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vosges - Page 46

  • Toiles de la crypte de la basilique de Domremy : le projet de restauration est lancé

    Domremy_basilique_08.09.12 03.jpgLa crypte de la Basilique du Bois Chenu construite à la fin du 19ème siècle a été dédiée à Notre-Dame des Armées. De chaque côté de l’autel se trouvaient deux toiles (chacune d’environ 3 m x 3 m) réalisées en 1897 par le peintre vosgien Alphonse Monchablon, « Le sacrifice de l’armée de terre et de la marine pendant la guerre de 1870 », destinées à commémorer la guerre de 1870.

    L’une est consacrée à l’armée de terre et a été offerte par le baron et la baronne Charles de Ravinel, l’autre à la « Royale », offerte par le Révérend Père Joseph, ancien aumônier militaire et fondateur de l’Œuvre des prières et des tombes. Certains visages de ces toiles sont des personnages connus, le général de cavalerie de Benoist, le capitaine Pernot, le baron Pierre de Ravinel, le capitaine Paul de Rozières, le colonel Baudot et le sergent Aubry de Mirecourt pour l’armée de terre, l’amiral de La Jaille, le R. P. Joseph, et le baron Charles de Ravinel pour la marine. La présence de la marine dans une composition en l'honneur de la guerre de 1870 peut paraître incongrue (aucune bataille ne fut en effet livrée sur mer durant ce conflit). Et pourtant, des troupes d'infanterie de marine participèrent au siège de Sedan et, lors du siège de Paris, plusieurs amiraux commandèrent des forts de la ceinture parisienne. L'hommage était donc mérité !

    Ces toiles furent déposées au début des années 1960 et on les croyait à jamais disparues.

    lorraine,vosges,domremy,alphonse monchablon,basilique,sainte jeanne d'arc,veilles maisons françaises,saône lorraine,fondation du patrimoineRappelons qu'Alphonse Monchablon est né à Avillers, dans le canton de Mirecourt, en 1835 et mort à Paris en 1907. Premier prix de Rome en 1863, il commence une brillante carrière parsemée de nombreuses récompenses. Portraitiste, il travaille surtout les vastes compositions à thème religieux dans un style académique. Il s'illustrera en particulier au début de la IIIe République, durant la période dite de "l'ordre moral". Les critiques d'art le catalogueront un peu vite comme peintre "pompier". Depuis, fort heureusement, notre peintre a été réhabilité !

    En 2011, l’association Saône Lorraine, à l’initiative de Jean-François et Marie-Françoise Michel, a organisé une exposition sur l’œuvre du peintre Alphonse Monchablon au musée du verre, du fer et du bois de Hennezel-Clairey qui abrite déjà une grande fresque de ce peintre, propriété du diocèse de Saint-Dié. Ils cherchent à dresser un inventaire aussi exhaustif que possible de son œuvre.

    lorraine,vosges,domremy,alphonse monchablon,basilique,sainte jeanne d'arc,veilles maisons françaises,saône lorraine,fondation du patrimoineA cette occasion, des passionnés de patrimoine vosgien (au nombre desquels on peut citer Christine  Le Maréchal-de Rozières et les époux Michel) se sont mis à la recherche des fameuses toiles égarées. L’abbé Michel Lambert, recteur de la basilique et curé de Domremy, les a retrouvées roulées dans les greniers de la maison des chapelains. Elles sont dans un piètre état mais peuvent tout à fait se prêter à une restauration. Le diocèse de Saint-Dié est favorable à leur remise en place dans la crypte sous réserve que les frais ne soient pas à sa charge.

    lorraine,vosges,domremy,alphonse monchablon,basilique,sainte jeanne d'arc,veilles maisons françaises,saône lorraine,fondation du patrimoineDimanche 4 novembre, une assemblée constitutive s'est réunie à la basilique Sainte-Jeanne d'Arc de Domremy, en présence de l'abbé Lambert, afin de délibérer sur l'opportunité et les conditions de réalisation du projet. Claude Faltrauer, chargé du patrimoine à la Commission d’Art sacré du diocèse de Saint-Dié, a présenté les modalités de la restauration ainsi que les devis. Quant à Jean-François Michel, président de l’Association Saône Lorraine et délégué VMF Lorraine, il a replacé l'oeuvre de la crypte de Domremy dans les productions de Monchablon. Enfin, Jacky Frémont, délégué pour les Vosges de la Fondation du Patrimoine, a présenté les possibilités de financement de l'opération.

