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lorraine - Page 97

  • Tignécourt (Vosges): Fabrice Cahez revisite la "Vôge sauvage"

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  • Bleurville : des lampes à huile romaines à l'abbaye Saint-Maur

    A l'occasion de l'exposition sur les "Celtes & gallo-romains en Saône Lorraine" présentée à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville, Madame Katherine Zimmermann propose à la vente des reproductions de lampes à huile romaines. Le bénéfice est entièrement versé à l'association des Amis de Saint-Maur en faveur de la restauration du monastère.

    lampe gallo-romaine.jpgPour s'éclairer, les romains utilisaient essentiellement des lampes à huile. Leur emploi allait de paire avec une présence militaire et celle d'une population romanisée. Dans les campagnes, les gens étaient davantage demeurés attachés aux traditions locales : on utilisait encore des torches ou des lampes à graisse.

    Parmi les lampes retrouvées lors des fouilles archéologiques dans nos régions de l'Est de la Gaule, la plupart du temps, le médaillon de forme convexe porte un décor : combat de gladiateurs, dieux et déesses, animaux fabuleux, athlètes, végétaux, animaux ou objets divers. Cette forme de lampe sera la plus courante dans l'Empire romain jusque vers 70 ap. JC.

    Au cours du dernier quart du 1er siècle ap. JC, on assiste à l'apparition d'une nouvelle forme de lampe portant sur le fond une marque de fabrication. Son médaillon est vierge ou orné d'un masque. Sur le fond, on observe généralement l'estampille du fabricant. Ce modèle est abondant dans les provinces occidentales de l'Empire au 2ème et même au 3ème siècle.

    lampe gallo-romaine lion 002.jpgLes lampes à huile en argile étaient modelées dans des moules en plâtre ou en terre, permettant une fabrication en série. Les lampes mises en vente à Bleurville sont des répliques fidèles de véritables lampes à huile romaines. Elles sont en grès et cuites à haute température, enduite d'un engobe, imperméable à l'huile et donc parfaitement utilisables au quotidien. Les lampes rouges sont en argile cuite à basse température (lampes avec décor au "lion") : leur imperméabilité est assurée par l'application d'un engobe transparent à l'intérieur.

    Comme combustible, les romains appréciaient particulièrement l'huile d'olive, mais utilisaient aussi l'huile de noisette, de lin, de faîne ou de noix. Lorsque la mèche est bien imbibée, on peut l'allumer. Pour éteindre la lampe, il suffit de repousser la mèche dans l'huile, ce qui évite tout dégagement désagréable de fumée.

     

    >> Contact et commande possible en s'adressant à : Kathi ZIMMERMANN, Moosmatt 10, CH-5210 WINDISCH | courriel : zimmermann.windisch@bluewin.ch

  • Les profanations de lieux de culte chrétiens en forte hausse

    profanations cimetière.jpg"L’immense majorité des profanations perpétrées en France visent des lieux de culte ou des cimetières chrétiens. En 2007, elles représentaient 151 cas sur un total de 164 lieux de culte profanés, soit 92,1%. Le pourcentage s’élève à 94,4% un an après, en 2008, pour un total de 285 profanations constatées. En 2009, si le nombre total de profanations a baissé (226), la part des lieux de culte chrétiens a encore augmenté, pour s’établir à 95,6%." selon une enquête du quotidien Métro. Dans la plupart des cas, il s’agit de jeunes adeptes du satanisme en perte de repères, fruit des modèles décadents d’éducation (ou plutôt de ‘non éducation’) post-soixante-huitards.

     

    La Lorraine n’est pas à l’abri de ce genre de phénomène (de nombreux cimetières et des églises ont été la cible ces derniers mois des profanateurs anti-chrétiens). Désormais, on ne peut plus dire qu’on ne savait pas. Les médias en parlent, il reste aux politiques et aux représentants de l’Eglise à se manifester et à agir face à ces profanations qui portent atteinte à un droit de l’homme essentiel : celui de croire et pratiquer sa foi publiquement et librement.

     

    Au final, c'est bien notre patrimoine historique et spirituel chrétien que certains veulent détruire. A cela, autorités publiques, responsables religieux et associations doivent s'y opposer fermement.

