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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 122

  • Ermitage de Bermont - 8 et 9 septembre : 6ème Journées d'amitiés théobaldiennes

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    Statue de Saint-Thiébaut, Notre-Dame de Bermont (Vosges).

     

    L'ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges, commune de Greux) accueille les 8 et 9 septembre 2012 les VIe Journées d'amitiés théobaldiennes (dédiées à saint Thiébaut) selon le programme suivant :

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    ‡ Plus d'info's et contact : http://www.nd-bermont.fr

  • Senones (88) : traditionnelle relève de la garde du prince de Salm

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    [L'Echo des Vosges]

  • Vaudémont : la Ferme Duval, maison patrimoniale du Saintois

    Vaudémont_ferme Duval_2012 033.jpgAu coeur du Saintois, à Vaudémont - à une portée d'arquebuse du sanctuaire de Notre-Dame de Sion - la maison patrimoniale de la Ferme Duval (XVIIe-XVIIIe s.) propose aux visiteurs un habitat lorrain traditionnel reconstitué et, par ailleurs, retrace la place de l'histoire du comté de Vaudémont dans l'histoire de la Lorraine.

    La partie habitation ouvre sur le quotidien du paysan lorrain du XVIIe siècle jusqu'aux années 1960. On visite avec plaisir la cuisine, la belle chambre ou poêle, la chambre du fond et la chambre à four.

    les écurie, étable, grange et remise attenantes abritent des expositions permanentes dédiées aux comtes de Vaudémont, aux ducs de Lorraine, à Maurice Barrès et aux vestiges Renaissance dans le Saintois. On y découvre également maints objets agricoles : éléments de laiterie, bascules, caisse à cochon, réduits à cochons, boisseau, harnachements, coupe-racines, moulins divers, etc.

    Profitez de cet été pour vous replonger dans la vie quotidienne de nos paysans lorrains des siècles passés !

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    La cuisine

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    La belle chambre

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    La chambre à four

     

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    Dans l'ancienne étable

    [clichés : © H&PB]

     

    La Ferme Duval - Maison patrimoniale, 2 rue du Pressoir à Vaudémont (30 km sud Nancy) est ouverte au public le dimanche, de mai à octobre, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Accès libre. Contact : contact@fermeduval.com

  • Bleurville : hommage grégorien à Jehanne d'Arc à l'abbaye Saint-Maur

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    [Vosges Matin]

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    Le trio grégorien franc-comtois à l'abbaye de Bleurville [cliché © H&PB]

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    Lors du concert en l'abbatiale Saint-Maur [cliché © H&PB]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : un couple messin ressuscite le village Renaissance

    Sauvé in extremis de la convoitise d’antiquaires peu scrupuleux, Châtillon-sur-Saône retrouve sa superbe. Trente ans de dévouement d’un couple d’enseignants messins ont sauvé ce fleuron de la Saône lorraine.

     

    lorraine,vosges,chatillon sur saone,saone lorraine,jean françois michel,renaissanceÀ l’écart des voies de communication, entre Monthureux-sur-Saône et Bains-les-Bains, Châtillon est un havre de paix. Si la commune ne compte plus que 160 habitants, elle en abritait un millier avant la guerre de Trente Ans. Outre l’entreprise Sammode spécialisée, depuis sa création en 1927, dans l’éclairage technique et architecturale, la prospérité de Châtillon repose désormais sur la valorisation de son patrimoine. Le village constitue, avec Marville en Meuse, le second ensemble architectural Renaissance de cette qualité rapporté à une commune de cette taille (ce qui excepte, bien sûr Bar-le-Duc).

     

    Mais le bel ensemble du XVIe siècle a subi les outrages du temps. Lorsqu’à la fin des années 80, Jean-François Michel s’installe au chevet des vénérables demeures, il va tout bonnement les sauver de la ruine. Mobilisant les bonnes volontés, il crée l’association Saône-Lorraine pour en faire le levier administratif et financier du vaste chantier de restauration qui s’ouvre alors. Les premiers succès ne tardent pas. Le concours de la Drac facilite le classement ou l’inscription à l’inventaire des Monuments historiques de sept bâtiments, dont la maison du Gouverneur (1520), l’ancien hôpital, l’hôtel de Ligneville. L’initiative marque enfin l’arrêt des pillages et du vandalisme.

