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Vente de livres à la Bibliothèque diocésaine de Nancy les 25 et 26 octobre 2008
Bibliothèque diocésaine de Nancy, domaine de l'Asnée, 11 rue de Laxou à Villers-les-Nancy -
François de Lorraine, du duc à l'empereur
François-Etienne de Lorraine (1708 - 1765) compte parmi les figures marquantes du XVIIIe siècle. L'histoire de la Lorraine a pourtant occulté son souvenir.
Trois siècles après sa naissance, la mémoire du dernier duc héréditaire de Lorraine mérite de sortir de l'ombre. Après l'oeuvre de reconstruction engagée par son père Léopold Ier, et avant le règne symbolique de Stanislas Lzszczynski, les années qu'il passe au pouvoir engagent les duchés de Lorraine et de Bar sur la voie du rattachement de notre état indépendant au royaume de France.
Ce n'est pour lui que la première étape d'un destin aussi singulier que glorieux qui s'achèvera à Vienne dans le faste de la cour impériale et son mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg. Père de Marie-Antoinette, François de Lorraine sera le beau-père du roi Louis XVI.
- L'exposition présente une intéressante rétrospective de la vie du jeune François en Lorraine puis de l'empereur du Saint-Empire germanique à travers de nombreux portraits du duc et de sa famille ainsi que des objets personnels.
- Elle est visible jusqu'au 11 novembre 2008 au château de Lunéville tous les jours (sauf le mardi) de 14h à 17h.
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Cimetière vandalisé à Saint-Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle)
Trente et une tombes de l'ancien cimetière de Saint-Nicolas-de-Port vandalisées dans la nuit du 24 au 25 septembre. Seules les sépultures avec des croix en pierre étaient visées. Dans la rue Charles-Courtois, à proximité du Musée français de la brasserie, l'ancien cimetière de Saint-Nicolas-de-Port et ses 800 sépultures. Des concessions parfois plus que centenaires protégées par un mur d'enceinte de près de 2 mètres.
L'unique porte d'entrée réservée au public ouvre à 7 h et est verrouillée à 20 h. Hier matin, un employé a tourné la clé « à 7 h 10 », précise l'intéressé. Un agent d'entretien qui venait désherber peu après l'ouverture, donnait l'alerte en constatant que plusieurs tombes étaient vandalisées. Au total, 31 monuments sont concernés.
Dans le collimateur des casseurs – des immondes imbéciles dirions-nous -, uniquement des tombes anciennes surplombées de croix en pierre. Des croix parfois imposantes, de plusieurs centaines de kilos.
A gauche de l'entrée, une croix a littéralement éventré, dans sa chute, une pierre tombale datée de 1828.
Un peu plus loin, une autre croix a décapité un ange ou repose un défunt de 19 ans. « Des éléments projetés ont parfois été retrouvés au milieu des allées », rapporte Isabelle Lokiec-Schwab, directrice générale des services à la ville de Saint-Nicolas. « Toute la municipalité est outrée par cet acte indécent qui porte atteinte à la mémoire », poursuit-elle, se faisant l'écho de Luc Binsinger, maire de la ville, retenu hier en fin de journée dans une réunion. « La mairie a porté plainte et nous invitons toutes les familles concernées à faire de même. La difficulté reste maintenant pour nous de pouvoir joindre toutes les personnes pour les accompagner ».
En fin de matinée, la police a réalisé de nombreux relevés et prélèvements. Une enquête de police est engagée. Le cimetière a été fermé au public pour le bon déroulement des opérations de police scientifique et technique. Les enquêteurs ont notamment prélevé au moins une bouteille de soda et des restes de nourritures abandonnés sur place.
Au fond du cimetière, derrière une tombe en marbre, les restes d'un paquet de chips. Sur les tuiles du mur d'enceinte, un cierge sectionné, comme oublié durant la fuite des vandales. Acte de pur vandalisme ? Rituel de profanation ? Probablement des actes de jeunes satanistes déboussolés imbibés d’alcool…
Encore une fois les symboles de la foi chrétienne sont visés. A quand des cérémonies en réparation initiées par le clergé comme le font nos frères juifs ou musulmans ? Notre foi catholique est touchée au cœur lorsque l’on s’attaque à nos défunts et à la croix du Christ. Il faut que ces individus soient sévèrement punis pour ces actes blasphématoires. Nous attendons les mesures de nos gouvernants afin de mettre un terme à ces actes insupportables de christianophobie (voire cathophobie...) qui s’attaquent aux racines religieuses de notre pays.
[source : Est Républicain... et nos commentaires personnels]
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Lorraine 1918
Autour du 11 novembre 1918 en Lorraine, l'auteur s'est intéressé aux derniers jours de combat et aux premières semaines de la paix retrouvée avant de poursuivre jusqu'en 1921, au moment où les commémorations ont repris le flambeau et où les premiers touristes déambulent à travers les champs de bataille à la recherche des traces des combats. Durant ces quelques années, la Lorraine a vécu au rythme des événements: la remise des armes et munitions par les troupes allemandes, la libération de Metz et de la Moselle annexée depuis 1871, le rôle de police des troupes américaines faisant de la Lorraine une sorte de 49ème Etat des USA, la reconstruction des villes détruites, le ravitaillement... et la mise en oeuvre d'une politique du souvenir et des commémorations. C'est aussi le démarrage du "tourisme militaire" où les familles endeuillées croisent sur les champs de bataille les premiers touristes.
Lorrain vivant à Nancy, Régis Latouche est maître de conférences à l’université de Nancy 2. Il a réalisé une thèse sur le tourisme militaire et participé à plusieurs films : le film officiel du 80ème anniversaire de la bataille de Verdun (Les Âmes de Verdun, 1996), Kisses from France (sur la présence américaine en France de 1917 à 1923) et Une guerre qui n'en finit pas (2008). Il a également publié un livre de photographies de Léopold Poiré (éditions Gérard Louis).
