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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 118

  • Nancy soigne son patrimoine

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    [Est Républicain]

  • Nouvelle histoire de la Révolution française

    révolution.jpgLa Révolution n'a pas été la réalisation d'un seul projet, incarné par un seul groupe, mais la rencontre de projets réformateurs et utopiques concurrents, dans un pays fragmenté par de fortes identités régionales, religieuses et politiques. Ce livre, appuyé sur une vaste bibliographie tant française qu'étrangère et laissant la place aux apports anglo-saxons, invite à une nouvelle lecture des années 1770 à 1802 autour de quatre grands moments qui on donné à la France cette histoire à la fois chaotique et exceptionnelle.

    La Révolution par le haut, initiée par Louis XV et maladroitement reprise par Louis XVI, échoue sur le coup de force magistral de 1789. S'ouvre alors cette "révolution-régénération" attendue par la quasi-totalité des Français, dernière des révolutions du monde atlantique. La véritable révolution commence en 1792, conduite par des hommes qui inventent de nouvelles règles de vie. La violence, qui échappe au contrôle de l'Etat, permet la victoire nationale mais ruine l'unité du pays. Après l'élimination de Robespierre, la stabilisation recherchée par des groupes rivaux réussit à souder la nation mais bute sur des révolutions de palais jusqu'à confier l'Etat à un général charismatique.

    C'est en rendant compte de cette complexité que le présent ouvrage montre comment la France et au-delà le monde entre dans la modernité.

    L'auteur, Jean-Clément Martin, est professeur émérite de l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne. Il a publié notamment le Dictionnaire de la Contre-Révolution.

     

    ‡ Nouvelle histoire de la Révolution française, Jean-Clément Martin, éditions Perrin, 2012, 636 p. (27 €).

  • Toul (54) : il faut sauver la dernière chapelle templière de Lorraine

    Dernière trace de l’implantation des Templiers en Lorraine, la chapelle de Libdeau vieillit mal. Une association va racheter cet édifice unique mais menacé.

     

    libdeau1.jpgLa chapelle templière de l’ancienne commanderie de Libdeau est en sursis. Si rien ne se passe rapidement, la dernière chapelle templière de Lorraine encore intacte pourrait bien disparaître. Une association se bat pour racheter le monument afin de le sauver.

     

    Vue de la route à la sortie de Toul en direction de Dieulouard, la petite chapelle de Libdeau ressemble déjà à une ruine. Une partie de sa toiture est effondrée, des pans de murs sont rongés, un contrefort menace de céder. Le tableau n’est pas rose, mais les désordres n’ont pour l’instant rien d’irrémédiable.

     

    L’important est d’épargner à ce rare édifice historique médiéval, riche de ses voûtes d’ogives, de subir encore les intempéries de l’hiver. « Nous désirons poser un parapluie sur sa toiture. La chapelle serait hors d’eau », indique Philippe Frigério, secrétaire général du Comité pour l’étude et la restauration de la chapelle templière de Libdeau (CERCTL).

     

    libdeau2.JPGLa petite église hante Philippe Frigério depuis sa jeune enfance. « Pour aller à Toul en voiture, mes parents passaient toujours à proximité de la chapelle. Ils me parlaient des templiers. » De quoi alimenter l’imagination d’un écolier. En 2008, il visite l’édifice avec son épouse. « J’ai été choqué par l’état dans laquelle elle se trouvait. » Il cherche à l’acquérir et entame des recherches historiques sur le lieu. « La présence des templiers à Libdeau est attestée dès la fin du XIIe siècle. »

     

    Les soubresauts de l’histoire et celle de la famille propriétaire de la ferme durant des décennies ont compliqué sa tâche. D’autres amateurs de vieilles pierres se prennent au jeu et le CERCTL voit le jour.

     

    Un notaire de Toul réalise, de façon désintéressée, et pendant des mois, toutes les recherches pour retrouver les descendants de la famille propriétaire, les Chauxcouillon. « Au total, ils sont dix et d’accord pour vendre », se réjouit Philippe Frigério.

     

    Une fois l’acte de vente signé, Bertrand Siffert, président du CERCTL, espère que l’association pourra solliciter des subventions publiques et des aides des fondations privées. L’objectif immédiat est de récolter vite 80.000 € pour coiffer la chapelle d’un toit provisoire. Ensuite, place à la chasse aux subventions pour entamer les gros travaux de restauration de cette bâtisse gothique inscrite aux Monuments historiques. Par miracle, l’intérieur est très bien conservé mais des années de chantiers seront nécessaires.

