'apprécier son charme et sa singularité.

    Ce site est un moyen de  rendre hommage à la richesse du patrimoine naturel et architectural  du département des Vosges et quoi de mieux que l'aquarelle pour mettre en valeur et en lumière ce que les Vosges comptent de plus beau ?

    Un site à visiter de toute urgence pour redécouvrir les Vosges... différentes !

    Quelques aquarelles de villages du sud-ouest vosgien... pour vous mettre l'eau (si j'ose dire !) à la bouche...

     

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    Le pont sur la Saône à Attigny

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    L'abbaye de Bleurville

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    Le lavoir d'Isches

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    Le pont du faubourg à Monthureux-sur-Saône

     

    >> A découvrir sur http://les-vosges-en-aquarelles.e-monsite.com

  • L'âge d'or du mobilier lorrain

    mobilier lorrain.jpgLe Musée Lorrain de Nancy et le Musée de la Cour d'Or de Metz se sont associés pour procurer aux Lorrains cette importante synthèse sur le mobilier traditionnel lorrain. Ce travail passionnant est l'aboutissement d'années de recherche menées par ces deux sites muséographiques sur l'ensemble du territoire lorrain.

    Plus de deux cents meubles, souvent inédits, y sont présentés en détail : historique, fabrication, matériaux, techniques, etc. Provenant de musées ou de collections particulières, ils offrent un large panorama de la production du XVIIIe jusqu'au début du XXe siècle.

    De l'exploitation du bois en forêt jusqu'à la reconnaissance de ce mobilier comme élément du patrimoine et de la mémoire des Lorrains, cet ouvrage de référence, à travers près de quatre cents illustrations, propose une approche globale du thème.

    Une vingtaine de spécialistes s'attache à décrire les essences de bois, la fabrication des meubles, les formes propres à notre région... Tantôt sculptés, marquetés ou peints, les décors montrent l'inventivité et la diversité des meubles de chaque pays lorrain.

    Entre ethnologie et art décoratif, ce livre est aussi une rencontre avec les familles qui ont utilisé et transmis ces meubles de génération en génération, ainsi qu'avec les menuisiers de village qui ont su leur donner la beauté qui nous charme encore en ce XXIe siècle.

     

    >>  L'âge d'or du mobilier lorrain. De l'arbre à l'armoire, Francine Roze (sous la dir.), Somogy éditions d'Art, 2010, 383 p., ill., cartes (38 €).

  • Michel Tisserand, le cuivre à coeur

    En France, la dinanderie a quasiment disparu. A Anould, dans les Vosges, Michel Tisserand perpétue cette tradition séculaire. Il déforme le cuivre pour en faire chaudrons et bassines. Le tout sans soudure.

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    [Vosges Matin]

  • Damblain (Vosges) : quelle entreprise pour la zone aménagée ?

    La zone d'activités de Damblain, dans l'Ouest vosgien, est enfin prête. Mais elle n'a plus d'entreprise à accueillir... A cause de la crise économique, le groupe de logistique Deret-Prologis a abandonné son projet d'implantation.

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    [Vosges Matin]

  • Paul Nicolas, itinéraire d'un verrier lorrain

    paul nicolas.jpgFormé à la Cristallerie d'Emile Gallé et ayant débuté sa carrière durant l'Ecole de Nancy, le Vosgien Paul Nicolas illustre la tradition et le savoir-faire de l'art verrier lorrain à travers la première moitié du XXe siècle. Cette première exposition est accompagnée d'une biographie inédite et du catalogue d'une partie de ses créations.

    L'ouvrage révèle un talent célébré par ses contemporains et injustement méconnu aujourd'hui. Paul Nicolas a su, grâce à une réelle maîtrise des techniques verrières, développer une production personnelle originale à l'écoute de son époque.

    Cet artiste puissant, mais discret, a fasciné son temps par sa quête personnelle de connaissances et de perfection, sa curiosité et son ouverture, la qualité et la quantité de ses réalisations dans divers domaines.

    Cette biographie contient une contribution de la petite-fille de Paul Nicolas rédigée à partir des archives familiales.


