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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 167

  • Le saint lorrain du mois : saint Firmin

    Saint-Firmin par Ch Arnoud.jpgSeptième évêque de Verdun, Firmin était originaire de Toul où il aurait dirigé l’école épiscopale.

     

    Il mourut en 510, tandis que Clovis assiégeait Verdun dont les habitants s’étaient révoltés. En 959, le corps de saint Firmin fut apporté en grande solennité à Flavigny-sur-Moselle, où on venait de fonder un prieuré bénédictin. C’est dans cette paroisse qu’aujourd’hui encore on vénère ses reliques.

     

    Il a donné son nom à la paroisse de Saint-Firmin, commune du Saintois, située entre Nancy et Mirecourt.

     

    Le diocèse de Verdun fête saint Firmin le 2 décembre, avec saint Possesseur, son prédécesseur.

     

     

    [source : http://www.introibo.fr/Saint-Firmin-eveque]

  • La montagne des boeufs sauvages

    pelot.jpgDepuis Un été en pente douce jusqu'à C'est ainsi que les hommes vivent, les Vosges hantent toute l'oeuvre de Pierre Pelot, l'irriguent et lui donnent forme. "Un pays que j'aime en suffisance pour ne l'avoir jamais quitté, qu'il m'est arrivé de detester au détour de quelque saute d'humeur, de plaindre, de maudire, de presque mépriser, certaines fois. Au creux duquel je me sent bien souvent au chaud, même en hiver par une nuit de -30°. En bonnes compagnies, animales ou humaines" écrit le romancier vosgien.

    Pierre Pelot est né dans les Vosges et vit depuis toujours dans son village natal de Saint-Maurice-sur-Moselle. Son pays, c'est son inspiration, la trame des ses nombreux livres. Pelot est aux Vosges ce que Giono est à la Provence. Il était donc temps qu'il nous raconte ce lien fort avec sa région. Son pays, c'est un pays de vent, de pierres, de rivières et d'arbres ; un pays secret, un pays hanté d'âmes obscures... Ses Vosges sont tissées de mille fils de la mémoire, brussant de mille récits, tragiques et légers à la fois où l'enfance se mêle à l'Histoire, où les chants d'amour se fondent dans la nature. Jamais Pelot ne s'était livré ainsi, à travers ce pays tout à la fois réel et rêvé. C'est "son" pays. Et aussi le nôtre. Alors, partez sur les chemins de La montagne des boeufs sauvages !

    >> La montagne des boeufs sauvages, Pierre Pelot, éditions Hoëbeke, 2010, 284 p. (19 €).

  • La Vacheresse-et-La-Rouillie (Vosges) : un nouveau toit pour le clocher de l’église

    Il y a trois ans, la municipalité inscrivait à son budget la rénovation du toit du clocher de l'église de La Rouillie.

     

    la Rouillie.jpgTout récemment, les habitants du village assistaient à la phase finale : la délicate opération de mise en place du nouveau toit. C'est l'entreprise Denis Barret, de Robécourt, qui avait été choisie pour cette rénovation attendue.

     

    L'ancien toit qui, semble-t-il était d'origine (1832), a été déposé, tout comme la croix et le coq. En le descendant, les ouvriers ont constaté avec surprise que la toiture avait été transpercée de plus de vingt impacts de balles...

     

    Le toit a été refait à l'identique en atelier avec une charpente en chêne. L'assemblage s'est fait de façon traditionnelle : mortaises, tenons et chevilles en bois. Cette restauration a été subventionnée par le Conseil général.

     

    Pour la pose du nouveau toit, une grue équipée d'une flèche de 34 m était nécessaire. Elle a soulevé délicatement cet élément de deux tonnes. Les ouvriers ont ensuite positionné définitivement ce toit au sommet du clocher. Les équilibristes ont réglé les derniers détails avec la remise en place de la croix sommitale qui a été rénovée et la pose du nouveau coq.

     

    Un bien beau travail pour cette église rurale, élément central de la vie du village vers lequel se tournent tous les regards lorsque l'on veut connaître le temps et... espérer.