    Une large discussion s'est ouverte durant laquelle il a été décidé de lancer une souscription via la Fondation du Patrimoine. Il a également été proposé que Vieilles Maisons Françaises Vosges assure la représentation juridique auprès des instances (diocèse de Saint-Dié propriétaire des toiles, Fondation du Patrimoine, collectivités locales) ainsi que la coordination de la souscription et le pilotage de la restauration.

    Une réunion annuelle fera le point sur l'avancement du projet qui devrait aboutir d'ici deux ans.

     

    ‡ Plus d’info’s auprès de Jean-François Michel, délégué VMF Lorraine : jean-f.michel@wanadoo.fr

    ou auprès de Christine Le Maréchal-de Rozières : lesmarechaux.bourmont@orange.fr

  • Bleurville (88) : travaux de rénovation à l'église paroissiale

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    [l'Abeille de Neufchâteau]

  • Regards inédits sur les Vosges : la statistique du préfet Siméon (1800-1850)

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  • L'affaire Victor Noir

    victor noir.jpgQuel destin que celui de Victor Noir ! Et celui-ci devrait particulièrement intéresser les Lorrains puisque notre homme est né Yvan Salmon en 1848 à Attigny, village vosgien du canton de Darney. Aujourd'hui, seuls les promeneurs du cimetière du Père-Lachaise connaissent son nom, surpris de rencontrer au détour d'une allée un gisant grandeur nature, objet d'un véritable culte que la sculpture du bronze donne à voir. Et pourtant, qui sait que ce jeune journaliste vosgien de 21 ans monté à Paris, a été tué le 10 janvier 1870 d'un coup de revolver par le prince Pierre Bonaparte, cousin de Napoléon III ? Ses funérailles réunirent 200 000 parisiens faisant craindre un coup d'Etat.

    Victor Noir est ainsi devenu le porte-drapeau de tous les opposants au régime impérial, de Jules Vallès à Louis Michel (une autre Lorraine du Bassigny lorrain !), en passant par Henri Rochefort et Victor Hugo. Mais son histoire ne s'arrête pas à la chute du Second Empire. Son souvenir qui parcourt la Commune de Paris, reprend au moment du boulangisme, lorsque la République se sent en danger et craint le retour de la monarchie... Loin d'être de vieux souvenirs, les combats menés à cette époque sont toujours d'actualité.

    Par son destin tragique, son éternelle jeunesse et son engagement pour la République, Victor Noir reste encore de nos jours ce symbole de la lutte contre les pouvoirs autoritaires, de gauche comme de droite, et liberticides.

     

    ‡ L'affaire Victor Noir. Le pouvoir dans la tourmente, Florence Braka, Riveneuve éditions, 2012, 460 p. (20 €).

  • Grand (88) : "Portes ouvertes" sur la base archéologique le 11 novembre

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  • Domremy (Vosges) : les fresques de Monchablon bientôt de retour dans la crypte de la basilique ?

    Le sixième centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc aura été l’occasion de fêter et de repréciser la figure de l’héroïne lorraine (colloques, spectacles…), mais aussi de mettre le projecteur sur l’état préoccupant de la basilique érigée à Domremy à la fin du XIXe siècle, et qui a plutôt mal traversé le XXe. Un programme de restauration, et de sauvetage pour le couronnement, est à l’étude.