     

    [sources : Républicain lorrain et site internet de la chapelle de Libdeau]

     

    ‡ Pour soutenir la restauration de la chapelle templière de Libdeau : chapellelibdeau.blogspot.fr

  • 250e anniversaire de la congrégation des Soeurs de la Providence

    lorraine,congrégation,providence,soeurs de la providence,jean martin moye,saint jean de bassel,portieuxLa fondation de la congrégation des Soeurs de la Providence est l'oeuvre d'un prêtre du diocèse de Metz : Jean-Martin Moÿe. Elle s'inscrit dans cette seconde moitié du XVIIIème  siècle, fertile en confrontations d'idées. En effet, d'aucuns se détournent de Bossuet, de Pascal et de Fénelon pour suivre Voltaire, Rousseau, d'Alembert. La philosophie des Lumières progresse au sein des élites intellectuelles avec un dogme parfois empreint de déisme, voire d'athéisme. Mais elle est quasiment ignorée d'une France rurale très chrétienne, qui bénéficie de l'oeuvre de réforme entreprise dès le XVIIe siècle. Dans cette société en mutation, le clergé poursuit son inlassable travail missionnaire qui conduit à prêcher, à instruire et à confesser les croyants.

    Cette ardeur missionnaire anime le jeune prêtre Jean-Martin Moÿe qui constate l'absence d'écoles dans les villages lorrains. En 1762, Il confie la mission éducative auprès des humbles à de jeunes femmes qui renoncent à leur volonté propre pour se mettre entre les mains de Dieu et se confier ainsi à la Providence.

    Les tourments révolutionnaires n'épargnent pas la congrégation ni son fondateur qui trouvent refuge à Trêves. C'est pendant cet exil, qu'épuisé par le labeur, Jean-Martin Moÿe est rappelé à Dieu en 1793. L'Empire puis la Restauration permettent à la Congrégation de regagner la France. Et à la fin d'août 1802, ses activités reprennent. En février 1803, le curé de Portieux, dans les Vosges, fait appel aux Soeurs de la Providence pour l'aider dans sa tâche. L'œuvre entreprise et la sympathie qu'elles inspirent conduisent à la fondation d'un noviciat à Portieux en 1806.

    L'activité éducative de la Congrégation reprend dans tout le département des Vosges puis dans les diocèses de Strasbourg et de Châlons-en-Champagne. En 1840, les Soeurs de la Providence s'installent en région parisienne. Malgré les difficultés rencontrées dans la première moitié du XIXe siècle, la Congrégation obtient sa reconnaissance civile et religieuse en 1841.

    Le dévouement des Soeurs se manifeste également lors des deux conflits mondiaux du XXe siècle, tant en Belgique qu'en France, où elles assurent l'ambulance des blessés sur le front.

    En 2012, les Soeurs de la Providence fêtent leur 250e anniversaire en Lorraine mais également partout où elles sont implantées.

    [cliché : le père Jean-Martin Moÿe]

  • Des Cosaques en Lorraine

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    Les Cosaques sur l'hippodrome de Nancy-Brabois [cliché ER]

     

    Le 2 octobre 2012,  les Nancéens ont eu la surprise d’entendre le trot des sabots de la sérieuse escouade des cavaliers de la randonnée Moscou-Paris. Elle commémore la poursuite de Napoléon et des lambeaux de ses armées de retour de la campagne de Russie en 1812, par les cosaques du tzar de Russie.

    Tout au long de la journée ces chevaux de course au long cours sont arrivés sur le champ de course de l’hippodrome de Nancy-Brabois. Les cosaques ont été accueillis par des représentants de l'association Les Vosges Napoléoniennes.

    Afin de parcourir l’intégralité de la distance Moscou-Paris dans un temps raisonnable (2 mois et demi) et de ménager leurs jeunes étalons capturés sauvages il y a quelques mois, les cosaques se relaient en 3 groupes de cavaliers et de chevaux.

    Ainsi chaque cavalier et chaque cheval parcourt environ 30 km par jour depuis 2 mois.

    Les cosaques ont effectué quelques représentations équestres en costumes d'époque.

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    Carte du parcours effectué par les Cosaques.

