Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lorraine - Page 80

  • Metz La Cour d'Or, visages d'un musée

    Metz Cour d'or.jpgDepuis sa fondation en 1839, le musée de Metz s'enrichit et prétend aujourd'hui à un rayonnement européen.

    L'ouvrage présente les collections qui font la force du Musée de la Cour d'Or : archéologie, Moyen Âge et Beaux-Arts, tout en évoquant des fonds moins connus : histoire naturelle et ethnologie. Il retrace l'histoire de leur constitution et des lieux exceptionnels dédiés à leur exposition organisés autour de l'ancienne église des Petits-Carmes.

    Ces trésors archéologiques, historiques et artistiques reflètent le riche passé de Metz et de sa région, de ses habitants et de ses artistes, de l'Antiquité au XXe siècle.

    Le lecteur - qui se mue rapidement en visiteur - revit chaque temps fort de notre civilisation au sein d'un ensemble culturel éclectique et prestigieux : sculptures, peintures et objets, vestiges archéologiques et monuments. Les spécialistes de chaque collection dévoilent la richesse et la diversité des oeuvres exposées, dans l'écran remarquable des salles d'un musée singulier.

     

    ‡ Metz La Cour d'Or. Visages d'un musée, collectif, éditions du Chêne, 2011, 142 p., ill. (19,90 €).

  • Robécourt (Vosges) : stockage des déchets, les habitants restent vigilants

    ag_accid_nov_2011.jpg

    [Vosges Matin]

  • La Lorraine insolite de Marcel Cordier

    cordier.jpg

    [Vosges Matin]

  • Christianophobie : les Lorrains à Paris !

    lorrains.jpg

    Les Lorrains manifestent à Paris contre les actes de christianophobie (cliché © Fecit).

    5000 manifestants ont battu le pavé parisien ce dimanche 10 décembre afin de crier leur opposition aux actes de christianophobie perpétrés dans la société française actuelle (profanations de sépultures, dégradations et vols dans les lieux de culte, pièces de théâtre blasphématoires...).

    La Lorraine était bien représentée lors de cette manifestation pacifique... en témoigne les drapeaux aux trois alérions !

    [source : www.lesalonbeige.blogs.com]

  • L'histoire des pompiers en Lorraine

    « Cela m’a demandé cinq ans de travail. Et le plus dur au fond a été de tout rassembler en 160 pages », explique Denis Bergerot. Le maire de Millery (54), enseignant et éditeur au sein de sa maison Gens de Lorraine, vient de signer une monographie sur le monde des sapeurs-pompiers en Lorraine.

    lorraine,sapeurs pompiers,denis bergerotD’archives départementales en témoignages, il s’est mué en reporter de l’histoire pour partir dans les pas des pompiers des origines. « C’étaient alors, les religieux qui étaient chargés d’éteindre les feux avec des professions réquisitionnées, comme les charpentiers, tonneliers, en passant - chose plus surprenante - par les bourreaux des villes qui allaient chercher les prostituées pour porter les seaux d’eau. Le premier service de caserne était né », explique l’auteur qui s’étonne lui-même qu’aux origines les pompiers posaient leur échelle à même les façades en feu.

    Pire, dans l’un des nombreux incendies du château de Lunéville, au XVIIIe, ordre fut donné d’abattre un escalier pour couper l’avancée des flammes. Tant pis pour les hommes qui luttaient à l’étage… « La crainte de voir les incendies se propager était plus importante ». Il faudra attendre la seconde partie du XIXe pour que les considérations évoluent. Mais ce sont les deux guerres mondiales qui ouvriront les pompiers au sauvetage des vies.

    Les pompiers doivent à plusieurs de leurs pairs lorrains, de vastes avancées. « C’est un métier où les pompiers eux-mêmes font des découvertes ». Gugumus inventera une échelle autonome à Nancy. Dans les années 1900, le capitaine Barbier posera les fonts baptismaux des casernes. Les Nancéiens lui doivent « la » Gambetta et un musée du feu. À Metz, un autre invente le premier appareil respiratoire.

