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  • Randonnée entre Saône et Vôge

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    [Est Républicain | 21.11.10]

  • Robécourt (Vosges) : les anti-décharge restent vigilants

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    [Vosges Matin]

  • Téléthon en Saône Lorraine

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  • Le clergé vosgien pendant la Révolution

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  • Veillée pour la Vie à Saint-Pierre de Nancy

    Ce samedi 27 novembre, la communauté catholique de rite tridentin de l'église Saint-Pierre de Nancy a participé nombreuse à la Veillée pour la Vie demandée par le pape Benoît XVI, présidée par l'abbé Husson, vicaire à la paroisse Saint-Pierre - N.-D. de Bon-Secours.

    Après la procession mariale au cours de laquelle les litanies de la Sainte Vierge ont été chantées, un chapelet a été récité puis, après la prière pour Saint-Père, la veillée s'est conclue par le Salut au Saint-Sacrement.

     

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    Salut au Saint-Sacrement

     

    Rorate caeli desuper, et nubes pluant justum.

    Cieux, versez votre rosée, et que les nués fassent pleuvoir le Juste.

    [Introït de la messe du premier dimanche de l'Avent]

  • Saint-Nicolas-de-Port : samedi 4 décembre, 765ème procession en l'honneur de Saint Nicolas

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    Saint Nicolas (XVIIIe s.), basilique de Saint-Nicolas-de-Port (54).

     

    Samedi 4 décembre 2010

    à 20h30

    en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port

    765ème procession ancestrale en l'honneur de Saint Nicolas, patron des Lorrains

     

    Un grand moment de ferveur populaire à ne pas manquer !

  • Au musée Lorrain de Nancy : "De l'arbre à l'armoire lorraine"

    Le travail du bois est un domaine dans lequel la Lorraine s'est illustrée durant toute son histoire. Aussi le Musée Lorrain et les Musées de Metz Métropole - La Cour d'Or se sont-ils associés pour organiser l'exposition "De l'arbre à l'armoire, l'âge d'or du mobilier lorrain" qui ouvre au public à partir d'aujourd'hui 27 novembre.

    coffre lorrain.jpgL'événement met à l'honneur le mobilier traditionnel lorrain sous tous ses aspects : matériaux, techniques, formes et décors, héritages et traductions contemporaines. Conçue sur une base commune, l'exposition "De l'arbre à l'armoire lorraine" fait l'objet de déclinaisons propres à chacun des musées. A Nancy est d'abord présenté le mobilier de l'ensemble du territoire lorrain, puis, en 2011, s'ajoutera à Metz un volet mettant plus particulièrement l'accent sur les meubles mosellans.

    A Nancy, l'exposition vise à replacer le mobilier dans son contexte historique et humain. Elle s'y organise en deux parties. Au couvent des Cordeliers sont exposés les aspects techniques de la filière bois régionale : l'exploitation de la forêt, les caractéristiques des différentes essences d'arbres utilisées, la fabrication des meubles via la reconstitution d'un atelier de menuisier, et les procédés d'assemblages en bois.

    armoire lorraine.jpgLa galerie des Cerfs du palais ducal abordera le thème de la grande diversité des meubles lorrains du milieu du 18ème siècle au milieu du 19ème siècle. Le visiteur peut y admirer des meubles "précurseurs" de la fin du 17ème siècle, puis le mobilier régional à proprement dit au travers des exemples de la chaise lorraine et du vaisselier, tous deux emblématiques de la production locale. Suivent une séquence sur la variété des coffres produits, dont ceux en sapin peint, caractéristiques de la montagne vosgienne, ainsi que la présentation de lits et berceaux d'enfants. Enfin, plusieurs exemples d'armoires montrent les différences de styles existants selon le lieu de fabrication : meubles marquetés, sculptés et moulurés.

    Comme l'histoire du mobilier lorrain ne s'arrête pas au 19ème siècle, l'exposition débouche finalement sur le 20ème par l'évocation de l'Ecole de Nancy et les arts décoratifs.

     

    >> Exposition "De l'arbre à l'armoire lorraine, l'âge d'or du mobilier lorrain", Musée Lorrain, palais ducal, 64 en Grande Rue à Nancy, du 27 novembre 2010 au 27 mars 2011.