     

    [source : Métro du 09.07.10]

  • Nancy : un prieuré catholique ouvre le 15 août prochain

    Les catholiques nancéiens attachés au rite extraordinaire de l’Eglise l’attendaient depuis des années. Le jour de l’Assomption, le 15 août prochain, le prieuré Saint-Nicolas ouvrira officiellement.

     

    Abbé Bruciani.jpgEn effet, les responsables de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, dès avant Noël 2009, ont envisagé d’acquérir la maison adjacente à la chapelle du Sacré-Cœur de Nancy, rue Oudinot. L’immeuble a été estimé adapté pour la fondation envisagée. Une offre d’achat a donc été faite au propriétaire qui accepte la cession de son bien à la Fraternité.

     

    Le prieuré Saint-Nicolas ouvrira donc ses portes pour l’Assomption. C’est l’abbé John Brucciani, qui connaît déjà la région, qui est nommé prieur de ce nouveau prieuré. L’abbé Brucciani dirigeait jusque-là une école primaire privée à Toulouse.

     

    abbé rousseau.jpgJusqu’alors c’est un prêtre venu d’Eguelshardt, près de Bitche (Moselle), l’abbé Dominique Rousseau, qui assurait les messes à Metz, Nancy et Epinal.

     

    Outre cette extension des locaux nancéiens, le clergé souhaite ouvrir une école primaire hors contrat à la demande de nombreuses familles de la région. Ne disposant pas de lieu, ni de moyens financiers suffisants, l’abbé Rousseau fait appel au soutien des catholiques locaux. L’ouverture d’une nouvelle école devient urgente face à l’afflux d’enfants à l’école d’Eguelshardt prévu pour la rentrée de septembre. Ce seront donc les futurs prêtres du prieuré nancéien qui ouvriront cette école, dès qu’ils le pourront.

     

    La communauté d’Épinal attend aussi sa propre chapelle… Bref, beaucoup de projets pour les catholiques lorrains de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X qui se réjouissent de l’ouverture d’un prieuré au cœur de la cité ducale. L’abbé Rousseau gage que, depuis Nancy, les futurs pasteurs rayonneront sur toute la région et que, dans dix ans, un autre prieuré sera rendu nécessaire.

  • Jean-Paul Rothiot et les Journées d'études vosgiennes d'octobre 2010

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    [Vosges Matin | 23.06.10]

  • Bleurville : des guides motivés pour l'abbaye Saint-Maur

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    [Vosges Matin | 05.07.10]

  • Dommartin-sur-Vraine (Vosges) : un chantier de jeunes pour la tour du château

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    [Vosges Matin | 15.06.10]

  • Gens du bois en Haute-Marne

    gens du bois.jpgIl y a cent ans à peine résonnaient encore dans les forêts haut-marnaises, les cris des charretiers, les ahans des bûcherons, le crissement de la scie des scieurs de longs... Des fumées s'échappaient alors des meules de charbon et des feux de diverses loges, huttes et baraques des ouvriers sylvestres. A cette époque, dans chaque village ou presque, oeuvraient bon nombre d'artisans du bois : charrons, scieurs, sabotiers, tonneliers...

    Ce sont ces visages, ces gens du bois, que l'ouvrage fait revivre au fil des pages. Ce sont nos aïeux qui se souciaient bien peu, en ce temps-là, de passer à la postérité.

    La rencontre d'un ancien menuisier avec un cartophile a produit un sympathique ouvrage qui intéressera également les Lorrains ; et en particulier les Lorrains méridionaux dont les échanges économiques étaient nombreux avec la voisine Haute-Marne et le Bassigny.

    Permettez-moi de vous livrer ici un souvenir de famille. Mon arrière grand-père, Paul Salmon, originaire de Fresnoy-en-Bassigny, dans le canton de Montigny-le-Roi, exerça, jusqu'au début du XXe siècle, le dur métier de scieur de long avec son frère Xavier. Ils partaient ensemble durant de longues semaines dans les forêts champenoises et vosgiennes où ils installaient leur chantier ; ils oeuvraient alors pour les compagnies de chemin de fer en fabriquant des traverses. Souvenirs, souvenirs...