    monchablon5.jpgLes Vieilles Maisons Françaises des Vosges se penchent sur le sort d’une toile de deux fois 3 m de long, et qui fut commandée vers 1895 pour orner le mur du chœur de la crypte de l’édifice alors consacré à Saint-Michel, patron des armées, Jeanne n’étant pas encore canonisée à cette date : il s’agit du « sacrifice des armées de terre et de mer pendant le conflit franco-prussien de 1870 ». Les sœurs de Saint-Vincent de Paul soignent les blessés, alors que des officiers, amiraux et généraux, rehaussent par leur présence sur la toile les drames des combats ; des anges glorificateurs rendent aux scènes de mer et de terre une dimension hautement spirituelle et religieuse. Le peintre était alors un homme connu, Alphonse Monchablon, vosgien d’origine, ancien prix de Rome (1869), et spécialiste des fresques historiques à nombreux personnages, commandées pour orner des édifices nouvellement achevés. L’artiste était aussi celui qui donnait aux personnages représentés les traits de ses contemporains ou de ses commanditaires : ainsi reconnaît-on des amiraux, des généraux et des colonels qui portaient les noms de de Ravinel, de Rozières, Baudot, Aubry, de La Jaille, de Benoist, qui vivaient lorsque l’œuvre fut achevée, et qui financèrent sa réalisation.

    MONCHABLON3.jpgVoici une cinquantaine d’année, l’œuvre d’art fut retirée de la crypte. Cinquante ans de silence la firent oublier, et ceux qui s’en souvenaient la pensaient détruite et perdue corps et bien. Une exposition en 2011 sur Monchablon au musée d’Hennezel-Clairey, à l’initiative de l’association Saône Lorraine, relança  le problème et, miracle de « l’année Jeanne d’Arc », les deux grandes pièces de la fresque furent fortuitement retrouvées dans le grenier de la maison des chapelains de Domremy. L’état de la toile est certes inquiétant, mais l’ensemble est a priori récupérable, moyennant une restauration minutieuse et complète (des cartes postales furent éditées après la pose, et peuvent servir de modèles) : l’évêque de Saint-Dié et la Commission d’Art Sacré seraient disposés à replacer l’œuvre restaurée dans la crypte, mais il reste le problème du coût demandé par un restaurateur (environ 30.000 €). Les VMF des Vosges, les descendants des familles donatrice et la Fondation du Patrimoine, ont décidé, pour lancer cet exaltant projet, de s’unir avec le diocèse de Saint-Dié, et une réunion d’information est prévue le dimanche 4 novembre à Domremy pour en débattre.

    [info communiquée par J.-F. Michel, délégué VMF Lorraine]

  • Darney (88) : hommage au président André Barbier

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    [Vosges Matin]

  • Gugney-aux-Aulx (88) : restauration du retable de l'église Saint-Barthélemy

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    [Vosges Matin]

  • Neufchâteau (88) : quel avenir pour l'ancien hôpital ?

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    [Vosges Matin]

  • Forteresse de Châtel-sur-Moselle (88) : les époux Debry passent le flambeau

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    [Vosges Matin]

  • Des communautés de paroisses dans le diocèse de Saint-Dié

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : la roche basse du Mulot redécouverte

    Les initiés connaissent bien le site néolithique de la Roche du Mulot, bloc gréseux accroché au flanc de la vallée du Gras en forêt de Belle-Perche, entre Bleurville et Viviers-le-Gras. Mais peu savent qu'il existe une autre roche, dite "Roche basse du Mulot", située sur la rive droite du ruisseau.

    Bleurville_Roche basse du Mulot_oct 2012 002.jpgL'archéologue et érudit vosgien du XIXe siècle, Félix Voulot, l'avait décrite en son temps. Mais, depuis, la nature a repris ses droits et a recouvert ce bloc de grès des Vosges portant des inscriptions sculptées... C'est à la faveur d'une prospection archéologique que cette roche basse fut redécouverte en 2003 par Yveline Montlevrant, membre du GERSAR, puis, plus récemment, par les archéologues bénévoles de l'association Escles-Archéologie.

