Nos Vosges sous la neige.
Bonne année, bonne santé...
et le paradis à la fin de vos jours !
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Nos Vosges sous la neige.
Bonne année, bonne santé...
et le paradis à la fin de vos jours !
Le numéro hivernal du Pays Lorrain, la prestigieuse revue trimestrielle du Musée Lorrain de Nancy et de la Société d'histoire de la Lorraine prépare l'ouverture des festivités de "Renaissance 2013" en reproduisant en première de couverture un détail du splendide vitrail de 1543 de l'abbatiale d'Autrey (Vosges) consacré à "Saint Nicolas faisant abattre un arbre dédié à Diane". Beau prélude à la série de manifestations qui mettront en exergue tout au long de l'année 2013 la Renaissance à Nancy et en Lorraine.
Le sommaire, comme à son habitude, est riche d'une variété de contributions d'historiens et d'érudits :
- les plafonds peints au bestiaire du Musée de Metz
- l'artillerie du duc Léopold (1698-1729)
- il y a cent ans : Henri Poincaré
- les Archives Henri Poincaré
- Barrès et Le Pays Lorrain
- la guerre en Lorraine du médecin aveyronnais Sylvain Caillol
- Nancy sous les bombardements, à travers la correspondance de Françoise Buffet
- Phalsbourg en 1917
- Pierre Richard-Willm et le Théâtre du Peuple de Bussang
- Jean-Nicolas Beaupré, un des pères de l'histoire lorraine
- les chantiers des collections au Musée de la Princerie de Verdun
Et les habituelles rubriques : vie du Musée, vie régionale, recensions des publications récentes... et la tables des matières 2012 (intéressant pour consulter l'ensemble des articles publiés au cours de l'année).
‡ Le Pays Lorrain, n° 4 - 2012 est disponible à l'accueil du Musée Lorrain à Nancy (10 €) ou sur abonnement (39 €, 4 numéros) en envoyant les coordonnées postales + règlement à : Le Pays Lorrain, Palais ducal, 64 Grande-Rue, 54000 NANCY.
Petite incursion chez nos voisins Francs-Comtois et leur riche histoire religieuse...
"Il est peu de provinces où le culte de la Mère de Dieu ait été aussi répandu, aussi florissant que dans la Franche-Comté" écrivait le chanoine Jean-Marie Suchet en 1892. Cette affection pour la Vierge Marie s'est exprimée par les manières variées dont nos pères lui dirent leur fois au cours des siècles.
Avec l'Alsace, la Lorraine méridionale et la Savoie, le Comté de Bourgogne et ses habitants ont été attirés depuis longtemps par la Vierge Noire d'Einsiedeln, en Suisse, et par d'autres sanctuaires petits ou grands, proches ou lointains. Hommes et femmes y allaient à pied implorer la Mère de Jésus.
Les auteurs consacrent un livre de mémoire à une ardeur religieuse et une piété populaire que les années 1950-1960 ont été les dernières à connaître. Cette synthèse entend montrer avec de nombreux exemples à la clé comment les anciens Francs-Comtois - mais aussi les Vosgiens - ont vécu et exprimé leur amour et leur dévotion pour la Vierge Marie et, par sa médiation, à Dieu lui-même.
Les auteurs, Odile et Richard Moreau, dans la filiation de Henri Pourrat et de l'abbé Jean Garneret sont passionnés par la vie des Francs-Comtois d'autrefois, leur foi chrétienne et leur dévotion.
‡ D'Einsiedeln à la Salette au fil des siècles avec les pèlerins comtois sur les pas de la Vierge Marie, Odile et Richard Moreau, éditions L'harmattan, 2012, 296 p., ill. (30 €).
[Vosges Matin]
Les Archives départementales des Vosges proposent une exposition jusqu'au 23 février 2013 sur le thème "Itinéraires croisés 18301970 - Vosges-Algérie / Algérie-Vosges". Cinquante ans après l'indépendance de l'Algérie, cette rétrospective fait le point sur les liens qu'entretenèrent les Vosges avec l'Algérie, liens d'amitié, d'échanges économiques et culturels mais aussi faits de conflits, de tensions et d'incompréhensions évoluant au gré de 140 ans de leur histoire commune.