  • Le musée de Vic-sur-Seille, chronique d'une renaissance

    musée vic sur seille.jpgIl y a un siècle, l'empereur d'Allemagne Guillaume II marquait de sa visite le nouveau musée ouvert dans l'ancien Hôtel de la Monnaie de Vic-sur-Seille - alors en Lorraine annexée -, un bel édifice Renaissance qui témoigne de la qualité de l'architecture civile dans la région mosellane.

    Ce musée, consacré à l'histoire et à la vie traditionnelle en Lorraine, avait été voulu et créé par la Société d'Histoire et d'Archéologie de la Lorraine, propriétaire de l'édifice, dont elle avait aussi assuré la restauration. Aujourd'hui, l'Hôtel de la Monnaie abrite les services de la Conservation du Musée départemental Georges de La Tour construit tout à côté, place Jeanne d'Arc.

    Dans un ouvrage magnifiquement illustré,  Philippe Hoch, retrace l'histoire du musée de Vic-sur-Seille, depuis sa création durant l'annexion de l'Alsace-Lorraine au Reich, jusqu'aux manifestations artistiques les plus récentes présentées dans le bâtiment inauguré en 2003. L'auteur évoque également l'oeuvre de Georges de La Tour, l'enfant du pays, dont deux toiles sont conservées à Vic, ainsi que le milieu intellectuel et culturel bouillonnant dans lequel le peintre de la lumière grandit avant de s'établir à Lunéville.

     

    >> Le musée de Vic-sur-Seille. Chronique d'une renaissance, Philippe Hoch, Serge Domini éditeur, 2010, 112 p., ill.

  • Sampigny (Meuse) : 350ème anniversaire de la disparition d’Henriette de Lorraine

    Dimanche 21 novembre, le bourg meusien de Sampigny commémorait le 350ème anniversaire du décès de la princesse Henriette de Lorraine. Au fait, qui était cette princesse ?

    Henriette de lorraine.jpgHenriette de Lorraine (1605-1660) était la fille de François, comte de Vaudémont, troisième fils du duc Charles III et de Claude de France. Elle fut d'abord appelée Henriette de Vaudémont, et devint la princesse Henriette de Lorraine lorsque son père puis son frère devinrent les ducs de Lorraine François II et Charles IV.

    Le duc Henri II désirait marier sa fille et héritière Nicole à son favori, Louis de Guise, baron d'Ancerville, bâtard du feu cardinal de Lorraine. La famille ducale et la noblesse lorraine étant scandalisées par une telle perspective, il fut décidé que Nicole épouserait son cousin Charles, fils aîné du comte de Vaudémont, et que le favori épouserait Henriette.

    En 1621, Henriette de Vaudémont, âgée de 16 ans, épousa ainsi Louis de Guise, baron d'Ancerville, qui en avait 33, tandis que son frère Charles épousait l'héritière des duchés de Lorraine et de Bar. Henri II mourut trois ans plus tard et Nicole monta avec Charles sur le trône, avant d'être évincée par son mari en 1625.

    Sampigny_Henriette de Lorraine_21.11.10 019.jpgDevenu seul duc, Charles IV réunit en 1629, pour Louis et Henriette, les villes de Phalsbourg et Lixheim aux confins des Vosges du nord en une principauté. Ils furent connus dès lors comme prince et princesse de Phalsbourg. Ils n'en firent pas moins reconstruire un château à Sampigny dans le Barrois.

    Après la mort de Louis de Guise en 1631, Henriette séjourna dans sa principauté de Lixheim. L'occupation de la Lorraine et du Barrois par les Français en 1633 contraignit Henriette, jeune veuve sans enfants, à une fuite assez romanesque. Pendant son exil, elle épousa en 1644 un gentilhomme espagnol, don Carlos de Guasco, marquis de Sallario, général d’artillerie, qui mourut peu après. Elle convola ensuite avec Christophe de Moura, qui également succomba peu après. A court d'argent, la princesse se remaria une quatrième fois en 1649, à 44 ans, avec son créancier principal, le marquis François Grimaldi, noble génois apparenté aux prince de Monaco qui ne dédaignait pas « trafiquer » dans la banque à Anvers. Comme ses époux précédents, il reçut à son tour le titre de prince de Phalsbourg et Lixheim.