§ Lorraine 1918. De l'armistice à la reconstruction, Régis Latouche, éditions Place Stanislas, 2008, 160 p., ill. (29 €)
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Au Panthéon des Dames de Lorraine
Dans les marges d’une « Grande Histoire » trop dominée par les noms masculins, voici le destin injustement méconnu de sept femmes de caractère. Ces Lorraines, dames de cour, de cœur ou de combat, ont toutes joué, chacune à leur manière, un rôle déterminant dans leur siècle ; que ce soit Christine de Lorraine, la Belle de Ludres, la marquise de Boufflers, madame Helvétius, la princesse de Salm-Dyck, Louise Michel ou Pauline de Pange.
Vivant généralement à l’ombre d’un homme, qu’il soit mari ou frère, amant ou ami, elles furent régentes et maîtresses, initièrent de grandes décisions politiques et diplomatiques, s’illustrèrent dans les lettres ou bien s’engagèrent contre l’ordre établi, défendant leurs idéaux de liberté.
D’une plume alerte et inspirée, l’écrivain lorrain Michel Caffier – auteur de près de quarante ouvrages – restitue avec bonheur les vies passionnantes de ces sept dames, qui méritent leur place au Panthéon de la mémoire collective.
- Au Panthéon des Dames de Lorraine, Michel Caffier, éditions La Nuée Bleue, 2008, 224 p., ill. (18 €)
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Nancy : la porte Sainte-Catherine restaurée
L'actuelle porte Sainte-Catherine fait suite à une ancienne porte édifiée par Emmanuel Héré en 1752 avec les débris de l'ancienne Porte royale. Jugée instable, Stanislas confia à Richard Mique le projet d'en élever une seconde à l'emplacement de la précédente, à hauteur de la rue Godron. Déplacée pierre par pierre dans les années 1770 avec les nouvelles limites orientales de la ville définies par la nouvelle caserne Sainte-Catherine (aujourd'hui caserne Thiry), elle est dans sa configuration actuelle.La porte se compose de trois ouvertures avec des colonnades formant avant-corps. Le décor, côté campagne, représente des trophées d'armes tandis que, du côté ville, des groupes de femmes symbolisent le Commerce et l'Industrie, les Lettres, les Sciences et l'Agriculture. Sous la corniche, une frise répète le motif d'un bateau naviguant sur les flots, symboles des armoiries de Catherine Opalinska, épouse de Stanislas, qui songeait retourner un jour dans son pays natal, la Pologne.Le monument a subi une dégradtion progressive résultant de la pollution due au gaz d'échappement des véhicules. Par ailleurs, les parties saillantes, insuffisamment protégées des eaux de pluie et soumises à la prolifération des mousses, étaient particulièrement érodées.A la suite de la restauration générale de la porte Sainte-Catherine, la ville de Nancy a engagé des études sur la porte Stanislas (proche de la gare) et la porte Saint-Nicolas (proche de l'hôpital Central) auprès de l'Architecte en Chef des Monuments Historiques afin de programmer leur restauration entre 2009 et 2012. -
La place de la mairie de Bleurville enfin aménagée !
Bravo à la municipalité de Bleurville qui a décidé de terminer l'aménagement de la place située entre le bureau de poste et la mairie. Les travaux d'aménagement avaient été engagés par le précédent conseil municipal voici quelques mois.
Rappelons que sur cet emplacement se situait jusqu'en 1985 la maison Desalle ainsi que des entrepôts jadis utilisés par la boucherie Magnien. Marguerite Desalle a longtemps marqué la vie du village puisqu'elle tenait le café dans une remarquable bâtisse du XIXe siècle. On peut encore regretter aujourd'hui que cet immeuble ait été démoli ; il aurait pu tout à fait être transformé et accueillir la nouvelle mairie... Et avec une entrée-terrasse splendide !
Si l'habillage du socle de la statue de notre ami Jean-Louis Rollin et le marquage au sol restent encore à achever, il faut désormais songer à attribuer un nom à cette place. Gageons que les bleurvillois et leurs édiles feront preuve d'originalité en évitant l'incontournable "place de la mairie" ou "place de la poste"...
Le centre-bourg est réellement devenu accueillant : place et façades rénovées, abbaye Saint-Maur en cours de restauration, commerces et chambres d'hôtes... Une suggestion encore : le parc de la mairie pourrait être ouvert au public - et aux enfants - avec quelques aménagements de voirie (petits chemins), paysagers et ludiques qui donnerait une allure sympathique supplémentaire au centre du village.
Reconquérir le centre des villages c'est aussi du développement durable ; cela évite le "mitage" de nos paysages et la dispersion des réseaux d'énergie et de flux divers. Et cela contribue surtout à entretenir et valoriser le patrimoine bâti ancestral qui fait l'originalité de notre région de la Saône vosgienne située aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.
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Bientôt la 30ème édition du "Livre sur la Place" à Nancy
Afin de préparer le lecteur à la 30ème édition du "Livre sur la Place", la municipalité a disséminé à travers la ville des panneaux d'information présentant les "grosses pointures" qui ont fréquenté le salon d'automne du livre lorrain durant ces 30 dernières années.
Et nous avons remarqué, au hasard de nos promenades, qu'un cliché du président Edgard Faure de 1985 faisait - bien involontairement - de la publicité pour... la Revue Lorraine Populaire !
Merci à ce lecteur qui appréciait sans aucun doute cette revue régionaliste de grande qualité !