L'Algérie a connu moult civilisations et conquérants depuis l'Antiquité mais ce n'est qu'en 1830 que la France y accentue son influence jusqu'à la conquête. L'Algérie devient dès lors une colonie de peuplement où des Vosgiens s'expatrient pour de multiples raisons. Mais pourquoi partir pour une terre si lointaine ? Quelles relations économiques se nouent entre les Vosges et l'Algérie ? Quels échos les Vosgiens ont-il des évolutions que connaît l'Algérie ?
L'exposition aborde également la réalité de la guerre d'Algérie et sa perception par les Vosgiens comme la guerre clandestine vécue aussi dans les Vosges, les mouvements de population qui s'inversent. Dès 1962, c'est l'Algérie qui vient vers les Vosges : des témoignages de rapatriés et la mémoire collective des nouveaux arrivants apportent un éclairage sur ces nouvelles relations.
‡ Itinéraires croisés 1830-1970 : Vosges-Algérie / Algérie-Vosges, Marie-Astrid Zang (dir.), Conseil général des Vosges, 2012, catalogue de l'exposition, 23 novembre 2012 - 23 février 2013, 125 p., ill., cartes (15 €).
L'ouvrage nous invite à remonter le temps jusqu'au siècle dernier, à la mythique Belle Epoque et ses fameux cafés, ressuscités par la magie des cartes postales anciennes.
Foyers d'intégration et de sociabilité, lieux de convivialité, symboles de liberté, les cafés de campagne connaissent un formidable essor au début du XXe siècle ; un phénomène auquel n'échappent pas les Vosges, qui ne comptent alors pas moins de 10 000 établissements ! Chaque village en possédait au moins un, voire deux à trois, selon l'époque et les activités économiques du lieu. Ces lieux de rencontre villageoise connaîtront encore de beaux jours jusqu'à la fin des années 1960.
Une sélection de près de 240 cartes postales vient illustrer cet âge d'or des cafés vosgiens. Des témoignages photographiques uniques, fruits d'un patient travail de recherche de collectionneurs passionnés, fédérés par Bruno Théveny, grand connaisseur de la vie et de l'histoire du département, qui nous font revivre avec délice le quotidien des années 1900.
De bars en brasseries, de bistrots en estaminets, de zincs en comptoirs, laissez-vous convier à une joyeuse et émouvante tournée des cafés des Vosges d'avant la Grande Guerre.
‡ La Belle Epoque des cafés des Vosges, Bruno Théveny, éditions Dominique Guéniot, 2012, 165 p., ill. (26 €).
La Communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne vient d'ouvrir son site Internet à l'adresse :
www.cc-pays-saonevosgienne.fr
Vous y découvrirez ce pays situé aux confins des Vosges de l'Ouest, de la Haute-Saône et de la Haute-Marne. Secteur rural où la nature est reine et où l'histoire a laissé une empreinte forte, il vous attend pour vos escapades mais surtout pour y installer votre entreprise ! Car ce pays veut vivre. Et pour ce faire, il compte bien sûr sur ses propres ressources, ses habitants, ses initiatives... mais surtout il accueille à bras ouverts tous ceux qui souhaitent y créer et développer de nouvelles activités économiques.
Prenez un nouveau départ au Pays de la Saône vosgienne !
L’imagier Jean-Paul Marchal expose à la galerie du Bailli d’Épinal jusqu’au 24 décembre sur le thème de la Lorraine.
Pourquoi une rétrospective des œuvres de Jean-Paul Marchal qui nous parlent de la Lorraine ? « Je suis Lorrain et je me souvient très bien de mon grand-père de Fraize, un menuisier. En fait, on a en quelque sorte fouillé dans mes archives, je ne savais pas que j’avais autant de créations sur la Lorraine. C’est drôle, on pourrait également trouver de quoi faire sur le Tibet ou sur les animaux » précise notre homme.
Vrai, car Jean-Paul Marchal ne cesse de créer et cette exposition le confirme. Elle couvre une cinquantaine d’années en quatre thèmes : tourisme, patrimoine, environnement ; Nature et paysages lorrains ; gestes et techniques et enfin hommages et commémorations.
