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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 162

  • Jacques Rivière-Lemaistre expose à Châtillon-sur-Saône

    L'exposition de Jacques Rivière-Lemaistre vient d'être inaugurée au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône. Une visite s'impose absolument.

    Châtillon expo Rivière lemaistre 21.08.10 03.jpgHabitué des cimaises des salles d'exposition du Grenier à sel de la cité Renaissance vosgienne, notre maître enlumineur et héraldiste romarimontain expose ses magnifiques dessins pour le plus grand bonheur des amateurs et amoureux de l'histoire de notre région.

    Double thème en cette fin de saison estivale : maître Jacques propose tout d'abord une belle série de saints enluminés dans la plus pure tradition des ateliers monastiques du Moyen-Âge. Et puis, en bon spécialiste ès héraldique - la science du blason -, notre enlumineur a réalisé les armes des grandes familles nobles qui se sont illustrées en Saône Lorraine : les du Châtelet, les Mauris, les Bauffremont, les Choiseul, les Cendrecourt, les Bouzey, les Ligniville, etc. De somptueux blasons qui redonnent toutes ses lettres de noblesse au Grenier à sel Renaissance ! En bon normand (et oui, Jacques Rivière-Lemaistre est d'origine normande, mais aime tout autant sa province d'adoption : la Lorraine !), il expose également quelques écus de cette belle région... Et les armes de la famille Rivière-Lemaistre y tiennent toute leur place !

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    Les armoiries n'étaient pas l'apanage ou le privilège des familles nobles. Avant que cela devienne une tradition essentiellement chez les grands seigneurs, le blason pouvait être porté par des personnes de modeste extraction : laboureurs, artisans ou bourgeois pouvaient tout à fait posséder leurs propres armes. A l'origine, le blason porté sur l'écu des chevaliers ou reproduit sur l'oriflamme, servait de signe de ralliement et de reconnaissance à la soldatesque qui, ainsi, pouvait déméler d'un simple coup d'oeil les ennemis des alliés.

    Notre bon maître a décidé d'offrir à l'association Saône-Lorraine toute la série de ces blasons. Un bien beau cadeau qui viendra enrichir les collections du musée de Châtillon.

    Jean-François Michel, président de l'association Saône-Lorraine, a vivement remercié cet ami fidèle de Châtillon pour son beau geste. Et d'inviter les amateurs d'enluminures et d'héraldique à passer par Châtillon-sur-Saône pour y découvrir cette exposition ainsi que les richesses architecturales de cette sympathique petite cité vosgienne de caractère.

  • A l’abbaye Saint-Maur de Bleurville : les secrets de la villa gallo-romaine de Damblain dévoilés

    Beau parterre de passionnés d’archéologie pour la dernière animation à l’abbaye Saint-Maur. Les secrets de la villa gallo-romaine de Damblain y furent dévoilés par Gilbert Salvini.

    st-maur 22.08.10 014.jpgDans le cadre des manifestations autour de l’exposition « Gallo-romains en Saône Lorraine », Gilbert Salvini, président du Cercle d’études locales de Contrexéville, a développé, en fin spécialiste, le détail des fouilles archéologiques menées sur le site de l’ancien aérodrome de l’Otan à Damblain. Pour y avoir participé à titre d’archéologue bénévole aux côtés des archéologues de l’Inrap, il a présenté les différentes phases des découvertes sur les sites prospectés.

    « Damblain, c’est du gallo-romain, mais aussi du mérovingien, sans oublier l’époque gauloise et même des strates d’occupation préhistorique » résume Gilbert Salvini. En effet, les archéologues ont mis au jour dans le périmètre même de la villa gallo-romaine des traces d’occupation plus ancienne, préhistorique et celtique, et plus récente avec une nécropole mérovingienne du 7ème siècle. Damblain était situé à la croisée de grandes voies de communication, aux confins des cités des Lingons et des Leuques ; en témoigne les restes d’amphores à huile provenant du sud de l’Espagne découverts sur le site.

    Les vestiges de la villa, constituée d’une maison d’habitation et d’une zone agricole et artisanale, s’étendent sur 7 hectares. Ils ont été mis au jour en 2006 lors des sondages de diagnostic réalisés sur l’emprise de la future zone d’activité aménagée par le Conseil général des Vosges. Les fouilles menées par l’Inrap en 2008-2009 ont révélé une villa occupée entre les 1er et 3ème siècle après Jésus-Christ. Le bâtiment résidentiel à étage était doté d’une cave et de thermes avec plusieurs pièces chauffées par le sol.