     

    L’acquisition en 1985 de l’ancien grenier à sel sert de siège à l’association, mais aussi de salon de thé et de salle d’expo. À quelques pas, l’émouvante maison du berger accolée à la maison du cordonnier héberge un écomusée restituant les vieux métiers et l’intérieur des habitats d’autrefois. À l’arrière du bâtiment, dont la terrasse offre un superbe panorama à 180°, Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques, a autorisé la réalisation d’un escalier de bois en colimaçon. Sur la grosse tour du XIVe siècle, ultime vestige des seize tours qui jalonnaient la fortification, flotte le drapeau de la Lorraine. « Pas question d’abandonner le territoire aux Bourguignons ou aux Franc-Comtois ! », s’amuse Jean-François Michel.

     

    La restitution de ces lieux à l’identique de ce qu’ils furent à leur origine impose de gros investissements et de lourds travaux. Rétive au départ, la population s’est peu à peu habituée à ce remue-ménage. « C’est vrai qu’au début les choses n’allaient pas de soi », confesse le Messin. « Une partie de la population n’était guère convaincue. Surtout les anciens. Mais aujourd’hui, les jeunes comprennent que la survie de la commune en dépend ». Même les réticences à l’égard des nouveaux venus sont tombées. « La présence de plus en plus importante de Hollandais qui rachètent et restaurent les maisons constitue une vraie chance », salue l’historien. Même si ceux-là n’y séjournent qu’à la belle saison, abandonnant la belle endormie au long hiver vosgien.

     

    [Le Républicain Lorrain]

  • L'église Saint-Pierre de Remiremont (88)

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    [Vosges Matin]

  • "Au Pays des belles images" à l'abbaye de Bleurville

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    [L'Abeille des Vosges]

  • Lamarche (88) : autour du maquis de la Délivrance et d'Addi Bâ

    vosges,lamarche,tollaincourt,addi ba,marcel arburgerL'association pour le Développement du Pays des Trois Provinces et Etienne Guillermond, journaliste et historien, organise un après-midi découverte le 28 août autour de l’histoire du maquis de la Délivrance en 1870 puis durant la Seconde Guerre mondiale, et du parcours d’Addi Bâ, soldat guinéen fusillé par les Allemands en 1943.

    Elle s’articulera autour de trois étapes :

    - rendez-vous devant l’église de Lamarche à 14h30

    - visite sur le site de la Ferme de Boëne (à 5 mn en voiture – covoiturage possible)

    - visite à Tollaincourt de la maison où résida Addi Bâ durant l'occupation

    Etienne Guillermond commentera la visite en compagnie d’Evelyne Relion, spécialiste du maquis de 1870.

    Vers 15h30-16h00, accueil en mairie de Tollaincourt où sera présentée une exposition consacrée à Addi Bâ et à Marcel Arburger, résistant lamarchois.

    Un court document audiovisuel sur le parcours d’Addi Bâ, de sa Guinée natale jusqu’aux Vosges, sera également présenté.

  • La Nouvelle revue lorraine n° 15 : des odeurs de fenaison et de moisson

    NRL15.jpgLe quinzième opus de La Nouvelle revue lorraine célèbre la terre lorraine. Une belle première de couverture donne toute sa place au paysan lorrain, faucheur d'une belle et prometteuse moisson... Et la quatrième de couverture met en lumière la splendide Jeanne d'Arc équestre de Nancy, récemment rénovée. Belle ode à notre terre lorraine, à ses paysans et à son héroïne !

