Les catholiques nancéiens attachés au rite extraordinaire de l’Eglise l’attendaient depuis des années. Le jour de l’Assomption, le 15 août prochain, le prieuré Saint-Nicolas ouvrira officiellement.
En effet, les responsables de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, dès avant Noël 2009, ont envisagé d’acquérir la maison adjacente à la chapelle du Sacré-Cœur de Nancy, rue Oudinot. L’immeuble a été estimé adapté pour la fondation envisagée. Une offre d’achat a donc été faite au propriétaire qui accepte la cession de son bien à la Fraternité.
Le prieuré Saint-Nicolas ouvrira donc ses portes pour l’Assomption. C’est l’abbé John Brucciani, qui connaît déjà la région, qui est nommé prieur de ce nouveau prieuré. L’abbé Brucciani dirigeait jusque-là une école primaire privée à Toulouse.
Jusqu’alors c’est un prêtre venu d’Eguelshardt, près de Bitche (Moselle), l’abbé Dominique Rousseau, qui assurait les messes à Metz, Nancy et Epinal.
Outre cette extension des locaux nancéiens, le clergé souhaite ouvrir une école primaire hors contrat à la demande de nombreuses familles de la région. Ne disposant pas de lieu, ni de moyens financiers suffisants, l’abbé Rousseau fait appel au soutien des catholiques locaux. L’ouverture d’une nouvelle école devient urgente face à l’afflux d’enfants à l’école d’Eguelshardt prévu pour la rentrée de septembre. Ce seront donc les futurs prêtres du prieuré nancéien qui ouvriront cette école, dès qu’ils le pourront.
La communauté d’Épinal attend aussi sa propre chapelle… Bref, beaucoup de projets pour les catholiques lorrains de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X qui se réjouissent de l’ouverture d’un prieuré au cœur de la cité ducale. L’abbé Rousseau gage que, depuis Nancy, les futurs pasteurs rayonneront sur toute la région et que, dans dix ans, un autre prieuré sera rendu nécessaire.







Marguerite Rutan naquit à Metz le 23 avril 1736. Sa famille, nombreuse (15 enfants), était fort modeste. Entrée chez les Filles de la Charité, elle fut envoyée à Dax avec cinq autres sœurs, sur la demande de l’évêque, pour diriger l’hôpital qu’il construisait dans sa ville. Après la suppression des ordres religieux, les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul changèrent leur nom en celui de Dames de la Charité et continuèrent avec le même dévouement le service des pauvres.

