Le processus de création est indélébile, l’utilisation du bois gravé comme aux 15ème, 16ème et 17ème siècles et des textes typographiques en plomb. « Quelle idée allez-vous me dire ? » lance l’imagier. « Aujourd’hui il suffit de taper sur un bouton d’ordinateur, moi je ne sais pas faire ! ». On accepte de le croire sur parole. Cependant quelques indices permettent de constater que l’homme est bien de son temps.
Les réjouissantes expressions lorraines, essentiellement vosgiennes, se mêlent dans cette exposition où transparaît aussi la triste actualité économique (avec la disparition de la sidérurgie)… Jean-Paul Marchal est définitivement un grand imagier et un grand parleur. Et un passionné !
Notre imagier vosgien sera présent à la galerie du Bailli à Epinal ce samedi 15 et demain dimanche 16 décembre.
Le succès obtenu par Damien Fontaine et son équipe lors des trois jours de son et lumière à la basilique de Domremy-la-Pucelle en juillet dernier ne restera pas sans lendemain. Sous l’égide d’une association, il sera pérennisé les 3, 4, 5, 6 et 7 juillet prochains.
Avec près de 4000 spectateurs aux trois représentations de juillet dernier à la basilique de Domremy-la-Pucelle, Damien Fontaine a transformé un essai réservé aux seuls audacieux, un brin aventurier. En célébrant à sa manière le 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc, le metteur en lumière a fédéré une cohorte d’amis et bénévoles pour réussir son impossible pari.
« Tout a débuté fin mai. Je venais à peine de réaliser le son et lumière d’Orléans pour la troisième fois. L’idée a alors germé de relier le 600e anniversaire avec Domremy, sa terre natale. J’ai réuni mes amis de la compagnie de l’Odyssée et d’autres bénévoles. » Un mois plus tard, le miracle a eu lieu à proximité du Bois Chenu, le lieu culte où la Pucelle a vécu son enfance et entendu les voix divines.
D’une apparence désintéressée, Damien Fontaine n’en est pas moins un têtu de première. Peut-être l’héritage d’un patrimoine rural qu’il ne renie pas. Malgré un résultat comptable mitigé, il a souhaité remettre le couvert en 2013. « Sous l’impulsion de Damien, plusieurs bénévoles ont œuvré pour mettre en place une association qui supportera l’organisation de la prochaine édition. L’objectif fixé par le bureau consiste à rassembler autour de nous plus de 200 personnes », indique François Diez, président de l’association, qui a conscience que le challenge est considérable. Les premières estimations tablent sur 220 000 à 250 000 euros, François Diez, agriculteur de profession, se fait déjà quelques cheveux blancs. « Mais on y croit ! »
La promotion du spectacle va débuter dès janvier. « Des packagings seront ainsi proposés au public permettant de profiter du spectacle, d’une chambre, d’un repas et même d’autres visites dans la région », indique Benoît Dumontier, président de l’office du tourisme de Neufchâteau, totalement impliqué dans le projet.
Tandis que les organisateurs attendent le soutien des collectivités locales : Conseils général et régional, l’accompagnement de personnalités locales est essentiel pour la genèse du projet. « L’abbé Lambert, recteur de la basilique, le maire Daniel Coince et le Conseil général ont donné leur accord pour occuper les lieux. L’historien Roger Wadier apportera ses connaissances pour les textes du spectacle », ajoute Damien Fontaine, qui doit se rendre à Dijon, Antibes et Belfort d’ici la fin de l’année pour y assurer de nouvelles illuminations, musiques et paroles.
Le spectacle en chiffres…
220 000 et 250 000 : le spectacle son et lumière de juillet 2013 est estimé entre 220 000 et 250 000 euros.
250 : c’est le nombre de bénévoles prévu par les responsables de l’association pour assurer et participer au spectacle.
18 : prix de l’entrée au spectacle en euros fixé par l’association en plein accord avec l’office du tourisme de Neufchâteau.
10 000 : c’est le chiffre indispensable à atteindre pour les organisateurs en spectateurs payants afin de réussir à amortir les dépenses liées à ce spectacle en plein air.
1 600 : des gradins mobiles seront installés pour l’occasion avec une capacité de 1 600 spectateurs. D’autres places seront disponibles autour de la basilique, debout ou assises.
5 : le prochain son et lumière de la basilique de Domremy-la-Pucelle proposera 5 jours de spectacle d’une durée de 1h10 chacun, au lieu des trois proposés cette année, lors de la première édition.