     

     

    [d’après Vosges Matin | 16.05.2010]

  • 32ème pèlerinage Domrémy-Vaucouleurs

    Les Lorrains sont gens de fidélité. Ils l'ont prouvé en participant au 32ème pèlerinage Domrémy-Vaucouleurs organisé par l'association Pèlerins de Lorraine et son animateur, Jean-Marie Cuny.

    Samedi 15 mai, en fin de journée, temps de préparation spirituelle (et un peu profane !) pour le bivouac scout avec les troupes Europa-scouts de Nancy qui occupe le terre-plein autour de la merveilleuse chapelle de Beauregard à Maxey-sur-Meuse, magnifiquement restaurée.

    Après une nuit plutôt fraîche - mais pas humide ! -, dès 8h30 dimanche matin départ des pèlerins devant l'église Saint-Rémi de Domrémy. Longue marche matinale vers le village meusien de Champougny où est célébrée le Saint Sacrifice en l'église paroissiale. Les joies profanes succèdent aux grâces spirituelles ; moment de repos et de détente en "cassant la croûte" dans une saine convivialité. Et puis vient le moment de reprendre le chemin vers Vaucouleurs à travers la reposante campagne meusienne découpée en carrés de verdure et de jaune "colza"...

    Arrivée à Châlaines, quelques centaines de mètres avant de pénétrer dans la cité qui arma Jehanne. Quelques instants de pause pour les pèlerins avant de reformer le long cortège soutenu par les chants et le pas rapide de nos jeunes scouts. Entrée triomphale dans Vaucouleurs. Direction l'église paroissiale pour le Salut au Saint-Sacrement présidé par l'abbé Florent Husson, aumônier des Pèlerins de Lorraine. A l'issue, montée à la chapelle castrale pour la cérémonie de bénédiction des drapeaux de Lorraine et de La Mothe ainsi que des bannières des pèlerins de Domrémy-Vaucouleurs et de Paris-Chartres.

    Longue journée de saine fatigue et de grâces reçues... Rendez-vous en 2011 pour le 33ème pèlerinage ! Vive Lorraine ! Vive Jehanne !

    >> Quelques images du 32ème pèlerinage...

    [crédit photo : Ph. M. et H&PB]

     

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    Préparation du bivouac par les Europa-scouts devant la chapelle de Beauregard
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    Arrivée des pèlerins à Châlaines
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    Départ pour Vaucouleurs
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    Bénédiction des drapeaux et bannières devant la chapelle castrale de Vaucouleurs
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    Monument de Jeanne d'Arc à Domrémy
    fleuri à l'occasion de la fête nationale
  • Mémoire des Leuques

    mémoire des leuques.jpgLe temps du rêve en Lorraine... Voilà un livre étonnant, surprenant même, aux frontières de l'Histoire et des mythes. L'auteur est bien connu pour sa proximité avec le monde celtique. Il nous invite à partir à la découverte de cette mémoire des Leuques, peuplade qui occupait le sud de la Lorraine actuelle avant la conquête romaine.

    Toul était la capitale de la cité leuquoise. Mais, un grand nombre de sites portent encore les traces de cette civilisation gauloise : Grand, Scarpone (aujourd'hui Dieulouard), Naix, Boviolles, Soulosse, Escles, La Bure (Saint-Dié)... Les traditions ancestrales, contes, légendes, croyances, durablement ancrées dans "l'esprit lorrain" témoignent d'une fidélité aux rêves et confirment la nécessité, en ce début du XXIe siècle, d'une meilleure compréhension de notre histoire commune.

    C'est ce à quoi s'attache Jean-Michel Hans. Il a collecté patiemment ces mythes, ces traditions populaires. Il les a étudié. Et c'est par respect pour les générations qui nous les ont légués qu'il nous les présente dans son dernier ouvrage.

    A travers ces mythes et ces traditions "leuquoises" chacun pourra mieux se connaître... et renouera avec le temps des rêves perdus.

     

    >> Mémoire des Leuques. Le temps du rêve en Lorraine, Jean-Michel Hans, Gérard Louis éditions, 2010, 187 p., ill. (24,90 €).

  • Nancy : hommage à Alix le Clerc

    Samedi 15 mai 2010 à 11h00, une plaque a été dévoilée à Nancy au numéro 9 de la rue Maurice-Barrès, à la mémoire de la Bienheureuse Alix le Clerc.

    plaque alix le clerc.jpgCet hommage est à mettre au crédit de l'association des Amis de Pierre - Alix, avec l'appui de la Ville de Nancy et l'accord de la congrégation Notre-Dame.

