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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 163

  • Les Thons (Vosges) : l'empreinte des siècles

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    [Vosges Matin]

  • J-1 pour "La fleur du destin" à Monthureux-sur-Saône (Vosges)

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    [Vosges Matin | 02.08.2010]

  • Marey (Vosges) : Le cercle d’études locales de Contrexéville à la fête du Juminel

    Les membres du Cercle d'études locales de Contrexéville étaient présents à la fête du Juminel de Marey organisé récemment.

     

     

    CELC2.JPGCELC3.JPGil s'agissait pour le Cercle d’études, qui s’est spécialisé dans la recherche archéologique dans l’Ouest vosgien, de proposer des jeux d'antan pour les enfants, mais beaucoup de grands enfants ont fréquenté ces activités !

     

    CELC1.JPGLe Cercle a tenu boutique et a fait la promotion des expositions et conférences organisées en Saône Lorraine sur la thématique de l’époque gallo-romaine. Les animateurs ont également initié les curieux à la mosaïque ou à la coulée de monnaies gauloises, et organisés des jeux antiques. Enfin, un chantier de fouilles ludiques a été ouvert pour le plus grand plaisir des petits.

     

    Rappelons que le Cercle d’études locales de Contrexéville est partenaire des expositions présentées au musée d’Hennezel-Clairey et à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville sur le thème des « Gallo-romains en Saône Lorraine ».

     

    [sources : communiqué et clichés du Cercle d’études locales de Contrexéville]

  • Laxou (Meurthe-et-Moselle) : les prêtres de la paroisse harcelés pour une histoire de pigeons

    Des prêtres harcelés pour des histoires de pigeons... L'affaire se passe à Laxou, dans la banlieue de Nancy.

     

    saletés de pigeons !.jpgIci, comme ailleurs, les pigeons roucoulent et pullulent surtout. Fientes et plumes pleuvent. Un jour, parce qu'une habitante d'un quartier affirme souffrir d'une maladie respiratoire liée à la présence des volatiles, la commune décide d'installer des pièges à pigeons. Objectif : réguler leur population. « En tant que maire, je suis responsable pénalement des habitants alors j'ai décidé d'appliquer le principe de précaution et de tout mettre en œuvre pour assurer la salubrité publique », justifie l'élu, Laurent Garcia. Les cages vont être installées un peu partout, et notamment sur le toit de la paroisse du quartier. Et voilà comment les deux curés se font harcelés.

     

    En apprenant la nouvelle, les « amis » des oiseaux sortent leurs griffes. De leur meilleure plume, ils adressent moult lettres et passent maints coups de fils aux deux prêtres. « Au moment de mourir, vous devrez rendre compte de ces innocents (pigeons) tués pour rien et surtout de leur souffrance au moment du trépas », menacent les militants dans leurs missives ; des centaines, selon les ecclésiastiques. « Nos curés ne sont en rien dans la décision d'installer des cages à pigeons », martèle le maire de Laxou, rappelant que les églises sont des bâtiments communaux.

     

    Les amis des oiseaux reprochent de leur côté le mode d'euthanasie des bestioles qui, selon eux, périssent « dans d'atroces souffrances » ( !). «  Les oiseaux capturés par les piégeurs seront tués par des méthodes barbares et expéditives comme à coup de bâton, passés en chambre de décompression explosive, abattus au gaz carbonique pur (une mort douloureuse) ou étouffés dans des sacs en plastique... », affirme l'association belge Lapalomatriste. Reprise sur des sites des amoureux des bêtes, comme SOS Pigeons, la missive donne les adresses et téléphones des deux prêtres... L'opération de capture est gérée par une entreprise, dont les cages ont reçu l'agrément du ministère de l'Ecologie précise Laurent Garcia.