    Au programme de ce numéro estival :

    - Opalines populaires et verreries moulées au musée de Hennezel

    - Deux garçons d'Aouze dans les armées du roi

    - Dom Augustin Calmet, abbé de Senones

    - Terres lorraines des princes de Condé

    - La chapelle-école de La Hutte

    - Louis Adrian, un Lorrain qui mérite d'être connu

    - Renaissance mise à mal à Pont-à-Mousson

    - Courcelles-Chaussy, commune de Lorraine

    - Garibaldi et Garibaldiens

    - Le colonel André Gravier

    - Un médicament et une liqueur, une réalité et un mythe

    - Le jeu de quilles

    - La fauchaison était lancée

    - Le patois lorrain

    - La pisciculture est née dans les Vosges

    - Cure de jouvence pour Jehanne

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 15 (7 € le numéro). En librairie ou sur abonnement (38 €, 6 numéros) en adressant vos coordonnées postales et votre réglement à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • L'église Saint-Nicolas de Neufchâteau (88)

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    [Vosges Matin]

  • L'été au château de Lunéville

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    [Vosges Matin]

  • Grand (88) : l'histoire exhumée du sol

     

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    [Vosges Matin]

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    Détail du réseau hydraulique mis au jour à Grand, rue du Ruisseau [cliché © H&PB]

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    Vue générale des fouilles effectuée durant l'été 2012 à Grand, rue du Ruisseau [cliché © H&PB]

     

  • Tignécourt (88) : la nature s'expose

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    [Vosges Matin]

  • Fête de La Mothe dimanche 19 août 2012

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  • Monthureux-sur-Saône (88) : "La guerre des boutons et des jarretelles"

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  • Fête de l'Ourche avec Droiteval-Ourche-Patrimoine dimanche 12 août 2012

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    >> Rendez-vous pour le départ : dimanche 12 août 2012 entre 9h00 et 10h30 à la Maison forestière du Verbamont - 88410 CLAUDON Inscriptions 3 euros - gratuit jusqu'à 12 ans

    >> Possibilité de repas bûcheron après le rallye, en pleine nature, sur
    réservation uniquement avant le 9 août 2012 : Adultes 10 euros - Enfants 5 euros (boissons non comprises)

    >> On peut, si on le souhaite, ne pas faire le rallye pédestre et ne
    participer qu'au repas

    >> Pour toutes informations complémentaires et réservation repas, contact :
    - par téléphone au 03 29 09 91 05 ou au 06 72 05 10 66
    - ou par mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr

     

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    Jeu à l'arrivée lors de l'édition 2011 [cliché © Ass. DOP].



  • Abbaye de Bleurville : concert grégorien dimanche 29 juillet

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    Le trio grégorien de Luxeuil-les-Bains.

     

    Concert de chants grégoriens en l'honneur de Sainte Jeanne d'Arc pour son 6ème centenaire

    Dimanche 29 juillet 2012 à 16h00

    en l'abbatiale Saint-Maur de Bleurville

    Roland Muhlmeyer, baryton soliste

    Emilie Aeby, flûtiste

    Marcel Guignard, comédien récitant

     

    Libre participation aux frais.

  • Saône Lorraine : animations autour du patrimoine

     

    A Châtillon-sur-Saône

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    En l'église des Cordeliers des Petits-Thons

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    En l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

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    [Vosges Matin]

  • Manufacture royale de Bains-les-Bains (88) : des vitraux et des voix

    chapelle manufacture bains.gifL'association des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains, dans les Vosges méridionales, a lancé voici quelque temps une souscription sous le label de la Fondation du Patrimoine de Lorraine afin de sauver les vitraux de la chapelle de la manufacture de fer-blanc de Bains-les-Bains fondée en 1735.

    Les dons ont répondu présents. Et Nathalie Noirjean, vitrailliste à Gignéville associée au métallier Jocelyn Parisot, ont, avec les propriétaires du site Martine et François Cornevaux et les membres de l'association de sauvegarde, réalisé un formidable travail de restauration durant plusieurs années.

    Les nouveaux vitraux de la chapelle seront inaugurés lors des prochaines Journées européennes du Patrimoine des 15 et 16 septembre.

    A cette occasion, les Petits chanteurs de Saint-Marc (du film "Les Choristes") accompagnés de Nicolas Porte, se produiront en public à Bains-les-Bains, salle Marie-Benoit, samedi 15 septembre à 20h00. On peut d'ores et déjà réserver au 03.29.31.32.87 ou manufactureroyale@voila.fr

    [cliché : Intérieur de la chapelle de la Manufacture royale de Bains-les-Bains]

  • Les vertus de Plombières-les-Bains

    Les vertus des eaux de Plombières-les-Bains sont reconnues depuis plus de 2000 ans. Aujourd’hui, elles sont réputées pour leur efficacité dans le traitement des troubles de l’appareil digestif et des douleurs articulaires.