    >> Paul Nicolas (1875-1952). Itinéraire d'un verrier lorrain, Florence Nicolas et Alix Chambrion, IAC éditions d'Art & Musée de l'Ecole de Nancy, 2010, 99 p., ill. (25 €).

     

  • Bleurville : une desserte pour le massif forestier du Neufmont ?

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    [Vosges Matin]

  • Visitez les crèches de nos églises !

    Temps de Noël, images de Crèches de nos églises. Lorsque ces lieux sont ouverts, n'hésitez pas à aller à la rencontre de la Crèche, symbole de la joie de Noël, symbole de Chrétienté !

    Quelques Crèches à Nancy (cathédrale N.-D. de l'Annonciation et basilique Saint-Epvre) et à Bleurville (église Saint-Pierre-aux-Liens), Crèches monumentales ou humbles Crèches...

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    Crèche de la Cathédrale de Nancy réalisée en papier Canson de couleur assemblé par pliage, les personnages sont hauts de 1 m à 1 m 60. Réalisation Pierre-Marie Marquet.

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    Crèche XVIIIe de la basilique Saint-Epvre réalisée par les prêtres de l'Oratoire Saint-Philippe Néri.

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    Crèche de l'église de Bleurville réalisée par Denis Bisval.

    [cliché H&PB]

  • Sainte fête de Noël !

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    Nativité, Charles André Van Loo (1705-1765)

     

    Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus.

    [Introït de la messe du jour de Noël]

     

    Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut.

  • Inès Lyautey, l'infirmière et la maréchale

    inès lyautey.jpgQue n'a t-on dit sur le maréchal Hubert Lyautey sans jamais évoquer son épouse, considérée comme quantité négligeable en dépit de sa remarquable carrière d'infirmière humanitaire, une des premières du genre.

    Discrète, mais efficace, Inès de Bourgoing n'a cessé, jusqu'au jour de son décès survenu en 1953 à Casablanca, de valoriser le métier et le rôle des infirmiers et des infirmières. C'est au sein de la Croix-Rouge dont elle deviendra directrice générale, en 1941 et sur le terrain, au Maroc comme en Europe, que ses talents d'organisatrice et son dévouement révèleront une femme de courage peu encline aux honneurs et aux mondanités.

    Inès Lyautey n'a pas vécu dans l'ombre de son mari. Elle formait avec lui un couple "moderne", favorisant le développement conjoint de leur carrière dans le respect de leurs idéaux.

    Une femme engagée à découvrir... après avoir redécouvert la vie du "prince lorrain" que fut le maréchal Lyautey.

     

    >> Inès Lyautey. L'infirmière, la maréchal, Marie-José Chavenon, éditions Gérard Louis, 2010, 259 p., ill.  (18,92 €).

  • Pont-à-Mousson, essor et fastes d'une ville

    pont à mousson.jpgAu carrefour de la Lorraine, la ville de Pont-à-Mousson déploie ses rue et ses monuments de part et d'autre de la Moselle. Elle tire son nom et son identité du pont qui lie les quartiers des deux rives et de la butte au pied de laquelle la ville s'est développée.

    Coeur économique, spirituel, scientifique et littéraire de la région pendant plusieurs siècles, Pont-à-Mousson mérite sans aucune doute d'être mieux connue.

    Ce volume, qui reproduit les actes des IVe Journées d'études Meurthe-et-Mosellanes 2009, entend montrer les mille et une facettes de la cité et faire redécouvrir ses vestiges célèbres ou méconnus : les ruines fantastiques de la butte de Mousson, la vie dans la ville au Moyen Âge, la remarquable église Saint-Laurent, ses multiples couvents, l'université jésuite qui fit sa renommée au XVIIe siècle, son jardin botanique qui fut en son temps l'un des plus riches d'Europe, son école militaire qui a formé la dernière génération de jeunes gens avant la Révolution, son imagerie, les fonderies qui ont rendu le nom de Pont-à-Mousson célèbre dans le monde entier, l'enfer du Bois-le-Prêtre en 1915...

    On y croise aussi des personnalités connues ou non, telles Philippe de Gueldre, duchesse venue finir sa vie parmi les clarisses, Jean-Michel Pierson, tisserand et régent d'école, Duroc, confident de Napoléon Ier, Camille Cavallier ou la famille Adt. En somme, une histoire d'hommes autant que d'architecture.