     

    Par contre personne – et surtout pas les journalistes et autres écolos ou « amis des bêtes » - ne trouve rien à redire quand des imams incitent leurs fidèles à la guerre sainte contre l’infidèle (entendez le chrétien ou le juif ou le non croyant tout simplement) ou quand l'on tue par milliers des foetus… Apparemment, en France, on préfère se soucier du devenir des pigeons que de sauver ou défendre les êtres humains…

     

    [source : TF1]

  • Droiteval (Vosges) : promenade découverte dans la vallée de l'Ourche le 15 août

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  • La Nouvelle revue lorraine est parue

    Le numéro 3 de La Nouvelle revue lorraine vient de paraître.

    nrl3.jpgCe numéro estival vous fera voyager en Lorraine et partir à la découverte de ses hommes - célèbres ou anonymes - et ses pays, sans vous déplacer de votre fauteuil.

    Le prieuré vosgien Notre-Dame d'Hérival, l'histoire du sel en Lorraine sous l'Ancien Régime, les combats de juin 1940 à Epinal, les hôpitaux militaires américains en Lorraine, abordent des époques ou des évènements qui ont marqué la vie des Lorrains.

    Du côté des hommes célèbres ou de ceux qui ont marqué des familles lorraines, Jean Forget, peintre meusien contemporain, le général Jordy, Sébastien Bottin, Frédéric Chopin, le général Bigeard ou un PG de retour après de longues années de captivité en Allemagne, vous en apprendront beaucoup sur le caractère et la valeur de nos ancêtres ou ceux de personnages marquants de notre Lorraine.

    Enfin, nouvelles, récréation humoristique, balade dans le royaume des arbres remarquables et autres rubriques habituelles vous divertiront en attendant le prochain numéro fin septembre !

     

    Vous voulez être sûr de ne pas "louper" un numéro de votre revue lorraine préférée, alors abonnez-vous sans tarder... et invitez vos amis et connaissances à s'abonner à La Nouvelle revue lorraine !

     

    >> La Nouvelle revue lorraine est en vente dans toutes les bonnes librairies lorraines ou par abonnement en adressant vos coordonnées accompagnées de votre règlement (36 € pour 6 numéros) à Jean-Marie CUNY, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Addi Bâ ou une page d’histoire locale vosgienne oubliée

    Addi Bâ Mamadou allait tout juste avoir 30 ans, ce jour de décembre 1943, lorsqu'on le fit sortir de sa cellule de la prison de la Vierge, à Épinal, pour le conduire au poteau d'exécution.

     

    addi ba.jpgPrésenté le 3 décembre devant la cour de justice de la Feldkommandantur d'Épinal, celui que les Allemands appelaient le « terroriste nègre » avait été condamné à mort pour actes de franc-tireur. Ainsi s'acheva la longue épopée de ce jeune peul du Fouta Djalon engagé volontaire dans l'armée française et chef du premier maquis créé dans les Vosges, au printemps précédent.

     

    Que reste-t-il aujourd'hui du souvenir d'Addi Bâ ? Un nom gravé sur le monument aux morts d'Épinal, à l'endroit même où il fut fusillé, une tombe dans le carré des coloniaux de la nécropole nationale de Colmar, quelques plaques de rue, à Langeais (Indre-et-Loire), La Vacheresse-La Rouillie (Vosges) et Tollaincourt (Vosges), où il résida. Il aura fallu attendre le 13 juillet 2003 pour que l'acharnement d'ardents défenseurs de sa mémoire conduise les autorités françaises à lui accorder la médaille de la Résistance au cours d'une cérémonie du reste fort discrète.

     

    Le parcours d'Addi Bâ a pu être partiellement reconstitué grâce aux méticuleuses recherches menées à la fin des années 1980 par le Colonel Maurice Rives, officier retraité de l’infanterie coloniale et défenseur de la cause des tirailleurs africains. Des témoignages de personnes ayant côtoyé le tirailleur résistant, devenu une véritable légende dans le canton de Lamarche, ont été recueillis. Les éléments de l'histoire d'Addi Bâ sont désormais consultables sur la toile.

     

    >> Le site addiba.free.fr a pour ambition de présenter la somme des connaissances rassemblées autour du personnage d'Addi Bâ. Une manière comme une autre de compléter cette page d'histoire si longtemps restée blanche.