    Depuis la fondation lorraine d'il y a quatre siècles, des milliers de femmes se sont engagées dans le sillage du charisme éducatif des origines de la congrégation Notre-Dame. Actuellement, des Filles d'Alix le Clerc sont présentes dans 43 pays sur les cinq continents.

    L'immeuble du 9 rue Maurice-Barrès - entre la cathédrale et la place Stanislas - est bâti sur l'emplacement du premier grand monastère de la congrégation Notre-Dame. Construit en 1617 dans la nouvelle ville voulue par le duc Charles III, il prospéra jusqu'à la Révolution. C'est là qu'à sa mort, en 1622, Alix le Clerc fut inhumée dans un cercueil de plomb. Après bien des recherches infructueuses, il fut mis au jour fortuitement par des étudiants en 1950, dans la cave d'un garage. C'était 3 ans après les fêtes romaines de sa béatification intervenue en mai 1947. Le reliquaire contenant les restes de la Bienheureuse est désormais conservé à la cathédrale Notre-Dame depuis le 14 octobre 2007.

    plaque alix le clerc nancy.jpgCe samedi, le maire de Nancy, accompagné d'une importante délégation de soeurs de la congrégation Notre-Dame venue du monde entier et de Mgr Papin, évêque de Nancy & Toul, a inauguré la plaque commémorative. A la suite du rappel historique de l'action éducatrice de la romarimontaine Alix le Clerc a été gravée la profession de foi d'Alix : "Le zèle de l'instruction est le sujet de ma vocation".

    Soeur Christelle Michaux, présidente de l'association des Amis de Pierre - Alix, a remercié tous ceux qui ont oeuvré à l'organisation de cette manifestation, notamment le président du syndic de l'immeuble situé sur l'emprise du monastère de la congrégation Notre-Dame. Notre président avait découvert avec intérêt et surprise qu'il habitait "dans la maison d'une sainte" à l'occasion de la translation des reliques en 2007.

    plaque alix le clerc entrée monastère.jpgSupérieure générale de la congrégation Notre-Dame, soeur Marie-Alexia, a cité un proverbe : "La beauté d'une main est dans les doigts. La beauté d'Alix se reflète dans les congrégations qui perpétuent son oeuvre". Puis elle a appelé à ses côtés les représentantes des congrégations qui ont essaimé dans le monde entier avec qui elle a chanté un cantique en l'honneur de Dieu et de la Bienheureuse. Un moment d'intense ferveur salué par Monseigneur l'évêque qui a confessé s'arrêter souvent devant la châsse d'Alix le Clerc à la cathédrale pour y prier. "C'était une grande mystique qui n'avait pas cherché à s'évader du monde mais était totalement engagée dans la société" soulignait Mgr Papin en guide de conclusion à cette cérémonie d'hommage.

     

    [crédit photo : ER et H&PB]

  • Lundi de Pentecôte : pèlerinage de la Saint Nicolas d'été à Saint-Nicolas-de-Port

    Lundi de Pentecôte 24 mai 2010, l'association Pèlerins de Lorraine donne rendez-vous à toutes celles et ceux qui souhaitent s'associer au pèlerinage de la Saint Nicolas d'été à Saint-Nicolas-de-Port.

    pèlé st nicolas 01.06.09 045.jpgDépart à 10h00 de la grotte de Notre-Dame de Lourdes du Tremblois (commune de Laneuvelotte, à l'est de Nancy) pour un parcours de 20 km. Passage par Velaine-sous-Amance, Lenoncourt, la vallée de la Roanne, Varangéville et arrivée à Saint-Nicolas-de-Port.

    Le repas sera tiré des sacs.

    Arrivée à la basilique de Saint-Nicolas pour l'office de 15h30 et la traditionnelle procession de la Saint Nicolas d'été dans les rues autour de la basilique.

    Retour par le même chemin vers le Tremblois à l'issue de la messe.

     

    >> Renseignements : Jean-Marie Cuny, tél. : 03.83.20.67.22.