     

    >> Pont-à-Mousson. Essor et fastes d'une ville (XIIe-XXe siècles), Fabienne Henryot, Cédric Andriot, Philippe Masson (sous la dir.), éditions Gérard Louis, 2010, 264 p., ill. (22,80 €).

  • Le château de Thillombois est à vendre

    Pour ceux qui ne connaîtraient pas le château meusien de Thillombois, rappelons qu'il fut construit à la fin du Moyen Âge puis transformé aux XVIIIe et XIXe siècles. Le château est loué par l'association Connaissance de la Meuse, mais voilà, le château est mis en vente et risque de partir entre des mains privées... ce qui priverait la Meuse et la Lorraine d'un site ouvert au public depuis de nombreuses années.

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    >> Don possible (déduction fiscal de 66 %) à adresser à : Connaissance de la Meuse, Carrières d'Haudainville, 55100 VERDUN

  • Jeanne d'Arc, du siège d'Orléans à la bataille de Patay

    jeanne d'arc.jpgAnnée 1428, la guerre entre l'Angleterre et la France fait rage depuis près de cent ans. Par le traité de Troyes en 1420, la couronne de France appartient officiellement à la dynastie des Lancastre. Un prince de 6 ans à peine, le petit Henri VI, s'intitule "par la grâce de Dieu roi de France et d'Angleterre." Les Anglais et leurs alliés Bourguignons dominent les territoires s'étendant au nord de la Loire, mais ne maîtrisent en rien les contrées situées au-delà du grand fleuve. Depuis Bourges règne Charles VII, héritier des Valois, revendiquant également pour son compte le trône des lys. Il est entouré de ses partisans, les fameux Armagnacs. Les deux camps se livrent une lutte acharnée. La France a deux rois. C'est un de trop !

    Durant l'été 1428, Bedford, régent d'Henri VI, décide d'en finir avec celui qu'il considère comme un usurpateur. Une puissante armée anglaise débarque à Calais, file vers la Loire et impose le blocus d'Orléans. Pour Charles VII, la perte de cette ville signifierait à coup sûr la chute de ses états. Il décide donc de la défendre coûte que coûte. D'octobre 1428 à mai 1429, les combats font rage autour de la cité ligérienne. La situation des assiégés paraît désespérée, jusqu'à l'arrivée d'une jeune paysanne venue de Lorraine et prénommée Jeanne.

    La Pucelle d'Orléans entre dans la légende. Dans son sillage, les Français retrouvent le goût de la victoire et volent de succès en succès, jusqu'à la bataille décisive de Patay.

    Cet ouvrage clair, vivant, sympathiquement illustré, propose de revivre ces heures de grande aventure.

     

    >> Du siège d'Orléans à la bataille de Patay, 1428-1429. Jeanne d'Arc sur le chemin de la victoire, Stéphane William Gondoin, Histoire & Collections éditions, 66 p., ill., cartes (15,50 €).

  • Notre Jeannette grelotte

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    Notre Jeanne nancéienne est comme figée sous la neige de ce début d'hiver... qui a décidé d'être un vrai hiver !

    En tout cas, notre Jeanne d'Arc nationale n'a jamais grelotté devant ses ennemis !

  • Saône Lorraine : hommage posthume à Gaby Bontems

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    [Vosges Matin]

  • Un militaire lorrain tué en Afghanistan

    j lefort.jpgUn militaire, originaire de Pompey (Meurthe-et-Moselle), a trouvé la mort dans la nuit du 17 au 18 décembre au cours d’une opération en Afghanistan, ce qui porte à 52 le nombre de soldats français morts dans le pays depuis fin 2001, dont deux en moins de 24 heures.

    « Le président de la République a appris avec beaucoup de tristesse la mort, cette nuit, d’un officier-marinier (sous-officier) français du commando Trepel de Lorient au cours d’une opération dans la vallée de Bedraou en Afghanistan. Lors de la même opération, un de ses camarades a été blessé », écrit l’Elysée dans un communiqué.

    La Marine nationale précise qu’il s’agit de Jonathan Lefort, 28 ans, né à Pompey, déployé pour la troisième fois sur le sol afghan depuis 2005.