     

    plombieres-les-bains-connue-depuis-les-romains-est-l-une-des-plus-anciennes-stations-thermales-d-e.jpgÀ Calodaé, le parcours est authentique. Les curistes apprécient de se retrouver dans un lieu qui sent bon les essences et la fraîcheur des pins.

     

    Des galeries, des bains, des étuves, des salles d’origine antique… Lorsque l’on franchit les portes des thermes de Plombières-les-Bains ou de son centre de remise en forme, c’est un véritable retour vers le passé qui s’offre aux visiteurs. Les Romains ont fait de Plombières-les-Bains une station réputée. Sa réussite a toujours été liée aux vertus reconnues de ses eaux comme en témoigne la présence de Napoléon III, que les cures guérissaient de divers maux. C’est d’ailleurs sur les instructions de l’Empereur que les thermes Napoléon ont été construits, témoignant de la splendeur du Second Empire, avec une voûte à 18 mètres du sol et un couloir long de 65 mètres.

     

    Ce retour dans l’histoire mérite le détour. La Compagnie des thermes de Plombières, à la barre du navire depuis avril 2011, laisse d’ailleurs accessibles au public les thermes tous les premiers dimanches de chaque mois. « C’est l’occasion de découvrir la richesse du patrimoine des thermes », souligne Valérie Dujeux, la directrice générale de la Compagnie des thermes de Plombières. Ce cadre enchanteur ne cesse de séduire. « Nos curistes apprécient ce mélange de prestige antique et d’atmosphère informelle qui les plonge hors du temps », confie la directrice.

     

    a-calodae-le-parcours-est-authentique-les-curistes-apprecient-de-se-retrouver-dans-un-lieu-qui-s.jpgDepuis plus de cent ans, les eaux de la station thermale de Plombières-les-Bains sont réputées pour leur efficacité dans le traitement des troubles de l’appareil digestif et des douleurs articulaires. « Aujourd’hui, elles sont aussi reconnues pour leurs effets bénéfiques dans le traitement de la maladie de Crohn et de la fibromyalgie », affirme Valérie Dujeux. L’eau qui jaillit des dix sources thermales aurait des propriétés exceptionnelles.

     

    Les rénovations et investissements importants menés depuis 1996, et poursuivis tous les ans depuis, permettent de proposer des soins thermaux de qualité, grâce à des équipements perfectionnés, à la pointe du thermalisme français, sans négliger les actes pratiqués par des kinésithérapeutes spécialisés.

     

    Depuis mai 2011, l’ensemble des activités thermales de la ville aux mille balcons se réorganisent et se rénovent sous l’impulsion d’une nouvelle équipe de professionnels du thermalisme.

     

    Au-delà des cures thermales, il est aussi possible de venir à Plombières-les-Bains pour y passer des moments de détente pour prendre soin de son corps, se ressourcer, se relaxer…

     

    À Calodaé, le centre de remise en forme, authenticité rime avec originalité : chaque mur, chaque salle ainsi que ses dédales de couloirs laissent transpirer une atmosphère liée au patrimoine exceptionnel que nous ont légué les Romains avec leur étuve, les Capucins avec leur salle de relaxation, les Dames chanoinesses avec leur jacuzzi, Louis XV, Napoléon Ier ou Jutier (ingénieur de Napoléon III) à l’intérieur de la galerie. Le contraste est étonnant avec les équipements de remise en santé ultramodernes.

     

    Il ne reste maintenant plus qu’aux curistes et autres amateurs de détente à venir se ressourcer au cœur des Vosges méridionales et flâner dans les ruelles de la ville aux mille balcons, sur les traces de Napoléon III, Voltaire, Beaumarchais, Berlioz, Maupassant…

     

    [Vosges Matin]

  • Charles-Adzir Trouillot, fils de ses oeuvres (1859-1933)

    trouillot.jpgC'est à un sculpteur et céramiste bien oublié que s'est attaqué le pugnace journaliste Pierre Monier. Même si cette quête biographique et artistique est traitée sous l'angle de la piété filiale, c'est bien un véritable travail d'enquête dont il s'agit. Normal pour un journaliste.