  • Châtillon-sur-Saône : Jacques Poulet expose au Grenier à sel

    jacques poulet.jpg
    [Vosges Matin]

  • Bleurville : débarquement pacifique au village

    Bleurville accueille durant ce week-end un rassemblement de véhicules anciens et, en particulier, une belle collection de matériels militaires.

    Véhicules militaires Bleurville 15.05.10.jpgA l'entrée du village, entre la scierie Granget et le ruisseau du Gras, un campement vert kaki et rouge s'est installé dans la prairie. La bannière américaine flotte au-dessus des tentes. Mais aussi le drapeau tricolore. Serions-nous en guerre ? S'agit-il d'un nouveau débarquement allié ? Non point. Il s'agit tout simplement d'un rassemblement pacifique de collectionneurs, mordus de militaria.

    L'automobiliste de passage ralenti avant de rentrer - ou de sortir - de Bleurville afin d'admirer d'incroyables véhicules civils et militaires qui ont fait la gloire de la Libération, voici 65 ans. Et qui font partie de notre patrimoine et de la mémoire collective.

    La famille Bisval, bien connue dans la région pour sa passion des matériels militaires de la Seconde guerre mondiale, ainsi que d'autres passionnés exposent plusieurs dizaines de Jeeps, commande-car, halft-traks, camions GMC américains... et Traction Citroën bien sûr ! On se croirait revenu au temps épique de la Libération lorsqu'autour du 12 septembre 1944, les troupes américaines libérèrent le sud-ouest vosgien.

    Parmi ce parc automobile ancien, plusieurs camions de pompiers d'hier tiennent également toute leur place. Rappelons que des amoureux vosgiens des véhicules de pompiers travaillent actuellement à la constitution d'un musée dédié à ces matériels de lutte contre l'incendie. La commune de Bleurville a d'ailleurs donné à cette association l'ancienne pompe à bras de la compagnie de sapeurs-pompiers locale en vue de sa restauration et de sa présentation lors de manifestations.

  • Saône Lorraine, 30 ans au service du patrimoine

    Jeudi de l’Ascension à l’église des Cordeliers des Thons. Longue montée vers les sommets du patrimoine local pour l’association Saône Lorraine. Longue marche semée d’incroyables succès… et de quelques désillusions. Forte de ses trente ans d’expérience et de sa jeunesse, l’association patrimoniale vosgienne a jeté un bref coup d’œil dans le rétroviseur pour mieux négocier le virage de l’avenir. Bilan avec Jean-François Michel, son président-fondateur.

     

    þ Trente ans d’existence pour Saône Lorraine. Qu’avez-vous fait de vos 30 ans ?

     

    bureau saone lorraine.jpgQuelques statistiques pour donner aux lecteurs l’ampleur de nos travaux : 36 expositions temporaires, 11 séminaires et colloques, 43 animations musicales et culturelles, 17 brochures publiées, 22 cartes postales sur le patrimoine architecturale local, de nombreux voyages dans nos provinces françaises et à l’étranger, une multitude d’actions engagées en faveur de la restauration du patrimoine de nos communes, autant pour la promotion du patrimoine architectural et historique, un nombre impressionnant d’interventions dans les villages du sud-ouest vosgien aux côtés d’autres associations et des municipalités…

     

    Bref, 30 ans de combat pour défendre le patrimoine de la Saône Lorraine avec ses satisfactions… et ses échecs aussi.

     

    þ Quels projets pour l’avenir immédiat ?

     

    AG 13.05.10 009.jpgSaône Lorraine c’est surtout ses presque 300 adhérents. Beaucoup de Lorrains bien sûr, mais aussi de nombreux amoureux de notre région disséminés dans les régions françaises et à l’étranger.

     

    C’est aussi un projet qui nous tient à cœur : la restauration de l’église du couvent des Cordeliers des Petits-Thons, commune rurale situé dans le sud du canton de Lamarche. C'est d'ailleurs ici, à l'occasion d'une vaste campagne de sauvetage menée en 1980, qu'est née notre association !