    Alors, partez à la découverte de ce monde original des "gens du bois" ! Ils vous apprendront l'humilité et le sens du bel ouvrage.

     

    >> Gens du bois en Haute-Marne, Gilles Fourtier et Bruno Pernot, éditions Dominique Guéniot, 2010, 190 p., nombreuses reproductions de cartes postales anciennes (30 €).

  • Les Balades musicales se poursuivent dans l'Ouest vosgien

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  • Une religieuse lorraine reconnue martyre par le Vatican

    Le pape Benoît XVI a autorisé le 1er juillet la publication du décret reconnaissant le martyre de Marguerite Rutan, sœur de la Charité, première supérieure de l’hôpital de Dax, guillotinée le 9 avril 1794.

    soeur de la charité.jpgMarguerite Rutan naquit à Metz le 23 avril 1736. Sa famille, nombreuse (15 enfants), était fort modeste. Entrée chez les Filles de la Charité, elle fut envoyée à Dax avec cinq autres sœurs, sur la demande de l’évêque, pour diriger l’hôpital qu’il construisait dans sa ville. Après la suppression des ordres religieux, les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul changèrent leur nom en celui de Dames de la Charité et continuèrent avec le même dévouement le service des pauvres.

    Le 3 octobre 1793, les religieuses eurent à choisir : prêter serment à la Constitution ou être expulsées ? Toutes refusèrent de jurer. Les services qu’elles rendaient aux pauvres et aux malades de la ville étaient tels qu’on n’osa pas tout d’abord demander leur renvoi. La Terreur cependant s’était installée à Dax : la maison des Capucins et celle des Carmes avaient été transformées en prison. A la fin de l’année, Sœur Marguerite fut accusée d’avoir « par son incivisme, cherché à corrompre et à ralentir l’esprit révolutionnaire et républicain des militaires en traitement à l’hôpital » et fut envoyée à la maison de réclusion des Carmes.

    Le 8 avril, la commission extraordinaire fit comparaître la religieuse, ainsi que le père Jean Eutrope de Lannelongue, curé de Gaube et prêtre réfractaire. Tous deux furent guillotinés le lendemain. Marguerite chanta le Magnificat dans sa marche vers l’échafaud, repoussa le bourreau en disant « Aucun homme ne m’a jamais touchée », puis ôta elle même son mouchoir de tête et ses fichus de cou avant de subir le martyr.

  • Les activités estivales de Saône-Lorraine

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  • "Sur les routes"... Au musée de l'Image d'Epinal

    chemin_du_ciel.JPGLe musée de l'Image d'Epinal propose jusqu'au 11 novembre un voyage sur les routes et chemins du XIXe siècle. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les voies de communication au XIXe siècle étaient encombrées ! Par des voitures, des chevaux mais aussi de nombreux marcheurs : le colporteur, le petit savoyard, le Juif errant, le conscrit, la cantinière... Partant de ce constat, le musée de l'Image a choisi d'explorer les destins de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui sont devenus au fil des ans les emblèmes de l'imagerie populaire.

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    Le colporteur diffuse les images,

    Le petit savoyard montre ses marmottes et ramone les cheminées,

    Le Juif errant marchera jusqu'au Jugement dernier,

    Le conscrit s'apprête à défendre la Patrie,

    La cantinière abreuve et réconforte le soldat...

    Images traditionnelles en connivence avec des oeuvres contemporaines. L'exposition présente en parallèle des photographies d'Henri Cartier-Bresson, des oeuvres de Jacqueline Salmon, d'Hamish Fulton, de Gérard Collin-Thiébaut et Claire Chevrier autour de la route et du chemin.

    Pour pérégriner comme nos ancêtres hier et nos contemporains aujourd'hui...