601 : l’illumination de la basilique en juillet 2013 coïncidera avec le 601e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc.
Damien Fontaine. Verbatim…
« C’est du jamais vu depuis le début de ma carrière. Certes, j’avais déjà remporté le titre de meilleur son et lumière à Lyon en 2005, au pied de la colline de Fourvière et devant la cathédrale Saint-Jean, en 2009. Entre 700 000 et million de spectateurs ont défilé samedi provoquant même la paralysie momentanée de la circulation du public », s’étonne Damien Fontaine, après son nouvel exploit artistique. Il est tout de même intéressant de souligner que la Fête des Lumières, manifestation lyonnaise, est une référence mondiale au cours de laquelle une cinquantaine de metteurs en lumière proposent aux spectateurs des effets spéciaux aussi divers que variés.
« En réalité, trois titres ont été décernés. Pour ma part, j’obtiens celui auquel j’attache le plus d’importance : le vote d’un jury composé de 600 professionnels du spectacle » , exulte l’artiste. Déjà, de nouvelles portes s’ouvrent au jeune créateur. « Des contacts sérieux avec des organisateurs de spectacles à Moscou, au Québec… pourraient ainsi élargir un peu plus mes prestations », espère-t-il rapidement.
Ce nouveau sacre, Damien Fontaine l’analyse comme la conséquence d’une évolution personnelle et professionnelle : « J’ai littéralement pillé l’intérieur de la cathédrale Saint-Jean. Entendez par là le fait que les gargouilles, les anges, les tentures (soie de Lyon !) disposés dans l’édifice religieux, étaient sortis de leur contexte pour y subir de multiples facéties sur la façade. J’ai compris que le public souhaitait à la fois de l’imaginaire mais aussi découvrir la richesse d’un bâtiment. » L’alchimie a parfaitement fonctionné, bien au-delà des espérances de l’instigateur du son et lumière. En 11 minutes et 20 secondes de spectacles, il vient peut-être de gravir une nouvelle marche vers la notoriété internationale.
[Vosges Matin]
L'association Saône Lorraine s'est engagée dans des travaux d'importance sur les anciens logements des frères franciscains jouxtant l'église des Cordeliers des Petits-Thons.
Depuis quelques semaines, une entreprise spécialisée dans la restauration des Monuments historiques s'active sur le site du couvent des Cordeliers des Petits-Thons, en partie propriété de l'association présidée par Jean-François Michel. Un parapluie protecteur permet aux ouvriers de travailler en toute sérénité sur la toiture. L'ensemble de la couverture ainsi que la charpente surmontant les logements des cordeliers va bénéficier d'une restauration complète sous le contrôle de l'Architecte en chef des Monuments historiques.
L'association, qui milite en faveur de la sauvegarde et de la valorisation du patrimoine historique et architectural du sud-ouest vosgien, envisage à terme d'installer un musée d'art sacré dans l'église et les salles adjacentes.
Le couvent des Petits-Thons constitue l'ensemble franciscain du XVe siècle le mieux conservé de tout le Grand Est.
[clichés H&PB]
Bleurville, notre village du sud-ouest vosgien, avait revêtu ses habits immaculés pour le 1er dimanche de l'Avent. Hiver précoce ? Non, hiver vosgien tout simplement. En attendant Noël...
[clichés ©H&PB]
Le tableau dédié à la Résurrection vient de faire son retour à l’église paroissiale de Bleurville après plus d’un an de restauration. Un véritable travail d’artiste à admirer et une oeuvre spirituelle à méditer...
L’église Saint-Pierre-aux-Liens possède deux tableaux de grandes dimensions qui encadrent le grand portail d’accès à la nef. Ils sont attribués à l’abbé François Ricard qui fut curé de la paroisse de 1759 à 1811 ; originaire de Bar-le-Duc, notre curé avait probablement hérité des talents d’artiste de son père qui était… peintre.
Au printemps 2011, le tableau « la Résurrection » a pris la direction d’Auxerre afin de subir une véritable cure de jouvence. L’œuvre, qui a jadis subi une restauration avec un agrandissement de son format initial, a connu quelques accident dus à son âge vénérable : microécaillages, nombreuses usures, décolorations et craquelures irrégulières marquaient profondément son aspect général. Mais, surtout, un vernis épais ainsi que des champignons donnaient un ton jaunâtre et assombris à cette peinture du siècle des Lumières.