     

    Le patrimoine ne vaut que par les animations que nous pouvons organiser. C’est pourquoi Saône Lorraine depuis 30 ans propose un programme riche et diversifié de manifestations autour des sites du musée d’Hennezel-Clairey, de Châtillon-sur-Saône et des Thons. 2010 verra encore les musées vivants animer les rues et les demeures Renaissance du vieux Châtillon, des concerts réveiller les voûtes de l’église des Cordeliers des Thons et une grande exposition sur les « Gallo-romains en Saône Lorraine » au musée d’Hennezel et à l'abbaye de Bleurville.

     

    þ Quelle est votre place dans le concert des associations qui oeuvrent pour le patrimoine dans le secteur ?

     

    Cordeliers Thons.jpgNous ne sommes pas seuls effectivement. Nous travaillons avec tous ceux qui souhaitent œuvrer en faveur de la sauvegarde et la promotion du patrimoine architectural, historique et environnemental du sud-ouest vosgien. C’est ainsi que nous travaillons avec Droiteval-Ourche-Patrimoine qui milite pour la réhabilitation de la vallée de l’Ourche entre Claudon et Hennezel. Mais aussi avec la Compagnie L’Odyssée de Monthureux qui organise un spectacle vivant annuel en s’inspirant de faits historiques locaux. Je n’oublierai pas de citer encore notre plus ancien partenaire, l’association des Amis de Saint-Maur de Bleurville, pionnière en matière de sauvegarde du patrimoine religieux en Saône Lorraine, puisqu’elle travaille au chevet de l’ancienne abbaye bénédictine du village depuis 1974 ! Nous soutenons encore l'association de développement du Pays des Trois Provinces qui travaillent au rapprochement des pays des confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.

     

    Un projet nous tient à cœur actuellement : le projet de parc naturel régional porté par une association à laquelle nous apportons tout notre soutien. Ce projet de PNR à cheval sur le sud-ouest des Vosges, le nord-ouest de la Haute-Saône et l’est haut-marnais, crée un véritable espoir chez tous ceux qui pensent que notre région à de véritables atouts pour le développement touristique, et donc économique.

     

     

    þ Avec votre projet sur Les Thons, votre centre de gravité tend à se déplacer ?

     

    Gérard Monchablon2 15.05.10.jpgChâtillon-sur-Saône reste le phare de Saône Lorraine. Notre association poursuit son travail d’animation dans ce village Renaissance. C’est la locomotive touristique de l’ouest vosgien, il est hors de question de l’abandonner. Nous avons même en projet – il a été ratifié par l’assemblée générale – d’acquérir une ancienne grange à Châtillon afin de nous permettre d’être autonome en ce qui concerne le stockage de notre matériel, de nos costumes, etc.

     

    Cependant, parallèlement, nous allons également investir toute notre énergie et nos moyens financiers dans ce vaste projet de réhabilitation de l’ancienne église franciscaine des Thons. Ce sera bien sûr un travail de longue haleine.

     

    Notre action ne touche pas seulement le bâti historique civil ou religieux. Notre action est aussi culturelle. J’en veux pour preuve l’initiative d’un généreux donateur qui vient de confier à notre association plusieurs tableaux originaux des peintres vosgiens Alphonse Monchablon et Jan Monchablon. Ces peintures sont désormais exposées à Châtillon. Notre action suscite régulièrement de telles initiatives ; et c’est bien la culture et notre petit pays qui sont les grands gagnants !

     

    þ Alors, quel bilan au bout de ces 30 ans ?

     

    Une masse de travail réalisée par un nombre impressionnant de bénévoles avec le soutien constant des élus. C’est cela la force de Saône Lorraine. Mais pour poursuivre notre action, il nous faut sans cesse recruter de nouveaux – et de jeunes – adhérents passionnés, qui aiment ce pays qui recèle de véritables richesses.

     

    Alors, chers amis internautes, adhérez sans tarder à Saône Lorraine !

     

    [crédit photo : Ch. Thiébaut et H&PB]

     

     

     

    >> Contact : Association Saône Lorraine, 3 avenue de Lattre-de-Tassigny, 57000 METZ.

  • Adrienne Jouclard s'expose à Onville (Meurthe-et-Moselle)

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    [L'Est Républicain]

  • Châtillon-sur-Saône (Vosges) : les "musées vivants" de la cité Renaissance

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  • Vous aimez la Lorraine ? Alors abonnez-vous vite à la NRL !