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    >> Plus d'infos sur www.museedelimage.fr

  • « La Gazette Lorraine » estivale est parue !

    gazette lorraine juinr.jpgAu sommaire du numéro d’été de La Gazette Lorraine, votre revue du patrimoine et de l’environnement en Lorraine :

     

    - La Gazette en balade : le chemin des traces (Chaligny-Val de fer)

    - Marc Namblar : le promeneur ‘écoutant’

    - Mille-feuille aux fraises : recette de Jean-Marie Cuny

    - La Lorraine aux cent jardins

    - Des papillons signés “Art Nouveau” - Les grilles en fer forgé

    - Jean-Claude Golvin : voyage imaginaire d'un notable de Bleisbrück-Reinheim à Rome

    - Sur les traces d'Apollon : cinquante ans de découvertes archéologiques à Grand (Vosges)

    - Thionville - Waldwisse : ligne 112 du réseau TIM, exploité par Veolia Transport

    - Camille Hilaire : du trait à la lumière

     

    >> En librairie ou sur abonnement sur http://www.gazette-lorraine.com/abonnement.php

  • Le livre testament du général Bigeard

    ma vie pour la france.jpgAvec cet ouvrage posthume du général Marcel Bigeard, décédé le 18 juin dernier dans sa 95ème année, les Editions du Rocher rendent hommage au dernier des héros militaires français du XXe siècle.

    Auteur fidèle de cette maison d'édition où il a publié de nombreux livres de souvenirs et d'essais, le général Bigeard avait confié à son éditeur le texte de son ultime opus à paraître à titre posthume.

    Dans "Ma vie pour la France", Marcel Bigeard retrace son parcours d'exception depuis sa naissance à Toul, en Meurthe-et-Moselle, le 14 février 1916, jusqu'à ses derniers mois de 2010.

    En guide de dédicace, le général écrit : "Ma vie pour la France paraîtra quand je ne serai plus de ce monde. Mon ultime souhait est que mon parcours rappelle aux jeunes générations le sens des valeurs que j'ai toujours défendues, celles qui font la grandeur d'un homme et d'un pays".

    Un ouvrage à mettre entre toutes les mains et surtout celles des plus jeunes.

     

    >> Ma vie pour la France, Bigeard (général Marcel), éditions du Rocher, 2010, 503 p., cahier photos (24 €).

  • Des vents facétieux à l’abbaye Saint-Maur de Bleurville

    Les Balades musicales dans l’Ouest vosgien ont fait une halte remarquée à l’abbaye bénédictine. Des vents estivaux ont apporté fraîcheur et ingénuité en ce chaud début d’été.

    concert dartevelle 27.06.10 037.jpgAmbiance intime autour d’un trio d’anches placé sous la direction d’Olivier Dartevelle. Le directeur fondateur des Balades musicales a dédié cette 7ème saison aux vents. Et c’est l’ensemble Arumbaya, trio éclectique et brillant, qui s’est fait le disciple d’Eole : Fabrice Mélinon, au hautbois, montre des dons étonnants pour cet instrument difficile, François Baptiste, au basson, a fait vibrer l’auditoire par la qualité de son jeu musical, et Olivier Dartevelle, clarinettiste, bien connu dans la région puisque originaire de Claudon, a développé à Bleurville tout son talent de compositeur et d’interprète de notoriété internationale.

    concert dartevelle 27.06.10 034.jpgLe programme proposé aux mélomanes a mis en valeur l’expression profonde et discrète du souffle. Notre trio a réservé à la création contemporaine une place de choix : Auric (1899-1983), Ropartz (1864-1955) et Dubois rivalisaient avec Mozart et Beethoven où le « Divertimento » mozartien et le « Grand trio en ut majeur » de nos deux compositeurs de génie ont su charmer le public bien au-delà des espérances.

    Pour la bonne bouche, réservons une mention spéciale à Olivier Dartevelle et à l’interprétation de sa création « Tiercefeuille », déjà ancienne, mais dont l’interprétation des trois mouvements ont rappelé combien était prodigieux le talent artistique de notre musicien lorrain.

    Bref, une belle et riche fin d’après-midi estivale brillamment orchestrée par Jean-Marc Lejuste, animateur des Balades musicales, et Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur, qui accueillait pour la deuxième fois un concert des Ballades musicales. Un concert qui confirme la place de l’abbaye Saint-Maur de Bleurville dans sa vocation de promoteur des talents artistiques et musicaux en Saône Lorraine.

