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musée de l'image

  • Le jardin potager | Un petit monde

    Le Musée de l'Image d'Epinal a proposé récemment une belle rétrospective déclinée autour du jardin potager.

    Le catalogue édité à cette occasion ne donne certes aucune recette ou astuce ou bonne idée pour tenir son jardin potager ! Il propose, tout comme l'exposition, des regards, des points de vue, des interprétations autour de l'idée du jardin, des fleurs, des légumes, des fruits, et fait voyager dans l'histoire du potager, du Jardin d'Eden jusqu'à saint Fiacre, le patron des jardiniers. Il nous parle des amis et des ennemis des jardins, de la répartition des activités entre hommes et femmes, des enfants curieux qui y jouent...

    Avec les nombreuses images tirées du fonds de l'imagerie d'Epinal, le lecteur vit l'harmonie qui habite le jardin potager.

    Un ouvrage sympathique qui vous invite à jardiner et à retrouver le sens de la nature !

     

    ‡ Le jardin potager | Un petit monde, Martine Sadion (dir.), éditions Musée de l'Image - Ville d'Epinal, 2017, 327 p., ill. (25 €).

  • Images d'Epinal

    images epinal.jpgDes images d'Epinal, nous connaissons les devinettes, les histoires pour enfants sages, les poupées à habiller, les images de saints, les feuilles de soldats... Mais la liste est bien plus longue ! Cartes à jouer, architectures de papier, théâtres, portraits de rois ou d'empereurs... sont tout aussi attachants et étonnants.

    Fruit des recherches menées par le Musée de l'Image d'Epinal, dont les collections françaises ou étrangères comptent désormais plus de 110 000 images, ce magnifique album tout en couleur nous raconte l'histoire de ces images. Et des ateliers d'imagiers d'Epinal. Ces créations nous ont accompagnées depuis plus de trois siècles et nous révèlent d'une manière insoupçonnée l'histoire de notre société.

    Martine Sadion, la conservatrice du Musée de l'Image, a choisi de publier des images imprimées entre 1664 et les années 1930. Elle s'arrête à l'époque où l'image était partout : l'image était une porte ouverte sur le monde.

    L'ouvrage propose un regard étonné et émerveillé sur le monde et sur la société d'hier. Un ouvrage à lire et à regarder avec curiosité, ferveur et passion.

     

    ‡ Images d'Epinal, Martine Sadion, éditions de La Martinière - Le Musée de l'Image | Ville d'Epinal, 2013, 192 p., ill. (29 €).

  • C'est une "image d'Epinal"

    image épinal.jpgFruit de dix années de recherches, le catalogue édité à l'occasion de l'exposition "C'est une 'image d'Epinal'" présentée au Musée de l'Image d'Epinal, aborde l'histoire de l'imagerie et des imagiers de la cité vosgienne du XVIIe au XXe siècle. L'étude nous en révèle leurs inspirations, leurs influences et, surtout, rétablit certaines vérités : comme celle qui confirme que les premières images connues réalisées à Epinal sont de Claude Cardinet et datent de 1664 ; ou que Jean-Charles Pellerin, cartier, imprime ses premières images vers 1809, des images de saints mais aussi de Napoléon et de sa famille ; ou encore qu'en 1861 et pendant 28 ans, deux imageries, celles de Pinot et celle de Pellerin, produisaient de "l'image d'Epinal" contribuant à la renommée de la cité...

    Au fil des années, "l'image d'Epinal" devient un genre dont les images de l'épopée napoléonienne et les images en vignettes sont les deux emblèmes. Mais si dire aujourd'hui, "c'est une image d'Epinal", c'est évoquer un cliché, un stéréotype, mille fois répété et pas toujours inventif, il ne faut pas occulter qu'une image d'Epinal n'était ni désuète ni "naïve" quand elle a été imprimée.

    Dans ce sympathique ouvrage, les auteurs décryptent comment cette image d'Epinal est devenue pour le monde entier un genre et un stéréotype à la fois. Pour ce faire, ils ont repris les grandes étapes de son évolution, de ses transformations, l'arrivée à Epinal d'autres imageries, la concurrence avec les imagiers de l'Est de la France...

    Loin d'être une recherche sur un territoire, cette quête entraîne le lecteur vers la société du XVIIIe au XXe siècle, celle pour qui ces images ont été conçues. Longtemps seules images à disposition de toutes les catégories sociales de la population française, ces "images d'Epinal", qu'elles soient d'Epinal, de Nancy, de Metz ou d'ailleurs, ont joué un rôle qui se dévoile peu à peu. Et ce catalogue remarquablement illustré y contribue grandement.

     

    ‡ C'est une "image d'Epinal", Martine Sadion (dir.), éditions du Musée de l'Image - Ville d'Epinal, 2013, 295 p., ill. (22 €).