    Avec ce dernier époux, Henriette revint enfin en Lorraine, avant même la relative pacification qui, par le traité de Vic-sur-Seille (1661) suivit le traité des Pyrénées (1659).

    Sampigny_Henriette de Lorraine_21.11.10 031.jpgLe château de Sampigny ayant été dévasté par les années de guerre, Henriette et son époux durent entreprendre de le remettre en état grâce à la fortune du marquis; ils séjournèrent alors à Neufchâteau dont Henriette possédait la seigneurie. Elle y mourut en 1660. Elle fut inhumée dans le caveau de l’église Sainte-Lucie de Sampigny auprès de son premier mari. Henriette possédait également la terre de Saint-Avold où elle fonda un monastère de bénédictines. On trouve dans le château de cette ville, devenue mairie, un portrait de la princesse peint par Van Dyck.

    Henriette de Lorraine n’ayant pas d'héritiers directs, ses terres firent retour au domaine ducal par un arrêt de la Chambre des comptes de Lorraine de 1661, hormis la principauté de Lixheim et le château de Sampigny dont François Grimaldi conserva la jouissance sa vie durant. Le prince fut également enterré à l'église de Sampigny après sa mort en 1693.

    Le château de Sampigny fut bombardé durant la Première Guerre mondiale. Propriété de l’Armée, le domaine fut démembré et vendu. Désormais ruiné, le château d’Henriette de Lorraine connaît une campagne de sauvetage menée par l’association des Amis et Fidèles du Château Henriette de Lorraine.

    Lors de la journée commémorative du 21 novembre, une messe a été dite à la mémoire d'Henriette de Lorraine en l'église Saint-Pierre de Sampigny, puis une plaque a été dévoilée et bénite au cimetière en présence des élus municipaux et départementaux ainsi que des membres des associations historiques de Lixheim et Phalsbourg. De nombreux Lorrains avaient tenu à participer à cette commémoration historique.

    Pascal Flaus, archiviste de la Ville de Saint-Avold (Moselle), travaille actuellement à la rédaction d'un ouvrage sur Henriette de Lorraine ; ses travaux l'ont conduit à exploiter des fonds d'archives en France mais aussi en Belgique, en Allemagne et en Espagne. Le livre devrait paraître courant 2011.

     

    >> Contact : Association des Amis et Fidèles du Château Henriette de Lorraine, 9 rue Raymond-Poincaré, 55300 SAMPIGNY – Tél. : 03.29.90.02.97.

  • Des balades en Saône Lorraine en 2011 avec le Club Vosgien

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    [Vosges Matin]

  • Veillée pour la Vie : samedi 27 novembre en l'église Saint-Pierre de Nancy

    L'église Saint-Pierre de Nancy, avenue de Strasbourg, accueille

    samedi 27 novembre à partir de 18h00

    une veillée pour la Vie demandée à l'Eglise universelle par le pape Benoît XVI

     

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    - procession mariale
    - exposition du Saint Sacrement et chapelet médité

     

    >> Pour en savoir plus : http://www.eglise-st-pierre-nancy.fr

  • "Saône Lorraine" toujours débordante de projets

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    [Vosges Matin]

  • Richelieu à la conquête de la Lorraine

    richelieu lorraine.jpgLe cardinal de Richelieu a légué une correspondance immense et passionnante. Grâce à la diversité de ses interlocuteurs, le cardinal-ministre s'est doté d'un réseau exceptionnel d'informateurs. Leurs lettres et mémoires permettent de mieux comprendre les grands événements du temps et d'appréhender leurs protagonistes sous un jour nouveau.

    L'année 1633 est marquée par d'indéniables progrès diplomatiques et territoriaux, grâce auxquels Richelieu dote son monarque Louis XIII d'ambitions spatiales à la mesure de la tâche accomplie depuis 1624. L'autorité royale bien assise, Louis XIII entend assujettir les duchés de Lorraine et de Bar et imposer sa médiation aux acteurs de la guerre de Trente Ans.

    La création du parlement de Metz, la prise de Nancy et le traité de Charmes débouchent sur la saisie féodale du Barrois et sur l'occupation provisoire des Etats du duc Charles IV. L'avancée vers le Rhin devient inéluctable et la question de la succession au trône cruciale.