     

    > L’été se poursuit à l’abbaye avec l’exposition « Celtes & Gallo-romains en Saône Lorraine » jusqu’au 31 août, ouverte au public du jeudi au dimanche, de 14h00 à 18h00.

    > Prochaine animation : dimanche 18 juillet à 15h00 causerie-diaporama sur le thème "A la découverte de la Jordanie" par Marie-Madeleine Boulian.

  • Hennezel : Gilou Salvini trace la voie... romaine

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    [Vosges Matin]

  • Metz, place de la République : 2000 ans d'histoire

    metz république.jpgCompte tenu des menaces de destruction pesant sur les vestiges de la place de la République à Metz, le Service régional d'archéologie a prescrit en 2007 une fouille archéologique préventive. Dans un secteur de la ville occupé depuis le Ier siècle de notre ère, l'étude de l'organisation spatiale et fonctionnelle a permis de découvrir l'évolution d'une partie de ce quartier de l'Antiquité jusqu'à l'époque moderne.

    L'ouvrage présente les résultats de cette fouille. Elle fait le point sur l'actualité des recherches archéologiques sans prétendre  à l'exhaustivité des connaissances sur l'histoire du quartier. Le cas le plus inattendu de cette intervention archéologique reste la découverte d'un autel de la divinité orientale Cybèle dont le culte se développa au IIe siècle après J.-C. dans les provinces septentrionales de l'Empire romain.

    Dans le prolongement de cet ouvrage de synthèse, les Musées de la Cour d'Or de Metz présente un parcours historique de la place de la République de l'époque gallo-romaine jusqu'à l'époque moderne. Ces fouilles archéologiques ont renouvelé et élargi les connaissances sur l'histoire de la ville.

     

    >> Metz, place de la République. 2000 ans d'histoire, Renata Dupond (sous la dir.), éditions Serpenoise, 2010, 80 p., ill. (15 €).

  • Bleurville : un des deux derniers anciens combattants de 1940 honoré par la Nation

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  • Bleurville : fête patronale et vide-greniers les 10 & 11 juillet

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  • Une prestigieuse collection pour le Musée de l’Image d’Epinal

    Le moment est solennel. Rare et solennel. En accueillant en ses murs Henri George et son épouse, le Musée de l’Image faisait plus qu’une simple visite. Le plus grand collectionneur français d’images populaires venait en effet tout juste de signer, devant notaire, la vente de sa collection privée au profit de la ville d’Epinal. Montant de la transaction : 360.000 €.

    musée image épinal.jpgUne vente de 85.000 documents cédés au Musée de l’Image. Des images populaires, des vues d’optiques, des chromos publicitaires mais aussi des canivets particulièrement rares, des images religieuses, de littérature de colportage… Autant de pièces, pour certaines très rares, qui viennent de rejoindre les réserves du musée. « Ce que je souhaite aujourd’hui, c’est que ces collections puissent faire l’objet de recherches par des étudiants. Se séparer de ces images, c’est un regret, certainement mais en même temps une sécurité de voir que mes collections ne seront pas dilapidées et dispersées dans la nature. »

    A 86 ans, Henri George est serein. Et rassuré. Sa collection sera bien traitée. Et c’est non sans une certaine émotion que le député maire spinalien Michel Heinrich est revenu sur les circonstances de cette acquisition : « La collection d’Henri George est ici par la volonté d’Henri George. C’est son choix de nous laisser sa collection comme un ensemble indissociable. »

    Lors des prochaines Journées européennes du patrimoine, les 18 et 19 septembre prochains, le Musée de l’Image, qui peut désormais s’enorgueillir de disposer du plus grand fonds d’imagerie européen, exposera une partie de la collection d’Henri George. « Ce jour est un très grand jour pour la ville d’Epinal mais aussi pour notre département et notre région » n’a pas manqué de rappeler Michel Heinrich, offrant ensuite la médaille d’or de la Ville à ce précieux bienfaiteur.