    Le Lorrain Charles-Adzir Trouillot est en effet un oublié. Un sculpteur auquel les historiens de l'art ne font qu'une toute petite place, qui n'a pas de cote chez les marchands et qui n'excite pas la curiosité des amateurs. Pierre Monier fait oeuvre de curiosité tout simplement en retraçant la vie de son bisaïeul maternel.

    Un parcours étonnant cependant. Autodidacte né en 1859 à Burey-en-Vaux - village meusien célèbre grâce à l'épopée de Jehanne, la Bonne Lorraine, puisque son oncle Durand Laxart, celui qui la conduisit devant Robert de Baudricourt, y résidait -, il exerce son art du portrait en buste à Châlons-en-Champagne puis à Dijon, Nancy et Lunéville, mais aussi à Amiens, Rouen et Saint-Denis. Durant une douzaine d'années, il exerce en effet son talent de faïencier dans les manufactures du Lunévillois, mettant ainsi son savoir-faire de modeleur artistique au service des faïenceries Keller & Guérin de Saint-Clément.

    Charles-Adzir Trouillot ajoute encore une autre corde à son arc : il est aussi un inventeur et administrateur de société. On lui doit l'invention en 1920 et 1923 de procédés céramiques exploités par les établissements Céramiques de Rouen, puis par sa propre entreprise dyonisienne.

    Parcours tumultueux pour cet artiste anonyme dont plusieurs oeuvres sont aujourd'hui conservées au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Châlons-en-Champagne et au musée de Versailles.

    Un beau travail d'investigation qui permet de faire sortir d'un oubli immérité un artiste lorrain qui contribua, à sa modeste place, au renom des faïenceries françaises entre Belle Époque et Entre-Deux Guerres.

     

    ‡ Charles-Adzir Trouillot fils de ses oeuvres (1859-1933), Pierre Monier, Liv'Editions, 2012, 81 p., ill., préface de Catherine Calame, présidente de l'association Saint-Clément, ses Fayences et son passé (18 €).

    ‡ Commande à envoyer accompagnée du règlement (18 €  port inclus, chèque à l'ordre de "Pierre Monier") à : Pierre Monier, 15 allée des Châtelaines, 69720 SAINT-BONNET-DE-MURE.

  • Châtillon-sur-Saône (88) : le point d'info' touristique bientôt opérationnel

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    [Vosges Matin]

  • Le patrimoine de Bleurville dévoilé

    Marie-Madeleine Boulian et Dominique Granget, guides bénévoles de l’association de découverte du Pays des Trois Provinces, ont parcouru le village avec un petit groupe de curieux à la découverte du riche patrimoine.

     

    Visite Bleurville ADP3P.JPGLe hasard a rassemblé sur le parvis de l’église Saint-Pierre-aux-Liens des messins, des picards, des francs-comtois et… un lamarchois. Face à l’ancien presbytère d’allure très XVIIIe siècle mais transformé en 1830, l’église paroissiale, de style gothique flamboyant, a révélé son riche mobilier et sa statuaire XVIe-XVIIe siècles et en particulier un retable aux Douze Apôtres et un Couronnement de la Vierge du XVIe siècle. Sur la tour-porche, reconstruite entre 1788 et 1791, notre guide fait remarquer, au-dessus du portail, le triangle trinitaire qui est également un symbole adopté par la franc-maçonnerie. Dans la rue de l’église, nos visiteurs d’un jour admire une maison qui présente des décors de façade Renaissance puis, rue Bezout, un superbe lavoir XIXe qui conserve une belle charpente et, autour du grand bassin, de curieux crochets destinés à tordre les draps. A quelques pas de là, une ancienne ferme des XVIe-XVIIe siècle, malheureusement à l’état de ruine, possède encore sa tourelle extérieure assez bien conservée, enchâssée dans la verdure.