Et voici la pub gratuite pour la RLP de Jean-Marie Cuny !Si vous passez par Nancy durant ce week-end du 18, 19, 20 et 21 septembre, rendez-vous sur la Place de la Carrière sur le stand des éditions Jean-Marie Cuny : vous y découvrirez le nouvel almanach des Pays Lorrains 2009 ainsi que la réédition de La cuisine des quatre saisons et de nombreux ouvrages sur la Lorraine ! -
Flirey (Meurthe-et-Moselle), village du souvenir
Les autorités civiles ont célébré le 90ème anniversaire de la libération de Flirey où sont tombés des soldats américains et niçois.
Au cœur du village de Flirey, deux monuments se font face. L'un fut édifié en hommage aux jeunes soldats du 163ème régiment d'infanterie partis de Nice le 15 août 1914 et sacrifiés dès 1915 dans les terribles combats engagés autour de Flirey ; l'autre rappelle la reconnaissance de la Lorraine envers les jeunes Américains partis de Flirey, sous les ordres du général Pershing, afin de libérer les nombreuses communes lorraines autour de Saint-Mihiel. Ces deux monuments, qui ont pu être restaurés grâce à des subventions de l'Etat, de la Région Lorraine, de la ville de Nice et la participation de la Communauté de communes des Trois-Vallées, ont réuni à Flirey, Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la famille, Hugues Parant, préfet de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves Le Déaut, vice-président du Conseil régional de Lorraine, Vincent Paul Carver, consul des Etats-Unis, et Christian Estrosi, député-maire de la ville de Nice et président du Conseil régional. « Je suis particulièrement ému de voir associés dans un même recueillement Lorrains, Niçois et Américains », a souligné au cours de la commémoration, Jean-Pierre David, maire de Flirey et vice-président de la Communauté de communes des Trois-Vallées.
Le premier magistrat a salué l'attachement des Etats-Unis « à perpétuer le souvenir du rôle des soldats américains pour la défense de la liberté, en Europe et partout dans le monde », tout en témoignant sa gratitude à Christian Estrosi qui a découvert la commune de Flirey en 2005 grâce à Nadine Morano, alors qu'il était ministre de l'Aménagement du territoire. « Je me rappelle votre émotion devant ce monument inauguré en 1933 par l'un de vos prédécesseurs à la mairie de Nice, Jean-Médecin ». Christian Estrosi, pour sa part, a insisté sur le lien fraternel unissant Flirey et Nice, soulignant que « plus de 1.500 soldats du 163ème RI de Nice reposent en terre lorraine où tant de familles ont été écrasées par le poids de l'histoire ».
Nadine Morano, pour qui ces monuments restaurés « sont un message de mémoire essentiel », a profité de la cérémonie pour rappeler que « la liberté est partout fragile, aujourd'hui encore ». La secrétaire d'Etat a, en particulier, eu une pensée pour les jeunes soldats français tombés dernièrement en Afghanistan. La commémoration a été marquée par la présence d'une importante délégation des Alpes-Maritimes constituée de porte-drapeaux, de jeunes collégiens, de maires, du petit-fils du Maréchal Foch et de la petite-fille du Général Patton.
L'Est Républicain - 14.09.2008
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Une généalogie à découvrir... les Bisval
Avis aux amateurs de généalogie, et tout spécialement de généalogie concernant des familles d'origine vosgienne.
Nous vous invitons à découvrir le site consacré à la famille Bisval :
http://www.genealogie-bisval.net
Les Bisval font partie des quelques familles verrières qui se sont installées en forêt de Darney (Vosges) à l'initiative du duc de Lorraine, Jean de Calabre, au cours du XVème siècle (1448).
Venaient-ils de Bohême comme certains l'affirment ? Les travaux menés sur la généalogie de la famille apportent quelques pistes...
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A propos de la cité lorraine de La Mothe
UN EVENEMENT DANS L'EDITION REGIONALE : LA RELATION DES SIEGES DE LA MOTHE, PAR NICOLAS DU BOYS DE RIOCOUR, ENFIN REEDITEE !M. Jean Charles, historien de La Mothe et membre de l'association "Pour La Mothe" qui travaille à la réhabilitation et à la promotion du site de l'ancienne cité fortifiée du Bassigny lorrain, nous signale la réédition de l'ouvrage devenu introuvable depuis des années et fort recherché par tous ceux qui se passionnent pour l'histoire régionale :" La relation des sièges de La Mothe (1634, 1642 et 1645)", par Nicolas du Boys de Riocour, lieutenant général du bailliage de Bassigny et témoin oculaire des sièges, aux éditions Dominique Guéniot à Langres.Chaque lorrain amoureux de son pays et de son histoire se doit de posséder dans sa bibliothèque ce livre qui a marqué des générations de lorrains attachés à la terre de leurs aïeux.L'ouvrage est actuellement en souscription.Vous pouvez souscrire à cet ouvrage en vous rendant sur le site des éditions Guéniot : http://www.editionsgueniot.frou en écrivant à :EDITIONS DOMINIQUE GUENIOTBP 17452203 LANGRES CEDEX -
Fête de La Mothe, cité lorraine martyre
L'ancienne cité lorraine de La Mothe (aujourd'hui en Haute-Marne à proximité de Bourmont) a connu, l'espace d'une journée, la vie trépidante de la lointaine époque où elle était la cité fortifiée chargée de défendre le duché de Lorraine face au royaume de France.
En effet, chaque année les associations Pour La Mothe et Le chemin du Mouzon organisent courant août une fête sur le site de La Mothe, ville fortifiée lorraine détruite en 1645 sur ordre du cardinal de Mazarin.
Jean Charles, historien de la cité martyre, a conté l'épopée de cette ville qui compta jusqu'à 4500 habitants avant de partager avec une centaine de convives un repas lorrain. L'après-midi était consacré aux prestations de compagnies moyenâgeuses avec reconstitutions de batailles, mouvement d'infanterie, maniement des armes.
Une exposition généalogique présentait les différentes familles qui occupèrent le site de La Mothe avant de quitter les lieux lors de la réddition et du démantellement de la ville. Celles-ci se dispersèrent dans les villages et bourgs voisins entre Champagne et Lorraine.