    Pour ses mérites au combat, il avait été décoré à plusieurs reprises, notamment de la Croix de la Valeur Militaire avec étoile de bronze et de la Croix du Combattant. La Marine indique que lors d’une opération en 2008, il avait été « pris sous le feu d’insurgés », que son groupe avait su repousser « grâce à son sang froid et sa juste appréciation de la situation ».

    Le Premier ministre a présenté « ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches du sous-officier décédé et s’associe à leur douleur ». Le ministre de la Défense a également fait part de « ses plus vives condoléances à la famille du défunt et à ses proches » et « rend hommage à l’héroïsme de ce soldat, tombé au combat ».

    RIP.

    [source AFP]

  • Henri IV a retrouvé sa tête

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    [Le Figaro | 17.12.2010]

  • Longwy, des émaux et des oiseaux

    émaux longwy.jpgLongwy et ses émaux, c'est entrer dans un espace où l'oiseau-roi règne sur des mondes parallèles. Vautours sacrés protecteurs des pharaons, aigles conquérants guidant vers la gloire des légions romaines et napoléoniennes, phénix et dragons exotiques parcourant les cieux de Chine, sphinges et monstres des enluminures médiévales, hérons et cigognes des beaux paysages lacustres de la nature japonaise, hirondelles véloces, coqs téméraires, paons au plumages sublimes ou moineaux gouailleurs se mêlant à nos espiègles Eros et Cupidon, tous héros ailés de ce fantastique destin : conquérir l'air par la science ou par l'art.

    Avec poésie et précision, parfois avec humour, l'auteur, Jacques Peiffer, plonge le lecteur dans ce jardin des délices, et l'invite à découvrir les secrets de Longwy avec des textes inédits ouverts sur la mythologie, les sciences, l'art et le monde des collectionneurs. Page après page, chacun pourra explorer l'exceptionnel luxe décoratif des célébres émaux, la modernité de la barbotine, l'originalité de la majolique, oeuvres créatives populaires ou d'avant-garde sur lesquelles Longwy a construit sa célébrité au XIXe siècle.

     

    >> Longwy, des émaux & des oiseaux, Jacques G. Peiffer, éditions Serpenoise, 2010, 200 p., ill. (40 €).

  • Le retour du loup en Lorraine

    loup lorraine.jpgLe loup devrait faire un retour remarqué en Lorraine dans les prochaines années... Ce prédateur naturel que l'homme s'évertua à chasser jusqu'au dernier, avait totalement disparu du territoire lorrain dans les années 1930. Remontant progressivement du sud de la France, le loup est classé parmi les espèces protégées. Il est considéré comme indispensable au bon équilibre des milieux naturels que sont nos forêts lorraines.

    Prédateur "intelligent" des chevreuils, cerfs et sangliers, son mode de vie en fait un régulateur environnemental qui peut devenir un allié des écologistes et amoureux de la nature, mais aussi des éleveurs et des chasseurs, tous inquiets du devenir de notre terre.

    Nul doute que la présence future du loup dans nos forêts et campagnes lorraines va réveiller de vieux réflexes et des peurs ancestrales. L'objectif de cet ouvrage est de raconter l'histoire du loup, d'aider ainsi à une meilleure connaissance de ce canidé magnifique et fascinant - dont sont issues toutes les races de chiens -, pour comprendre comment anticiper ou prévenir d'éventuels dégâts et, surtout, pour préparer les habitants de nos territoires à une cohabitation sereine.

     

    >> Le retour du loup en Lorraine, Jean-Luc Valérie, éditions Gérard Louis, 2010, 123 p., ill. (22 €).

  • La mosaïque romaine en pays messin

    mosaïque pays messin.jpgQu'elle soit géométrique ou figurée, monochrome ou polychrome, la mosaïque de tesselles est l'un des témoignages artistiques le plus caractéristique de l'époque romaine. Née véritablement en Egypte hellénistique au IIIe siècle avant Jésus-Christ, l'opus tessellatum est une technique de pose parfaitement maîtrisée par les artistes italiques qui vont lui donner ses lettres de noblesse.