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  • Dolaincourt (Vosges) : une association pour sauver la source Sarmery

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    [Vosges Matin]

  • Hennezel : les gallo-romains sont en Saône Lorraine

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    [Vosges Matin]

  • Nancy : une plaque pour la Bienheureuse Alix Le Clerc

    Ancien couvent ND Alix le Cler.jpgSamedi 15 mai 2010 à 11h00, les supérieures générales des congrégations des Soeurs de Notre-Dame inaugureront une plaque apposée sur l'immeuble du 9 rue Maurice-Barrès à Nancy, dans lequel les restes de la Bienheureuse Alix Le Clerc ont été retrouvés voici cinquante ans.

    C'est à cet endroit que s'élevait jusqu'à la Révolution le couvent de la congrégation Notre-Dame de Nancy.

    Auparavant, dès 9h30, elles se seront recueillies devant les vénérables reliques d'Alix Le Clerc à la cathédrale Notre-Dame.

    Les Lorrains sont vivement conviés à se joindre aux religieuses lors de cette cérémonie.

  • Patrimoine vosgien au menu des dîners insolites

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    [Vosges Matin]

  • Bassigny lorrain : l'association "Pour La Mothe" en ligne

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    L'association Pour La Mothe, qui oeuvre pour la réhabilitation et la connaissance du site de l'ancienne forteresse du Bassigny lorrain, a désormais son site internet.

    N'hésitez pas à aller le visiter (il est recensé parmi nos sites favoris)... Vous y découvrirez bien sûr l'histoire de cette légendaire cité fortifiée lorraine, mais aussi les activités proposées par l'association de sauvegarde ainsi que les publications sur l'histoire de La Mothe et une mine d'informations sur le souvenir de La Mothe dans les environs et en Lorraine.

    Tous les Lorrains attachés à l'histoire de leurs anciens duchés devraient aller au moins une fois dans leur vie en pèlerinage à La Mothe ; c'est aussi un haut lieu historique où souffle l'esprit de l'indépendance lorraine !

    Longue vie à l'association Pour La Mothe... Et vive La Mothe !

     

    >>  http://www.la-mothe.eu

  • La sainte lorraine du mois : sainte Jeanne d’Arc

    statue jeanne d'arc maison natale.jpgJeanne d'Arc, surnommée « la Pucelle d'Orléans » ou plus simplement « la Pucelle », fille du Barrois mouvant, entre royaume des lys et Lorraine, est une figure emblématique de l'histoire de France. Au début du XVe siècle, elle mène victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, levant le siège d'Orléans, conduisant le dauphin Charles au sacre à Reims et contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.

     

    Finalement capturée par les Bourguignons à Compiègne, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg pour la somme de 10 000 livres, et condamnée au bûcher en 1431 après un procès en hérésie. Entaché de nombreuses et importantes irrégularités, ce procès est cassé par le pape Calixte III en 1456, et un second procès en réhabilitation conclut à son innocence et l'élève au rang de martyre. Elle est béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Elle est l'une des trois saintes patronnes de la France. L’Eglise de France fête la solennité de sainte Jeanne d’Arc le 9 mai.

     

    Depuis le XIXe siècle, les exploits de Jeanne d'Arc ont servi certains desseins politiques au mépris de l'histoire. Les arcanes de cette exploitation d'une héroïne qui symbolise la France de façon mythique, voire mystique sont innombrables. Jeanne d'Arc a été réhabilitée en 1817, dans le livre de Philippe-Alexandre Le Brun de Charmettes : « Histoire de Jeanne d'Arc, surnommée la Pucelle d'Orléans, tirée de ses propres déclarations, de cent quarante-quatre dépositions de témoins oculaires, et des manuscrits de la bibliothèque du roi de la tour de Londres ». Le travail scrupuleux de cet historien, fondé sur des enquêtes rigoureuses, et l'étude de documents originaux, a souvent été réutilisé comme base de travail par des écrivains français et étrangers, tel Jules Quicherat, qui ont contribué à redonner ses titres de noblesse à la Pucelle d'Orléans.

     

    On lira avec intérêt le dernier ouvrage de Jean-Marie Cuny « Jeanne la Bonne Lorraine » qui présente une excellente synthèse de l’histoire de notre Jeannette.