     

    La visite de la cité se poursuit avec de nombreux autres lavoirs et fontaines et de belles façades de fermes anciennes des XVIIIe et XIXe siècles avant d’arriver au Chêne des Saints, sur l’ancienne voie romaine qui menait à Darney. Notre vénérable chêne, planté fin XVIe-début XVIIe, a pris la suite d’une chapelle où furent déposés au Xe siècle les restes des martyrs comtois Berthaire et Athalin ; ces corps saints furent subtilisés nuitamment à nos voisins francs-comtois, à Menoux, sur les terres de l’abbaye de Faverney.

     

    Visite Bleurville ADP3P 01.JPGAprès que Dominique Granget eut guidé le groupe sur le site d’une ancienne carrière, tous se retrouvèrent à l’abbaye Saint-Maur pour une visite de la crypte carolingienne, le musée lapidaire ainsi que celui de la piété populaire où nos touristes apprécièrent la remarquable collection de bénitiers de chevet. Ils s’attardèrent également longuement autour de l’exposition temporaire installée dans la nef de l’abbatiale et consacrée à l’imagerie populaire en Lorraine. Petite incursion encore dans le jardin monastique de poche qui ne manque pas de charme… même sous quelques gouttes !

     

    A l’issue de la visite, la collation était offerte dans la cuisine de l’ancien prieuré bénédictin, propriété de l’association des Amis de Saint-Maur, par Lucienne et Claude Thomas. Plus de dix siècles d’histoire résumés en un après-midi pour le plus grand plaisir de ces amateurs de patrimoine.

     

    [clichés © M.-M. Boulian]

  • "Le bon vin réjouit le cœur de l’homme"

    lorraine,vin,christ,église,catholique,jean marie cunyBonum vinum laetificat cor hominis !

    « Le bon vin réjouit le cœur de l’homme », est-il dit dans l’Evangile. Notre religion catholique est, en effet, celle du partage du pain et du vin.

    L’étude des textes nous montre que le vin n’est pas d’un usage courant dans l’Ancien Testament… Bien sûr, on voit qu’après le déluge universel, le brave Noé s’est saoulé d’importance. C’est vrai qu’après avoir eu tant d’eau, il a abusé du vin ! Mais, ce n’est pas forcément un exemple pour la jeunesse.

    A la différence de saint Jean le Baptiste qui ne buvait que de l’eau, Notre Seigneur Jésus ne s’est pas abstenu de vin. Il connaissait l’acidité du vin trop vert et la bonté du vin vieux. Son premier miracle a été de transformer l’eau en vin. Il a fourni aux noces de Cana un vin meilleur en abondance.

    Dans son enseignement, Notre Seigneur se déclare lui-même comme étant la vraie vigne dont les croyants seraient les pampres chargés de donner du fruit. Dans l’Evangile, Jésus compare également Dieu le Père au propriétaire d’un vignoble.

    Enfin, Notre-Seigneur a donné son sang et le vin produit de la vigne et du travail des hommes, est devenue une substance sacramentelle !

    lorraine,vin,christ,église,catholique,jean marie cunyNous avons donc de la chance d’être catholiques, car, par exemple, la religion musulmane interdit le vin ! (et dire qu’il y a des imbéciles qui se convertissent à l’Islam !..).

    Au beau pays de Lorraine, autrefois pays de la Cervoise, on vénère saint Arnould, patron des brasseurs, né à Lay-Saint-Christophe. Mais l’Eglise tout au long des siècles améliora surtout nos vignobles.Toutes les abbayes possédaient de bons cépages sur les coteaux les mieux orientés. Et c’est chez nous, à Verdun précisément que saint Airy au VIe siècle accompli le miracle du tonneau de vin intarissable, renouvelant le prodige du Christ à Cana (c’est également à Verdun, 14 siècles après que les poilus ont chanté le pinard !).

    Donc, pas de réticences, respectons notre sainte religion, restons joyeux et reprenons volontiers le refrain que nous chantons en débouchant nos bouteilles : 

    « Bénissons à jamais le Seigneur dans ses bienfaits ! 

    Fit-il rien de meilleur que ce petit vin clairet ! 

    Amis, à sa louange chantons un Laudate et qu’il nous garde en santé jusqu’après les vendanges ! »

    Chantons la vigne, buvons le vin et restons digne le verre en main !

    Bonum vinum laetificat cor hominis !