    Car pour Henri George, l’image est plus qu’un bout de papier. Chacune d’elle a son histoire. « Vous voyez, ces calendriers publicitaires, ils étaient les ancêtres des images Panini » […] « Là, vous avez quelques exemples de ‘messagers boiteux’, j’ai la plus grosse collection de ‘messagers boiteux’. Le colporteur les distribuait à la fin de l’année et celui de l’année écoulée, on le jetait au feu, voilà pourquoi il est aujourd’hui très difficile d’en trouver. » Et Henri George de poursuivre, intarissable.

    « Cet homme fait véritablement partie de l’histoire du musée » rappelle Martine Sadion, la conservatrice du musée. « Qu’il nous confie aujourd’hui l’ensemble de sa collection prouve que le travail qu’on fait correspond à ce que lui pense de l’imagerie. Ce qui nous semble intéressant, c’est de pouvoir garder la mémoire d’un collectionneur. »

    Une belle reconnaissance aussi du travail effectué par l’équipe du musée de l’Image, depuis 2003.

    [Vosges Matin | 29.06.2010]

  • Nouvelles découvertes archéologiques dans les Vosges

    Le Cercles d'études locales de Contrexéville nous communique le compte rendu des dernières repérages archéologiques effectués dans le département des Vosges.

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    [Courtoisie de G. Salvini]
  • Un Lorrain ordonné prêtre à Paris

    "La vocation sacerdotale ne m’a jamais vraiment quitté" confie Thierry Laurent, fils de restaurateurs lorrains. Il vient d’être ordonné ce 26 juin en la cathédrale Notre-Dame de Paris.

    abbé Thierry Laurent.JPGLa vie chrétienne vécue en famille, les amitiés dans le scoutisme et sa participation au pèlerinage Domremy-Vaucouleurs (et aussi celui de Chartres), sa contribution au service de la liturgie, la rencontre de prêtres ont nourri sa foi paisible et classique. De sa grand-mère, il garde une piété mariale inconditionnelle. Etudiant en droit à Nancy, il vit de façon plus intense sa foi : il ressent la nécessité de faire de l’apostolat et se lance dans la catéchèse auprès d’enfants ayant des handicaps mentaux, ainsi que dans l’animation de cercles d’étudiants.

    En 1996, il devient avocat ; il enseigne aussi à l’université. Sa carrière démarre rapidement lui procurant un train de vie confortable. Réaliste et pratique, Thierry Laurent se dépense sans compter pour les autres, assure son métier comme ses nombreux engagements apostoliques, dont la charge d’avocat ecclésiastique à Nancy.

    Après plus de six ans d’un métier haletant, il veut aller jusqu’au bout de l’appel ressenti. "Malgré l’amour de mon métier, j’ai finalement accepté d’arrêter pour me consacrer de manière pleine et entière à Dieu dans le sacerdoce. La question de la confession de la foi et du pardon représente un point central de ma vocation. Je l’ai toujours vécue de manière assez heureuse et je me suis senti appelé à cette présence sacramentelle auprès de mes frères." A 34 ans, sa vocation est accueillie dans le diocèse de Paris.

    Moment phare et très marquant dans sa formation, un stage de quatorze mois au Bangladesh : " J’ai pris conscience de la pauvreté injuste et j’y ai trouvé matière pour annoncer l’Evangile en actes. Bavard et passionné de la vie, il ressent une grande amitié spirituelle pour saint Ignace de Loyola, saint Thomas d’Aquin et saint José Maria Escriva. Il se sent en adéquation avec le monde, celui du travail, mais aussi celui des jeunes familles, des étudiants, des souffrants en fin de vie, des personnes handicapées. Une fois prêtre, il espère bien garder cette appétence à ne laisser passer personne !

    (cliché : l’abbé Thierry Laurent est au premier plan, la tête baissée)

    [info de Ph. M. et http://www.mavocation.org/actualite/ordinations-paris-2010/1431-thierry-laurent.html]

  • Les Romantiques en l'église de Relanges (Vosges)

    Les Balades musicales dans l’Ouest vosgien

     Saison 2010

    présentent

     

    Samedi 3 juillet

    à 20h30

    en l’église Notre-Dame de Relanges

    Un événement musical dans la plaine des Vosges à ne manquer sous aucun prétexte !