  • Laneuvelotte (54) : des universitaires au côté des érudits du Cercle d'histoire

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    [Est Républicain]

  • Marie-Thérèse d'Autriche

    marie thérèse autriche.jpgMarie-Thérèse d'Autriche est un personnage qui est particulièrement cher aux Lorrains : c'est en effet la fondatrice de la dynastie des Lorraine-Habsbourg par son mariage en 1736 avec François-Etienne de Lorraine, dernier duc héréditaire des duchés de Lorraine et de Bar.

    Marie-Thérèse siège au panthéon de l'Europe monarchique. En accédant au trône en 1740 à la mort de son père, l'empereur Charles VI, la plupart des souverains européens lui dénient le droit de succéder à son père et doutent de sa longévité. D'une énergie indomptable, la mère de Marie-Antoinette n'en parvient pas moins à s'imposer et règnera plus de 40 ans en conjuguant réforme intérieure avec succès militaires et diplomatiques.

    Mais les tensions avec ses voisins ne cessèrent pas pour autant et Marie-Thérèse continua de lutter pour préserver l'intégrité du royaume des Habsbourg. Malgré cela, l'histoire a retenu d'elle l'image d'une reine digne, puissante et ambitieuse, qui a osé tenir tête aux monarques de l'époque.

    Marie-Thérèse réussit à poser les fondements de l'Autriche moderne et redonné à Vienne sa place dans le concert des monarchies européennes. Son illustre descendant, l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine (1912-2011), en fut le digne héritier ainsi qu'un fervent ami de la Lorraine.

     

    ‡ Marie-Thérèse d'Autriche, Jean-Paul Bled, éditions Perrin, coll. Tempus, 2012, 526 p. (11 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 16 : "Fidélité au passé, exemple pour l'avenir"

    NRL16.jpgDans ce numéro automnal de La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny rappelle l'esprit de cette publication bimestrielle, en faisant sienne la devise du 1er régiment d'infanterie de Sarrebourg : "Fidélité au passé, exemple pour l'avenir".

    Et le sommaire en donne une brillante illustration, rappelant histoires et anecdotes de notre Lorraine d'hier pour mieux instruire les générations d'aujourd'hui et de demain. Vous y lirez notamment :

    - la Lorraine artiste : le peintre Sophie Guinzbourg

    - les halles de Vézelise

    - le 5e festival "Nancy-Jazz-Pulsations" de 1982

    - des gallo-romains médiomatriques en cure à Bourbonne-les-Bains

    - un illustre exilé : Rabelais à Metz

    - Jacques d'Arc

    - 50e anniversaire de la fin de l'Algérie française : les Alsaciens et les Lorrains en Algérie

    - un Lorrain gouverneur du Sénégal au XVIIIe siècle

    - le pont de Pont-à-Mousson

    - le 1er régiment d'infanterie de Sarrebourg

    - le jardin du Maxime

    - japonisme et faïences de Lunéville

    Et les habituelles rubriques : l'édito', les info's, les livres, les nouvelles du Jean-Marie...

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie ou par abonnement (38 € pour 6 numéros). Adressez vos coordonnées postales et votre règlement à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Nancy - 20 octobre : Messe des Ducs à la chapelle des Cordeliers

     

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    La messe à la mémoire de la famille des ducs de Lorraine et de Bar sera célébrée

    samedi 20 octobre 2012 à 15h00

    par le Père François Weber, de l'Oratoire Saint-Philippe Néri, curé de la basilique Saint-Epvre de Nancy, 

    en l'église des Cordeliers, à côté du palais ducal de Nancy, avec la participation de la chorale Choralliance

  • Le terroriste noir

    terroriste noir.jpgTout commence en lisière d'une forêt vosgienne, un jour de 1940, quand un père et son fils partis cueillir des champignons tombent par hasard sur un "pauvre nègre" endormi au pied des arbres. Conduit au village de Romaincourt (alias Tollaincourt, dans le canton de Lamarche), ce jeune Guinéen adopté en France à l'âge de 13 ans, à la fois austère et charmeur, y fera sensation.

    Mais ce n'est qu'un début : en 1942, il entre en contact avec la Résistance locale et crée un des premiers maquis de la région. Lancés sur ses traces, les Allemands l'appelleront "le terroriste noir".

