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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 119

  • Bleurville (88) : l'ancienne huilerie a attiré les curieux lors des Journées du Patrimoine

    Les Journées du Patrimoine ont attiré le grand public à Beurville. Plusieurs sites étaient ouverts à la visite : l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens, l'abbaye bénédictine Saint-Maur et une ancienne huilerie.

    lorraine,vosges,bleurville,huilerie,moulin à huileL'ancienne huilerie du XIXe siècle ouvrait ses portes pour la première fois. Les responsables de l'association des Amis de Saint-Maur qui animent l'abbaye bénédictine du village, avaient obtenu de son propriétaire, Jérôme Toussaint, l'ouverture de ce surprenant lieu d'activité rurale de jadis.

    Si l'origine de la ferme date de 1692, celle-ci fut transformée en 1822 ; on peut penser que l'huilerie fut aménagée à cette époque dans une vaste pièce qui accueillait également le four de la maison.

    De nombreux visiteurs et, en particulier des Bleurvillois qui en ignoraient jusqu'à son existence, ont fait une halte dans ce moulin à huile remarquablement conservé. Il fut utilisé pour la dernière fois durant la Seconde Guerre mondiale où l'on fabriquait de l'huile de navette, une variété de colza rustique.

    Cette ferme fut longtemps la propriété de la famille Bisval où s'installa Prosper Bisval, né en 1860 à Bleurville, à la fin du XIXe siècle. Puis, devenue propriété de sa fille, Estelle épouse de Georges Parisot, elle fut conservée dans le giron de la famille Bisval jusqu'au décès du colonel Robert Parisot en 2010, qui en avait fait la résidence secondaire de sa famille.

    La vaste pièce conserve une monumentale meule dormante sur laquelle se déplace la meule tournante actionnée par un système mécanique entraîné par un manège à cheval ; celui-ci est installé dans la grange contiguë. On y découvre également une presse massive en bois ainsi que des broyeurs à céréales. L'huilerie dût connaître une intense activité tout au long du XIXe siècle ; Bleurville était alors un gros village agricole qui s'était fait une réputation dans l'élevage des porcs.

    On doit remercier M. Jérôme Toussaint, qui a mis en valeur cette ancienne huilerie et qui a bien voulu exceptionnellement l'ouvrir au public pour ces Journées du Patrimoine 2012.

    Il est à noter qu'une autre ferme de Bleurville, située rue Saint-Pierre, possède toujours une huilerie qui connut une intense activité durant le dernier conflit mondial.

    [cliché © M. Bisval]

  • Greux (88) : Notre-Dame de Bermont à l'honneur

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    [Abeille de Neufchâteau]

  • Journées d'études meurthe-et-mosellanes à Bayon les 29-30 septembre

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    Blason de Bayon [© A. Bisval]

     

    Les prochaines Journées d'études meurthe-et-mosellanes auront lieu à Bayon les 29 et 30 septembre 2012.

    Des conférences d'historiens amateurs et universitaires sont programmées ainsi que des visites de Bayon et des villages environnants.

     

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    ‡ Plus d'info's sur http://je2m.doomby.com

  • Châtillon-sur-Saône (88) : un nouveau buste pour le peintre Jan Monchablon

    L'association Saône Lorraine a choisi les Journées du Patrimoine pour inaugurer à Châtillon-sur-Saône le nouveau buste du peintre vosgien Jan Monchablon.

    lorraine,vosges,chatillon sur saone,peintre,jan monchablon,buste,sculpture,marcel joosen,bourdelleJan Monchablon, de son vrai nom Jean Baptiste Ferdinand Monchablon, est né en 1854 à Châtillon-sur-Saône et y est mort en 1904. Attiré par la peinture des maitres flamands, en 1886 il part en Hollande où il devient maître dans les paysages avec sa touche si particulière. Il laissera une trace de cette passion en signant d'un "Jan" Monchablon.