     

    A consulter par tous ceux qui souhaitent mieux connaître les actes de résistance menés dans le sud-ouest vosgien durant la Seconde Guerre mondiale.

  • Un sympathique lorrain sur les marchés

    Les foires et marchés se meurent nous dit-on. Et bien, s'il y avait beaucoup plus de commerçants comme Philippe Marietti, les marchés de nos villes et bourgs connaîtraient sûrement un regain d'intérêt. En tout cas, notre Lorrain a su capter l'attention de la presse franc-comtoise... et des badauds de la braderie d'Audincourt ! Si vous fréquentez les marchés lorrains, vous le connaissez certainement. Et si vous ne le connaissez pas encore, et bien courrez vite à la prochaine foire ou marché de votre ville : vous ne pourrez pas le rater, notre sympathique commerçant non sédentaire vend... des chaussettes !

    Nos marchands de foires et de marchés sont un peu les derniers fantassins de la France réelle, celle "d'en bas", qui se "lève tôt" (ils n'ont pas attendu notre Président), et qui parle encore le langage du peuple véritable, la langue de Brassens ou d'Audiard (mais qui la comprend encore face au salmigondis que l'on nous sert à la TV ou dans les discours de tous poils... et ne parlons pas du langage partagé entre jeunes des banlieues ou d'ailleurs...).

    Bref, nous voulons rendre hommage à une profession traditionnelle et noble qui disparaît... Parce que la France disparaît tout doucement elle aussi, noyée dans le "village planétaire" consumériste et submergée par les flots de l'indifférence et de la perte de mémoire.

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    [Est Républicain]

     

  • Nancy : la mémoire de la prison Charles-III

    Depuis la fermeture de la prison Charles-III de Nancy, un "groupe mémoire" s'est constitué avec le soutien de la mairie afin de réfléchir sur la conservation des éléments du passé de la prison. Composé d'habitants du quartier, d'associations d'anciens combattants, résistants et déportés, de représentants de la communauté juive, Jean-Marie Conraud fait partie de ce groupe.

    jean-parie conraud.jpgÂgé de 82 ans, ancien militant syndical, chrétien et historien de la prison Charles-III, Jean-Marie Conraud s'est intéressé de près à l'histoire de l'enfermement à Nancy. Il se définit lui-même comme un "curieux, sauveteur de mémoire régionale". Il est même "entré" à Charles-III en 2005 comme bénévole pour animer un atelier de menuiserie destiné aux détenus. Il est, par ailleurs, l'auteur d'un ouvrage sur l'histoire de la prison nancéienne paru en 2009.

    Lors de son "passage" par la prison, il a remarqué que celle-ci recelle quantité de témoignage du passé architectural et humain, comme cette belle fontaine située dans une cour intérieure souvenir de la manufacture de tabac construite par le duc Léopold, ou la chapelle de la prison, mais aussi des plaques commémoratives des résistants juifs, chrétiens ou laïcs déportés durant la Seconde Guerre mondiale.

    prison charles III ncy 2010 003.jpgComment préserver ces traces du passé et les présenter au public dans un quartier qui va connaître dans les années à venir de profondes mutations ? Le "groupe mémoire" explore plusieurs pistes dans ce sens.

    Le chantier de démolition de la prison Charles-III démarre cet été et se terminera à la fin de l'année. Le site sera ensuite livré aux archéologues pour des fouilles préventives : les bâtiments de la prison sont en effet construits sur le bastion de Saurupt, élément des fortifications de Nancy (XVIe-XVIIe siècles).

  • Jean-François Michel nous présente son dernier ouvrage : "Le Chien d'or, heurs et malheur du Lorrain Nicolas Jacquin-Philibert à Québec"

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    [Vosges Matin]

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville : vernissage de l'exposition "Celtes & gallo-romains en Saône Lorraine"

    Celtes leuques et séquanes, et gallo-romains se sont donnés rendez-vous à l'abbaye Saint-Maur cet été. L'exposition vient d'être inaugurée officiellement.