    Denis Bergerot, fait voyager le lecteur au gré des clichés historiques et modernes. De l’antique Delahaye de Bar-le-Duc aux pompes à bras de Vittel, en passant par les casques de cuir et de cuivre, c’est toute l’aventure du sauvetage qui se décline, pour naturellement s’achever, avec le nec plus ultra, des véhicules affectés aux SDIS d’aujourd’hui. Voilà qui devrait assurer un joli succès littéraire à son auteur. Particulièrement chez les hommes du feu.

    [d'après ER]

     

    ‡ Les sapeurs-pompiers de Lorraine, Denis Bergerot, éditions Gens de Lorraine (32 €).

  • Bleurville : un marché de Noël arrosé

    marché noel.jpg

    bleurville marché.jpg

    [Vosges Matin]

  • Le saint lorrain du mois : saint Pierre Fourier

    saint-pierre-fourier.jpgPierre Fourier est né à Mirecourt le 30 novembre 1565 de commerçants aisés. Ayant reçu de ses parents une éducation familiale très soignée, il fit ses premières études dans sa ville natale parmi les « enfants prêtres » (enfants destinés au sacerdoce), puis à partir de 1578, il les continua à l’Université de Pont-à-Mousson où il manifesta d’exceptionnelles qualités intellectuelles en même temps qu’une très vive piété. En 1585, il entra chez les Chanoines réguliers de Chaumouzey, près d’Épinal. Ordonné prêtre en 1589, il reprit l’étude de la théologie à Pont-à-Mousson, puis rentra dans son abbaye et en 1597, fut nommé curé de Mattaincourt, gros village commerçant, voisin de sa ville natale.

    A une grande austérité de vie, Pierre Fourier joignit une activité pastorale admirable : prédication et enseignement solidement assis sur de vastes connaissances et sur un travail ininterrompu ; charité inépuisable à l’égard de tous ; cérémonies du culte célébrées avec un éclat inaccoutumé.

    Pierre Fourier ne limita pas ses activités à la seule paroisse de Mattaincourt. Soucieux de l’instruction des petites filles, il fonda dès 1597, avec le concours de la bienheureuse Alix Le Clerc une association qui devint bientôt la « Congrégation de Notre-Dame », et se répandit rapidement dans le pays, et même en France voisine. Il entreprit également la réforme des Chanoines réguliers, ordre auquel il appartenait, et groupa leurs maisons en une « Congrégation de Notre-Sauveur ». Il fut encore un missionnaire zélé et la région de Badonviller a gardé une vive reconnaissance au « Bon Père » qui, en 1625, la ramena du protestantisme au sein de l’Église catholique.

    Conseiller volontiers écouté à la cour de Lorraine, Pierre Fourier fut, à la fin de sa vie, victime de son patriotisme. Il dut quitter son pays envahi par les troupes françaises, et mourut en exil à Gray, le 9 décembre 1640. Il a été canonisé par le pape Léon XIII le 27 mai 1897.

  • Saône Lorraine : La Lorraine à la traîne dans le soutien au projet de Parc naturel régional

    pnr.jpg

    [Vosges Matin]

  • En Lorraine, les cloches sont considérées comme des nuisances sonores...

    sainte-ruffine.jpgLa Cour administrative d’appel de Nancy a condamné la commune de Saint-Ruffine (Moselle) pour nuisances sonores, à la suite du recours d’un couple de la commune qui voulait que les cloches de l’église cessent de sonner la nuit.
     
    Le couple, qui habite l'ancien presbytère, à côté de l'église, et se plaignait de nuisances sonores entre 20h00 et 08h00, avait été débouté en première instance par le tribunal administratif de Strasbourg.
     
    Mais, en appel, les magistrats ont reconnu leur préjudice et ont condamné la commune à leur verser 1.500 euros de dommages et intérêts, alors qu’ils réclamaient 70.000 euros.
     
    « Evidemment, c’est la déception, mais c’est une décision de justice et nous la respectons », a indiqué à l’AFP le maire, Jean-Claude Wannenmacher. « Ceci dit, sur les 270 familles qui résident à Sainte-Ruffine, plus de 250 ont signé une pétition pour le maintien des cloches. Seule une famille se plaint du carillon », a-t-il indiqué.
     