Le site de La Mothe mériterait une réelle mise en valeur. Les choix révolutionnaires de rattacher le territoire de l'ancienne cité lorraine au département de la Haute-Marne ont largement contribué à faire oublier le passé prestigieux (et douleureux) de cette ville du Bassigny lorrain. Aussi, peut-on douter de la réelle volonté des autorité régionales champardennaises de "s'attaquer" à la valorisation du site... Ne pourrait-on pas envisager le rattachement de La Mothe au département des Vosges - et donc à la Lorraine - qui, historiquement, est attaché à sa sauvegarde. En attendant ce jour, félicitons et encourageons tous les bénévoles qui entretiennent le site et contribuent à maintenir le souvenir de cette cité martyrisée par les Français à la fin de la guerre de Trente Ans.
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Le maquis de Grandrupt, 64 ans après
Cérémonie pleine d'émotion et de recueillement dimanche 7 septembre à Grandrupt-de-Bains en mémoire des tragiques événements du 7 septembre 1944.
Chaque année, début septembre, la foule se rassemble devant le Mémorial du maquis vosgien de Grandrupt-de-Bains pour se souvenir de la tragédie vécue par les jeunes résistants de cette région, il y a de cela 64 ans. Presque tous ont perdu le 7 septembre 1944 un être cher, un parent ou un ami.
Un service religieux ouvrit cette commémoration, célébré par le père Hubert Devillars, responsable des paroisses de La Vôge.
Le lieutenant-colonel Boban, président de l'amicale du maquis, s'est adressé à la foule après la messe afin de rappeler les événements : deux maquisards tués peu après l'engagement des combats, l'échappée difficile des parachutistes britanniques du 2e SAS, et puis le fameux ultimatum de l'ennemi, reddition du camp ou destruction totale des deux villages de Grandrupt et Vioménil. « Pour ne pas avoir de sang sur les mains, les 218 FFI se sont rassemblés dans ce champ. Le début d'un inimaginable calvaire dans des camps de la mort. Cette cérémonie est faite pour rappeler l'épopée de ces 120 camarades disparus. »
Après une pensée pour Albert Fäh, disparu en octobre 2007, ce fut la montée des couleurs britanniques et françaises, les hymnes, l'appel des morts et les dépôts de gerbes par les personnalités et les vétérans parachutistes britanniques, avec à leur tête le colonel Edlin.
L'harmonie de Bains-les-Bains interpréta ensuite la Marche des soldats britanniques et termina par le Chant des Partisans.
Hommage à l'abbé Pierre Mathis
Dans le village voisin d'Hennezel, la suite du cérémonial se déroula devant la stèle élevée à « la mémoire vénérée et glorieuse de l'abbé Pierre Mathis, curé de cette paroisse, héros de la Résistance nationale, torturé et fusillé par l'ennemi le 9 septembre 1944. Ce fut le prolongement de la tragédie de Grandrupt », souligna le colonel Boban, rappelant l'épouvantable martyre de ce prêtre, torturé puis abattu dans cette cour de la mairie-école, tandis que l'abbé Marion, séminariste, trouvait le même sort à la prison de la Vierge d'Epinal quelques jours plus tard.
Le docteur Dars, conseiller général, et Mme Queuche, nièce de l'abbé Mathis, ont rejoint les personnalités pour le dépôt des trois autres gerbes. Les vétérans du SAS britannique ont également déposé leur couronne de bleuets pour honorer celui qui a communiqué avec Londres par radio depuis son presbytère, au cours des années 1943 et 1944.
Tous ces événements tragiques, ainsi que les drames de Provenchères-les-Darney, Claudon et du maquis du Morillon seront relatés dans le livre « La forêt de Darney, hier et aujourd'hui », qui sera prochainement réédité par l'association Saône Lorraine.
[d’après L'Est Républicain | 08.09.2008]
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Tradition : les fastes de la Saint-Fiacre à Nancy
La tradition remonte à 1644 et elle reste toujours l'événement de la fin de l’été pour tous les jardiniers de l’agglomération nancéienne.
Comme tous les ans le premier samedi de septembre, les maraîchers, horticulteurs, paysagistes de la région nancéienne fêtent ensemble leur patron, saint Fiacre. Une très vieille tradition à Nancy, puisqu'elle se perpétue depuis 1644, date de création de la confrérie de Saint-Fiacre, laquelle fut établie canoniquement en 1803. Plus de trois siècles plus tard, la profession honore toujours avec autant de fastes et de ferveur leur saint patron.
Et pour ce jour particulier, les jardiniers de la ville de Nancy, aidés par les membres de la confrérie, ont mis tout leur talent et leur savoir-faire à décorer la cathédrale où a été célébrée la messe de Saint-Fiacre ce samedi 6 septembre. L'autel et la chapelle dédiée au patron des jardiniers se sont chargés de compositions florales et de plantes vertes, offrant un merveilleux spectacle. Les offrandes de citrouilles, radis, carottes, salades, aubergines, poivrons et autres légumes ont tapissé ces lieux saints en de délicieux massifs.
Un hommage est tout particulièrement rendu à ce moine irlandais. Venu porter la bonne parole en France au début du VIIe siècle, il avait installé son ermitage dans la forêt de Brie, à proximité de Faremoutiers, où il cultivait son potager. Les pèlerins ont afflué chez lui et sa bonté attirait de nombreux pauvres. Son lopin devenu trop petit, l'évêque de Meaux lui permit d'agrandir son jardin autant que sa bêche pourra délimiter de terrain en un jour. La légende dit que les arbres se sont couchés et les fossés se sont creusés au simple passage de sa bêche. Dans son monastère agrandi, le moine cultivait pour les plus pauvres et ses herbes médicinales soignaient les malades. Il s'est éteint un 30 août dans les années 670. En France et en Europe, on vénère ce moine irlandais fin août ou début septembre.