    En 1909, son ami et marchand d'art américain Roland Knoedler fit ériger un monument à la mémoire de l'artiste avec un buste en bronze réalisé par Antoine Bourdelle. Malheureusement, ce buste fut détruit par l'occupant durant la Seconde Guerre mondiale ; un buste en béton l'avait remplacé avec plus ou moins de bonheur...

    lorraine,vosges,chatillon sur saone,peintre,jan monchablon,buste,sculpture,marcel joosen,bourdelleGrâce à l'initiative de Gérard Monchablon, lointain descendant du peintre châtillonnais, le moule réalisé par Bourdelle fut retrouvé dans les réserves du musée Bourdelle à Paris. Mais celui-ci était fort abîmé... Un artiste local d'origine néerlandaise installé à Fresnes-sur-Apance, Marcel Joosen, fut présenti pour la restauration du moule de Bourdelle. A l'issue, il réalisa une nouvelle sculpture du buste de Monchablon à partir de ce moule originel.

    La sculpture, réalisée en plâtre patiné façon bronze, a été dévoilée dimanche matin 16 septembre devant le musée de Châtillon en présence du maire de la commune, du conseiller général, de l'artiste Marcel Joosen, de Gérard Monchablon et de Jean-François Michel, le président de Saône Lorraine, qui a rappelé la genèse de cette résurrection. Le buste sera présenté dans la salle du musée dédié au peintre.

     

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    Buste de Jan Monchablon réalisé par le sculpteur Marcel Joosen.

    [clichés © H&PB]

     

  • Saône Lorraine : le sous-préfet au chevet du patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • Mémorial des Vosgiens morts pour la France en Indochine (1945-1957)

    indochine.jpgLa guerre d'Indochine reste un conflit mal connu du grand public. Les questions mémorielles qui l'entourent semblent moins brûlantes dans la société française contemporaine que celle autour de l'autre conflit de décolonisation qui l'a immédiatement suivi, la guerre d'Algérie. La distance, physique et intellectuelle, séparait les Français de cette guerre. De plus, les combats étaient menés par des soldats volontaires et n'impliquaient donc pas la population à la manière des appelés du contingent envoyés en Algérie.

    Et pourtant, entre 1945 et 1957, le Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient a perdu quelque 100 000 hommes. Parmi ces victimes militaires, 265 Vosgiens sont tombés en Indochine. Ce chiffre est l'un des plus élevé des départements français.

    Comme le rappelle Christian Poncelet, président du Conseil général des Vosges, dans sa préface, "cet ouvrage est le fruit d'un long travail de recherches et de collecte. Il vient saluer la mémoire des soldats nés dans les Vosges, qui se sont engagés dans la guerre d'Indochine et qui ont fait le sacrifice de leur vie au cours de ce conflit."

    En parcourant ce nécrologe, le lecteur remarquera que ce sont des volontaires de tout âge et de toute condition sociale qui ont participé à ce conflit du bout du monde, reflétant la sociologie de la population vosgienne de l'époque.

    Ce mémorial doit contribuer à entretenir le souvenir de ces hommes et à transmettre leur idéal de liberté et d'amour de la Patrie à nos enfants.

    Un classement des militaires par commune de naissance constitue la trame de cet ouvrage ; Pour chacune des victimes, une notice rappelle son état civil, sa situation militaire et ses états de service, et les conditions de son décès.

     

    ‡ Mémorial des Vosgiens morts pour la France en Indochine (1945-1957), Brigitte Préau et Romain Sertelet, ONAC Vosges,, 2012, 283 p.

  • Rentrée des Europa Scouts de la région de Nancy

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    Les louvettes Europa Scouts lors du camp d'été 2012 [cliché © H&PB]

    Nos chères têtes blondes sont désormais bien rentrées à l'école.

    Après l'école (ou le collège et le lycée), parents, vous voulez occuper sainement vos enfants - garçons et filles - durant quelques week-ends dans l'année et leur donner un complément d'éducation ouvert sur la nature et la spiritualité chrétienne, alors inscrivez-les aux Europa Scouts !