  • Fiménil (Vosges) : 66 ans après, toute la vérité sur la déportation de son père

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    [Vosges Matin]

  • Visitez un jardin en Lorraine !

    L'opération "Visitez un jardin en Lorraine" est reconduite en 2010. Belle occasion d'aller à la rencontre, tout au long de l'année, de ces jardins publics et privés... et des jardiniers amoureux de la nature !

    jardins en lorraine.jpgNous vous présenterons seulement ici quelques parcs et jardins ouverts dans le département des Vosges. Nous reviendrons plus tard sur les lieux à visiter dans les autres départements lorrains.

    > Autrey : les jardins de l'abbaye Notre-Dame. Outre la magnifique abbatiale et les bâtiments monastiques toujours utilisés à des fins religieuses, chacun pourra admirer les jardins, l'arboretum, le jardin de fleurs dédié à la Vierge remarquable par ses harmonies de teintes.

    > Bains-les-Bains : le parc de la manufacture royale. Le parc de l'ancienne ferblanterie héberge de nombreuses essences remarquables : chênes fastigiés, hêtre tortillard, douglas, tulipiers, ginkgo biloba bi-centenaire... A découvrir aussi les jardins en terrasses cultivés jadis par les ouvriers.

    > Saint-Ouen-les-Parey: le jardin d'Ode. S'il contient de nombreuses espèces de vivaces et d'arbustes, le lieu n'est pas pour autant un jardin de collectionneur. Il propose une série de tableaux colorés donnant le rôle à l'eau, à une tonnelle ou à une vieil arbre. Un potager, des légumes oubliés et un jardin de graviers sont venus ajouter quelques notes inattendues.

    > Autigny-la-Tour : le jardin du château. La terrasse du château domine une composition classique divisée en trois séquences : aux quinconces succède un parterre cantonné de topiaires d'ifs puis une longue pièce d'eau et un tumulus formant un belvédère.

    jardin st maur2 08.07.08.jpg> Martigny-les-Bains : le parc thermal. Florissant au début du XXe siècle, l'établissement thermal est aujourd'hui abandonné. Son parc connaît une seconde vie avec son remarquable pavillon des sources et plusieurs fabriques réalisées en ciment armé moulé en branchages rustiques.

    > Monthureux-sur-Saône : le jardin d'artiste de Jean-Paul Mougeot. En bord de Saône, un parcours insolite d'espace sculptés de matières multiples, plantes, fleurs, arbustes, légumes, vignes à découvrir tout au long des saisons.

    > Bleurville : le jardin du prieuré. S'il n'est pas répertorié dans le guide du visiteur édité par le Ministère de la Culture, l'endroit n'en mérite pas moins une visite. Minuscule jardin monastique planté entre abbatiale romane et logis prieural du Siècle des Lumières, des parterres de vivaces et de buis accueillent le visiteurs pour des instants de méditation à l'ombre des vieux murs séculaires.

  • Nancy : hommage à Charles Ier de Habsbourg-Lorraine

    messe Charles d'Autriche 04.05.10.jpgMardi 4 mai à 18h30 en l’église des Cordeliers de Nancy, une messe était célébrée à la mémoire du Bienheureux Charles d’Autriche par l’abbé Weber, prêtre de l’Oratoire et curé de Saint-Epvre. De nombreux Lorrains avaient tenu à assister à cette messe en souvenir du descendant du dernier duc de Lorraine, François III, fondateur de la dynastie des Habsbourg-Lorraine par son mariage avec l’impératrice Marie-Thérèse. Jean Sévillia, journaliste au Figaro Magazine et auteur de « Charles d’Autriche, le dernier empereur », assistait à l’office. On notait également dans l’assistance la présence de Jean-Michel Berlemont, adjoint au maire de Nancy chargé des relations européennes et internationales.

     

    A l’issue de la messe, Jean Sévillia a donné une conférence sur « Charles d’Autriche, un destin chrétien ». Après une série d’essais remarqués, Jean Sévillia raconte dans son dernier livre la vie du dernier souverain d'Autriche-Hongrie, mort à 34 ans en 1922 et béatifié par Jean-Paul II en 2004. Il a recouru à des sources qu’il n’avait pas exploitées pour sa biographie de l’impératrice Zita.