Saint Fiacre dans sa chapelle de la cathédrale de NancyLa statue du saint est arrivée en procession à 18 h dans la cathédrale. La messe a été concélébrée par les abbés Pierre Pierron, Bruno Houplon et Gérard Nduwimana. Les chants ont été assurés par la chorale « La Mandolaine » d'Amance. Maître Pierre Cortellezi avait pris place aux grandes orgues, accompagné à la trompette par son complice de toujours François Herbeuval et le soliste Jean-Charles Ramelli. Après la célébration, la statue a été conduite jusqu'à la chapelle. Le lendemain, selon la tradition, elle fut confiée à un membre de la confrérie.
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Fête de saint Guérin à Claudon (Vosges)
Dimanche 7 septembre, la paroisse de Claudon fêtait son patron saint Guérin lors de la messe célébrée par l’abbé Charles Villaume.
Eglise paroissiale Saint-Guérin de Claudon(cliché Wikipédia)Saint Guérin est né vers 1065 en Lorraine et il mort en 1150. Il fut évêque de Sion en Suisse.
Moine cistercien, il appartient à l’abbaye de Molesme, puis à l'abbaye de Hautecombe, avant de fonder l'abbaye de Notre-Dame d'Aulps vers 1095. Il y est abbé de 1110 à 1138. En 1138, Boson Ier, évêque de Sion, meurt. Une délégation du Valais est envoyée auprès de saint Guérin pour lui demander d'accepter la charge d'évêque de Sion. Très attaché à la vie monastique, saint Guérin refuse. Les Valaisans étant sûr qu'il était l'évêque qui leur convenait s'adressèrent au pape Innocent II qui demanda à saint Guérin d'accepter cette charge. Ce qu'il fit par obéissance.
Saint Guérin, comme évêque de Sion, était aussi comte et préfet du Valais. Il s'investit énormément dans sa tâche de gouvernement, fit tout pour établir la concorde entre ses sujets. Il récupéra auprès du duc de Savoie les cités de Loèche et de Naters. Il rendit la paroisse d'Aigle à l'abbaye de Saint-Maurice. Pasteur vigilant, saint Guérin s'impliqua dans la réforme ecclésiastique de son clergé et à celle des mœurs de son peuple. En 1148, il assista à Saint-Maurice d'Agaune à la consécration de l'église du couvent par le pape Eugène III, ancien moine cistercien. Attaché à l'abbaye de Saint-Jean d'Aulps, saint Guérin y entreprit de nombreux voyages et ne cessa de conseiller ses moines. C'est lors d'un de ces voyages que saint Guérin mourut en 1150 à l'âge de 90 ans (ou de 85 ans).
Ses reliques furent vénérées à l’abbaye de Saint-Jean d'Aulps jusqu’à ce qu’elles soient détruites en 1824 et la châsse-relique transférée dans l'église paroissiale de Saint-Jean-d'Aulps.
Autel de saint Guérin, église de Claudon(cliché H&PB)Le transept nord de l’église de Claudon abrite l’autel dédié à saint Guérin dont la statue est du XIXe siècle.
[source : Wikipédia et H&PB]
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Septembre : le temps des pèlerinages sur la colline de Sion
800 pèlerins à Sion dimanche 31 août. Les zones ouest et est du diocèse de Nancy & de Toul s’y étaient données rendez-vous. Ferveur et piété dans le respect de la tradition.
Le soleil étant bien présent, les pèlerins des zones ouest et est du diocèse de Nancy et de Toul ont grimpé la colline de Sion en nombre. Certes, si la voiture a remplacé les pèlerins pédestres, le pèlerinage s'est déroulé dans le respect de la tradition, même si aujourd'hui, l'accueil est assuré par les bénévoles de l'équipe Notre-Dame reconnaissables à leur veste « bleu-jean ».
Après la célébration pénitentielle, tous se sont rassemblés sur l'esplanade pour la célébration eucharistique présidée par l'abbé Jean Gegoux, curé de la paroisse Notre-Dame-en-Saintois, la prédication étant assurée par l'abbé Joseph de Metz-Noblat. Dans son homélie, le prédicateur faisant référence aux textes du jour, invita les pèlerins à « renouveler leur manière de penser », citant saint Augustin et Antoine de Saint-Exupéry : « On ne voit bien qu'avec le cœur ». Et de suggérer de s'inspirer de la Vierge Marie « en se mettant au service de la vie », le thème de la quinzaine mariale de Sion étant « Servir la vie avec Marie ».
Après le temps de convivialité qu'est toujours le partage du repas de midi, le temps étant propice au pique-nique, chacun était invité à un temps de réflexion, de prière, voire de silence sur les différents sites : couvent du Rameau des Clarisses, basilique Notre-Dame, adoration du Saint-Sacrement, montage vidéo sur les apparitions de sainte Bernadette à Lourdes, rencontre avec le prédicateur.
C'est avec la louange mariale que prenait fin le pèlerinage : procession autour du chemin de ronde, bénédiction du Saint-Sacrement et après l'envoi, le traditionnel chant « Sur ta Lorraine » repris en chœur par les pèlerins.
[d’après L'Est Républicain | 05.09.2008]
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Musée d’Hennezel-Clairey : l'art et la matière
Dimanche 24 août, le musée d’Hennezel ouvrait ses portes pour une journée d'exposition et de démonstrations autour de l'artisanat.