L’atelier icaunais a patiemment travaillé à la restauration de la « Résurrection » afin de lui redonner tout l’éclat de sa jeunesse. Et c’est littéralement une belle réussite ! Les spécialistes de l’atelier Art & Sciences, après décrassage, régénération et nettoyage du vernis, ont procédé à la suppression des repeints douteux et ont repris les parties abîmées.
Après de longs mois de travaux, l’œuvre enfin restaurée a retrouvé son emplacement dans l’église. Quelques bénévoles encadrés par Denis Bisval, adjoint chargé des bâtiments communaux, ont procédé à sa repose qui s’est avérée délicate en raison du poids et de la dimension de cette toile. Désormais, fidèles et visiteurs peuvent admirer une œuvre qui a retrouvé sa luminosité du XVIIIe siècle. C’est un Christ glorieux qui jaillit transfiguré du tombeau gardé par un ange, devant des soldats romains abasourdis par cet extraordinaire prodige. Grâce à cette restauration minutieuse, des détails apparaissent désormais plus nettement : ainsi un paysage où se dresse un petit temple se laisse apercevoir entre le groupe des soldats et le Christ. La peinture mériterait maintenant d’être mise en valeur par un éclairage approprié…
La municipalité doit être félicitée pour cette initiative qui contribue à valoriser notre patrimoine local et surtout à le transmettre aux futures générations. On peut y associer les instances qui ont participé aux financement des travaux : la DRAC et le Conseil général des Vosges.
Le tableau de la Crucifixion, qui fait pendant à celui de la Résurrection, attend aussi le miracle d’une nouvelle jeunesse : un voile dû au développement d’un champignon opacifie en effet toute surface de la peinture, la rendant illisible. Une étude est en cours afin d’envisager sa future restauration.
[cliché : © H&PB]
L'association des Amis d'Alfred Renaudin propose son premier bulletin annuel.
La structure, née au printemps dernier, prépare activement le 150ème anniversaire de la naissance du peintre lorrain qui sera célébré en 2016.
En attendant, l'association poursuit le recensement des oeuvres d'Alfred Renaudin. On peut contacter bena_olivier@yahoo.fr pour tout renseignement.
[cliché : Ferme à Ceintrey, par Alfred Renaudin]
‡ Consultez le bulletin des Amis d'Alfred Renaudin : Bulletin n° 1 Amis Alfred Renaudin.pdf
Messe de Saint-Grégoire.
Nous venons d'apprendre - avec beaucoup de retard - le décès de Monsieur l'abbé René Baderot à l'âge de 90 ans. Il a rejoint la Maison du Père le 2 octobre 2012 à Saint-Dié-des-Vosges. Quasiment aveugle, il était pensionnaire de la maison de retraite des prêtres du diocèse depuis plusieurs années.
L'abbé Baderot fut curé de Bleurville de 1951 à 1966. Il desservit également la paroisse de Claudon. Après avoir quitté Bleurville, il exerça son ministère à Plainfaing puis à Champ-le-Duc.
L'abbé René Baderot a laissé d'excellents souvenirs lors de son passage à la cure de Bleurville (où il vivait avec sa maman, d'heureuse mémoire) : il organisait notamment des séances de cinéma à la salle des fêtes et mit sur pied une troupe scoute qui occupait le "commando", bâtisse aujourd'hui disparue, jouxtant le presbytère.
De façon plus personnelle, nous conservons l'agréable souvenir de l'abbé Baderot, portant alors la soutane, participant à nos repas de famille...
† RIP.
Gilbert Salvini, président du Cercle d'études locales de Contrexéville, nous communique une synthèse des évènements qui se sont déroulés entre le 11 et le 14 septembre 1944 dans la plaine des Vosges. Cette épisode important de la libération du territoire national est entré dans l'Histoire sous la nom de "Bataille de Dompaire".
‡ Plus de précisions in Le pays de Dompaire, actes des Journées d'études vosgiennes 2011, Fédération des Sociétés savantes des Vosges, 2012. Communication de Gilbert Salvini sur la bataille de Dompaire, p. 541-554.