    Le maire a par ailleurs indiqué qu’il allait « réfléchir à un pourvoi en cassation » devant le Conseil d’Etat pour contester cette décision.
     
    Ces mêmes personnes ne trouvent sûrement rien à redire contre les automobiles et autres scooters qui circulent de nuit dans les rues du village... Le bruit des moteurs ne les empêche pas de dormir !
     
    [d'après ER]

  • Les coulisses de la guerre de 1870 en Lorraine

    guerre 70.jpgLa fin de la guerre franco-prussienne de 1870-1871 s'achève de manière désastreuse et se traduit par l'annexion de la Moselle à l'Empire allemand. La Moselle devient alors la Lorraine.

    Cet ouvrage ne raconte pas une fois de plus, ce pan de notre histoire commune avec ses champs de bataille, ses stratèges et le déroulement de combats, mais au contraire il propose un éclairage novateur sur ce conflit raconté tel un vaste reportage où l'humain tient une place prépondérante. Grâce à des témoignages d'époque, souvent inconnus, comme ceux de l'entourage de Napoléon III et du prince impérial alors à Metz, de journalistes français et étrangers, de médecins, de photographes, de simples citoyens, l'auteur restitue avec précision l'atmosphère de ces jours et ces mois qui changèrent le cours de l'histoire et la vie des Lorrains durant près d'un demi-siècle.

    De nombreuses illustrations et gravures inédites viennent soutenir et éclairer ce récit original et néanmois rigoureusement historique.

    L'auteur, Jeanne Vincler, est professeur de lettres modernes en Moselle et préside l'association Du Chaussy à Courcelles ayant pour centres d'intérêt l'annexion et le protestantisme en Pays messin.

     

    ‡ Les coulisses de la guerre de 1870 en Lorraine, Jeanne Vincler, éditions Serpenoise, 199 p., ill. (30 €).

  • Saint-Nicolas-de-Port : la foule des grands jours pour la 766e procession en l'honneur de Saint Nicolas

    Ce samedi 3 décembre, près de 3000 pèlerins avaient envahi pacifiquement la vaste nef de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, haut lieu du pèlérinage en l'honneur de saint Nicolas, un saint qui unit l'Orient et l'Occident chrétien. La cérémonie était présidée conjointement par Mgr Soueif, archevêque maronite de Chypre, et Mgr Papin, évêque de Nancy & de Toul.

    st nicolas 2012 018.jpgL'antique procession de Saint-Nicolas-de-Port s'est déroulée pour la première fois le 6 décembre 1245 en reconnaissance de la libération miraculeuse du sire de Réchicourt, après quatre années de captivité près de Gaza, en Palestine, lors d'une croisade.

    Cunon de Réchicourt, rentré sur ses terres, à Réchicourt-le-Château (près de Sarrebourg), a institué une procession à Saint-Nicolas-de-Port en accord avec le prieur de l'abbaye de Gorze dont dépendaient les terres de Saint-Nicolas-de-Port.

    Interrompue durant la Révolution, la procession se perpétue depuis 766 ans avec la participation de pèlerins venant de Lorraine bien sûr, d'Europe mais également des cinq continents.

    Le pèlérinage de la Saint-Nicolas d'été aura lieu le Lundi de Pentecôte 28 mai 2012.

    lorraine,saint nicolas,saint nicolas de port,pèlérinage

    Clin d'oeil aux louveteaux et louvettes Europa-Scouts de Nancy qui avaient répondu présents lors la procession de Saint Nicolas au côté de nombreux autres scouts et guides Scouts d'Europe (cliché ER).

     

    st nicolas 2012.jpg

    [Est Républicain]

    lorraine,saint nicolas,saint nicolas de port,pèlérinage

    lorraine,saint nicolas,saint nicolas de port,pèlérinage

    lorraine,saint nicolas,saint nicolas de port,pèlérinage

    lorraine,saint nicolas,saint nicolas de port,pèlérinage

    [clichés © H&PB]

  • Les sapeurs-pompiers de Lorraine

    pompiers.jpgAlors que Paris célèbre cette année le bicentenaire de la création du bataillon des sapeurs-pompiers, premier corps professionnel de lutte contre l'incendie, Denis Bergerot nous propose une histoire des sapeurs-pompiers de Lorraine.