    Les éléments archéologiques les plus significatifs ont été prélevés afin d’être étudiés puis reconstitués. Ils seront probablement présentés au public lors d’une future exposition d’intérêt départemental. En attendant, les fouilles sont terminées et le site a été rendu à la nature et aux aménageurs. Place au 21ème siècle désormais.

  • Au musée de Hennezel : conférence sur la villa gallo-romaine d’Ainvelle (Vosges)

    fouilles ainvelle.jpgL’association Saône Lorraine, le Cercle d’études locales de Contrexéville et La Roye Demange d’Ainvelle vous donnent rendez vous samedi 28 août à 17 heures au Musée du fer, du bois et du verre à Hennezel-Clairey pour la conférence donnée par Patrick Millot sur la villa gallo-romaine d'Ainvelle.

    Membre de l’association La Roye Demange et archéologue bénévole, Patrick Millot relatera l'histoire des fouilles réalisées sous la responsabilité de Pierre Borde à partir de 1985 et fera le point sur les connaissances acquises depuis 25 ans. Il replacera la villa dans le contexte et l'environnement antique.

    Plus d'informations sur le site gallo-romain d'Ainvelle sur http://pmillot88.free.fr

     

    >> Musée du fer, du bois et du verre d'Hennezel-Clairey, entre Darney et Bains-les-Bains, 28 août à 17h00, conférence sur la villa gallo-romaine d'Ainvelle par Patrick Millot.

  • "Vosges, terre de livres" aux Archives départementales à Epinal

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    >> Plus d'infos sur http://www.vosges-archives.com

  • Nos ancêtres préhistoriques à Darney

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    [Vosges Matin]

  • Malbrouk, forteresse lorraine

    Manderen (Moselle) possède un superbe château du XVe siècle, édifié par le chevalier Arnold VI de Sierck. Classé monument historique en 1930, il a été entièrement rénové en 1998 et offre un site d'exception à visiter.

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    [Vosges Matin]
  • Ouest vosgien : les vers blancs attaquent

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    [Vosges Matin]

  • "Sur les routes" au musée de l'Image d'Epinal

    sur les routes.jpgLa route du 19ème siècle est encombrée. De voitures, de chevaux mais aussi de nombreux marcheurs : le colporteur, le petit savoyard, le bohémien, le conscrit, la cantinière, le juif errant...

    Le musée de l'Image a choisi d'explorer les destins de ces hommes, femmes et enfants, réels ou légendaires, qui sont devenus au fil des ans les emblèmes de l'Imagerie. Nos souvenirs en ont fait des personnages merveilleux, dont la mémoire s'est colportée au fil des années, s'embellissant encore et toujours. Imagiers, peintres, graveurs, les artistes sont nombreux à avoir été inspirés par ces fascinants marcheurs.

    L'exposition, et le catalogue édité à cette occasion, est une véritable invitation au voyage. Le musée de l'Image dévoile des oeuvres anciennes, images, tableaux, objets... Près de 150 oeuvres issues de ses propres collections, mais aussi de nombreux autres musées français, collections publiques et privées en provenance des quatre coins de la France.

    D'image en image, le musée dessine des chemins jusqu'aux oeuvres d'artistes contemporains reconnus : Henri Cartier-Bresson, Claire Chevrier, Gérard Collin-Thiébaut, Hamish Fulton, Izis, Corinne Mercadier, Jacqueline Salmon.

    L'exposition se poursuit jusqu'au 11 novembre 2010. Plus d'infos sur www.museedelimage.fr

     

    >> Sur les routes, collectif, Musée de l'Image/Ville d'Epinal, 2010, 284 p., ill. (22 €).

  • Bleurville : le nouveau Plan Local d'Urbanisme présenté à la population

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  • Les Romains dans les Hautes-Vosges

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    [Vosges Matin]

  • 15 Août : solennité de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie

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    Marie en son Assomption,
    église de Crévéchamps (Meurthe-et-Moselle)
     
    Signum magnum apparuit in caélo : mulier amicta sole, et luna sub pédibus éjus, et in capite éjus corona stellarum duodecim. Cantate Domino canticum novum : qui a mirabilia fécit.
     