    Ars romana par excellence, la mosaïque va connaître un essor sans précédent à l'époque impériale. Chaque province accueillera des écoles de mosaïstes, chaque cité livrera des chefs-d'oeuvres pour la postérité.

    En Gaule de l'Est, Divodorum (l'antique cité de Metz) n'est pas en reste. Riches maisons urbaines et villae rurales se couvrent de pavements dévoilant des personnages célèbres, des motifs animaliers et floraux et de nombreuses figures géométriques soigneusement agencées.

    C'est un voyage au coeur d'un art singulier que propose cet ouvrage réalisé avec le concours de l'Inrap qui a supervisé les différents chantiers de fouilles archéologiques où furent mis au jour des éléments de mosaïques. Partez à la découverte d'un patrimoine immémorial qui offre des vestiges remarquables.

     

    >> La mosaïque romaine en pays messin, Kévin Alexandre Kazek, éditions Serpenoise, 2010, 71 p., ill. (22 €).

  • L'expulsion des Mosellans en 1940

    de gré ou de force.jpgL'année 1940, terrible pour la France, fut dramatique pour la Moselle, abandonnée au vainqueur avec les départements alsaciens, au mépris de la convention d'armistice acceptée par le gouvernement du maréchal Pétain.

    Dès les premières semaines de l'été, l'occupant met en oeuvre un programme méthodique d'annexion pure et simple de trois départements français. Conformément aux théories nazies, les gêneurs doivent partir au motif qu'ils sont inassimilables, irrécupérables ou simplement inutiles. La police et l'administration allemandes organisent doc le départ de 80 000 à 100 000 personnes. Ce n'était pas pour toujours, mais ce fut long tout de même, jusqu'à la victoire de 1945.

    Comment part-on de sa maison et comment abandonne-t-on son bien et son cadre de vie ? Comment s'installe-t-on pour vivre et travailler dans les départements du sud de la France, si différents, si lointains ? Comment ces communautés bannies s'organisent-t-elles spécifiquement dans la France des réfugiés, ceux des évacuations, ceux de l'exode, ceux de l'intérieur, ceux de l'extérieur, ceux de 1940 et ceux de 1944 ?

    Les articles réunis dans ce livre accompagnent une exposition présentée jusqu'au printemps 2011 aux Archives départementales de la Moselle. Ils présentent les documents du temps, documents de la Moselle errante et documents des départements de refuge. Ils complètent et éclairent les témoignages recueillis auprès des expulsés dont certains ont été gravés sur CD-Rom inséré dans l'ouvrage.

     

    >> De gré ou de force. L'expulsion des Mosellans, 1940-1945, Benoît Charenton, Jean-Eric Iung et Philippe Wilmouth, Libel éditions, 2010, 127 p., ill., cartes (16 €).

  • Les églises de la prévôté de Bruyères (Vosges)

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  • Trois jours de prières pour la famille d'Anne-Lorraine Schmitt

    anne lorraine.jpgChacun se souvient encore de cette affaire criminelle. C’était fin novembre 2007, Anne-Lorraine Schmitt, jeune fille étudiante en journalisme originaire de Nancy, est sauvagement assassinée de 34 coups de couteaux dans le RER, dans la banlieue nord de Paris.

    Aujourd’hui s’ouvre le procès de son agresseur, multirécidiviste. Le père d’Anne-Lorraine, le général Philippe Schmitt, a demandé aux chrétiens de France trois jours de prières pour la famille de la jeune victime afin de pouvoir supporter cette terrible épreuve de la confrontation avec l’agresseur.

    Le général Schmitt s'explique sur ce qu'il attend de la justice : la justice, c'est tout pour cette famille déjà condamnée, elle, à la peine perpétuelle.

    L’hebdomadaire Valeurs Actuelles accorde cette semaine deux articles à Anne-Lorraine : Frédéric Pons, qui a cosigné un livre sur Anne-Lorraine, a recueilli un entretien avec Philippe Schmitt et procédé à un rappel des faits et à des perspectives. A lire absolument pour comprendre le fonctionnement de la justice en France actuellement qui a adopté un principe "droits de l'hommiste" de défense systématique du délinquant et son corollaire la banalisation de l'infraction. Au mépris des droits les plus élémentaires de respect à l'égard de la victime et de ses proches.