    Si depuis la nuit des temps, l'homme est fasciné par le feu, il a toujours cherché en s'en protéger, et à toutes les époques des hommes se sont organisés pour lutter contre les incendies. Depuis les jurés du feu, maçons, tonneliers et charpentiers du Moyen Âge jusqu'au sapeurs-pompiers du XXIe siècle, l'ouvrage rend un bel hommage à ces hommes et ces femmes qui ont combattu - et combattent - ce fléau destructeur.

    Au fil des siècles, ils ont su mettre à profit leur expérience acquise au péril de leur vie, pour inventer, développer le matériel et les techniques de lutte contre l'incendie et ainsi devenir ce corps d'élite dont chacun reconnaît l'efficacité et le dévouement.

    Un hommage sympathique et en images à ces soldats du feu lorrains dont la devise "Courage & Dévouement" en fait désormais des "soldats de la vie".

    L'auteur, Denis Bergerot, responsable des éditions Gens de Lorraine, est maire de Millery-aux-Templiers, en Meurthe-et-Moselle.

     

    ‡ Les sapeurs-pompiers de Lorraine, Denis Bergerot, éditions Gens de Lorraine, 2011, 160 p., ill. (32 €).

  • François-Ferdinand d'Autriche

    francois ferdinand.jpgSarajevo, 28 juin 1914. Alors que l'archiduc François-Ferdinand de Habsbourg-Lorraine, neveu de François-Joseph et héritier du trône d'Autriche-Hongrie, travers la ville, il est abattu à coup de pistolet ainsi que son épouse Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg.

    L'Autriche, suspectant la Serbie voisine d'avoir commandité l'assassinat, lui pose un ultimatum qu'elle refuse. Par le jeu successif des alliances, la Première Guerre mondiale éclate un mois plus tard.

    Cette biographie remarquée met en lumière la personnalité méconnue de François-Ferdinand d'Autriche, prince réformateur en politique et iconoclaste dans sa vie privée, descendant des dernières ducs héréditaires de Lorraine. Derrière la vie de l'homme, elle dresse le tableau d'un empire au crépuscule, écartelé entre fédéralisme impossible et réaction mortifère.

    L'auteur, Jean-Louis Thiériot, avocat et historien, est un fin connaisseur de l'Autriche.

     

    ‡ François-Ferdinand d'Autriche, Jean-Louis Thiériot, éditions Perrin, collection Tempus, 2011, 537 p. (11 €).

  • Atlas de la vie religieuse en Lorraine à l'époque moderne

    vie religieuse.jpg"Lorraine, vieille terre de catholicité". Cette formule est souvent utilisée pour présenter notre région. Si elle reflète un fait essentiel de notre histoire, elle pourrait être un peu détournée et devenir "Lorraine, vielle terre d'histoire religieuse". C'est au croisement de ces deux réalités que les auteurs de cet atlas vous invitent.

    Oeuvre d'une trentaine de contributeurs, cet ouvrage propose un panorama de trois siècles de vie religieuse, depuis la fin du XVe siècle jusqu'aux premières années de la Révolution. Période riche pendant laquelle les ville se couvrent de couvents et les campagnes de la moitié des églises paroissiales actuelles. Moment où l'art religieux atteint son apogée avec les sculptures de Ligier Richier ou les gravures de Jacques Callot. Epoque de la chasse aux sorciers, des miracles, des mystiques ou des dévots. Temps des guerres de religion, des périodes de cohabitation ou d'exil pour certaines confessions. Trois siècles denses et complexes mais fondamentaux pour comprendre le monde actuel.

    Ce livre montre comment le catholicisme s'est ancré en Lorraine grâce à l'action des évêques et des curés, mais aussi par l'action des innombrables ordres religieux. L'Eglise est alors au coeur de la vie quotidienne : elle s'occupe de la charité ou de l'éducation. Une société chrétienne se met en place avec ses rites, ses monuments ou son calendrier, à côté desquels subsistent superstitions et coutumes folkloriques. A côté de l'Eglise catholique, d'autres confessions ont pu vivre, souvent avec difficulté, que ce soient les juifs ou les protestants. Au sein même du monde catholique, différents courants se sont aussi affirmés.