    L'ouvrage constitue certes un formidable outil de travail pour les historiens de la Lorraine, mais c'est surtout, pour tous les amateurs d'histoire et amoureux de la Lorraine, l'occasion de se plonger dans les arcanes de la diplomatie et des intrigues qui ont marqué les débuts de la guerre de Trente Ans en Lorraine, et de mieux saisir les relations conflictuelles entre le cardinal de Richelieu et Charles IV de Lorraine.

     

    >> Le cardinal de Richelieu à la conquête de la Lorraine. Correspondance, 1633, Marie-Catherine Vignal Souleyreau, éditions L'Harmattan, 2010, 783 p. (57 €).

  • Bleurville : marché de Noël, Saint-Nicolas... et Téléthon

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    [Vosges Matin]

  • "Vosges, terre de tourisme. De Montaigne à nos jours"

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    >> Une exposition, trois sites. A découvrir du 18 novembre 2010 au 19 février 2011.

  • Nancy : Veillée pour la Vie à la chapelle du Sacré-Coeur

    Veillée de prières pour la vie naissante

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    >> Samedi 27 novembre 2010

    >> Chapelle du Sacré-Coeur de Nancy - 65 rue maréchal Oudinot

    >> Messe à 18h30 suivie de la veillée de prières


  • Châtillon-sur-Saône : de nouveaux musées vivants en 2011

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    [Vosges Matin]

  • 11 Novembre à Bleurville : remise officielle du nouveau drapeau ACPG 39-45

    La municipalité a souhaité donner cette année une solennité particulière à la commémoration de l’Armistice 1918.

    Remise drapeau 11.11.10 006.jpgEn effet, la cérémonie au monument aux morts au cimetière communal a donné lieu à la remise du nouveau drapeau de la section ACPG 1939-1945 à son porte-drapeau titulaire. André Granget, maire de la localité, a confié à André Beaugrand le nouveau drapeau qui remplace celui qui avait été porté par les anciens combattants 39-45 depuis la Libération.

    La cérémonie s’est déroulée en présence des porte-drapeaux des Anciens Combattants 14-18, ACPG 39-45 et AFN de Bleurville et de Monthureux-sur-Saône, ainsi que de M. Marcel Bisval, maire honoraire, ancien combattant et prisonnier de guerre 39-45 et ancien porte-drapeau de la section bleurvilloise.

    Remise drapeau 11.11.10 016.jpgDans son allocution, le maire devait rappeler toute la symbolique de la remise d’un drapeau : « Sous les plis du drapeau français sont tombés des hommes de toutes générations animés des plus hauts idéaux de générosité, de liberté et de fraternité. Les trois couleurs, représentant les origines du peuple de France, sont le symbole de la réconciliation nationale et de la patrie chèrement défendue ». Et de rappeler que le porte-drapeau « doit être fier d’arborer les couleurs nationales lors des manifestations patriotiques en mémoire des militaires tombés au champ d’honneur. »

    Après l’appel des soldats morts durant les derniers conflits, les enfants des écoles ont chanté la Marseillaise, accompagnés par l’assistance. Les sonneries réglementaires ont été interprétées par la batterie-fanfare de Monthureux.

    Le nouveau drapeau a ensuite été béni par l’abbé Clément Ayéméné lors du service religieux célébré à la mémoire des soldats morts pour la France en l’église de Monthureux en présence des porte-drapeaux du canton et des maires de Bleurville et Monthureux-sur-Saône.

    Un vin d’honneur offert par la municipalité clôturait la cérémonie patriotique.

  • Richelieu et la Lorraine méridionale

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    >> Conférence organisée par la Société d'Emulation du département des Vosges | BP 38 | 88001 EPINAL CEDEX

  • Neufchâteau (Vosges) : le patrimoine sous le regard de Vieilles Maisons Françaises

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    [Vosges Matin]

  • Nancy il y a 100 ans

    Nancy.jpgL'album, sympathiquement nostalgique, présente quelque 330 cartes postales d'avant 1930.

    Les images de la cité ducale sont nombreuses : elles ont gravé pour la postérité les mille et un visages de la ville, de ses habitants et des activités urbaines du début du XXe siècle.

    Ces modestes "bouts de carton" offrent aujourd'hui un regard sensible de la ville et un irremplaçable témoignage de la vie d'autrefois.

    Toutes les cartes postales anciennes publiées dans cet attrayant album sont issues du fonds conservé aux archives municipales de Nancy.