    Certes, la roche basse est moins "impressionnante" que la roche haute située à l'aplomb de la fontaine Saint-Thomas qui borde la route départementale n° 2. Elle est située sur la rive droite du Gras à proximité du chemin qui conduit aux anciennes fermes du Neufmont (volontairement, nous ne la situerons pas précisément afin de lui éviter des dégradations irrémédiables du genre de celles qui ont été infligées à la roche haute du Mulot...). Cependant, si sa situation au raz du sol la rend géographiquement moins intéressante, les empreintes gravées repérées sur sa surface font d'elle un élément remarquable sur le plan archéologique.

    bleurville_roche base mulot.jpgLa roche basse du Mulot présente en effet un certain nombre de pétroglyphes. Il s'agit de dessins symboliques gravés sur la pierre : cercles, marelles, "fer à cheval" en pointillé et une foule de signes cruciformes. Les pétroglyphes sont généralement associés aux peuples préhistoriques néolithiques et furent la forme dominante des symboles de pré-écriture utilisés pour la communication de 10000 av. J.-C. jusqu'à 5000 av. J.-C. Les techniques de gravures sont principalement l'incision, le frottement ou la pulvérisation à l'aide de pierres.

    Pendant de la roche haute, la roche basse du Mulot présente des signes à caractère religieux faisant référence au culte solaire.

    Tout comme la roche haute, la roche de la rive droite du Gras portent de nombreuses croix de différentes formes et dimensions. Ces roches, haut lieu du culte païen pratiqués par les hommes du Néolithique, furent christianisées durant le haut Moyen Âge afin de détourner les populations qui devaient encore fréquenter avec assiduité ces anciens lieux de culte.

    lorraine,vosges,bleurville,roche du mulot,néolithique,pétroglyphes,gersar,escles archéologieLa tradition - qui s'est progressivement muée en folklore - eut malgré tout la vie dure puisqu'au XIXe siècle encore la tradition orale rapporte que les jeunes filles du pays qui voulaient se marier se rendaient nuitamment sur la Roche du Mulot et y pratiquaient un rite de fécondité en essayant de tourner trois fois dans les empreintes humaines gravées dans la pierre. Si elles y parvenaient, elles se marieraient dans l'année !

    La forêt de Bleurville, et particulièrement la rive droite du Gras, est riche en sites archéologiques : on y a identifié un grotte, un abri sous roche avec des traces d'occupation humaine, une roche à gravures (des croix essentiellement) et une barre d'éperon. La recherche archéologique a encore de beaux jours devant elle pour nous révéler et expliquer ces traces du passage de nos ancêtres au cours des âges.

    [clichés H&PB - Remerciements à Olivier Bertin pour les renseignements fournis]

  • L'Echo des 3 Provinces d'octobre-novembre 2012

    echo 3 provinces.jpgCette revue est étonnante. Elle a connu une remarquable évolution, tant dans son contenu éditorial que dans sa présentation. Avec ce numéro automnal, L'Echo des 3 Provinces propose une maquette rénovée et réellement sympathique à l'oeil par sa mise en page et son graphisme modernisés et colorés.

    Le magazine des habitants du Pays des Trois Provinces (Lorraine, Champagne, Franche-Comté) est un lien entre des secteurs essentiellement ruraux situés entre Vôge lorraine et Bassigny et Vôge saônoise. Le sommaire de ce numéro est le reflet de la diversité des activités et de l'histoire des bourgs et villages de ce pays du "bout de la Lorraine". On y découvre ainsi une histoire d'impôts à Villars-Saint-Marcellin (52), le Cahier de mademoiselle Marchal de Lamarche (88), la biographie de Paul Evariste Parmentier, botaniste haut-saônois, l'artiste Jule Van de Linden, la vie culturelle à Châtillon-sur-Saône (88), la chapelle de Presles (52), verre et verriers à l'honneur au musée de Hennezel (88), les nouveaux vitraux de la chapelle de la Manufacture de Bains-les-Bains, les échos des visites estivales dans les villages du Pays aux Trois Provinces, histoire de la cuisine, les activités associatives...

     

    L'Echo des 3 Provinces est distribué gratuitement dans les communes du Pays aux Trois Provinces. Pour les expatriés, possibilité de s'abonner en contactant la directrice de la publication, Evelyne Relion : evelyne.relion@orange.fr 

  • Bleurville : un village vosgien vous accueille à bras ouverts

    Bleurville, charmant village du sud-ouest vosgien, planté à quelques encâblures de la Saône naissante, possède un environnement naturel que bon nombre de communes lui envie : un patrimoine et une histoire multiséculaires (déjà les gallo-romains y avaient installé une villa luxueuse aux Ier-IIIe siècles...), des courbes agréables, des forêts et des paysages préservés... et des possibilités de s'installer dans cette petite cité de 360 habitants.