     

    inauguration gallo-romains St-Maur 16.07.10 04.jpgLes animateurs de l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville avaient convié les membres du bureau, les contributeurs ainsi qu'André Granget, maire de Bleurville, au vernissage de l'exposition "Celtes & gallo-romains en Saône Lorraine". "La réussite de cette rétrospective est grandement due aux objets aimablement prêtés par Gilou Salvini, le président du Cercle d'études locales de Contrexéville" a souligné d'emblée Alain Beaugrand, le président des Amis de Saint-Maur. En effet, "cette exposition constitue un formidable et intéressant complément pédagogique de l'exposition présentée actuellement au musée d'Hennezel-Clairey" insistait Jean-François Michel, le président de Saône Lorraine et membre des Amis de Saint-Maur.

     

    La rétrospective s'articule autour des fouilles d'une tombe princière celte découverte dans les années 1990 à Diarville, dans le Saintois, à la limite des Vosges et de la Meurthe-et-Moselle, et les découvertes de la luxueuse villa de Bleurville et de ses bains romains effectuées au XIXe siècle ainsi que celles de la villa rurale gallo-romaine de Damblain découverte récemment. Les objets présentés illustrent essentiellement la vie quotidienne de nos ancêtres leuques et séquanes romanisés dans le bassin des sources de la Saône : récipients et amphores provenant de caves gallo-romaines de Contrexéville, bois foré utilisé comme conduite d'eau, provenant de Damblain ou pièces de monnaie romaines découvertes à Bleurville.

     

    Le président Beaugrand remercia les responsables de Saône Lorraine qui ont permis que l'exposition ait lieu sur deux sites patrimoniaux du sud-ouest vosgien ; les visiteurs bénéficient en particulier du tarif réduit dans le deuxième site visité. Il associa à ses remerciements Gilou Salvini, infatigable et sympathique archéologue bénévole amoureux de l'histoire de notre Ouest vosgien, ainsi qu'Isabelle Chave, directrice des archives départementales des Vosges, qui a aimablement prêté l'exposition sur les Celtes en Lorraine.

     

    En marge de l'exposition, des produits "dérivés" sont proposés au public : des lampes à huile gallo-romaines fabriquées en séries limitées par Katherine Zimmermann sont mises en vente au profit de la restauration de l'abbaye.

     

    Voilà donc plusieurs bonnes raisons pour venir découvrir cette rétrospective historique qui se visite jusqu'au 31 août, du jeudi au dimanche, de 14h à 18h.

     

    >> La prochaine animation à l'abbatiale Saint-Maur aura lieu dimanche 22 août à 15h00 avec la conférence-diaporama sur la villa gallo-romaine de Damblain par Gilou Salvini qui présentera en avant-première les résultats des fouilles auxquelles il a participé.

  • "La fleur du destin", grand spectacle vivant de l'été vosgien à Monthureux-sur-Saône

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    De Lesavonneux, à Petit Jules , en passant par Adèle Poincelot et Aurélien Baquet, le destin tragique et souvent drôle de toute une frange de la population de Monthureux-sur-Saône au 19ème siècle... sans oublier les patrons, ceux de la filature, symbole des débuts cahoteux de l'ère industrielle... Le tout en musique et chanté par Lulu la Chance, égérie du grand Jacques Offenbach en personne qui, par les hasards de la vie, se retrouva à cette époque sur les bords de la Saône avec toute sa troupe de saltimbanques.

     

    Plus de 100 acteurs et figurants, musique originale, scène à ciel ouvert dans un décor naturel remarquable !

     

    Ne manquez pas l'évènement du sud-ouest vosgien de l'été !

     

     

    >> Renseignement et réservation sur www.compagnie-odyssee.com

  • Bonnes vacances !

     

    Votre blogue préféré prend quelques jours de vacances...