     

    « LES ROMANTIQUES » 

    Avec les solistes de l’orchestre philharmonique du Luxembourg : 

    Hao Xing Liang, violon 1

    Silja Geirhatsdottir, violon 2

    Dagmar Ondracek, alto

    Ilia Laporev, violoncelle

    Gabriella Fragner, contrebasse

    Olivier Dartevelle, clarinette

    David Sattler, basson

    Kerry Turner, cor

     Au programme :

    Carl Maria von Weber (1786 - 1826)

    Quintette avec clarinette en sib majeur op. 34

    En 1811 à Munich, Weber fait la connaissance de Henrich Bärmann, clarinette solo de l’Orchestre de la Cour. Ce quintette est composé à son attention et terminé le 25 août 1815. L’instrument à vent chante ici comme un oiseau dans la forêt : gazouillis chromatiques, bavardages en trilles, autant de chants joyeux pour une promenade enchanteresse.

    Frantz Schubert (1797 - 1829)

    Octuor en fa majeur D. 803

    Voilà une œuvre souvent rêvée par nombre d’organisateurs de concert mais qui est souvent abandonnée en fonction des difficultés d’organisation.

    L'Octuor en fa majeur D. 803 en six mouvements est la plus importante des œuvres de musique de chambre de Franz Schubert. On peut le rapprocher du Septuor, op. 20 de Ludwig van Beethoven qui servit probablement de modèle L'octuor fut composé en mars 1824 sur la commande du comte Ferdinand Troyer, un clarinettiste de renom. Il est quasi contemporain du quatuor « Rosamunde » et du quatuor « La jeune fille et la mort ».

    L'œuvre est composée de six mouvements pour clarinette, basson, cor, deux violons, un alto, un violoncelle et une contrebasse.

     

    Présentation de l'édifice et visite du patrimoine

    A l’issue du concert, rencontre et verre de l'amitié avec les artistes

    Entrée : 8 €

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  • Les Gallo-romains envahissent l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

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    >> Plus d'infos en écrivant à abbaye.saint-maur@laposte.net

  • La stèle des Chasseurs au col du Bonhomme

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    [Vosges Matin]

  • "Le Chien d'or, Nicolas Jacquin-Philibert" : le dernier livre de Jean-François Michel est sorti

    le chien d'or.jpgLes époux Michel, bien connus dans l'Ouest vosgien et au-delà pour leur action en faveur du patrimoine et leurs travaux de recherches historiques, sortent une biographie sur un Lorrain bien oublié, expatrié en Nouvelle-France au XVIIIe siècle.

    Nicolas Jacquin, natif de Martigny-les-Bains dans le canton vosgien de Lamarche, est devenu une véritable "star" au Québec durant le Siècle des Lumières et au XIXe siècle. Légende ? Réalité ? Marie-Françoise et Jean-François Michel ont patiemment reconstitué la vie trop courte, mais trépidante, de notre homme. D'Epinal à Québec en passant par Paris, Nancy et Aix-en-Provence, nos historiens ont joué les rats d'archives et de bibliothèques pour débusquer tous les indices qui permettent de redonner corps à notre Lorrain de Nouvelle-France.

    Découvrir la vie du "Chien d'or", c'est revivre les débuts du XVIIIe siècle en Lorraine méridionale et rêver en prenant le large pour rejoindre les terres pleines d'espoir d'Outre-Atlantique.

     Alors, embarquement immédiat pour un voyage dans l'histoire de Nicolas Jacquin-Philibert !

     

    >> Le Chien d'or. Nicolas Jacquin-Philibert 1702-1748, Marie-Françoise et Jean-François Michel, éditions Septentrion, 2010, 200 p., ill. (25 €).

    >> A commander accompagné de votre règlement (28 € franco de port) à : Jean-François MICHEL, 3 avenue de Lattre-de-Tassigny, 57000 METZ.

    >> L'ouvrage sera également disponible le 5 septembre lors du Salon du livre régional au couvent des Cordeliers des Thons (Vosges) où le livre pourra être dédicacé.

  • Harsault (vosges) : le moulin à fécule Gentrey reprend du service

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    [Vosges Matin]