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    Créez votre entreprise artisanale ou de services à Bleurville ! Des maisons traditionnelles lorraines ou contemporaines vous séduiront pour y installer votre famille. N'hésitez pas à contacter la mairie de Bleurville qui vous guidera dans votre choix.

    Prenez votre départ (ou un nouveau départ !) dans la vie en vous installant dans un environnement naturel et respectueux de l'humain ! Misez sur les Vosges, installez-vous à Bleurville !

    [clichés ©H&PB]

     

    ‡ Contact mairie de Bleurville : mairie.bleurville88@orange.fr

     

  • Bleurville (88) : rénovation des huisseries de l'église paroissiale

    La municipalité de Bleurville vient de faire rénover les huisseries de l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens. Pour garantir la pérénnité de ce lieu de culte transmis par nos ancêtres.

    vosges,bleurville,église,portes,huisseries,restauration,1962,lebrun,baderotLe grand portail de la tour-porche ainsi que la petite porte latérale sud de l'église viennent de faire l'objet d'une réhabilitation. Elles en avaient bien besoin : la peinture était devenue plutôt terne et certaines parties étaient fortement abîmées par les intempéries et l'action du temps.

    Par ailleurs, les abat-son du côté sud de la tour du clocher ont également été remplacés.

    Ces rénovations sont à mettre au crédit de la municipalité qui a à coeur de protéger et d'entretenir le patrimoine bâti de la commune.

    Il y a cinquante ans, en 1962, l'intérieur de l'église Saint-Pierre bénéficiait d'une restauration complète initiée par le curé de la paroisse de l'époque, l'abbé René Baderot, et le maire Henri Bellot, et réalisée par l'artisan peintre local André Lebrun.

    Depuis, l'intérieur de l'édifice s'est dégradé : les voûtes ont été noircies par le chauffage au gaz et les peintures des bas-côtés s'écaillent sous l'effet de l'humidité... Notre vénérable église paroissiale mériterait bien un nouveau coup de pinceau de rafraîchissement... La suggestion est lancée à nos élus !

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    Petite porte latérale sud.

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    Grand portail de la tour-porche.

    [clichés H&PB]

     

  • Monthureux-sur-Saône (88) : la tradition de la foire au boudin

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    [Vosges Matin]

  • Il était une fois les chanoinesses d'Epinal

    lorraine,vosges,épinal,chanoinesses,chapitre,noble,église,noblesseL'histoire des chanoinesses d'Epinal a déjà fait l'objet de plusieurs ouvrages d'érudits ou d'historiens. On croyait tout savoir - ou presque - sur ces dames nobles qui hantèrent durant des siècles rues et ruelles autour de la basilique Saint-Maurice... Or, dans cet ouvrage, Marie-France Grandclaudon n'a pas fait oeuvre d'historienne, au sens universitaire du terme. Parce qu'elle n'est pas historienne de formation tout simplement. Sa rencontre avec les chanoinesses d'Epinal serait plutôt le fruit du hasard. Celui d'un contract quasi charnel. En effet, durant sa vie professionnelle, elle occupa un local commercial qui fut le dernier hôtel abbatial du chapitre spinalien au XVIIIe siècle...

    Il n'en fallait pas plus pour que notre amoureuse de ces dames nobles parte sur les routes de France et d'Europe à la recherche des familles qui donnèrent des centaines de chanoinesses à la Cité des Images. Elle se découvre une véritable vocation de chercheuse et de généalogiste, se nourrissant aux meilleures sources, celles des archives départementales de Lorraine mais aussi d'Alsace, de Bourgogne et de Franche-Comté. Marie-France Grandclaudon va rassembler une masse d'informations généalogiques impressionnantes au gré de ses rencontres avec les descendants des nobles dames d'Epinal. Ce sera également une quête de tableaux et de portraits inconnus jusqu'alors qui représentent certaines de ces dames. Le livre en reproduit de nombreux découverts en France mais aussi au Luxembourg, en Allemagne et en Italie.