    Cet album saura conquérir les nancéiens et tous les Lorrains qui se passionnent pour leur ville-capitale. Et comme le précise André Rossinot, le maire de Nancy, dans sa préface, "ces images concilient l'humain, l'urbain et la mémoire dans une vision vivante et attachante d'un passé récent qui [permettra] de comprendre le présent et d'apprécier l'avenir et les ambitions qui animent Nancy et son agglomération." 

     

    >> Nancy il y a 100 ans en cartes postales anciennes, Fabienne Texier, éditions Patrimoines et Médias, 2010, 164 p. (35 €).

  • Les Cahiers de Maurice Barrès

    cahiers barrès.jpg"Peut-on sauver Barrès, faire relire aujourd'hui ses Cahiers ? Le temps serait-il venu de tirer l'auteur du Culte du moi, des Déracinés, de La colline inspirée, mort en 1923, du purgatoire où il séjourne depuis un bon demi-siècle ?

    Barrès est un antimoderne exemplaire, car nul ne fut plus ambivalent, plus joueur que lui à l'égard de la modernité, à la fois partie prenante de celle-ci, l'exténuant dans sa vie, mais lui résistant dans des conséquences politiques et sociales, égotiste à la Stendhal ou à la Baudelaire, mais réactionnaire à la Balzac ou à la Barbey d'Aurevilly.

    "On sait quelle dimension nouvelle acquiert Barrès par la publication des Cahiers", signalait Albert Thibaudet dans La Nouvelle Revue française du 1er août 1934.

    Barrès entama la rédaction de ses Cahiers le 11 janvier 1896, au lendemain des funérailles de Verlaine. Les Cahiers semblent relever du genre des souvenirs, mais l'entreprise se révèle vite plus diverse, plus complexe..." (préface d'Antoine Compagnon à la présente réédition des Cahiers de Maurice Barrès).

    Les Cahiers sont un miroir le long de la vie et l'oeuvre de Maurice Barrès, le Lorrain. C'est aussi la matrice de ses romans. L'un des derniers grands documents jamais réédités dans son intégralité sur le monde littéraire et politique de la IIIème République. On y croise notamment Jean Jaurès, Emile Zola, Alphonse Daudet, Paul Bourget, Anatole France et tous les figurants d'un théâtre lyrique sur lequel roulent le feu de la vie, l'obsession de la mort, la vulnérabilité des hommes.

    Ce premier volume couvre les années 1896 à 1904. Il est présenté par Antoine Compagnon, professeur au Collège de France et à Columbia University. Les notes sont de Philippe Barrès.

     

    >> Mes Cahiers - Tome 1 - Janvier 1896-Novembre 1904, Maurice Barrès, éditions des Equateurs, 2010, 677 p. (30 €).

  • Bleurville : concert au profit du Secours catholique

    Ce samedi 6 novembre l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville accueillait la chorale Choeurs d'enfants et voix d'adultes de Monthureux-sur-Saône. Pour un concert gracieusement donné au profit de l'équipe cantonale du Secours catholique.

    concert église bleurville_06.111.10 001.jpgAprès une brève présentation des activités et des objectifs du Secours catholique dans les Vosges et dans le canton de Monthureux tout particulièrement, la chorale placée sous la direction de Jean-Michel Géhin, a offert pour le plus grand plaisir de la cinquantaine d'auditeurs présents, un programme écclectique.

    En première partie, les grands classiques du répertoire sacré Cantate domino de Haëndel, Tollite hostia de Saint-Saëns, ont alterné avec les classiques profanes tel que Luci care, luci belle de Mozart. Le choeur d'enfants a ensuite interprété des oeuvres originales composées par Jean-Michel Géhin.

    En seconde partie, le public a eu droit à un petit voyage en Afrique ; le choeur d'enfants et d'adultes a interprété avec vivacité et brio plusieurs chants du répertoire africain. La soirée s'acheva par une série de chants contemporains arrangés par Jean-Michel Géhin : Je n'aurai pas le temps, Ville de lumière, Les grands boulevards...

    Bref, un agréable moment au profit d'une bonne cause : la solidarité avec les plus faibles. Dommage que la population ne se soit pas déplacée plus nombreuse... On notait la présence du conseiller général du canton ainsi que du maire de Bleurville.

    [cliché H&PB]