  • "Rois & Reines | Des histoires de France" au musée de l'Image d'Epinal

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  • Au Musée de l'Image d'Epinal : exposition "Mondes à l'envers | Patrick Neu | Connivence 2"

    Du 18 juin au 2 novembre 2011 au Musée de l'Image à Epinal.

    le_monde_renverse.jpgDans ce deuxième volet de la série Connivence initiée en 2010, le Musée de l’Image a choisi de mettre en lumière les images des Mondes à l’envers et les œuvres de l’artiste Patrick Neu.
    De ces deux sujets, qui pourraient sembler éloignés, le musée crée une rencontre, suscite le regard d’un artiste contemporain sur des images anciennes et sur un thème étonnant né au 16e siècle… En connivence.

    Les images du Monde à l'envers
    Les maisons éclairent le soleil et la lune,
    Le cheval monte l’homme,
    L’ours fait danser son maître…

    Dans les images des Mondes à l’envers, tout est possible… Mais un instant seulement, et pour mieux revenir à la normalité ensuite. En effet, le climat du 19e siècle est un climat de contraintes : l’État, quels que soient ses représentants, ou encore l’Église, édictent chaque jour des règles visant à limiter le « libre-agir » des citoyens. Comme le Carnaval, le thème des mondes renversés apparaît alors aux imagiers et aux artistes comme un moyen de publier des images « folles », une manière pour les pouvoirs en place de tolérer temporairement le désordre, la transgression des règles.

     

    ‡ Consultez le dossier de presse ici : Mondes à l'envers_2011.pdf

  • Epinal : un été au Musée de l'Image

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    ‡ Consultez le programme estival du Musée de l'Image de la Ville d'Epinal : ete_musee image epinal.pdf

  • Loren Capelli au musée de l'Image d'Epinal

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    ‡ Plus d'info ici : exposition_le_chemin_des_images.pdf

  • Une prestigieuse collection pour le Musée de l’Image d’Epinal

    Le moment est solennel. Rare et solennel. En accueillant en ses murs Henri George et son épouse, le Musée de l’Image faisait plus qu’une simple visite. Le plus grand collectionneur français d’images populaires venait en effet tout juste de signer, devant notaire, la vente de sa collection privée au profit de la ville d’Epinal. Montant de la transaction : 360.000 €.

    musée image épinal.jpgUne vente de 85.000 documents cédés au Musée de l’Image. Des images populaires, des vues d’optiques, des chromos publicitaires mais aussi des canivets particulièrement rares, des images religieuses, de littérature de colportage… Autant de pièces, pour certaines très rares, qui viennent de rejoindre les réserves du musée. « Ce que je souhaite aujourd’hui, c’est que ces collections puissent faire l’objet de recherches par des étudiants. Se séparer de ces images, c’est un regret, certainement mais en même temps une sécurité de voir que mes collections ne seront pas dilapidées et dispersées dans la nature. »

    A 86 ans, Henri George est serein. Et rassuré. Sa collection sera bien traitée. Et c’est non sans une certaine émotion que le député maire spinalien Michel Heinrich est revenu sur les circonstances de cette acquisition : « La collection d’Henri George est ici par la volonté d’Henri George. C’est son choix de nous laisser sa collection comme un ensemble indissociable. »

    Lors des prochaines Journées européennes du patrimoine, les 18 et 19 septembre prochains, le Musée de l’Image, qui peut désormais s’enorgueillir de disposer du plus grand fonds d’imagerie européen, exposera une partie de la collection d’Henri George. « Ce jour est un très grand jour pour la ville d’Epinal mais aussi pour notre département et notre région » n’a pas manqué de rappeler Michel Heinrich, offrant ensuite la médaille d’or de la Ville à ce précieux bienfaiteur.

    Car pour Henri George, l’image est plus qu’un bout de papier. Chacune d’elle a son histoire. « Vous voyez, ces calendriers publicitaires, ils étaient les ancêtres des images Panini » […] « Là, vous avez quelques exemples de ‘messagers boiteux’, j’ai la plus grosse collection de ‘messagers boiteux’. Le colporteur les distribuait à la fin de l’année et celui de l’année écoulée, on le jetait au feu, voilà pourquoi il est aujourd’hui très difficile d’en trouver. » Et Henri George de poursuivre, intarissable.

    « Cet homme fait véritablement partie de l’histoire du musée » rappelle Martine Sadion, la conservatrice du musée. « Qu’il nous confie aujourd’hui l’ensemble de sa collection prouve que le travail qu’on fait correspond à ce que lui pense de l’imagerie. Ce qui nous semble intéressant, c’est de pouvoir garder la mémoire d’un collectionneur. »

    Une belle reconnaissance aussi du travail effectué par l’équipe du musée de l’Image, depuis 2003.

    [Vosges Matin | 29.06.2010]