    Qui a trahi Addi Bâ ? Une de ses nombreuses amantes ? Un collabo professionnel ? Ou tout simplement la rivalité opposant deux familles aux haines séculaires ? A travers cette figure fascinante, c'est tout un pan méconnu de notre histoire qui défile : ceux que l'on appelait les tirailleurs sénégalais. C'est aussi la vie quotidienne de la population d'un village de l'ouest vosgien, évoquée par Tierno Monénembo avec une verve irrésistible... comme s'il s'agissait d'un village africain !

    L'auteur nous conte l'histoire d'un soldat guinéen, Addi Bâ, qui, après la débâcle, s'installa au village de Tollaincourt, dans l'ouest des Vosges, à proximité de Lamarche. Il prit la tête d'un maquis avec Marcel Arburger. Arrêté par l'occupant, il est exécuté en décembre 1943 à Epinal.

    Un roman historique pour ne pas oublier.

    L'auteur, Tierno Monénembo, est né en Guinée en 1947. Il a reçu le prix Renaudot pour son dernier roman, Le Roi de Kahel (2008).

     

    ‡ Le terroriste noir, Tierno Monénembo, Seuil éditions, 2012, 225 p. (17 €).

  • Communauté latine Saint-Pierre de Nancy : bulletin paroissial d'octobre 2012

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    La communauté latine de l'église Saint-Pierre de Nancy vous communique son bulletin mensuel.

    ‡ Consultez le bulletin d'octobre : Bulletin 38 oct. 2012.pdf

  • Sorcy-Saint-Martin (55) : 40èmes Journées d'études meusiennes

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  • Maron (54) : première sortie automnale pour les Europa Scouts nancéiens

    Première sortie des Europa Scouts de la IIe et de la IIIe Nancy de la nouvelle année à Maron, à quelques kilomètres au sud-ouest de Nancy.

    Dans un environnement naturel et forestier, entre Moselle et forêt de Haye, nos jeunes louvettes, louveteaux, guides et scouts ont pratiqué la grande chasse avec une nuit sur le terrain. Et avec une météo automnale très favorable, malgré une nuit un peu fraîche aux dires des plus jeunes !

    Le week-end s'est achevé par une messe célébrée en l'église de Maron par l'abbé Stemler, FSSP d'Epinal et aumônier des Europa Scouts nancéiens.

    A l'issue, deux louveteaux ont effectué leur promesse scoute devant la meute rassemblée.

    Prochaine sortie des Europa Scouts de Nancy : week-end des 13-14 octobre.

     

    ‡ Pour inscrire vos enfants aux Europa Scouts nancéiens : europascout_enf_nancy@yahoo.fr

     

    Quelques images d'une fin de grande chasse...

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    [clichés H&PB]

  • Général Bigeard : entrée refusée aux Invalides

    Le ministère de la Défense a officiellement annoncé son refus de faire entrer les cendres du général Marcel Bigeard aux Invalides, sanctuaire des gloires militaires nationales.

     

    lorraine,toul,général bigeard,indochine,fréjus,invalides,mémorial des guerres en indochineLes cendres du général Bigeard seront prochainement transférées de Nancy à Fréjus pour être déposées solennellement le 20 novembre prochain sous une stèle du mémorial des Guerres en Indochine.

     

    De son vivant, le général avait émis le souhait que ses cendres soient dispersées au-dessus de Dien Bien Phu, pour « rejoindre ses camarades tombés aux combats ». Devant le refus du gouvernement vietnamien, Gérard Longuet – alors ministre de la Défense - avait adressé une lettre à la fille du général, Marie-France, proposant le transfert des cendres de son père aux Invalides. Celle-ci avait donné son accord et l’officialisation de cette entrée aurait dû avoir lieu ce 29 septembre. Cette annonce avait déclenché des réactions d’opposition. L’actuel ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en a donc décidé autrement.

     

    Le Vieux Soldat lorrain reposera finalement entouré de ses anciens compagnons d’armes morts en Indochine.

     

    On peut regretter cette décision politique. Marcel Bigeard n’était évidemment pas politiquement correct, et surtout pas de gauche, ce qui lui vaut d’être sanctionné même jusque dans la mort. Mais les ministres de la Défense passent… Un jour, espérons-le, notre général lorrain aura droit à sa place d’honneur aux Invalides…

  • Fête de Saint Michel

     

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    Saint Michel archange veillant sur Jehanne, basilique du Bois Chenu de Domremy [cliché © H&PB].

     

     

    En ce 29 septembre, fête de Saint Michel, et en l'année du 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc, nous vous proposons une prière pour notre France actuellement bien tourmentée.