L'association Saône Lorraine se consacre à la protection du patrimoine dans tout le Sud-Ouest vosgien. Chaque année à la fin du mois d'août, les portes du musée de Hennezel-Clairey sont ainsi largement ouvertes à des artistes confirmés mais souvent méconnus. Le public est très friand de ce type d'expositions, d'autant que certains participants n'hésitent pas à travailler devant les visiteurs. Beaucoup de ces créateurs sont des retraités disposant du temps nécessaire pour assouvir leur passion. Ainsi M. Moritz, instituteur honoraire, s'est maintenant spécialisé dans la fabrication d'instruments à cordes (épinette, guitare...). Quant à Henri Côme, horloger en retraite, il crée maintenant des sculptures originales en grès reconstitué. Des stands installés à l'extérieur permettaient à un tourneur sur bois et à un graveur sur verre de montrer toute l'étendue de leur savoir-faire.
Autre originalité de cette journée : à chaque heure, des mannequins ont défilé pour présenter les créations d'une jeune habitante de Belrupt, Sophie Legras. Agée de 23 ans, titulaire d'un BEP « Métiers de la mode » et d'un bac pro « Artisanat et métiers d'art », elle est d'abord assistante d'éducation en collège. Et depuis cet été, elle a créé une micro-entreprise pour développer sa passion : créer des vêtements féminins (du prêt-à-porter aux robes de soirée et de mariage), mais aussi pour enfants et également des tableaux brodés d'après photographies. La broderie perlée aux paillettes n'a pas de secrets pour elle et elle réalise aussi de la layette, des bijoux et des accessoires de mode.
Les visiteurs ont également profité de cette journée consacrée à l’artisanat d’art pour découvrir la passionnante exposition consacrée au « coq dans tous ses états » installée au musée d’Hennezel jusqu’à la Toussaint.
[d’après L'Est Républicain | 02.09.2008]
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Publication des actes du colloque sur "Lorraine, Luxembourg et Pays Wallons. Mille ans d'histoire"
Les Annales de l'Est publient les actes du colloque qui s'est tenu les 22 et 23 février 2007 au Conseil régional de Lorraine. Ce colloque, organisé par le Comité d'Histoire Régionale, était consacré aux relations entre la Lorraine et les territoires frontaliers du Luxembourg et des Pays Wallons.
La Lotharingie, vaste espace né à la fin du IXème siècle, s'étendait de la mer du Nord aux Alpes. Cet espace politique aux frontières sans cesse mouvantes définissait des pays aux destinées parallèles, espace culturel aussi, traversé d'influences divers venues de France, de l'Empire germanique, de l'Italie et même d'Espagne.
Notre région Lorraine ne peut ignorer ses voisins du nord et de l'est, qui sont aussi ses parents. Plus de mille années de contacts, mais aussi de progressive autonomisation et d'individualisation de notre Lorraine ne pouvaient que la marquer durablement. S'interroger sur les liens entre la Lorraine, le Luxembourg et la Wallonie permet donc de souligner les éléments d'un héritage collectif, diversement recomposé par chacune de ces entités. C'est notre identité commune qui est ici en question.
Au sommaire de ce numéro spécial des Annales de l'Est (non exhaustif) :
- naissance et essor du comté de Luxembourg
- Jean l'Aveugle, roi de Bohême et comte de Luxembourg et de Lorraine
- la principauté barroise face au Luxembourg au XIVe siècle
- Le Téméraire, adversaire commun de Liège et du duché de Lorraine
- la métallurgie et la verrerie : deux secteurs industriels communs à la Lorraine et aux pays wallons du XIIe au XVIIe siècle
- la mainmise française sur les places fortes du sud Luxembourg (Yvois, Montmédy, Damvillers, Thionville)
- Notre-Dame du Luxembourg : le rayonnement d'un sanctuaire
- les relations économiques du Barrois et des Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège (1750-1820)
- le Luxembourg dans le diocèse de Metz (1801-1823)
- de l'Austrasie à Sarre-Lor-Lux : la Grande Région, une entité historique ?
Prix de vente de ce numéro spécial : 23 €
A commander à l'Association d'Historiens de l'Est, UFR des Sciences historiques - 1 place Godefroy-de-Bouillon 54000 Nancy
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Préparez vos Journées du Patrimoine des 20 et 21 septembre 2008
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« La forêt de Darney hier et aujourd'hui » bientôt réédité
L'ouvrage, édité en 1985 à l’initiative de Saône Lorraine, va ressortir réactualisé.
L'association Saône Lorraine, qui, depuis plusieurs décennies, s’active pour sauvegarder le riche patrimoine du Sud-Ouest vosgien, a édité en 1985 un ouvrage richement documenté et destiné à être la mémoire d'un monde disparu ayant mis en valeur la grande forêt de la Vôge.
L'association que préside toujours son fondateur, Jean-François Michel, professeur retraité à Metz, a donc pensé qu'il s'avérait fort utile de se remettre à l'ouvrage pour qu'une nouvelle édition soit réalisée. En effet, en plus de 20 ans, beaucoup de points nouveaux sont à prendre en compte et d’autres domaines ont considérablement évolué. Certes, cette grande forêt, classée deuxième de France par la qualité de ses bois, a conservé son charme entier, mais il s'avère nécessaire de traiter de nouveaux aspects actuels, comme le développement du tourisme, et la création récente de divers sentiers mérite d'être bien mieux connue. D'autre part, il faut pallier aussi des manques historiques portant par exemple sur la grande période de la Préhistoire. J.-F. Michel s'est donc entouré de nouveaux collaborateurs comme M. Baudoin, universitaire, docteur en histoire et spécialiste de la Préhistoire en Lorraine, de J.-M. Lejuste, responsable du centre d'animation de la Préhistoire à Darney.
Pour l’Antiquité, les membres de l'association Escles-Archéologie dont MM. Fetet et Gaffiot apporteront une précieuse réactualisation. Un autre manque à combler concerne la faune et la flore dans ce vaste massif forestier et sa périphérie, et il a été fait appel à Mme Cablé, de Vioménil, dont les recherches approfondies sur le domaine seront fortes utiles et présenteront, à n'en pas douter, un réel intérêt pour les futurs lecteurs.