    Les Europa Scouts accueillent vos enfants à partir de 7 ans. Ils sont affiliés aux Eclaireurs Neutres de France et pratiquent un scoutisme catholique de tradition.

    Le rassemblement de rentrée pour la région de Nancy aura lieu samedi 22 septembre 2012 à 14h30 chez Jean-Marie Cuny, au Tremblois à Laneuvelotte (12 km à l'est de Nancy).

    Parents et enfants, n'hésitez pas à venir découvrir les activités des Europa Scouts !

     

    ‡ Pour plus d'info's, contactez : europascout_enf_nancy@yahoo.fr

    ou Philippe Schneider au 06.19.19.10.69

  • Bleurville (88) : l'énigme de la taque aux blasons

    Nous soumettons à la sagacité des héraldistes et historiens ces clichés qui détaillent les blasons représentés sur une taque de cheminée du XVIIe siècle (1669 ?) conservée dans une maison de Bleurville, village du sud-ouest vosgien.

     

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    [clichés ©H&PB]

     

    ‡ Vous pouvez envoyer le fruit de vos recherches ou vos remarques à histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

  • Nancy, de l'ombre à la lumière

    nancy ombre.jpgNancy reste pour beaucoup indissociable de la place Stanislas réputée bien au-delà de nos frontières. Joyau de l’architecture du Siècle des Lumières, elle éblouit tant par sa perfection qu’elle aveugle les autres réalisations qui pourtant foisonnent dans l'ancienne cité ducale.

     

    Qu’il soit question des vestiges de l’époque médiévale, du palais ducal, des hôtels Renaissance ou de l’urbanisme novateur de l’École de Nancy, c’est une ville aux multiples visages et d'une grande richesse patrimoniale qu'il est donné de découvrir.

     

    Attachante, jeune, dynamique, certains diront « irrésistible », Nancy l’est pour toutes ces raisons, parce qu’elle ne cesse depuis qu’elle a jailli des prémices du Moyen Âge, d’inspirer une certaine idée de la Lorraine.

     

    Cet ouvrage, agréablement illustré, nous invite à découvrir son évolution, son identité et son patrimoine foisonnant.

     

     

    ‡ Nancy, de l’ombre à la lumière, Kévin Alexandre Kazek, éditions Serpenoise, 2012, 135 p., ill. (30 €).

  • Le théâtre de Ménil-en-Xaintois (88)

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    [Vosges Matin]

  • Vrécourt (88) : inauguration de la borne de la liberté

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    [Vosges Matin]

  • Brisseverre, un hameau verrier en forêt de Darney

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    [Vosges Matin]

  • Journal d'un Résistant mosellan (1939-1945)

    journal resistant.jpgEtienne Rohr, né en 1920, est un jeune homme originaire d'Hagondange, en Moselle. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, il décroche son diplôme d'instituteur et reste enseigner dans sa région d'origine, après l'invasion allemande de 1940 puis l'annexion de son département au Reich.

    Sa rencontre avec Madeleine, qui deviendra sa femme après la guerre, est décisive et l'incite à s'engager dans la lutte contre l'occupant.

    Français et patriote dans l'âme comme toute sa famille, Etienne commence d'abord par organiser une petite résistance avec ses amis. Mais, après l'arrestation de sa fiancée et le durcissement de la répression, il se voit contraint de fuir sa ville pour la Corrèze, où il continue le combat, cette fois, en prenant les armes et en incorporant la Brigade indépendante Alsace-Lorraine dirigée par André Malraux.

    Ce journal est le récit de son quotidien depuis le début de ce conflit mondial jusqu'au retour des camps de Madeleine.

     

    ‡ Dans l'ombre nous vaincrons. Journal d'un Résistant mosellan (1939-1945), Caroline Gérard, éditions Serpenoise, 2012, 150 p., ill. (15 €).