    Avec des chapitres courts, de nombreux portraits et des synthèses, c'est la richesse de l'histoire religieuse lorraine qui est mise à la portée de tous. Le texte s'appuie sur plus d'une centaine de cartes et près de deux cents illustrations. Il s'enrichit d'une bibliographie de plus de 700 titres.

     

    ‡ Atlas de la vie religieuse en Lorraine à l'époque moderne, Fabienne Henryot, Laurent Jalabert, Philippe Martin (sous la dir.), éditions Serpenoise, 320 p., ill., cartes (35 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 11 : Saint Nicolas à l'honneur

    Si Jean-Marie Cuny dresse un bilan plutôt noir de la lecture en général et en Lorraine en particulier, vous devez vous précipitez chez votre libraire préféré - ou vous abonnez toute affaire cessante ! - pour y acquérir la dernière livraison de La Nouvelle revue lorraine. Numéro d'hiver où chacun y trouvera ce qu'il lui plait !

    la nouvelle revue lorraine,lorraine,jean marie cunyJean-François Thull nous propose un reportage sur les funérailles de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine. Olivier Petit conclut son article sur la bataille de Bulgnéville et Manuel Bazaille nous livre les recettes du père Boucher extraites des archives de Meurthe-et-Moselle. Pierre Labrude ouvre la bibliothèque des ouvrages médicaux de charité au XVIIIe siècle en Lorraine.

    Christian Lapointe nous conte avec humour des histoires de moustaches... et de Poilus. La guerre encore, avec Jean-Gérard Théobald qui aborde les tourments endurés par Lorrains et Alsaciens durant la Grande Guerre.

    Décembre est le mois des grands saints lorrains. Et tout spécialement saint Nicolas. La Nouvelle revue lorraine lui offre une belle tribune avec deux articles : "Le miracle de saint Nicolas" par Jeanne Livet et "Le saint Nicolas" par le dessinateur Philippe Bajolet.

    Nos artistes lorrains ne sont pas oubliés. Vous découvrirez la vie étonnante du graveur vosgien André Jacquemin ainsi que les magnifiques clichés du photographe de la Lorraine, Patrice Greff.

    Le sommaire n'est pas encore épuisé : le lecteur y lira encore bien d'autres histoires et anecdotes lorraines. Avec les chroniques habituelles : la recension des livres, la vie en Lorraine... De quoi patienter deux mois en attendant le numéro 12 de février-mars 2012 !

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 11, décembre 2011-janvier 2012 (7 €). En vente en librairie ou sur abonnement en envoyant vos coordonnées postales accompagnées de votre règlement (38 € / 6 numéros) à : La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Les santons lorrains de Saint Nicolas

    st nicolas santon.jpg

    [Est Républicain]

    ‡ On peut se procurer les santons de Saint Nicolas et du Père Fouettard à la boutique d'art religieux A Jeanne d'Arc, 118 rue Saint-Dizier, 54000 NANCY.

  • Nancy : les fouilles du cimetière des Trois-Maisons au rapport

    ncy 3 maisons.jpg

    [Est Républicain]

  • Jeanne d'Arc, de Domrémy à Orléans

    jeanne d'arc.jpgFoi, bravoure, fidélité à son roi ; ces vertus ont fait de Jeanne d'Arc la plus révérée des héroïnes françaises.

    Cependant, si la figure de Jehanne la bonne Lorraine est entrée dans la légende, son rôle historique a rarement été abordé au regard des seules sources scientifiques fiables, soit, pour l'essentiel, les minutes latines du procès de Condamnation (1431) et les manuscrits du procès en Nullité (1452-1456).

    Roger Caratini fait revivre celle qui fut la victime innocente de l'Université et de la hiérarchie écclésiastique de son temps. L'examen attentif des sources lui permet de retracer la courte aventure politique et guerrière de Jeanne, commencée avec la levée du siège d'Orléans, en mai 1429, pour se terminer avec sa capture devant Compiègne, le 23 mai 1430. Battant en brèche nombre d'idées reçues, il montre que ce ne sont pas les Anglais qui ont voulu brûler Jeanne à Rouen, mais l'Université de Paris et l'Inquisition qui la leur ont réclamée pour lui faire un procès en hérésie. Par ailleurs, La Pucelle a surtout été un instrument de propagande entre les mains des Armagnacs. Enfin, la légende de l'héroïne sainte et patriotique a été "inventée" de toutes pièces sous la Restauration.