Se glissant dans la peau de Marius, notre auteur, Roger Poinsot, part de Pompéï pour suivre César dans la guerre des Gaules et arrive à la côte du Hautmont, proche de Marey, petit village de l'ouest du département des Vosges actuel.
C'est la rencontre entre deux cultures qui deviendront la nôtre, la gallo-romaine. C'est aussi la passion pour deux femmes...
Le premier roman de Roger Poinsot « Les Racines du Bien » est toujours en vente.
Hyacinthe part de La Mothe, belle cité lorraine fortifiée disparue pour vivre dans le village de Marey. On est en 1645, l'obscurantisme et la faim font des ravages... Ce grand père qui survit est peut-être le vôtre...
Roger Poinsot édite à compte d'auteur.
Illustrations réalisées par Roger Poinsot pour son ouvrage "Le bâtisseur de rêves".
Commande à adresser à : Roger POINSOT, 14 rue de la Joie, 88320 MAREY Couriel : roger.poinsot@wanadoo.fr - Tél. : 03 29 09 75 79 M., Mme, Mlle ................................................................................................. Adresse : ......................................................................................................... code postal : ...................... Commune : ...................................................................................................... commande ....... ouvrage(s) "Les racines du bien" à 18 € commande ....... ouvrage(s) "Le bâtisseur de rêves" à 20 € Je désire recevoir ma commande à l'adresse ci-dessus (+ 4 € de port) Ci-joint mon règlement de la somme de ............ € signature :
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Au mi-temps de l'automne, c'est le moment tout indiqué pour se plonger dans une lecture de contes. Une lecture au coin du feu. Belle occasion aussi de (re)découvrir les contes de deux auteurs lorrains, Emile Erckmann et Alexandre Chatrian, qui ont bercé les jeunes années de nos grands-parents. Et n'allez pas me dire que ces écrits ont vieilli ! Non point. Comme la plupart des contes et nouvelles d'Erckmann-Chatrian - à la façon de Maupassant -, les Contes vosgiens s'inscrivent dans le décor de la Lorraine du XIXe siècle et plus précisément des Vosges du Nord, ces Vosges bâties sur le grès rouge et peuplées de forêts sombres...
Erckmann-Chatrian nous offrent des histoires authentiques, bien ancrées dans la réalité folklorique de ces Vosges ballotées entre Lorraine et Alsace. On y découvre des histoires faites d'un réalisme rustique influencé par les conteurs germaniques et se transfigurant en une sorte d'épopée populaire.
Nos auteurs ont exploité les paysages et tous les registre du folklore, encore bien vivant en ce XIXe siècle, de cette Lorraine gréseuse et sylvestre.
‡ Contes vosgiens, Emile Erckmann et Alexandre Chatrian, CPE éditions, 2012, 141 p. (18,90 €).
Chapelle et ermitage Notre-Dame de Bermont [cliché ©Pays de Neufchâteau]
L'association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc fête le 20ème anniversaire de la restauration de l'ermitage les 8 et 9 décembre 2012 :
- samedi 8 décembre : à 20h, messe en la chapelle N.-D. de Bermont
- dimanche 9 décembre : à 11h, messe à l'intention des bienfaiteurs de l'oeuvre de restauration de la chapelle et de l'ermitage Notre-Dame de Bermont ; à 12h15, verre de l'amitié suivi du repas tiré des sacs ; à 14h15, présentation d'un diaporama retraçant 20 années d'activités de l'association ; 16h-16h30, prière de clôture du week-end d'anniversaire
‡ Contact : ermitage@nd-bermont.fr
Récemment a eu lieu l'inauguration à Martigny-les-Bains de la nouvelle place baptisée du nom de « Nicolas Jacquin-Philibert 1702-1748 ».
Jean-François et Marie-Françoise Michel, animateurs de l'association Saône Lorraine, et Michel Schluck, le président de l'association Lorraine-Québec étaient au côté de Gérard Sancho, conseiller général et maire, des adjoints et conseillers municipaux, des sapeurs-pompiers du centre de secours et de nombreux habitants de la localité pour l'inauguration de la place "Nicolas Jacquin-Philibert".