    Jean-Marie Cuny

  • Le Couvent de la Reine

    lorraine,couvent,reine,marie leszczynska,stanislas,louis XV,versailles,compiègne,pierre fourier,alix le clerc,marie claire tihon,éditions du cerf,congrégation notre damePour diriger la maison d'éducation qu'elle désire fonder à Versailles, la reine Marie Leszczynska - épouse de Louis XV et fille du roi Stanislas, duc de lorraine et de Bar - choisit les soeurs de la congrégation de Notre-Dame du monastère de Compiègne. Et ce couvent développa de nombreux liens avec la Lorraine.

    La disparition de la reine en 1768 n'interrompt pas le projet que les princesses, ses filles, Adélaïde en particulier, ont à coeur de mener à bien. Six religieuses viennent de Lorraine rénover la communauté de Compiègne, de telle sorte qu'arrivent à Versailles, en octobre 1772, vingt-huit religieuses qui ont toutes opté pour la forme la plus stricte de la règle de leur fondateur, le Lorrain Pierre Fourier (1565-1640).

    Dans des bâtiments séduisants de beauté, construits pour elles par un autre Lorrain, Richard Mique, elles s'adonnent pendant 20 ans à l'éducation d'une soixantaine de pensionnaires et de centaines de petites Versaillaises.

    Quand, en octobre 1792, les lois implacables de la Révolution dispersent les communautés religieuses, ces soeurs restent unies et, la tourmente passée, créent à Versailles une nouvelle école, Notre-Dame du Grandchamp, d'où naîtront, après l'exil de 1904, d'autres écoles qui sont en quelque sorte les "filles" du Couvent de la Reine.

    Aujourd'hui, le prestigieux lycée Hoche occupent l'ancien couvent. Il redonne aux bâtiments, magnifiquement restaurés, leur destination première faisant ainsi perdurer l'oeuvre éducatrice de Marie Leszcynska.

    L'auteur, soeur Marie-Claire Tihon, membre de la congrégation des chanoinesses de Saint-Augustin, est l'auteur des biographies des deux cofondateurs de cette congrégation née en Lorraine : Saint Pierre Fourier (1997) et La Bienheureuse Alix Le Clerc (2004).

     

    ‡ Le Couvent de la Reine de Compiègne à Versailles, Marie-Claire Tihon, éditions du Cerf, 2012, 179 p., ill. (14 €).

  • Saône Lorraine : programme découvertes autour d'un spectacle vivant

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  • Grand (88) : stage d'astronomie sur le site archéologique

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  • Jean Prouvé

    PROUVE.jpgNancy consacre l’année 2012 à Jean Prouvé (1901-1984). Ce constructeur de génie qui continue d’influencer les architectes et designers du monde entier, est toujours resté fidèle à sa ville. Héritier direct de l’Ecole de Nancy, dont son père Victor Prouvé était l’une des figures majeures et son parrain Emile Gallé, le fondateur, Jean Prouvé adoptera et mettra en pratique les principes fondamentaux hérités de ce mouvement : le goût de l’expérimentation, le soin du détail, la maîtrise du matériau, le besoin de création collective. Il les conservera tout au long de sa carrière.

     

    Développant avant l’heure des notions telles que l’économie de moyens et d’énergie, la fonctionnalité, l’ingéniosité, la créativité au service de la collectivité, Jean Prouvé est plus que jamais d’actualité. C’est un artiste aux talents multiples : ferronnier, créateur de meubles, collaborateur d’architectes, dessinateur, à la filiation artistique essentielle.

     

    Ce livre est le catalogue commun à l’ensemble des manifestations organisées autour de l’événement ; il permet de découvrir ou redécouvrir les différents aspects du talent de Jean Prouvé et met en lumière des œuvres majeures ou des principes fondamentaux du constructeur.

     

    Bien plus qu’un catalogue, c’est un ouvrage de référence, unique et remarquable enrichi de 750 illustrations.

     

     

    ‡ Jean Prouvé, Claire Stoulig et Catherine Coley, Somogy éditions d’Art, 2012, 400 p., ill. (49 €).

  • Bleurville : dans le jardin de Denis... avec les scolaires

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    [Vosges Matin]