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    A très bientôt pour de nouvelles aventures !
  • L'abbé Pierre et Jean Prouvé

    abbé pierre et prouvé.jpg"Prouvé a élevé sur le quai Alexandre III la plus belle maison que je connaisse, le plus parfait moyen d'habitation, la plus étincelante chose construite. Et tout cela est en vrai, bâti, réalisé, conclusion d'une vie de recherches." C'est Le Corbusier qui l'a écrit, dès son achèvement en février 1956. Elle fut l'oeuvre de deux hommes qui voulurent "élargir la réalité aux dimensions de leur rêve."

    De ces deux hommes, nous en connaissons au moins un qui fut le Français le plus aimé des Français durant de longues années : c'est l'abbé Pierre. L'autre, c'est le Lorrain Jean Prouvé. Durant la Seconde Guerre mondiale, Prouvé était à la tête d'une entreprise installée à Maxéville : il y fabriquait des meubles, des poêles fort utiles à la population et permettant de faire vivre le personnel. Rentré en résistance, il servira d'agent de liaison à Gilbert Grandval, qui deviendra gouverneur militaire de la Sarre après avoir dirigé le réseau lorrain de résistance. Jean Prouvé sera nommé maire de Nancy à la Libération. Son entreprise participa à la reconstruction en fournissant 800 maisons faciles à monter.

    Et puis vint l'hiver 1954. Et ce fut la rencontre entre les deux hommes. Prouvé mit son expérience de constructeur au service du prêtre des déshérités et des sans-logis qui, entre temps était devenu député MRP de Meurthe-et-Moselle.

    C'est l'histoire de cette rencontre et de cette collaboration que raconte Bernard Marrey dans son sympathique opuscule paru chez un éditeur qui s'est donné pour objectif de publier des textes de constructeurs, architectes, ingénieurs ou entrepreneurs.

     

    >> L'abbé Pierre et Jean Prouvé, Bernard Marrey, éditions du Linteau, 2010, 80 p., ill. (18 €).

  • Bleurville : c'était la fête au village

    bleurville fête patronale 11.07.10 011.jpgBleurville fêtait son saint patron, saint Pierre-aux-Liens, les 10 et 11 juillet. Pour la première fois depuis probablement fort longtemps, il n'y a pas eu de messe célébrée lors de la solennité de la fête patronale. Cependant, la fête "profane" a bien eu lieu.

    Samedi après-midi et en soirée, un vide-greniers organisé sur le stade municipal par l'association du jumelage Bleurville-Chichery, Bleurville Ensemble, a attiré la foule des curieux et des chineurs. Les véhicules anciens  étaient aussi de la partie avec une présentation de matériels de lutte contre l'incendie mis en valeur par l'association vosgienne de sauvegarde des véhicules de pompiers.

    Dimanche matin, une aubade était donnée sur la place des Ponceaux, au milieu des attractions foraines, par la fanfare de Monthureux. A l'issue, à l'invitation de la municipalité, bleurvillois, forains et musiciens ont partagé le verre de l'amitié sous un chaud soleil.

    Tout l'après-midi, petits et grands ont pu s'adonner aux joies de la fête foraine ainsi qu'au jeu de quillettes installée par le comité des fêtes.

    Malgré le soleil généreux de cet été, on a le sentiment que la fête patronale perd tout doucement de son attrait : forains et élus regrettent la faible fréquentation des animations malgré les efforts entrepris depuis de nombreuses années pour redonner un certain intérêt pour cette manifestation traditionnelle. Et puis, cette année, l'absence de messe a rajouté un peu à cet abandon... Ce supplément d'âme nécessaire à toute activité humaine, même - et surtout - festive... Ô tempora, ô mores !

    Merci à toutes celles et ceux qui oeuvrent pour l'animation du village.

  • Le jardinier-artiste de Monthureux-sur-Saône

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    [Vosges Matin | 08.07.10]

  • 14-juillet nancéien sous le signe du soleil

    Quelques images du 14-Juillet fêté à Nancy sous un chaud soleil... loin du défilé parisien pluvieux. Remarqué, le passage des cinq Mirage 2000 de la base aérienne de Nancy-Ochey tout droit de retour du défilé des Champs-Elysées.