    Elle nous livre en quelque sorte la mémoire familiale du chapitre noble d'Epinal, enrichissant ainsi judicieusement les recherches des historiens sur le sujet. Son ouvrage est aussi un bel outil de travail pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de ces filles de noble extraction, ouvertes sur le monde mais qui consacrèrent leur vie à la prière, du XIIIe au XVIIIe siècle. A l'image de celles de Remiremont, Poussay ou Bouxières-aux-Dames.

    Loin d'être un conte de fée, l'histoire des chanoinesses est aussi un peu celle d'Epinal.

     

    ‡ Il était une fois les chanoinesses d'Epinal, Marie-France Grandclaudon, 2012, 120 p., ill. (18,50 €).

    L'ouvrage peut être commandé directement auprès de l'auteur (précisez vos coordonnées postales et joindre votre règlement) : Marie-France Grandclaudon, 8 place de l'église, 88000 CHANTRAINE.

  • Luthiers, de la main à la main

    lorraine,vosges,mirecourt,lutherie,luthiers,main,archèterie,musée de la lutherie et de l'archèterie françaisesDans le contexte artisanal, le terme "main" ne désigne pas le seul organe préhensile par lequel se concrétise l'activité, mais sert à qualifier, par métonymie, un luthier : un bon luthier est une bonne main. Or, ce qui circule entre des individus fait l'objet aussi bien de persistances que de transformations : les connaissances, les idées, les pratiques ne se transmettent pas sans modifications.

    En restituant chacune à leur manière un versant de l'expression "de la main à la main", les contributions réunies dans cet ouvrage - qui constitue un extraordinaire catalogue de l'exposition présentée cet été au musée de la lutherie et de l'archèterie françaises à Mirecourt (Vosges) - participent de ce processus de médiation : elles proposent au lecteur d'emprunter diverses voies menant à une meilleures compréhension de cet univers où les hommes et les objets forment une seule et même entité.

    Les auteurs, aux parcours contrastés (chercheurs, historiens, luthiers), proposent ainsi une multiplicité d'approches susceptibles chacune d'offrir un regard singulier sur la transmission. Les textes ont été regroupés en deux parties : les premiers étudient des artefacts (les instruments eux-mêmes et les archives) pour éclairer d'anciens traits d'une profession et certaines de ses évolutions ; les seconds considèrent les activités et les paroles artisanes et musiciennes pour mieux comprendre l'objet lui-même.

    Bref, dans ce magnifique catalogue, le lecteur découvrira la grande histoire de la lutherie à Mirecourt qui passe aussi par les grandes familles de luthiers et fabricants de guitares, celles qui ont fait la réputation de la cité vosgienne et lui ont donné ses lettres de noblesse.

     

    ‡ Luthiers. De la main à la main, Valérie Klein et Baptiste Buob (dir.), éditions Actes Sud / Musée de Mirecourt, 2012, 187 p., (39 €).

  • Le terroriste noir

    terroriste noir.jpgTout commence en lisière d'une forêt vosgienne, un jour de 1940, quand un père et son fils partis cueillir des champignons tombent par hasard sur un "pauvre nègre" endormi au pied des arbres. Conduit au village de Romaincourt (alias Tollaincourt, dans le canton de Lamarche), ce jeune Guinéen adopté en France à l'âge de 13 ans, à la fois austère et charmeur, y fera sensation.

    Mais ce n'est qu'un début : en 1942, il entre en contact avec la Résistance locale et crée un des premiers maquis de la région. Lancés sur ses traces, les Allemands l'appelleront "le terroriste noir".

    Qui a trahi Addi Bâ ? Une de ses nombreuses amantes ? Un collabo professionnel ? Ou tout simplement la rivalité opposant deux familles aux haines séculaires ? A travers cette figure fascinante, c'est tout un pan méconnu de notre histoire qui défile : ceux que l'on appelait les tirailleurs sénégalais. C'est aussi la vie quotidienne de la population d'un village de l'ouest vosgien, évoquée par Tierno Monénembo avec une verve irrésistible... comme s'il s'agissait d'un village africain !