La plaque revêtue du drapeau du Québec a été dévoilée par Jean-François Michel. Lors de son allocution, il relatait brièvement la vie de cet enfant de Martigny, né le 22 mai 1702 et ayant reçu le baptême en l'église paroissiale Saint-Remy des mains du curé Richelot. Mort tragiquement assassiné en 1748 à Québec, il avait été le héros du roman de William Kirby intitulé « Le chien d'or ». Né dans un foyer pauvre - ses parents étaient boulangers au village -, Nicolas était parti en Nouvelle-France et s'y est marié en 1733, entrant dans une famille assez aisée. Grâce à ce mariage, Nicolas va connaître davantage de notoriété. A la tête de ses magasins, de ses caves et de sa boulangerie, il va réaliser d'intéressants bénéfices en menant habilement ses affaires. Ambitieux marchand, tout semblait lui réussir mais il a été assassiné à la suite d'une dispute.
Jean-François Michel, indiquait que les habitants de Martigny-les-Bains devaient être fiers que, désormais, une place porte le nom de Nicolas Jacquin-Philibert. Pour la petite anecdote, le four à pain des parents de Nicolas Jacquin existe toujours dans la maison où il est né, place des Vosges, dont la propriétaire actuelle est Geneviève Collé.
[source : d'après Vosges Matin]
[clichés H&PB]
[Vosges Matin]
[Vosges Matin]
‡ Contact : roger.poinsot@wanadoo.fr
[Vosges Matin]
A l’invitation de la municipalité, les Bleurvillois ont commémoré le 94ème anniversaire de l’Armistice 1918. Moment de communion en mémoire des militaires de tous les conflits tombés pour la Patrie.
Dès 9 heures, à l’appel des cloches de l’église paroissiale, élus et population se sont rassemblés à l’entrée du cimetière communal sous la conduite du maître de cérémonie, Denis Bisval, adjoint au maire. Tous ont rejoint le monument aux morts derrière la fanfare cantonale qui rehaussa, par l'interprétation des sonneries réglementaires, cette cérémonie patriotique.
Désormais, le 11 novembre célèbre à la fois l'anniversaire de l'Armistice de 1918, la commémoration de la Victoire et de la Paix et l'hommage à tous les morts pour la France. Après l’appel des soldats « Morts pour la France » et le dépôt de gerbe par un jeune garçon du village, accompagné du maire André Granget, ce dernier rappela, en écho au message du secrétaire d’Etat à la Défense chargé des Anciens Combattants, qu’ « il y a tout juste 90 ans, pour commémorer l'anniversaire de l'Armistice de 1918, la journée du 11 novembre fut instituée par la loi du 24 octobre 1922 ‘journée nationale pour la commémoration de la Victoire et de la paix’. La loi du 28 février 2012 élargit la portée à l'ensemble des morts pour la France. C'est donc la reconnaissance du pays tout entier à l'égard de l'ensemble des Morts pour la France tombés pendant et depuis la Grande Guerre qui s'exprime aujourd'hui, particulièrement envers les derniers d'entre eux, ceux qui ont laissé leur vie en Afghanistan. » Cette évolution s'inscrit dans une démarche commémorative qui vise à transmettre la mémoire, à favoriser la compréhension de notre histoire nationale commune et son appropriation par les jeunes générations.
A l’occasion de cette cérémonie, Albert Granget, ancien d’AFN et membre des « Diables Bleus », faisait ses premiers pas comme porte-drapeau AFN de Bleurville, aux côtés d’André Beaugrand, porte-drapeau des Anciens combattants 1914-1918 et 1939-1945.
Avant de clore la commémoration, la fanfare donna une aubade en l’honneur de toutes les victimes militaires des guerres du XXe siècle. Un vin d’honneur était ensuite servi à la salle des associations de la mairie. Une messe à la mémoire des victimes des conflits était célébrée par l’abbé Ayéméné en l’église de Monthureux-sur-Saône.
[Vosges Matin]
[Vosges Matin]
[Est Magazine | 16.09.2012]
La saison touristique en Saône Lorraine a été officiellement close lors de la réunion du conseil d'administration de l'association éponyme. Occasion de dresser un bilan et de se projeter dans l'avenir.