    Le « mystère Jeanne d'Arc » est bien davantage celui de sa formidable énergie communicative - et donc de sa foi - que de ses qualités guerrières.

    Une approche originale dans la masse d'ouvrages parus... et à paraître à l'approche du 6ème anniversaire de la naissance de Jehanne.

     

    ‡ Jeanne d'Arc. De Domrémy à Orléans et du bûcher à la légende, Roger Caratini, 462 p. (21 €).

  • Denis Bergerot dédicace "Les Sapeurs-Pompiers de Lorraine"

    pompiers.jpg

    Denis Bergerot dédicace son livre 

    Les Sapeurs-Pompiers de Lorraine 

    > Samedi 26 novembre de 14 h à 18 h

    Hall du Livre à Nancy (54) 

     

    > Samedi 3 décembre 2011 de 14 h à 18 h

    Librairie Papiers Cadeaux - Place Duroc à Pont-à-Mousson (54)

     

    > Samedi 10 décembre 2011 de 14 h à 18 h

    Cultura à Terville (57)

     

    > Samedi 17 décembre 2011 de 9 h à 12 h

    Librairie des lacs à Gérardmer (88)

     

    > Samedi 17 décembre de 14 h à 18 h

    Cultura à Epinal (88)

     

    Plus d'info's sur : www.librairielorraine.com

  • Croqueurs de pommes des Trois Provinces : un nouveau président

    pommes.jpg

    [Vosges Matin]

  • Nancy : autour de l'événement "Renaissance 2012-2013"

    nancy.jpg

    [Nancy Mag | nov.-déc. 2011]

  • Agglomération nancéienne : une urbanisation aberrante

    ER 21 nov 2011.png

  • Les petits pâtés de la Sainte-Cécile

    ste cécile.jpg22 novembre, fête de sainte Cécile, la patronne des musiciens... Pour accompagner un beau morceau de musique, rien de mieux qu'une petite gourmandise lorraine.

    Parmi les traditions culinaires lorraines, Jean-Marie Cuny, spécialiste ès cuisine lorraine, nous propose la recette des petits pâtés de la Sainte-Cécile. Et une bonne histoire en prime !

    Bonne appétit avec sainte Cécile... et bonne fête à tous les musiciens !

     

    ste cecile.jpg

    [courtoisie de Ph. M.]

    Cliché : Carlo Saraceni, Le martyre de sainte Cécile.

  • Saint-Nicolas-de-Port le 3 décembre : 766ème procession de la Saint-Nicolas

    st nicolas.jpg

    Basilique Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle)

    Samedi 3 décembre 2012

    à 20h30

    766ème procession ancestrale de Saint-Nicolas

    basilique st nicolas.jpg

  • Une lettre d’un Poilu envoyée en 1916 à une jeune Vosgienne

    Une famille des Côtes-d’Armor a retrouvé la lettre d’amour d’un Poilu de 14-18 avec une fleur à l’intérieur. Elle envisage de la céder à un musée à Verdun. La lettre était destinée à une jeune Vosgienne.

     

    lorraine,vosges,poilu,lettre,verdun,gironcourt sur vraine« Je vous envoie une petite fleur que j’ai cueillie au bord de la tranchée dans un trou d’obus. » Le soldat Camille Lambert a 20 ans. Il est instituteur et originaire des Sables d’Olonnes (Vendée). Il écrit cette lettre à sa bien aimée, Jeanne-Marie Chaumont, 23 ans. Elle est fille de boulanger et habite Gironcourt-sur-Vraine, dans l’ouest vosgien.