  • Journées du Patrimoine en Saône Vosgienne

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  • Bleurville (88) : nouvelles institutrices au village

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    [Vosges Matin]

  • La jeunesse d'Henri Poincaré racontée par sa soeur

    lorraine,nancy,henri poincaré,université,mathématicien,philosophe,savant,boutrouxHenri Poincaré, dont on célèbre cette année le 100e anniversaire de sa disparition, fut probablement l'un des derniers grands savants universels. Mathématicien, physicien, philosophe, on lui doit des contributions essentielles dans ces domaines et, notamment, dans la théorie de la relativité restreinte. En philosophie, ses ouvrages rencontrèrent un vif succès auprès du grand public et exercèrent une profonde influence sur les épistémologues du XXe siècle.

    Cent ans après sa mort, son oeuvre reste encore vivace et suscite toujours de nombreux développements. Cependant, si l'on exclut les notices et éloges publiées juste après sa mort ou les textes d'hommage rassemblés lors de la célébration du centenaire de sa naissance en 1954, les ouvrages biographiques sur Henri Poincaré demeurent rares.

    Ce livre vient combler un manque dans ce domaine. En 1913, Aline Boutroux, soeur d'Henri Poincaré et épouse du philosophe Emile Boutroux, rédigea ses souvenirs de jeunesse, sous le titre Vingt ans de ma vie, simple vérité. Ce texte est demeuré inédit jusqu'à aujourd'hui, circulant seulement dans un cercle familial ou chez les spécialistes de Poincaré. Bien qu'il ne s'agisse pas à strictement parler d'une biographie d'Henri Poincaré, ce texte relate les années de jeunesse et de formation du mathématicien à Nancy puis à Paris jusqu'à la fin des années 1870. Il offre également de précieux détails sur sa famille, sur son milieu social et culturel, sur les événements qui marquèrent Nancy durant cette période, ainsi que sur son éveil précoce à la pensée philosophique.

    Traversé par la chute du Second Empire, la guerre de 1870 et l'installation de la Troisième République, ce récit de vie intéressera tout autant les historiens des sciences que les historiens généralistes et, bien sûr, tous les Lorrains !

     

    ‡ Aline Boutroux. Vingt ans de ma vie, simple vérité. La jeunesse d'Henri Poincaré racontée par sa soeur (1854-1878), Laurent Rollet (présenté par), éditions Hermann, 2012, 350 p., ill. (29 €).

     

  • Les Journées du Patrimoine à la Manufacture royale de Bains-les-Bains

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Bleurville (88) : les animations des Journées du Patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • Une statue pour les Malgré-Nous en Russie

    « On peut le dire Français, Alsacien d’origine, Lorrain d’adoption et universel par son talent ». Ces mots sont signés de l’ambassadeur russe en France, Alexandre Orlov, devenu en quelques années « un grand ami » de Paul Flickinger.

     

    paul-flickinger_malgré nous_tambov.jpgLe sculpteur installé à Marly, et dont les œuvres sont aujourd’hui présentes dans une vingtaine de pays européens, n’est sans doute pas étranger au « réchauffement » des relations franco-russes, et sa proximité avec certains piliers de la Nomenklatura lui ont sans doute ouvert des (grandes) portes.

     

    À l’invitation de l’un de ces personnages, Zourab Tsereteli, artiste « officiel », Paul Flickinger a passé une dizaine de jours à Moscou, puis à Tambov.

    Dans la capitale russe, ses toiles sont exposées à l’Académie russe des Arts, sur 400 m², sous le titre « Émotions non contrôlées, condensé de ans de création ». « Au côté d’un Picasso et d’autres œuvres de renom ». Un « formidable honneur » dans un pays qui « s’ouvre doucement mais sûrement à l’art contemporain », et grâce aux moyens des nouveaux nababs russes.

     

    À Tambov (350 000 habitants) en Russie centrale, dans un tout autre décor, au milieu de barres en construction, c’est une tout autre sculpture « symbolisant l’amitié franco-russe » qui a été inaugurée récemment, en sa présence et celles de représentants du Conseil général de Moselle. Voilà la version officielle. Car ce qui peut apparaître aux yeux des « locaux » comme un rapprochement entre deux êtres (un Français et un Russe) peut s’interpréter autrement, assure Paul Flickinger.