    [Un signe grandiose apparut dans le ciel : une femme revêtue du soleil, et la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des prodiges.]
     
    (Introït de la messe de l'Assomption)

  • Contrexéville : une nouvelle jeunesse pour le tableau de l'église

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    [Vosges Matin]

  • Darney (Vosges) : le devenir du centre de la Préhistoire en question

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    [Vosges Matin]

  • Le sud-ouest vosgien à la carte

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    [Vosges Matin]

  • L'Echo des 3 Provinces d'août-septembre est paru

    echo 3 provinces.jpgAmis lecteurs du Pays des 3 Provinces (Lorraine, Champagne-Ardenne et Franche-Comté bien sûr !) - et tous ceux qui veulent découvrir la région aussi ! - retrouvez votre revue locale favorite d'août-septembre ! L'Echo des 3 Provinces vous fait partager la vie de ses habitants, mais aussi la riche histoire des villages des confins de ces trois régions ainsi que la diversité du patrimoine.

    Dans ce numéro, vous pourrez lire une multitude d'articles dont : les sources et résurgences dans la région de Bourbonne-les-Bains, Fontenoy-le-Château : 1000 ans d'histoire, visite du musée de la pomme de terre et de la féculerie au moulin Gentrey à Harsault, les bombardements de Lamarche de juin 1940, des sources au coeur du Val de Vôge, histoire de la cuisine, Saône Lorraine fête ses 30 ans, etc.

     

    >> Abonnement à L'Echo des 3 Provinces en envoyant vos coordonnées postales accompagnées de votre règlement (24 € pour 6 numéros)  à : ADP3P - 24 rue principale - 52400 ENFONVELLE.

  • De l'opérette chez les Cordeliers des Petits-Thons (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Camille Hilaire, du trait à la lumière

    hilaire.jpgCamille Hilaire (1916-2004), peintre messin, s'expose jusqu'au 26 septembre au musée départemental Georges de la Tour de Vic-sur-Seille (Moselle). A cette occasion, un remarquable catalogue de ses oeuvres a été édité.

    Exposer Hilaire n'est pas un acte neutre. Face à un artiste dont l'oeuvre reste présente sur le marché de l'art, il s'agissait d'adopter une démarche raisonnée en présentant l'ensemble de sa carrière jusque-là peu mise en valeur. Hilaire au musée, c'est comprendre le processus créatif, s'arrêter sur les dessins, mettre les oeuvres en rapport les unes avec les autres.

    Hilaire est un "touche-à-tout". Tour à tour peintre, créateur de cartons pour vitraux, céramiques et tapisseries, peintre-décorateur pour monuments à la dimension de son art, Camille Hilaire se révèle dans ce superbe ouvrage qui propose la redécouverte de sa peinture et de ses multiples talents.

    Replacées dans l'histoire de l'art, ses créations artistiques, loin de l'avant-garde, révèlent une modernité étonnante.

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    Camille Hilaire, La liseuse, détail, vers 1950.

     

    >> Hilaire, du trait à la lumière, collectif, Conseil général de la Moselle & Serge Domini éditeur, 2010, 104 p., ill. (20 €).

  • Bassigny lorrain : les archéologues au chevet de l'abbaye de Morimond

    Pour la troisième année consécutive, les responsables des fouilles archéologiques du site de l'ancienne abbaye cistercienne de Morimond (Haute-Marne), organisaient un après-midi 'portes ouvertes'. Belle occasion de découvrir les travaux menés par ces archéologues dans le cadre d'une fouille programmée.

    Morimond fouilles 08.08.10 040.jpgBenoît Rouzeau, docteur et archéologue attaché à l'université de Paris-1, est le responsable de ce chantier de fouilles. Il a guidé les visiteurs sur le vaste périmètre actuellement traité par ses collaborateurs, aidés également par les archéologues bénévoles du Cercles d'études locales de Contrexéville.

    Cette année, les fouilleurs ont travaillé sur ce qui devait être la maison des hôtes ou hôtellerie, vaste bâtiment du XIIe siècle proche de la porterie (aménagé, selon les méthodes de datation, entre 1160 et 1180), qui accueillaient dès l'entrée de l'abbaye, les visiteurs, pèlerins et autres mendiants qui venaient chercher réconfort et prières auprès des moines blancs. Cette construction est particulièrement vaste : 35 mètres de long sur 11 mètres de large.