     

    Cette lettre a été écrite le 6 août 1916, il y a 95 ans, en pleine bataille de Verdun. Elle a été retrouvée par Françoise et Daniel Guichard qui habitent à Saint-Jacut-de-la-Mer : « Jeanne-Marie Chaumont était la grand-mère de mon épouse. » précise Daniel. « Et lorsque sa fille (ma belle-mère) est décédée, il y a deux ans, ma femme a hérité des lettres qu’a écrites ce Poilu à sa bien aimée. En les consultant, nous avons découvert cette lettre avec cette fleur trouvée à la côte 304. Elle nous a énormément émus car elle a poussé, sur la même terre où est décédé Camille Lambert, avec le sang des Poilus. »

     

    L’émotion ressentie par Françoise et Daniel Guichard a été tellement vive qu’ils ont décidé de l’offrir à un musée verdunois. D’autant que quatre mois après l’écriture de cette lettre adressée à la boulangerie de Gironcourt, le 6 décembre 1916, Camille Lambert est grièvement blessé à la Côte du Poivre près de Louvemont. D’après les recherches effectuées, le soldat Camille Lambert était un agent de liaison. Sur le terrain, il transmettait les ordres d’un officier à ses subalternes et bougeait beaucoup.

     

     

    [d’après ER]

  • En souvenir d'Anne-Lorraine Schmitt

    anne lorraine.jpgLa famille d'Anne-Lorraine Schmitt, jeune étudiante sauvagement assassinée le dimanche 27 novembre 2007 dans le RER (nord de Paris) alors qu'elle se rendait à la messe, informe tous ceux qui veulent prier pour le repos de son âme qu'une messe sera célébrée

    dimanche 27 novembre 2011

    à 11h00

    en la cathédrale de Senlis

    Les Lorrains sauront se souvenir d'une jeune fille originaire de Nancy et avoir une pensée pour Anne-Lorraine, pour sa famille et pour toutes les femmes, victimes de la violence des hommes.

  • Appel au don pour la restauration de la chapelle templière de Libdeau

    lorraine,libdeau,chapelle,templière,toulLe 14 novembre dernier, les animateurs de l'association pour la restauration de la chapelle templière de Libdeau ont engager des démarches auprès d'un notaire en vue de l'acquisition de la chapelle.

    Dans leur ensemble, les propriétaires ont d'ores et déjà donner leur accord pour la cession de la chapelle. Cependant, restent à la charge de l'association patrimoniale les frais liés à la régularisation de cette procédure qui s'élèvent à environ 5 000 € sans compter les travaux de sauvegarde estimés à 200 000 €.

    L'association lance donc un appel à la générosité afin d'acquérir la chapelle de Libdeau. A défaut de réunir cette somme, l'association sera dans l'impossibilité de poursuivre l'action de sauvetage et condamnera ce patrimoine lorrain à une ruine irrémédiable et irréparable.


    ‡ Plus d'info sur http://chapellelibdeau.blogspot.com/2011/11/appel-aux-dons-pour-lacquisition.html

  • Sainte-Ruffine (Moselle) : un grincheux veut faire taire les cloches

    sainte-ruffine-son-clocher-et-ses-cloches-photo-er.jpgSaint-Ruffine, coquet village situé sur les hauteurs de Moulins-lès-Metz (Moselle), s’était forgé une réputation envieuse avec ses rues étroites et ses façades de vieilles et grandes maisons aux devantures claires fraîchement retapées.

    La mairie est la cible d’une inhabituelle procédure judiciaire, depuis que les propriétaires de l’ancien presbytère, installé juste à proximité de l’église, réclament que cessent les cloches, qui perturbent leur tranquillité, en particulier nocturne. Ils réclament des tribunaux administratifs qu’ils fassent droit à leur demande. Le TA de Strasbourg a, dans un premier temps, rejeté leur dossier, lequel a rebondi devant la cour administrative d’appel qui a récemment étudié les arguments des uns et des autres. L’avocat du couple plaignant avait à l’audience argué d’une nuisance devenue plus forte ces dernières années, notamment après des travaux de mécanisation.

    Le maire, Jean-Claude Wannenmacher, l’a mauvaise face à pareils arguments. Car si nuisance sonore il y a, elles ne sont jamais ou presque exprimées par la population, sinon par les propriétaires du logement voisin. Lesquels, en achetant le presbytère, ne pouvaient ignorer le bruit des cloches, défend-il en substance.