    Plus d’infos sur http://www.lesalonbeige.blogs.com

  • Droit, coutumes et juristes dans la Lorraine médiévale et moderne

    droit lorraine.jpgPetit clin d'oeil à notre ancien professeur d'histoire des institutions à la Faculté de Droit de l'Université de Nancy 2, le professeur Jean Coudert...

    Professeur émérite d'Histoire du Droit depuis 1995, après avoir effectué l'essentiel de sa carrière à la Faculté de Droit de Nancy, plusieurs de ses collèges et anciens étudiants ont souhaité lui rendre hommage en lui offrant ces Mélanges qui reproduisent plusieurs articles choisis publiés par le professeur Coudert durant sa longue carrière.

    Ces textes sont un bref aperçu de l'oeuvre du professeur Jean Coudert. Ils sont organisés en six thèmes, illustrant quelques-uns des domaines de recherches dans lesquels il a exercé ses patientes et fructueuses recherches archivistiques. Car il est avant tout un grand connaisseur et spécialiste de l'histoire du droit coutumier des duchés de Lorraine et de Bar. Les articles abordent successivement les coutumes du fief, les coutumes de la seigneurie, les coutumes du droit privé et quelques exemples sur la vie des coutumes et les pratiques matrimoniales en Lorraine. Enfin, illustrant encore son attachement à la Lorraine des ducs, Jean Coudert nous conduit dans l'histoire de l'Université créée à Pont-à-Mousson en 1572 et où est établie une Faculté de Droit dès 1582, avant que celle-ci ne devienne nancéienne en 1768.

    Un ouvrage bienvenu pour mieux appréhender les relations de droit en Lorraine jusqu'au rattachement des duchés au royaume de France en 1766. Ces Mélanges devraient intéresser aussi bien les historiens que les généalogistes lorrains.

     

    >> Jean Coudert. Droit, coutumes et juristes dans la Lorraine médiévale et moderne, Antoine Astaing et François Lormant (sous la dir.), PUN, 2010, 585 p. (30 €).

  • Lignéville (Vosges) : une association pour la chapelle Saint-Basle

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  • Le château de l'Avant-Garde à Pompey

    château pompey.jpgDominant le confluent de la Moselle et de la Meurthe, le château de l'Avant-Garde de Pompey, construit vers 1315, devint château ducal en 1380 avant d'être détruit en 1635 par les armées françaises.

    Exhumé dans les années 1980 à l'occasion de travaux en vue de l'aménagement du site, le mobilier archéologique resta longtemps ignoré, mais sa variété et sa qualité faisaient regretter l'absence d'une étude scientifique. C'est désormais chose faite grâce à la persévérance d'une équipe de chercheurs de l'Université de Nancy 2.

    L'ouvrage offre une documentation inédite qui éclaire d'un jour nouveau la vie quotidienne et les mentalités de l'aristocratie en Lorraine à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance. L'art de la table se reflète dans les céramiques culinaires, les récipients en grès et en verre, tandis que d'autres objets rappellent les activités domestiques et la parure.

    Une mention spéciale revient toutefois à la céramique de poêle qui éblouit par la diversité et la vitalité de son iconographie où les décors géométriques et floraux se conjuguent avec les portraits et les images de jeux, de combats, de vertus chevaleresques et de piété chrétienne pour constituer sans aucun doute, la plus belle collection de l'Est de la France.

    Ce premier opus de la trilogie prévue rassemble les contributions d'Agnès Gelé, Agnieszka Koziol, Guillaume Huot-Marchand et Cédric Moulis sous la direction de Gérard Giuliato, professeur à l'Université de Nancy 2.

     

    >> Le château de l'Avant-Garde à Pompey. Céramiques et verres du Moyen Âge et de la Renaissance (tome 1), Gérard Giuliato (sous la dir.), PUN, 2010, 249 p., ill., cartes (25 €).