Le président Michel a dressé un bilan assez satisfaisant de l'activité touristique dans les trois sites gérés et animés par l'association Saône Lorraine : la cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône, l'église des Cordeliers des Thons et le musée des activités anciennes et de la Résistance de Hennezel-Clairey. Si le nombre des visiteurs individuels reste stable, en revanche le président déplore le manque de groupes. Plusieurs pistes ont été explorées afin de démarcher les structures potentiellement concernées.
Les Musées vivants de Châtillon ont encore connu un beau succès et seront par conséquent reconduits en 2013. Le calendrier des Musées vivants 2013 a été défini : ils auront lieu les 5 mai, 6 juillet en soirée, 4 août avec un musée vivant "médiéval et renaissance" et 8 septembre.
Par ailleurs, au musée de Hennezel-Clairey, l'exposition sur les opalines et verreries moulées est reconduite la prochaine saison. La réouverture du musée coïncidera avec le marché de Pâques prévu le 24 mars 2013.
L'actualité de Saône Lorraine se concentre surtout sur les importants travaux engagés sur le bâtiment conventuel des Thons, propriété de l'association. Depuis quelques jours, un vaste échaffaudage enserre l'ancien logement des frères franciscains. La première tranche, prévue pour une durée de 8 mois, consiste à reprendre complètement la toiture. Ces travaux sont placés sous l'autorité de Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments historiques.
Les agents du chantier d'insertion de la Communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne seront sollicités afin d'effectuer la pose de tomettes dans les salles du couvent ainsi que des marches d'escaliers à Châtillon-sur-Saône, derrière la Grosse Tour.
Enfin, une réflexion a été engagée sur la question du renouvellement du flèchage touristique à Châtillon et, plus largement, dans le périmètre du Pays de la Saône vosgienne, en lien avec l'ouverture à Châtillon-sur-Saône même de la "Maison de Marie", lieu d'information touristique de la Communauté de communes.
[clichés : musée vivant à Châtillon, 2012 | vue aérienne du couvent des Cordeliers des Thons, années 1960]
En 590, le moine irlandais Colomban a fondé le premier monastère des Vosges, à Luxeuil. Dans son sillage, et tout au long du Moyen Âge, le massif vosgien s'est couvert d'un "blanc manteau d'abbayes, de couvents et de monastères", constituant un véritable mont Athos d'Occident.
A la fois centres spirituels et lieux du pouvoir seigneurial, les abbayes vosgiennes régnaient sur de vastes territoires, possédant des villages entiers et dirigeant la vie de milliers de personnes. Les moines et les moniales défrichaient et géraient la forêt, cultivaient les champs et les vignes, élevaient des troupeaux, exploitaient des mines et commerçaient avec toute l'Europe. Il y avait les bénédictins, les dominicains, les prémontrés et les cisterciens, de langue germanique ou romane, composant un réseau actif et complexe, en essor presque constant malgré les vicissitudes de l'histoire, jusqu'à l'arrêt brutal provoqué par la Révolution.
Lieux de prière immergés au coeur de la montagne, les abbayes des Vosges furent aussi des centres d'érudition et d'art rayonnants, produisant dans leurs scriptoria des manuscrits liturgiques de toute beauté, conservant dans leurs immenses bibliothèques les savoirs du monde entier et créant des trésors d'architecture, de sculpture et de peinture.
Après les destructions de la funeste Révolution et la dispersion des moines, nombre de bâtiments servirent au XIXe siècle de carrières de pierre ou furent utilisés par l'industrie textile naissante, comme à Munster ou Senones. Plus lentement, après un déclin généralisé, plusieurs centres spirituels réapparurent (Mont Saint-Odile, Lepuix-Gy, Trois-Epis). D'autres sites servent aujourd'hui de support culturel de renom, comme les dominicains de Guebwiller ou les trois abbayes de Senones, Moyenmoutier et Etival, en valorisant le patrimoine culturel et touristique d'un massif placé aux marges des trois régions Alsace, Lorraine et Franche-Comté.
Grâce au remarquable travail de synthèse de Damien Parmentier, cet ouvrage rend aux trente-huit monastères du massif vosgien l'incomparable éclat qui les a fait briller pendant plus d'un millénaire.
‡ Abbayes des Vosges. Quinze siècles d'histoire, Damien Parmentier, La Nuée Bleue - Editions Serpenoise, 2012, 255 p., ill. (25 €).
[Vosges Matin]