    « Si on achète près d’une voie ferrée, va-t-on demander aux trains d’arrêter de passer ? » s’emporte une retraitée. Une voisine, située dans la rue de l’église, hausse les épaules : « Les cloches, on ne les entend pas. C’est une question d’habitude ». Une autre, qui avance fièrement sa longue filiation familiale à Sainte-Ruffine : « Pour les personnes âgées, c’est important d’entendre sonner leur clocher. Déjà, il fait partie de leur environnement et des traditions du village. Ensuite, c’est comme une présence pour les personnes seules. C’est rassurant ». Geneviève Ferrero : « Les voitures, pourquoi pas… On peut toujours considérer ça comme une nuisance. Mais un clocher… ». Ici et là, on invite même le maire à « faire un référendum ». D’ici là, la justice aura tranché. Décision début décembre.

    [d'après L'Est Républicain]

  • La question de la mention "Mort pour la France" pour les anciens combattants de la Lorraine annexée

    ascomemo.jpg

    Depuis 20 ans, l'Association pour la Conservation de la Mémoire de la Moselle en 1939-1945 a collecté des dizaines de témoignages écrits ou enregistrés sur tous les sujets : l'évacuation de 1939, la "drôle de guerre", les combats de 1940, l'arrivée des Allemands, la germanisation, les expulsions, la nazification, l'incorporation de force, les PRO, la Résistance, la déportation, la Libération...

     

    ASCOMEMO possède un patrimoine homogène et riche qui se complète continuellement et qu'il faut continuer à compléter. Il sert aux expositions, publications et il est mis à la disposition des chercheurs.

     

    Son président vient d'adresser un courrier au Président de la République à propos de la mention "Mort pour la France" et la problématique des combattants Alsaciens-Lorrains incorporés dans l'armée allemande durant la Première Guerre mondiale. Nous le communiquons à nos lecteurs :

     

    "A Monsieur le Président de la République Française

    Nicolas SARKOZY

    Palais de l’Elysée

    75000 PARIS

     

     

    Hagondange, le 11 novembre 2011

     

    Objet : « Morts pour la France ».

     

     

    Monsieur le Président,

     

    Vous avez annoncé dans votre discours du 11 novembre 2011 qu’une loi serait soumise à l’Assemblée Nationale pour que les noms de tous les « Morts pour la France » soient inscrits sur les monuments aux morts.

     

    Cette décision est louable, mais cette loi va immanquablement engendrer une discrimination concernant les combattants alsaciens-mosellans de la Grande-Guerre et relancer les débats de l’entre-deux-guerres à propos de l’inscription ou non des morts sur les monuments  dans ces départements.

     

    La plupart des jeunes alsaciens-mosellans, considérés juridiquement comme citoyens allemands en raison du Traite de Francfort du 10 mai 1871, tombés durant la Grande Guerre dans les rangs de l’armée allemande  n’ont légalement pas droit à la mention « Morts pour la France ».

     

    C’est une différence fondamentale avec leurs enfants enrôlés 20 ans plus part dans la Wehrmacht suite à l’annexion de l’Alsace et de la Moselle, annexion non pas de droit mais de fait, ce qui leur confère le titre de « Morts pour la France ».

     

    Il serait regrettable que cette loi exclut  des anciens combattants d’un territoire désormais français qui a subi l’Histoire. Il serait tout aussi regrettable que dans des communes françaises apparaissent deux catégories de victimes combattantes : ceux  tombés sous l’uniforme allemand et qui par conséquent ne seraient pas inscrits sur les monuments aux morts et ceux qui ont porté l’uniforme français (optants volontaires, évadés, prisonniers de guerre réengagés…), en l’occurrence une minorité, qui eux seraient obligatoirement inscrits.

     

    L’Histoire de France n’est pas une, même si elle est indivisible. Il y a des réalités historiques et humaines que la Mémoire ne doit pas gommer. Les annexions de nos départements de l’Est en sont une. Vous l’aviez d’ailleurs souligné dans votre discours de Colmar du 8 mai 2010.

     

    Espérant que vous intégrerez notre réflexion dans votre proposition de loi,

    Veuillez croire, Monsieur le Président, en l’assurance de notre parfaite considération.

     

    Philippe WILMOUTH

    Président d’Ascomémo"