    Morimond fouilles 08.08.10 036.jpgAu milieu du XIIIe siècle, les religieux installent une cuisine, puis entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle, le bâtiment accueille de nouvelles activités : une forge tout d'abord puis une zone de stockage avec une écurie.

    Au XVIIIe siècle, cet ensemble bâti est démantelé ; les substructions furent recouvertes et les cisterciens y aménagèrent un vaste parterre cultivé.

    Hubert Flammarion, Benoît Rouzeau et Georges Viard, sous l'égide de l'association des Amis de l'abbaye de Morimond, viennent de publier une intéressante brochure qui fait le point sur l'histoire de l'abbaye à la lumière des dernières découvertes archéologiques.

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    >> La brochure peut être commandée (12 €) à l'Association des Amis de Morimond - BP 32 - 52202 LANGRES CEDEX
  • A l’abbaye Saint-Maur de Bleurville le 22 août : les fouilles de la villa gallo-romaine de Damblain dévoilées

    Pour avoir suivi de près le déroulement des opérations archéologiques, Gilbert Salvini, archéologue bénévole et président du Cercles d’études locales de Contrexéville, présentera le 22 août à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville, le déroulement des fouilles menées sur le site de l’ancien aérodrome de Damblain. Il dresse, pour nous, une première esquisse de cette page d’histoire locale, en attente les publications officielles de la responsable du chantier, Karine Boulanger, et de l’INRAP.

     

    villa gallo-romaine damblain - vue aerienne.jpgLes vestiges d’un établissement rural de l’époque gallo-romaine s’étendant sur 7 hectares, ont été découverts en 2006 lors des sondages de diagnostic effectués sur les 302 hectares de l’emprise de la future zone d’activité qui succèdera à l’ancien aérodrome militaire de l’Otan.

     

    Les fouilles menées par l’Institut national pour la recherche archéologique préventive (IRAP), qui se sont déroulés en 2008 et 2009, ont mis au jour une villa avec ses dépendances. Une petite nécropole mérovingienne a aussi été découverte à proximité.

     

    Il s’agit certainement de la villa gallo-romaine la plus importante et la plus complète fouillée dans le département des Vosges à ce jour. Le bâtiment résidentiel était doté d’une cave et de thermes, avec de nombreux appartements chauffés par le sol. Dans la cour, entourée de bâtiments annexes, il y avait un bassin dont la destination n’a pu être fixée avec précision.

     

    Les nombreux autres bâtiments étaient réservés aux activités artisanales et agricoles, certains d’entre eux semblent avoir un caractère cultuel.

     

    Malgré l’état de ruine et de dégradation des vestiges, fragilisés par leur mise au jour et l’intense activité de la nappe phréatique, des éléments essentiels ont pu être récupérés, ils seront exposés sous l’autorité du Conseil général des Vosges après leur complète restauration.

     

    Le compte rendu de cette fouille est en cours de rédaction par l’INRAP. Il permettra de connaître la façon dont vivaient les habitants de cette villa, de savoir comment s’articulaient leurs modes de vie et quel pouvait être leur environnement.

     

    En première datation, une approche de la chronologie des diverses constructions qui se sont succédées date l’occupation du site du Ier siècle et peut être avant, à la fin du IIIème siècle de notre ère, où son abandon semble s’effectuer. Par la suite les bâtiments s’écroulèrent d’eux même, après quoi les matériaux ont été récupérés et au Moyen-Âge l’espace fut nivelé pour permettre la culture des terres.

     

    Il est resté de ce passé, un nom de lieu-dit, « la cave », qui était encore inscrit dans le cadastre de Damblain avant la construction de l’aérodrome en 1950.

     

    Dans le cadre de sa conférence, Gilbert Salvini présentera les travaux de fouilles auxquels il a participé ainsi que de nombreux clichés qui donneront corps à cette fabuleuse découverte.

     

     

    >> Conférence-diaporama sur « Les fouilles de la villa rurale gallo-romaine de Damblain » par Gilbert Salvini, dimanche 22 août à 15h00 à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville. Entrée libre.

  • Notre-Dame de Bermont célèbre l'Assomption le 15 août

    L’association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d’Arc organise sur le site de l’ermitage de Bermont (commune de Greux, Vosges) la fête de l'Assomption le dimanche 15 août 2010.