    L'auteur nous conte l'histoire d'un soldat guinéen, Addi Bâ, qui, après la débâcle, s'installa au village de Tollaincourt, dans l'ouest des Vosges, à proximité de Lamarche. Il prit la tête d'un maquis avec Marcel Arburger. Arrêté par l'occupant, il est exécuté en décembre 1943 à Epinal.

    Un roman historique pour ne pas oublier.

    L'auteur, Tierno Monénembo, est né en Guinée en 1947. Il a reçu le prix Renaudot pour son dernier roman, Le Roi de Kahel (2008).

     

    ‡ Le terroriste noir, Tierno Monénembo, Seuil éditions, 2012, 225 p. (17 €).

  • Grand (88) : toujours un mystère archéologique

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    [Vosges Matin]

  • Domremy : rencontres de villes johanniques

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    [L'Abeille de Neufchâteau]

  • Renaissance dans les Vosges

    renaissance vosges.jpgAprès Renaissance en Meuse (et en attendant Renaissance en Meurthe-et-Moselle et Renaissance en Moselle !), La Gazette lorraine propose un hors-série sur la présence de l'architecture Renaissance dans l'actuel département des Vosges.

    La Lorraine ne figure pas au palmarès des régions labellisées "patrimoine et tourisme Renaissance". Ce qui ne signifie pas que ce style, venu d'Italie et des Flandres au XVIe siècle, contemporain de l'Humanisme, soit absent de notre région.

    Avec ce volume consacré à la Renaissance dans les Vosges, c'est un patrimoine plutôt discret et méconnu, mais réellement bien présent qui s'offre à la découverte.

    Si les châteaux ont été les premiers à être dévastés par les conflits de l'époque monderne, les villes et bourgs vosgiens ont, plus qu'ailleurs en Lorraine, souffert des incendies, des pillages et des destructions qui firent disparaître des quartiers entiers, les privant ainsi d'ensembles urbains médiévaux et Renaissance. Il reste cependant de très belles demeures urbaines isolées et les remarquables ensembles de Neufchâteau ou encore de Châtillon-sur-Saône, de Saint-Julien ou de Rambervillers.

    C'est finalement dans l'art religieux, des portails somptueux aux plus modestes croix de villages en passant par la statuaire, que l'art de la Renaissance, qui perdurent encore largement dans la première moitié du XVIIe siècle en Lorraine, se donne aujourd'hui le plus à voir dans les Vosges.

    Un ouvrage remarquablement mis en page et agréablement illustré. Indispensable pour mieux connaître les Vosges... qui ne se résument pas au massif montagneux et à ses pistes de ski !

     

    ‡ Renaissance dans les Vosges, Isabelle Chave et Florence Daniel-Wieser, hors-série de La Gazette lorraine, 2012, 83 p., ill. (12 €).

  • Pouxeux (88) : découvrez le village avec Maisons Paysannes des Vosges

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  • Le Pays de Dompaire, actes des Journées d'études vosgiennes 2011

    dompaire.jpgLes actes des Journées d'études vosgiennes 2011 tenues à Dompaire et Ville-sur-Illon sont parus.

    Des milieux de vie et des paysages variés, un patrimoine souvent méconnu, des familles illustres et des personnages influents qui ont marqué de leur empreinte l'histoire locale, un rayonnement spirituel intense : les Journées d'études vosgiennes d'octobre 2011 ont permis de faire découvrir au grand public les richesses parfois insoupçonnées du Pays de Dompaire. Les auteurs de ces communications, universitaires, enseignants, étudiants, membres d'associations passionnés d'histoire, développent dans ces actes les thèmes essentiels à la connaissance de ce canton vosgien rural, mais placé sous l'ombre portée d'Epinal.

    L'ouvrage part de la découverte des trois principaux volets du patrimoine local. D'abord, le patrimoine religieux auquel appartient le chant grégorien réhabilité par dom Pothier. Ensuite, le patrimoine civil : le bourg castral médiéval de Dompaire, l'habitat rural traditionnel des maisons à charri, les anciens moulins égrenés sur les ruisseaux et encore la brasserie de Ville-sur-Illon devenue écomusée. Enfin, l'affichage du pays grâce aux présentations du relief, de la géologie, de l'hydrologie, des paysages et de leur mise en valeur actuelle, des activités agricoles anciennes telle que la vigne.