     

    « Ce monument dédié aux Malgré-Nous peut aussi bien représenter un Français et un Allemand, on peut le prendre de différentes façons ». Fondue chez Huguenin à Vézelise, la sculpture a effectué un véritable parcours du combattant de quinze jours (avec blocage en Pologne pour des papiers) avant d’être scellée à Tambov. « En vingt jours, tout a été parfaitement préparé par les Russes pour l’accueillir, elle trône dans ce qu’ils appellent le ‘quartier français’».

     

    Si l’accueil a été chaleureux, il a fallu, reconnaît-il à demi-mot, adapter le discours officiel. Pas question d’utiliser le terme « revanche ». De trop s’étendre sur le camp d’extermination de Rada-Tambov, de triste mémoire. Et même si des tour-bus alsaciens font le déplacement sur les traces d’un père, d’un frère, enrôlé de force par les nazis à partir du 25 août 1942, « les Russes culpabilisent un peu » et préfèrent regarder devant que derrière. « Ils sont pragmatiques », note Paul Flickinger, lui aussi fils de Malgré-Nous, qui aurait même tendance à leur donner raison, « bien sûr, il ne faut rien gommer de sa mémoire, mais il ne faut pas rester focalisé sur le passé même douloureux, il faut avancer. Tous ensemble. »

     

    L’homme « nouveau » de Paul Flickinger – qui sourit lorsqu’on lui dit qu’il devient lui aussi « un artiste officiel lorrain » – est avant tout « un homme en devenir ». Comme l’intitulé de ses œuvres exposées au château de Lunéville. Et même à soixante-dix printemps.

     

    [Vosges Matin]

  • 50 ans de fouilles à Grand avec Jean-Paul Bertaux

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Nancy : ordination diaconale à la cathédrale

    Ce dimanche 9 septembre, Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul, a conféré l'ordination diaconale à Marc Haeussler en la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy, devant une nef remplie de fidèles et en présence de nombreux prêtres, diacres et diacres permanents.

    Âgé de 39 ans, Marc Haeussler est originaire de Laître-sous-Amance, à quelques kilomètres à l'est de Nancy. Le nouveau diacre a travaillé longtemps au sein d'une communauté de L'Arche avant ses études au séminaire de Metz, puis à la Maison Sainte-Thérèse tenue par les Jésuites, en Belgique.

    Marc Haeussler a été ordonné diacre en vue du presbytérat.

    Quelques images de la cérémonie d'ordination diaconale...

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    [clichés © H&PB et © Diocèse de Nancy & de Toul]

     

    ‡ Plus de photos sur la page Facebook du diocèse de Nancy & de Toul : http://www.facebook.com/media/set/?set=a.428011563902278.85499.111044328932338&type=1

     

  • La sainte lorraine du mois : Notre-Dame de Sion

    sion-vierge-basilique.jpgSion est un des lieux du diocèse de Toul où le Christianisme s’établit très tôt. On y a découvert l’épitaphe d’un jeune chrétien, nommé Nicétius, qui vivait au IVe ou Ve siècle. Une église, dédiée à Notre-Dame, y fut élevée, centre d’une très vaste paroisse à l’époque carolingienne.

    Dans cette paroisse se trouvait Vaudémont, dont les comtes favorisèrent le culte de la Vierge : au début du XIVe siècle, Henri II construisit le chœur de l’église actuelle où il plaça une très belle statue de Notre-Dame allaitant l’Enfant Jésus, détruite en 1793.

    En 1396, le comte Ferri et sa femme fondèrent, avec 36 seigneurs du pays, la confrérie des chevaliers de Notre-Dame de Sion. Mais c’est au XVIe siècle surtout que le pèlerinage prit un grand développement, devenant comme le centre religieux du patriotisme lorrain. En 1669, le duc Charles IV, à qui Sion doit beaucoup, fit par acte officiel donation solennelle de ses états à la Vierge Marie, qu’on honora dès lors du titre de "Duchesse de Lorraine".