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    [crédit photo : H&PB]
  • L'épopée du fer en Meurthe-et-Moselle

    épopée du fer.jpgLa Meurthe-et-Moselle est une terre de métallurgie depuis le Moyen Âge. Dans les bassins de Nancy, Pont-à-Mousson, Lunéville, Toul, Briey, Longwy, des entrepreneurs pionniers ont bâti des usines et embauché des milliers d'ouvriers. Dès la fin du XIXe siècle, la chaudronnerie, la construction métallique et automobile, la fabrication de machines-outils et de moteurs ont connu une croissance sans précédent. C'est à Pompey, par exemple, que l'on produisit les poutrelles de la Tour Eiffel.

    A cette époque aussi, le patronat de la métallurgie a commencé à s'organiser en chambre syndicale afin de résister à la concurrence étrangère et de s'exprimer d'une seule voix face aux syndicats ouvriers et à l'Etat ; l'Union des industries métallurgiques et minières naquit en 1910, regroupant tous les fleurons de la métallurgie départementale : de Nordon à Munch, en passant par la fonderie de Pont-à-Mousson, Gouvy, les sites de Pompey et de Neuves-Maisons, mais aussi la Grande chaudronnerie lorraine ou la Compagnie générale électrique puis les sociétés liées à l'automobile ainsi qu'une multitude de petites et moyennes entreprises qui forment encore aujourd'hui un tissu économique dense malgré les crises et les restructurations.

     

    > L'épopée du fer. 100 ans de métallurgie en Meurthe-et-Moselle, François Moulin, éditions La Nuée Bleue, 2010, 160 p., ill. (30 €).

  • La Jordanie à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

    DIMANCHE 18 JUILLET 2010

    ABBAYE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE

    A 15H00

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    A la découverte de la Jordanie

     

    Causerie-diaporama présentée par Marie-Madeleine Boulian

    dans le cadre des voyages organisés par l'UCP de Nancy

     

  • Tignécourt (Vosges): Fabrice Cahez revisite la "Vôge sauvage"

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  • Bleurville : des lampes à huile romaines à l'abbaye Saint-Maur

    A l'occasion de l'exposition sur les "Celtes & gallo-romains en Saône Lorraine" présentée à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville, Madame Katherine Zimmermann propose à la vente des reproductions de lampes à huile romaines. Le bénéfice est entièrement versé à l'association des Amis de Saint-Maur en faveur de la restauration du monastère.

    lampe gallo-romaine.jpgPour s'éclairer, les romains utilisaient essentiellement des lampes à huile. Leur emploi allait de paire avec une présence militaire et celle d'une population romanisée. Dans les campagnes, les gens étaient davantage demeurés attachés aux traditions locales : on utilisait encore des torches ou des lampes à graisse.

    Parmi les lampes retrouvées lors des fouilles archéologiques dans nos régions de l'Est de la Gaule, la plupart du temps, le médaillon de forme convexe porte un décor : combat de gladiateurs, dieux et déesses, animaux fabuleux, athlètes, végétaux, animaux ou objets divers. Cette forme de lampe sera la plus courante dans l'Empire romain jusque vers 70 ap. JC.

    Au cours du dernier quart du 1er siècle ap. JC, on assiste à l'apparition d'une nouvelle forme de lampe portant sur le fond une marque de fabrication. Son médaillon est vierge ou orné d'un masque. Sur le fond, on observe généralement l'estampille du fabricant. Ce modèle est abondant dans les provinces occidentales de l'Empire au 2ème et même au 3ème siècle.

    lampe gallo-romaine lion 002.jpgLes lampes à huile en argile étaient modelées dans des moules en plâtre ou en terre, permettant une fabrication en série. Les lampes mises en vente à Bleurville sont des répliques fidèles de véritables lampes à huile romaines. Elles sont en grès et cuites à haute température, enduite d'un engobe, imperméable à l'huile et donc parfaitement utilisables au quotidien. Les lampes rouges sont en argile cuite à basse température (lampes avec décor au "lion") : leur imperméabilité est assurée par l'application d'un engobe transparent à l'intérieur.