Un livre de chercheurs et d'érudits
Des géographies de Nancy se sont penchés sur l'aspect géologique tandis que la période médiévale sera enrichie de nouvelles illustrations.
Mme Arnould, géographe à Nancy, effectuera de son côté une réactualisation de l'aspect économie de cette forêt, son présent et son futur, et ce sera l'occasion d'évoquer les nouvelles activités apparues dans la région se rapportant à l'exploitation et la transformation du bois, avec chaque fois une introduction de M.-P. Husson.
Une autre grande nouveauté sera l'apparition de la couleur dans cet ouvrage qui verra de plus son format agrandi.
Ce sont les éditions Dominique Guéniot de Langres qui ont été retenues pour la réalisation et l'on peut espérer que cette œuvre collective nouvelle sortira au plus tard en janvier 2009 avec le soutien de différents mécènes comme la verrerie de La Rochère, fondée en 1475 par un verrier de la Vôge, la société Merrain International de Monthureux, la société Sebeler de Bleurville, etc.
Il est certain que ce livre de chercheurs qui va rassembler leurs connaissances sur ce qui est un des sites naturels remarquable de Lorraine (voire de France) et qui fut un foyer intense de peuplement et d'activités humaines, spirituelles et économiques, est très attendu par tous les amoureux de cette région. Souhaitons lui aussi un grand succès de librairie.
[d’après L'Est Républicain | 28.08.2008]
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Les Journées du Patrimoine au Pays de la Saône vosgienne
OUVERTURE DES JOURNEES DU PATRIMOINE EN SAÔNE VOSGIENNELE 19 SEPTEMBRE A BLEURVILLEAVEC JEAN-MICHEL GEHIN ET SYLVIE BOULIANCONCERT "MUSIQUE SACREE ET CHANTS RUSSES"EN L'ABBATIALE SAINT-MAUR DE BLEURVILLEVENDREDI 19 SEPTEMBREA 20H45(pour le concert, pensez à vous couvrir, les soirées de septembre sont belles... mais fraîches dans notre Vôge !) -
Le duc de Lorraine François III réhabilité à Lunéville
Le château de Lunéville fête à sa manière le 300ème anniversaire de la naissance de François III, fils du duc Léopold et père de Marie-Antoinette.
Chronologique cette exposition. Forcément, pour comprendre ce que fut la vie de François, né à Lunéville, dans le château, et mort à Innsbruck, avec le titre d'empereur. « Pour les Lorrains, il a abandonné son duché. Seuls les historiens contemporains savent combien ce choix fut difficile », précise Thierry Frantz, chargé d'études documentaires qui a monté cette exposition.
Le second des fils de Léopold
François n'était pas destiné à régner. Son frère, Léopold II, étant mort de la variole, c'est à lui qu'est revenu de succéder à son père, le duc Léopold. À la mort de ce dernier en 1729, il vient diriger la Lorraine. « Il règle les affaires courantes puis laisse les rênes à sa mère, Elisabeth-Charlotte », précise Thierry Frantz. François III repart à la cour de Vienne où il a été en partie élevé ; son père et l'empereur Charles VI de Habsbourg, ayant pour projet de le marier avec la fille aînée de ce dernier.
Pendant ce temps, les cours d'Europe complotaient. « Louis XV, marié à Marie, la fille du roi Stanislas, l'ancien roi de Pologne, souhaitait une position plus enviable pour son beau-père, roi déchu, et regardait du côté du duché de Lorraine. De son côté, l'empereur Charles VI qui n'avait que des filles, voulait faire reconnaître le droit de son aînée, Marie-Thérèse, à lui succéder. Il avait promulgué une loi dans ce sens, qu'il souhaitait faire approuver par les autres cours. Et en même temps, Louis XV ne voulait pas que François, duc de Lorraine, qui deviendrait Habsbourg par les liens du mariage, une famille ennemie, vive à la porte de la France. » Échange de bons procédés. « La marge de manœuvre pour François était très réduite : sans son acceptation, la guerre de succession de Pologne aurait pu s'éterniser. »
Son mariage d'amour avec Marie-Thérèse est évoqué dans une salle du musée à l'ambiance intimiste, via l'acte de renonciation signifiant l'abandon de la Lorraine, un document extrait des archives départementales de Meurthe-et-Moselle. « Une clé de l'histoire qui met fin à l'indépendance lorraine depuis des siècles ». Grâce à une projection multimédia, la correspondance entre François III de Lorraine et sa mère évoquant cette union est portée à la connaissance des visiteurs. « Sa mère ne sera pas sans lui rappeler ses devoirs ».
« François III n'a pas trahi son duché », insiste Thierry Frantz. « Il a eu des scrupules à renoncer à la terre de ses ancêtres. Les années 1735-1736 furent terribles pour lui. Il a fait de la dépression. Et subissait des pressions non seulement de sa mère, mais aussi de la part de sa future épouse, Marie-Thérèse et de son futur beau-père Charles VI. »
Sa mère, Élisabeth-Charlotte, lui écrira même qu'il a « coupé la gorge à sa famille » car, en quittant ce duché, sa famille a dû s'exiler. Sa mère et deux de ses sœurs sont ainsi parties dans la principauté de Commercy que la princesse Élisabeth-Charlotte a obtenu de haute lutte.
Père de Marie-Antoinette
De François III duc de Lorraine, il deviendra François II de Toscane, puis François Ier du Saint-Empire romain germanique. " Lorsqu'il a abandonné la Lorraine, il ne l'a fait qu'avec des contreparties ", fait remarquer Thierry Frantz.