     

    « Seigneur, daigne te souvenir que dans les circonstances douloureuses de notre histoire, tu as fait de l'Archange saint Michel l'instrument de ta miséricorde à notre égard.

     

    Nous ne saurions l'oublier, c'est pourquoi nous te conjurons de conserver à notre patrie la protection dont tu l'as jadis entourée par le ministère de cet Archange vainqueur.

     

    Et toi, Ô Saint Michel, Prince des Milices célestes, viens à nous, nous t'appelons.

     

    Tu es l'Ange gardien de l'Eglise et de la France, c'est toi qui a inspiré et soutenu Jeanne d'Arc dans sa mission libératrice. Viens encore à notre secours et sauve-nous !

     

    Nous mettons nos personnes, nos familles, nos paroisses, la France entière, sous ta protection toute spéciale. Nous en avons la ferme espérance, tu ne laisseras pas mourrir le peuple qui t'a été confié.

     

    Que Dieu sucite parmi nous des saints !

     

    Par eux, ô saint Archange, fais triompher l'Eglise dans la lutte qu'elle soutient contre l'enfer déchaîné et, par la Vertu du Saint-Esprit, établis le règne du Christ sur la France et dans le monde, afin que la paix du ciel y demeure à jamais.

     

    Saint Michel Archange, prie pour nous, pour l'Eglise et pour la France. 
    Saints et saintes de France, priez pour nous et pour le salut de l'univers entier. »

     

     

    * * *

     

     

     

    Domremy_basilique_08.09.12 05.jpgEt puisque « les hommes d'arme batailleront et Dieu donnera la victoire » (Jehanne d’Arc), que se lèvent les hommes dont la France a tant besoin en ce moment :

     

    Ô Michel, Ange des Routiers,

    Pare nos cœurs de hardiesse,

    Conduis-nous pour camper joyeux

    Sur les sommets rayonnants de Dieu !

    Guide-nous sur les durs sentiers

    Et défends-nous de nos détresses !

    Ô Michel, Ange des Routiers,

    Pare nos cœurs de hardiesse.

     

    Ô Michel, Ange chevalier,

    Lave nos cœurs de nos rotures,

    Fais-nous hommes loyaux et droits,

    Bons aux petits, à tous courtois.

    Pour servir fais-nous ‘être prêts’

    Et garde-nous de tout parjure.

    Ô, Michel, Ange chevalier,

    Lave nos cœurs de nos rotures.

     

    O Michel, Ange des guerriers,

    Arme nos cœurs de sainte audace !

    De ta main tu tranchas les cieux…

    Arrache-nous des camps peureux.

    Dresse-nous, résolus et fiers,

    Sangle nos corps dans les cuirasses.
    Ô Michel, Ange des guerriers,

    Arme nos cœurs de sainte audace.

     

  • Grand (88) : toujours un mystère archéologique

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    [Vosges Matin]

  • Jeanne d'Arc, la chanson et la geste

    jeanne d'arc.jpgJeanne la Pucelle, "Jeanne sans portrait, sans sépulture" selon André Malraux, Jeanne le plus grand soldat de France, en pleine guerre de Cent Ans...

    Par un grand jour d'été dans le jardin familial à Domremy, à treize ans, Jeanne est foudroyée par le "mystère", ses voix, l'ange... A dix-sept ans, elle obtient à Vaucouleurs un habit d'homme, un cheval, une petite troupe et serend ainsi à Chinon... Elle reconnaît le Dauphin. Ebranlé, convaincu, il lui fournit une armée, une armure, cet étendard qu'elle adore. C'est la victoire. A dix-huit ans, Jeanne est au fait de son triomphe et veux achever sa "mission".

    Puis c'est la disgrâce, les trahisons. L'échec devant Paris. Condamnée au bûcher pour hérésie, Jeanne est brûlée vive. Son dernier cri est "Jésus !". Elle avait dix-neuf ans.

    1456 : le roi demande le procès en réhabilitation de Jeanne. La "Nation France" est née. En 1920, l'Eglise l'a canonisée faisant de Jeanne d'Arc la seconde patronne de la France.

    Hortense Dufour signe avec cet ouvrage une biographie époustouflante où s'entrecroisent toutes les fougues, le sacré, le profane, la douceur et la férocité des jours. Elle est allée aux sources originelles - c'est-à-dire celles issues des procès de condamnation et de réhabilitation - pour nous faire partager la geste de Jeanne.