    Comme combustible, les romains appréciaient particulièrement l'huile d'olive, mais utilisaient aussi l'huile de noisette, de lin, de faîne ou de noix. Lorsque la mèche est bien imbibée, on peut l'allumer. Pour éteindre la lampe, il suffit de repousser la mèche dans l'huile, ce qui évite tout dégagement désagréable de fumée.

     

    >> Contact et commande possible en s'adressant à : Kathi ZIMMERMANN, Moosmatt 10, CH-5210 WINDISCH | courriel : zimmermann.windisch@bluewin.ch

  • Les revues du 14-Juillet

    revues 14 juillet.jpg"Voir et complimenter l'armée française"... Le 14-Juillet est devenu fête nationale en 1880, et c'est six ans plus tard que le chanteur Paulus lançait ce refrain qui allait devenir dans notre patrimoine national l'évocation populaire et gouailleuse des revues militaires du 14 Juillet. Elles se déroulaient alors sur l'hippodrome de Longchamp et constituaient le sommet de ce que l'on appelait la "Saison de Paris".

    Depuis, les fastes et la pompe militaire ont beaucoup perdu de leur lustre et de leur éclat, les Champs-Elysées, et parfois la place de la Bastille, ont remplacé Longchamp, mais la tradition a survécu de marquer chaque année la fête nationale par une revue qui permet à la nation d'honorer son armée.

    Après avoir évoqué les événements du 14 juillet 1789, cet ouvrage relate les revues de l'époque du "brave général" Boulanger à nos défilés contemporains en passant par les parades triomphales des 14 juillet 1919 et 1945.

    C'est aussi l'occasion de se demander, au final, ce qu'il demeure de cette armée et de cette traditionnelle revue du 14-Juillet. Car, comme l'exprime l'auteur dans son avant-propos, "(...) privées du panache et du pittoresque de la superbe armée d'Afrique, délaissées par la morne indifférence populaire, "ringardisées" par tout ce qui tient pour suspect ou passéiste la moindre manifestation de fierté nationale, dénaturées par des retransmissions télévisées indigentes, privées de leurs musiques régimentaires, anémiées par les coupes budgétaires et l'indifférence croissante de la nation pour son armée, les revues militaires du 14-Juillet sont au fil des années devenues un prétexte pour les chaînes de télévision à montrer pendant deux heures des images de la tribune officielle et de ses occupants".

    >> Les revues du 14-Juillet, Jean-Claude Demory, éditions ETAI, 2010, 144 p., ill. (39 €).

  • Les profanations de lieux de culte chrétiens en forte hausse

    profanations cimetière.jpg"L’immense majorité des profanations perpétrées en France visent des lieux de culte ou des cimetières chrétiens. En 2007, elles représentaient 151 cas sur un total de 164 lieux de culte profanés, soit 92,1%. Le pourcentage s’élève à 94,4% un an après, en 2008, pour un total de 285 profanations constatées. En 2009, si le nombre total de profanations a baissé (226), la part des lieux de culte chrétiens a encore augmenté, pour s’établir à 95,6%." selon une enquête du quotidien Métro. Dans la plupart des cas, il s’agit de jeunes adeptes du satanisme en perte de repères, fruit des modèles décadents d’éducation (ou plutôt de ‘non éducation’) post-soixante-huitards.

     

    La Lorraine n’est pas à l’abri de ce genre de phénomène (de nombreux cimetières et des églises ont été la cible ces derniers mois des profanateurs anti-chrétiens). Désormais, on ne peut plus dire qu’on ne savait pas. Les médias en parlent, il reste aux politiques et aux représentants de l’Eglise à se manifester et à agir face à ces profanations qui portent atteinte à un droit de l’homme essentiel : celui de croire et pratiquer sa foi publiquement et librement.

     

    Au final, c'est bien notre patrimoine historique et spirituel chrétien que certains veulent détruire. A cela, autorités publiques, responsables religieux et associations doivent s'y opposer fermement.

     

    [source : Métro du 09.07.10]