  • Le saint lorrain du mois : Pierre Fourier

    Bleurville 09.2007 070.jpgPierre Fourier est né à Mirecourt (Vosges) le 30 novembre 1565 de commerçants aisés. Ayant reçu de ses parents une éducation familiale très soignée, il fit ses premières études dans sa ville natale parmi les « enfants prêtres » (enfants destinés au sacerdoce), puis à partir de 1578, il les continua à l’Université de Pont-à-Mousson où il manifesta d’exceptionnelles qualités intellectuelles en même temps qu’une très vive piété. En 1585, il entra chez les Chanoines réguliers de Chaumouzey, près d’Épinal. Ordonné prêtre en 1589, il reprit l’étude de la théologie à Pont-à-Mousson, puis rentra dans son abbaye et en 1597, fut nommé curé de Mattaincourt, gros village commerçant, voisin de sa ville natale.

    A une grande austérité de vie, Pierre Fourier joignit une activité pastorale admirable : prédication et enseignement solidement assis sur de vastes connaissances et sur un travail ininterrompu ; charité inépuisable à l’égard de tous ; cérémonies du culte célébrées avec un éclat inaccoutumé.

    Pierre Fourier ne limita pas ses activités à la seule paroisse de Mattaincourt. Soucieux de l’instruction des jeunes filles, il fonda dès 1597, avec le concours de la bienheureuse Alix Le Clerc, une association qui devint bientôt la « Congrégation de Notre-Dame », et se répandit rapidement en Lorraine, et même en France voisine. Il entreprit également la réforme des Chanoines réguliers, ordre auquel il appartenait, et groupa leurs maisons en une « Congrégation de Notre-Sauveur ». Il fut encore un missionnaire zélé et la région de Badonviller a gardé une vive reconnaissance au « Bon Père » qui, en 1625, la ramena du protestantisme au sein de l’Église catholique. Conseiller volontiers écouté du duc de Lorraine Charles IV, Pierre Fourier fut, à la fin de sa vie, victime de son patriotisme. Il dut quitter son pays envahi par les troupes françaises, et mourut en exil en Franche-Comté, à Gray, le 9 décembre 1640. Il a été canonisé par le pape Léon XIII le 27 mai 1897.

    [cliché : H&PB - Texte : http://www.introibo.fr]

  • Pour soutenir l'action de l'Eglise

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    >> Plus d'infos et don en ligne possible sur http://catholique-nancy.cef.fr/spip/+Don-en-ligne+

  • Sud-Ouest vosgien : profusion d'animations en 2011

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    [Vosges Matin]

  • Vers la renaissance du château d’Hombourg-Budange (Moselle) ?

    C'est l'un des plus surprenants châteaux de Lorraine, un incontournable dans l'histoire de l'architecture de notre région. Hombourg-Budange agite les esprits depuis plusieurs années mais surtout depuis 2010...

    château hombourg.jpgCe château, laissé à l'abandon depuis des décennies, a atteint un état de dégradation très inquiétant. A la suite d’une campagne médiatique et, surtout, d’une pétition pour sauver le château d'Hombourg-Budange qui a recueilli plus de 800 signatures, il semblerait que ce site sorte enfin de l’oubli dans lequel il était tombé.

    Arthur de Mortemart, de la famille du propriétaire, reprend en main l'intégralité du château avec, à la clé, une restauration totale de l'édifice. Des travaux d'urgence vont démarrer et s'accélérer d'ici le printemps 2011 pour stopper la dégradation de l'édifice. Ensuite, il conviendra de songer à la restauration à proprement parlé. Si le sauvetage immédiat a pu trouver des aides auprès des collectivités locales, nul doute que ce projet d'envergure de restauration totale à long terme devra faire appel au mécénat.

    Rappelons que le château d’Hombourg-Budange est un ancien château-fort du 13ème siècle. Il sera reconstruit à la Renaissance comme en témoignent encore trois de ses quatre ailes ou encore les fenêtres à meneaux présentes sur les parties communes et sur le château. Une magnifique aile classique est venue compléter l'ensemble au 18ème siècle avec un beau fronton qui la surplombe pour en devenir la façade principale. On constate aussi quelques modifications au XIXème siècle. L'édifice est classé Monument Historique en grande partie.

    En espérant que ce site patrimonial compte dans le patrimoine lorrain dans les années à venir.

     

    [source et cliché : http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com]