     

    ‡ Jeanne d'Arc, la chanson et la geste, Hortense Dufour, éditions Flammarion, 2012, 704 p., ill. (24,90 €).

  • Domremy : rencontres de villes johanniques

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Renaissance dans les Vosges

    renaissance vosges.jpgAprès Renaissance en Meuse (et en attendant Renaissance en Meurthe-et-Moselle et Renaissance en Moselle !), La Gazette lorraine propose un hors-série sur la présence de l'architecture Renaissance dans l'actuel département des Vosges.

    La Lorraine ne figure pas au palmarès des régions labellisées "patrimoine et tourisme Renaissance". Ce qui ne signifie pas que ce style, venu d'Italie et des Flandres au XVIe siècle, contemporain de l'Humanisme, soit absent de notre région.

    Avec ce volume consacré à la Renaissance dans les Vosges, c'est un patrimoine plutôt discret et méconnu, mais réellement bien présent qui s'offre à la découverte.

    Si les châteaux ont été les premiers à être dévastés par les conflits de l'époque monderne, les villes et bourgs vosgiens ont, plus qu'ailleurs en Lorraine, souffert des incendies, des pillages et des destructions qui firent disparaître des quartiers entiers, les privant ainsi d'ensembles urbains médiévaux et Renaissance. Il reste cependant de très belles demeures urbaines isolées et les remarquables ensembles de Neufchâteau ou encore de Châtillon-sur-Saône, de Saint-Julien ou de Rambervillers.

    C'est finalement dans l'art religieux, des portails somptueux aux plus modestes croix de villages en passant par la statuaire, que l'art de la Renaissance, qui perdurent encore largement dans la première moitié du XVIIe siècle en Lorraine, se donne aujourd'hui le plus à voir dans les Vosges.

    Un ouvrage remarquablement mis en page et agréablement illustré. Indispensable pour mieux connaître les Vosges... qui ne se résument pas au massif montagneux et à ses pistes de ski !

     

    ‡ Renaissance dans les Vosges, Isabelle Chave et Florence Daniel-Wieser, hors-série de La Gazette lorraine, 2012, 83 p., ill. (12 €).

  • Pouxeux (88) : découvrez le village avec Maisons Paysannes des Vosges

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  • Bleurville (88) : des voix pour le patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • Le Pays de Dompaire, actes des Journées d'études vosgiennes 2011

    dompaire.jpgLes actes des Journées d'études vosgiennes 2011 tenues à Dompaire et Ville-sur-Illon sont parus.

    Des milieux de vie et des paysages variés, un patrimoine souvent méconnu, des familles illustres et des personnages influents qui ont marqué de leur empreinte l'histoire locale, un rayonnement spirituel intense : les Journées d'études vosgiennes d'octobre 2011 ont permis de faire découvrir au grand public les richesses parfois insoupçonnées du Pays de Dompaire. Les auteurs de ces communications, universitaires, enseignants, étudiants, membres d'associations passionnés d'histoire, développent dans ces actes les thèmes essentiels à la connaissance de ce canton vosgien rural, mais placé sous l'ombre portée d'Epinal.

    L'ouvrage part de la découverte des trois principaux volets du patrimoine local. D'abord, le patrimoine religieux auquel appartient le chant grégorien réhabilité par dom Pothier. Ensuite, le patrimoine civil : le bourg castral médiéval de Dompaire, l'habitat rural traditionnel des maisons à charri, les anciens moulins égrenés sur les ruisseaux et encore la brasserie de Ville-sur-Illon devenue écomusée. Enfin, l'affichage du pays grâce aux présentations du relief, de la géologie, de l'hydrologie, des paysages et de leur mise en valeur actuelle, des activités agricoles anciennes telle que la vigne.

    Le rappel de tous ces legs n'a de sens que par l'évocation des hommes qui ont contribué à façonner, administrer le territoire au cours de l'histoire. Du Moyen Âge à la Révolution s'illustrent les lignées seigneuriales des Ville, Livron et Canon, trois sagas familiales qui ont régenté une grande partie du territoire. Enfin, aux XIXe et XXe siècles, les familles Résal et Mathis, Jean Leroy, les brasseurs de Ville, ont occupé une place éminente dans la vie politique et le développement économique du territoire.