     

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    Reposoir en l'honneur de Notre-Dame (Bermont, 2009)

     Le programme de la journée :

    >> messe à 11h30 en la chapelle Notre-Dame de Bermont célébrée par les prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d’Epinal

    >> déjeuner pris en commun (repas tiré du sac)

    >> procession en l'honneur de Notre-Dame à 15h00 avec renouvellement du Vœu de Louis XIII, suivie d'un salut au Saint-Sacrement

  • Le peintre Jan Monchablon s'expose à Châtillon-sur-Saône

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    [Vosges Matin]

  • Les fouilles archéologiques de la villa gallo-romaine de Damblain (Vosges)

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  • Camille Martin, artiste de l'Ecole de Nancy

    camille martin.jpgCamille Martin (1861-1898) fut l'un des plus actifs représentants à Nancy de "l'art dans tout" cher à l'Art nouveau et à l'Ecole de Nancy. Il créa l'une des plus célèbres images du mouvement nancéien : l'affiche au paon annonçant l'exposition d'art décoratif de 1894, qui fut à l'origine de la création de l'Ecole de Nancy.

    Peintre familier de la nature, Martin se forgea une solide réputation de vues de sous-bois et de paysages forestiers qui lui apportèrent à la fois la notoriété et de nombreuses commandes privées. L'influence exotique, celle du Japon notamment, marque considérablement son dessin, mais c'est dans l'art décoratif, et plus particulièrement celui de la reliure, que le rôle de Martin fut déterminant. En 1893, en collaboration avec Victor Prouvé et René Wiener, il composa des reliures "choquantes, bruyantes et extravagantes" qui firent sensation à Paris et à Bruxelles, apportant à l'Ecole de Nancy sa première reconnaissance internationale.

    Par la diversité de ses créations, leur originalité et leur qualité, Camille Martin est l'un des artistes emblématiques de l'Ecole de Nancy. Avide de modernité, d'expérimentations techniques et artistiques, Martin n'en gardait que le meilleur. La nature sous toutes ses formes et au coeur d'un travail animé de passion et au perfectionnisme sans concession.

     

    >> Camille Martin, artiste de l'Ecole de Nancy. Le sentiment de la nature, Valérie Thomas et Jérôme Perrin (sous la dir.), Somogy éditions & Musée de l'Ecole de Nancy, 2010, 144 p., ill. (26 €).

  • Spectacle vivant estival en Saône Lorraine

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    [Vosges Matin]

  • Beaufremont (Vosges) : du côté de la distillerie du château

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    [Vosges Matin]

  • Dimanche 5 août, ouverture du chantier des fouilles de Morimond

    Une campagne de fouilles archéologiques est actuellement menée sur le site de l'ancienne abbaye cistercienne de Morimond (Haute Marne), aux confins de la Lorraine et de la Champagne, entre Lamarche et Damblain.

    Morimond fouilles02 2010.JPGLe site des fouilles sera accessible au public dimanche 8 août en après-midi. Les visiteurs bénéficieront des explications de Benoît Rouzeau, archéologue responsable des fouilles de Morimond.

    Rappelons que l'abbaye de Morimond, située sur le territoire de la commune de Fresnoy-en-Bassigny, a été fondée en 1115. Morimond se développa rapidement, et essaima largement en France, Allemagne, Pologne, Bohême, Espagne, et Chypre. Aux confins de la Champagne et de la Lorraine, la situation de l’abbaye en faisait un avant-poste de l’ordre cistercien pour rayonner sur l’Allemagne et l’Europe orientale.

    Morimond fouilles01 2010.JPGParmi les moines célèbres de l'abbaye, on compte Othon de Freising, fils du margrave Léopold II d'Autriche : il étudia à Paris puis entra à l'abbaye, de laquelle il devint l'abbé. Le pape Benoît XII, troisième des papes d'Avignon, commença sa carrière à Morimond.

    L'abbaye fut dévastée à la Révolution et vendue comme bien national puis démantelée.

    [clichés : Cercle d'études locales de Contrexéville]

     

    >> Le chantier des fouilles de l'abbaye de Morimond est ouvert au public dimanche 5 août après-midi.

  • Au fil du temps avec le musée vivant de Châtillon-sur-Saône (Vosges)

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    [Vosges Matin | 02.08.2010]
    >> Visualisez les photos du musée vivant du 1er août à châtillon-sur-Saône sur http://picasaweb.google.com/chrismonth/FeteRenaissance2010ChatillonSurSaone#