    Les successeurs de Charles IV ne furent pas moins fidèles à Notre-Dame de Sion ; le roi Stanislas lui-même, très dévot, fit construire la nef de l’église, telle qu’elle existe encore.

    La Révolution sembla anéantir le pèlerinage : l’antique statue brisée, le sanctuaire déserté. Mais, dès 1797, le culte y fut rétabli et on remplaça l’image disparue par une gracieuse statue provenant de Vaudémont. Le pèlerinage connut au XIXe siècle un développement qu’il n’avait encore jamais atteint, et que ne ralentirent pas les extravagances dans lesquelles tombèrent trois prêtres, les frères Baillard, qui le dirigeaient au milieu du siècle. Pour combattre leurs erreurs, l’évêque de Nancy confia l’église de Sion aux Oblats de Marie Immaculée.

    Après la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, on édifia la tour de l’église dominée par la statue de Marie-Immaculée. En 1873, le 10 septembre, par ordre du bienheureux Pie IX, la statue du sanctuaire fut couronnée.

    Dans les époques les plus troublées de notre histoire récente, de 1870 à 1945, N.-D. de Sion fut considérée comme le haut-lieu de l’unité lorraine, perdue et retrouvée à deux reprises. Pie XI érigea le sanctuaire en basilique en 1933.

    [source : www.introibo.fr]

  • Notre-Dame de Bermont (88) : 6e Journées d'amitiés théobaldiennes

    Les 8 et 9 septembre se sont déroulées les 6e Journées d'amitiés théobaldiennes dans le cadre de l'ermitage de Bermont, sur la commune de Greux, dans l'Ouest vosgien à deux pas de Domremy.

    lucie_02.09.12 040.jpgCette année, ces Journées dédiées à saint Thibault - ou Thiébault - revêtaient un caractère tout particulier puisque 2012 est aussi l'année du 6e centenaire de la naissance de Jehanne d'Arc. Et Bermont se devait d'accueillir ces rencontres amicales, notre Jeannette y venait en effet régulièrement prier Marie durant sa prime jeunesse.

    Rappelons que la chapelle de Bermont fut fondée au XIe siècle par les bénédictins de Bourgueil, au diocèse d'Angers, sur les terres de l'évêque de Toul. Elle était dédiée à Notre Dame et à Saint Thibault de Provins. D'où l'idée des responsables de l'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d 'Arc d'organiser une rencontre annuelle autour de l'étude de saint Thibault.

    vosges,domremy,greux,notre dame de bermont,saint thibault,saint thibaut,saint thiébaultThibaut, né à Provins (en Brie champenoise) en 1036, rappelé à Dieu le 30 juin 1066, en son ermitage de Sossano, petite bourgade italienne, proche de Vicence et de Padoue, fut canonisé en 1073. Le retour de quelques-unes de ses reliques en France, est à l’origine d’un culte qui s’est rapidement diffusé sur plusieurs centaines de lieux et d’une vénération populaire qui ne s’est pas démentie sur plusieurs siècles.

    Ces Journées sont l'occasion de fédérer les chercheurs, historiens ou tout simplement ceux qui ont une dévotion pour saint Thibault autour de celui qui est le patron de l'ermitage de Bermont. Et ils sont nombreux, puisqu'ils viennent de Lorraine, bien sûr, mais aussi de Champagne, de Bourgogne et d'Italie, endroits où l'on recense les lieux-dits, paroisses ou chapelles dédiés à Thibault de Provins.