    Ce livre ne saurait être refermé sans parler de quelques portraits inattendus. C'est Antoine de Ville, seigneur de Domjulien qui s'illustre comme alpiniste au XVe siècle, Jean-Baptiste Tournay, soldat de la guerre de Sept Ans, ou l'abbé Louis, curé de Gugney-aux-Aulx à la veille de la Révolution. Clôturé par l'évocation de la bataille de Dompaire de septembre 1944, ces actes offre au total trente-quatre contributions qui constituent un beau florilège consacré à faire connaître et aimer le Pays de Dompaire.

     

    ‡ Le Pays de Dompaire, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), Actes des Journées d'études vosgiennes des 14, 15 et 16 octobre 2011, 2012, 559 p., ill., cartes (35 €). 

  • Epinal (88) : nouveau chapitre pour les dames nobles

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    [Vosges Matin]

     

    ‡ Pour commander l'ouvrage Il était une fois les chanoinesses, de Marie-France Grandclaudon : grandclaudon.sitego.fr 

  • Les activités des Vosges napoléoniennes

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    Les Vosges napoléoniennes en Russie lors des commémorations de la campagne de 1812 (cliché © Vosges napoléoniennes).

     

     

    Les Vosges napoléoniennes participeront à l'accueil des Cosaques en Lorraine : ils effectuent le périple à cheval, de Moscou à Paris, afin de commémorer le bicentenaire de la campagne de 1812.

     

    Le programme provisoire est le suivant :

     

    - Arrivée à Nancy le 2 octobre : ils cantonneront à l'hippodrome de Nancy-Brabois. Il randonneront dans les environs tout en étant basés à Nancy jusqu'au 6 octobre

     

    - Banquet sur l'hippodrome tous les soirs

     

    - Echanges avec les Français, rencontres avec les scolaires.

     

    - Il est prévu des rencontres avec des « reconstitueurs » Français, des expositions, un ou plusieurs show à cheval, des animations, exposés, dépôt de gerbes (probablement à la Chartreuse de Bosserville)

     

     

    Autre rendez-vous à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) les 6 et 7 octobre. Le programme des troisièmes rencontres napoléoniennes sera le suivant :

     

    - Samedi 6 octobre à 8h00 : arrivée des troupes et montage du bivouac

    à 11h00 : inauguration des expositions (armes, uniformes, figurines, objets napoléoniens, souvenirs de la campagne de 1812 en Russie, livres...) et du bivouac

    de 16h00 à 17h00 : défilé en ville avec la musique des Grognards d'Epinal

    à 17h30 : conférence du président des Vosges Napoléoniennes sur « Napoléon III et le Thermalisme »

    à 20h30 : concert par les Grognards à la basilique de Luxeuil.

     

    Dimanche 7 octobre : vie au bivouac

    à 14h30 : danses du Second Empire avec le Quadrille Impérial

    à 15h30 : conférence de Jacques Mahieu sur « La vie quotidienne du soldat napoléonien »

    de 16h00 à 18h00 : danses par le Quadrille Impérial

  • L'absolutisme au miroir de la guerre : le roi et Metz (1552-1661)

    metz.jpgEn 1661, Louis XIV, une fois Mazarin décédé, souverain désormais absolu entend se réserver le moindre acte d'autorité. L'ambition tranche avec les pratiques qui s'étaient imposées durant la guerre franco-espagnole (1655-1659) : non seulement le roi ne délivrait pas toutes ces "sauvegardes", des protections accordées en son nom, mais les secrétaires d'Etat eux-mêmes peinaient à les contrôler ; ils devaient aussi, avec les communautés du royaume, constamment négocier la charge des quartiers d'hiver et des passages de troupes.

    Les sauvegardes militaires constituent le coeur de cet ouvrage. Sur les frontières du nord-est du royaume, et durant le conflit, elles s'érigèrent comme l'outil d'une régulation endogène de la violence : les gouverneurs de places les levaient en toute indépendance sur les territoires espagnoles ; les provinces, les villes voire les villages, d'eux-mêmes, les négociaient avec les pouvoirs ennemis. Une inattendue division de la souveraineté se fit ainsi jour. Jointe à l'infinie négociation des décisions royales, elle questionne à nouveau la construction de l'absolutisme.