     

    Jean_Sevillia_2007.jpgQui est ce souverain méconnu ? Vienne, 21 novembre 1916 : l’empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne. C’est son petit-neveu, l’archiduc Charles, né en 1887, marié en 1911 à la princesse Zita de Bourbon-Parme, qui lui succède sur le trône des Habsbourg. Le nouveau monarque, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie, est âgé de 29 ans, et possède un programme : la paix, les réformes. De 1916 à 1918, l’empereur Charles tente l’impossible pour sortir son pays de la guerre. Dès son accession au trône, il ouvre des négociations secrètes avec les Alliés ; Charles Ier rêve de la paix, mais nul ne saisit la main qu’il tend alors pour abréger le conflit…

     

    Le jeune monarque aspire également à de profondes réformes, voulant doter l’Autriche-Hongrie d’une constitution d'esprit fédéraliste, qui aurait garanti des droits égaux aux douze nationalités peuplant son empire. Entre le conservatisme des uns et le nationalisme des autres, ce projet échouera aussi.

     

    Charles et Zita de Habsbourg Lorraine.jpgEn 1918, l’Autriche-Hongrie est démantelée, et l’empereur doit quitter le pouvoir. La famille impériale se réfugie en Suisse, mais Charles ne renonce pas à ses espoirs. Après deux vaines tentatives de restauration en Hongrie, en 1921, le couple impérial est astreint par les Alliés à la relégation sur l’île de Madère. Sans ressources, Charles et Zita y vivent dans le dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s’achève dans le drame : le 1er avril 1922, le souverain meurt à l’âge de 34 ans, laissant une veuve de 30 ans, enceinte de son huitième enfant.

     

    Le dernier empereur Charles est une figure à qui l’Histoire a réservé une destinée tragique. Mais ce Bienheureux, qui aima la paix et la justice sociale, et fut un époux et un père de famille exemplaire, est aussi une figure spirituelle qui a quelque chose à dire aux hommes d’aujourd’hui.

     

     

    [cliché de la messe en la chapelle des Cordeliers : H&PB]

  • Monthureux-Bleurville : les "vieux du stade" se rassemblent le 24 mai 2010

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  • La Fédération des sociétés savantes des Vosges prépare ses activités

    Les représentants des associations patrimoniales et historiques membres de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges ont tenu leur assemblée générale le 24 avril aux Archives départementales à Epinal.

    fssv.jpgLes activités 2009 ont été détaillées : les Journées d'études vosgiennes se sont tenues à Raon-l'Etape en octobre sur le thème de l'eau. Elles se sont déroulées devant 500 auditeurs sur les trois jours de conférences et visites des sites locaux. Le 1er salon du livres Vosges/Lorraine de Remiremont a proposé au public les publications des sociétés savantes et des associations patrimoniales vosgiennes. Il était également possible de découvrir les différentes associations qui oeuvrent pour la diffusion de l'histoire du territoire et la protection du patrimoine local. Enfin, fidèle à son objectif, la Fédération a publié le premier volume de sa collection "Mémoires & Documents" : il s'agit du poème "Les Vosges" de François de Neufchâteau qui est disponible auprès de la Fédération et des associations membres.

    Pour 2010, la Fédération prévoit la publication des actes des Journées d'études vosgiennes de Raon-l'Etape. Le 2ème salon du livre aura lieu cette année à l'église des Cordeliers des Thons, propriété de l'association Saône Lorraine, où les lecteurs pourront découvrir les publications et ouvrages proposés par les éditeurs lorrains mais aussi champenois et francs-comtois.

    Le bureau de la Fédération planche sur la création d'un site internet qui présentera les activités des différentes associations membres. Il devrait être mis en ligne pour l'été prochain.

    Fontenoy-le-Château et Bains-les-Bains accueilleront en octobre les Journées d'études vosgiennes sur le thème "Passage ou verrou des Vosges ? Bains-les-Bains, Fontenoy et la vallée du Côney". Plus d'une trentaine de communications seront présentées au public.

    La collection "Mémoires & Documents" pourrait voir la publication du deuxième opus dans le courant de l'année : le président Jean-Paul Rothiot propose un document sur le clergé vosgien sous la Révolution.