    Les travaux ont été ouverts par Alain Olivier, président de l'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc, en présence de l'abbé Michel Lambert, recteur de la basilique de Domremy. Cette année, plusieurs contributions furent présentées, enrichissant ainsi la connaissance de la vie de saint Thibault. Marie-Geneviève Grossel développa la genèse du mouvement érémitique au Moyen Âge. Puis, Maurice Coudert suivit la pérégrination de Thibault ermite, de Provins en Italie, en passant par les Ardennes, Trèves et l'Espagne. Patrice Wahlen fit un point précis sur les reliques de saint Thibault, aujourd'hui dispersées entre l'Italie (qui en détient la majeure partie) et les diocèses français du Grand Est. Alain Olivier développa un parallèle saisissant entre la vie et l'oeuvre spirituelle de sainte Jeanne d'Arc et saint Thibault. Enfin, la "Route Saint-Thibaut" a été présentée par Maurice Lechenault.

    vosges,domremy,greux,notre dame de bermont,saint thibault,saint thibaut,saint thiébaultCes Journées ont été magnifiquement mises en musique par M. et Mme Olivier, les infatigables animateurs et restaurateurs de l'ermitage Notre-Dame de Bermont, qui ont accueilli les participants dans un cadre rénové et agréable. Sans oublier le soutien de Monsieur le Maire de Greux et de Madame qui ont offert le repas de dimanche midi !

    [clichés H&PB]

     

    ‡ Plus d'info's sur www.theobaldus.org

     

  • La place de Jehanne dans le monument d'Allar à Domremy

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Sale coup pour l'Ouest vosgien : le rêve hôtelier s'assombrit à Martigny-les-Bains

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    [Vosges Matin]

  • Les Actes des Journées d'études vosgiennes de Dompaire - Ville-sur-Illon sont sortis

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    [Vosges Matin]

  • Sud-Ouest vosgien : le parc naturel régional en travaux

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    [Vosges Matin]

  • 14èmes Journées d'études vosgiennes à Mirecourt - 25 au 28 octobre 2012

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    ‡ Consultez le programme des Journées d'études vosgiennes à Mirecourt ici : http://www.histoire-patrimoine-vosges.org/mirecourt-des-metiers-et-leur-aprentissage

  • Journée d'étude « Évangile selon saint Marc » à la BMI Epinal-Golbey

    La BMI Epinal-Golbey conserve un manuscrit précieux, classé au titre des Monuments historiques, l’Évangile selon saint Marc. Une journée d'étude lui est consacrée le 13 septembre.

     

    vosges,épinal,bmi,golbey,évangéliaire,saint marc,journée d'étudeProvenant du chapitre Saint Goëry d’Épinal, ce manuscrit a été donné à la Ville au milieu du XIXe siècle par le marquis de Ludres. Il est remarquable par la richesse des matériaux qui le composent : parchemin pourpré écrit en lettres d’or et d’argent, ivoire gothique, métal argenté et doré.

     

    Manuscrit d’apparat, l’Évangile selon saint Marc était également un réceptacle pour des reliques qui étaient conservées dans les quatre godets supportant les symboles des évangélistes. Ce manuscrit a connu de nombreuses modifications au cours des siècles. Les feuillets de vélin pourpré datant du IXe siècle ont été protégés au cours du XIVe ou XVe siècle par une reliure précieuse dont le plat supérieur porte un volet de diptyque de la seconde moitié du XIVe siècle. Deux miniatures datant du XVe siècle sont venues s’insérer au début de l’ouvrage.

     

    Dénommé couramment « Évangéliaire pourpre », le volume contient en fait l’Évangile selon saint Marc. Durant l’année 2012 ce manuscrit a fait l’objet d’une importante campagne de restauration et d’étude faisant intervenir des restaurateurs aux compétences variées.

     

    La présente journée d’étude permettra de faire le point des connaissances sur ce manuscrit et de présenter l’ensemble des travaux de restauration menés sur ce manuscrit précieux.

     

    L’ensemble du manuscrit précieux ainsi que le programme détaillé de la journée d'étude du jeudi 13 septembre 2012 et le formulaire d'inscription sont consultables sur le site de la BMI : www.bmi-epinalgolbey.fr