    Le rappel de tous ces legs n'a de sens que par l'évocation des hommes qui ont contribué à façonner, administrer le territoire au cours de l'histoire. Du Moyen Âge à la Révolution s'illustrent les lignées seigneuriales des Ville, Livron et Canon, trois sagas familiales qui ont régenté une grande partie du territoire. Enfin, aux XIXe et XXe siècles, les familles Résal et Mathis, Jean Leroy, les brasseurs de Ville, ont occupé une place éminente dans la vie politique et le développement économique du territoire.

    Ce livre ne saurait être refermé sans parler de quelques portraits inattendus. C'est Antoine de Ville, seigneur de Domjulien qui s'illustre comme alpiniste au XVe siècle, Jean-Baptiste Tournay, soldat de la guerre de Sept Ans, ou l'abbé Louis, curé de Gugney-aux-Aulx à la veille de la Révolution. Clôturé par l'évocation de la bataille de Dompaire de septembre 1944, ces actes offre au total trente-quatre contributions qui constituent un beau florilège consacré à faire connaître et aimer le Pays de Dompaire.

     

    ‡ Le Pays de Dompaire, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), Actes des Journées d'études vosgiennes des 14, 15 et 16 octobre 2011, 2012, 559 p., ill., cartes (35 €). 

  • Bleurville (88) : des voix pour le patrimoine

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    [Vosges Matin]

  • Epinal (88) : nouveau chapitre pour les dames nobles

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    [Vosges Matin]

     

    ‡ Pour commander l'ouvrage Il était une fois les chanoinesses, de Marie-France Grandclaudon : grandclaudon.sitego.fr 

  • Bleurville (88) : anecdote paroissiale... à propos de la statue de Sainte Thérèse

    bleurville 06.12.08 033.jpgLa statue sulpcienne de sainte Thérèse de Lisieux a été offerte à l'église paroissiale de Bleurville en 1942 par Madame Hélène Recouvreur, née Thouvenot. Les anciens de Bleurville se souviennent qu'elle tenait le bureau de tabac sur la place du village, à côté de l'épicerie Barbou-Lhuillier.

    Par ce geste, Madame Recouvreur souhaitait remercier la sainte - pour laquelle elle avait une dévotion spéciale - pour la protection de son fils Paul qui n'avait plus donner de ses nouvelles durant deux années. Il faut dire que depuis 1939 la France se préparait à la guerre avec l'épisode de la "drôle de guerre" puis l'invasion allemande suivie de la débacle en mai-juin 1940.

    Le jeune Paul, né en 1921, avait quitté le cercle familial pour partir on ne sait où... C'est en 1942 que ses parents reçurent les premières nouvelles qui leur apprennent que leur fils s'est engagé dans l'armée et a rejoint l'Algérie et les forces françaises libres. A la Libération, il poursuivra sa carrière militaire comme gendarme de l'Air en région parisienne.

    La statue de sainte Thérèse de Lisieux fut installée sur un pilier dans la nef de l'église, juste en face de celle de saint Antoine de Padoue ; lors de sa fête annuelle, elle était somptueusement fleurie avec des roses. Elle fut bénite par l'abbé Paul Colin qui quittera la paroisse fin 1944 victime d'un attentat contre sa personne dans son presbytère.

    La statue sera déposée à la fin des années 1960 durant le - court mais ravageur - ministère de l'abbé Raymond Demarche et reléguée dans le bas-côté nord, proche des fonts baptismaux. La donatrice en fut d'ailleurs très peinée...

    [information recueillie auprès de Mme Nelly Recouvreur, belle-soeur de Paul Recouvreur]

  • Lignéville (88) : pour sauver la chapelle Saint-Basle

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    [Vosges Matin]

  • 14èmes Journées d'études vosgiennes à Mirecourt - 25 au 28 octobre 2012

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    ‡ Consultez le programme des Journées d'études vosgiennes à Mirecourt ici : http://www.histoire-patrimoine-vosges.org/mirecourt-des-metiers-et-leur-aprentissage

  • Greux (88) : Notre-Dame de Bermont à l'honneur

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    [Abeille de Neufchâteau]