    Par l'intégration étroite des champs militaires et urbains, par les abords micro-historiques et les éclairages multiscalaires reliant l'échelle locale aux lieux de pouvoirs nationaux et internationaux, et du point de vue d'une ville placée à la pointe de l'effort militaire du royaume, Metz, conquise en 1552 puis intégrée en 1648 à la France, ce texte, de Louis XIII à Louis XIV, de Richelieu à Mazarin, ambitionne d'articuler ces étranges pratiques du politique et de la guerre.

    Avec cette étude, le lecteur revit maints aspects de la guerre de Trente Ans en Lorraine vue du côté français.

     

    ‡ L'absolutisme au miroir de la guerre. Le roi et Metz (1552-1661), Martial Gantelet, PUR, 2012, 446 p., cartes (22 €).

  • Laneuvelotte (54) : les Europa Scouts nancéiens ont fait leur rentrée

    Les Europa Scouts de la région nancéienne ont tenu leur réunion de rentrée à Laneuvelotte chez Jean-Marie Cuny, au domaine du Tremblois.

    Après les camps d'été des louvettes, louveteaux, guides, scouts et routiers de la IIIe Nancy "Bienheureux Charles de Foucauld" et de la IIe Nancy "Bienheureuse Alix Le Clerc", ce fut l'occasion de partager les belles images et les bons moments passés dans la bonne humeur ici, en Lorraine, ou ailleurs dans nos belles provinces françaises, dans le Jura, en Corrèze ou sur les chemins de Saint Jacques.

    Puis, ce fut les passations de pouvoirs et la formation des unités pour la nouvelle année. Comme pour les années précédentes, l'abbé Bruno Stemler, FSSP d'Epinal, assurera l'aumônerie des Europa Scouts nancéiens.

    Un sympathique goûter, rassemblant enfants, jeunes, parents et amis, clôtura cet après-midi de rentrée.

    Parents, vous souhaitez donner un complément de formation morale et spirituelle à vos enfants ou à vos jeunes... Il est encore temps d'inscrire vos enfants aux Europa Scouts !

    ‡ Contact : europascout_enf_nancy@yahoo.fr

    Quelques images de la rentrée...

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    [clichés © H&PB]

  • Bleurville (88) : anecdote paroissiale... à propos de la statue de Sainte Thérèse

    bleurville 06.12.08 033.jpgLa statue sulpcienne de sainte Thérèse de Lisieux a été offerte à l'église paroissiale de Bleurville en 1942 par Madame Hélène Recouvreur, née Thouvenot. Les anciens de Bleurville se souviennent qu'elle tenait le bureau de tabac sur la place du village, à côté de l'épicerie Barbou-Lhuillier.

    Par ce geste, Madame Recouvreur souhaitait remercier la sainte - pour laquelle elle avait une dévotion spéciale - pour la protection de son fils Paul qui n'avait plus donner de ses nouvelles durant deux années. Il faut dire que depuis 1939 la France se préparait à la guerre avec l'épisode de la "drôle de guerre" puis l'invasion allemande suivie de la débacle en mai-juin 1940.

    Le jeune Paul, né en 1921, avait quitté le cercle familial pour partir on ne sait où... C'est en 1942 que ses parents reçurent les premières nouvelles qui leur apprennent que leur fils s'est engagé dans l'armée et a rejoint l'Algérie et les forces françaises libres. A la Libération, il poursuivra sa carrière militaire comme gendarme de l'Air en région parisienne.

    La statue de sainte Thérèse de Lisieux fut installée sur un pilier dans la nef de l'église, juste en face de celle de saint Antoine de Padoue ; lors de sa fête annuelle, elle était somptueusement fleurie avec des roses. Elle fut bénite par l'abbé Paul Colin qui quittera la paroisse fin 1944 victime d'un attentat contre sa personne dans son presbytère.

    La statue sera déposée à la fin des années 1960 durant le - court mais ravageur - ministère de l'abbé Raymond Demarche et reléguée dans le bas-côté nord, proche des fonts baptismaux. La donatrice en fut d'ailleurs très peinée...

    [information recueillie auprès de Mme Nelly Recouvreur, belle-soeur de Paul Recouvreur]

  • Lignéville (88) : pour sauver la chapelle Saint-Basle

    ligneville chapelle.jpg

    [Vosges Matin]

  • 14èmes Journées d'études vosgiennes à Mirecourt - 25 au 28 octobre 2012

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    ‡ Consultez le programme des Journées d'études vosgiennes à Mirecourt ici : http://www.histoire-patrimoine-vosges.org/mirecourt-des-metiers-et-leur-aprentissage