L'impressionnant portrait de la famille impériale, prêté par le château de Versailles, est l'une des pièces maîtresse de cette exposition. La petite Marie-Antoinette, alors âgée de deux ans, y est représentée dans un berceau aux côtés de la fratrie : François et Marie-Thérèse auront 16 enfants. Mais seuls douze survivront. « Sans les nombreux prêts du musée lorrain de Nancy, cette exposition n'aurait pu voir le jour », précise Thierry Frantz. Outre cette collaboration, cette présentation s'est enrichie de divers prêts de tableaux, figurines, miniatures et objets du musée de la Chasse et de la Nature à Paris, du musée de Remiremont, des archives départementales et même de musées bruxellois, destin européen oblige.
Caution historique, l'exposition qui ne désemplit pas depuis le premier jour, a été montée avec les conseils de quelques-uns des grands spécialistes de François III : Philippe Martin, professeur d'histoire moderne à l'université Nancy 2, Francine Roze, conservateur en chef du Musée lorrain, François Pupil, professeur émérite d'histoire de l'art, un ancien de Nancy 2 et Annette Laumont, devenue conservateur départemental du Patrimoine.
• Entrée libre. Ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h jusqu'au 29 septembre, puis de 14 h à 17 h, jusqu'au 11 novembre.
[d’après L'Est Républicain | 20.08.2008]
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L'histoire du "Chien d'or" de Martigny dévoilée à l'abbaye Saint-Maur
L'énigme du "Chien d'or" de Martigny-les-Bains, qui a longtemps servi de fondement historique à nos cousins du Canada et d'Amérique du Nord, a été brillamment décryptée par notre conférencier Jean-François Michel, plus passionné que jamais.
Loin d'un quelconque esprit de vengeance que l'on pourrait déduire de l'inscription gravée sur le pourtour du bas-relief posé sur l'ancienne maison de Nicolas Jacquin à Québec, cette représentation d'un chien "qui dort" est le point de départ d'une incroyable saga familiale dont l'énigme est en passe d'être complètement résolue par Marie-Françoise et Jean-François Michel, les infatigables animateurs-historiens de l'association Saône Lorraine et membres toujours actifs des Amis de Saint-Maur de Bleurville.
Au cours de leur enquête, tant au Canada qu'en Lorraine, nos chercheurs ont découvert la passionnante histoire de Nicolas Jacquin dit "Philibert" qui vit le jour à Martigny-les-Lamarche (aujourd'hui Martigny-les-Bains) dans une pauvre famille de boulanger-forgeron en 1702. Les enfants du boulanger bénéficieront de soutiens financiers de la part de personnalités importantes de l'époque (de l'évêque de Toul en particulier, Mgr Scipion-Jérôme Bégon, mais aussi de la famille du curé Marchal, de Martigny, et probablement aussi de son oncle maternel Philibert Pierrot) et, à l'image de Nicolas, connaîtront la réussite et la promotion sociales. Deux frères de Nicolas - Jean-Pierre et Antoine - seront docteurs en Sorbonne puis curés de la paroisse Saint-Sauveur à Paris. Nicolas lui-même, le fameux "Chien d'or", sera un négociant avisé à Québec. Commerçant opportuniste même... grossier et violent aussi ; procès et conflits marquèrent sa vie professionnelle. Un conflit avec un militaire sera d'ailleurs à l'origine de sa fin tragique à Québec en 1748.
Bref, une histoire pleine de rebondissements, bien loin des clichés et approximations du roman de William Kirby paru en 1877.
Grâce à ses nouvelles découvertes qui nous permettent de mieux cerner le personnage de Nicolas Jacquin-Philibert, Jean-François Michel ne désespère pas de voir un jour le nom de Nicolas Jacquin être attribué à une rue de Martigny-les-Bains.
Ce qui est sûr, c'est que notre historien publiera prochainement le résultat de son enquête. Un livre attendu avec impatience par tous les amateurs d'histoire... en Lorraine et au Canada !
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La fête de l'Ourche à Droiteval (Vosges) : dimanche 31 août 2008
Venez soutenir nombreux l'association Droiteval-Ourche-Patrimoinequi s'engage dans une opération de sauvetage du site historiquede Droitevaldimanche 31 août 2008 dès 14h00(Droiteval se situe entre Darney et Monthureux-sur-Saône, 25 km au sud de Vittel) -
La libération de la Lorraine
Dès le cessez-le-feu de juin 1940, divers patriotes furent les précurseurs de la résistance. Ils étaient de diverses obédiences : cadres de l’armée active ou de réserve, communistes désorientés par le pacte germano-soviétique, gaullistes, ou même sans appartenance. Jusqu’à l’été 1944, avec leur simple volonté mais sans grands moyens, ils se regroupèrent en réseaux, récupérèrent des armes abandonnées, aidèrent les prisonniers évadés, se livrèrent à des sabotages, recueillirent pour Londres des renseignements divers.
Les Allemands, atteints par la psychose des terroristes, réagirent brutalement, souvent aux dépens de la population, afin de "nettoyer" leurs arrières avant l’arrivée des Américains.
Ces derniers débarqués à l’été 1944 piétinèrent d’abord en Normandie, puis exploitèrent jusqu’à Verdun avant de libérer Nancy le 15 septembre. Après un rude hiver de combats dans les Vosges, la libération de la Moselle fut achevée en mars 1945. Les Américains avaient été aidés par de nouvelles unités françaises et par les résistants les guidant, les renseignant et veillant à la difficile sauvegarde des installations et des populations très éprouvées.
- La libération de la Lorraine – 1940-1945, Général Pierre Denis, éditions Serpenoise, Metz, 2008, ill. (30 €).
Pour en savoir plus ou pour commander l’ouvrage : http://www.editions-serpenoise.fr
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François de Lorraine, du Duc à l'Empereur
A l’occasion du tricentenaire de la naissance du duc François III de Lorraine [Lunéville, 8 décembre 1708], le château de Lunéville accueille une exposition sur celui qui fut duc de Lorraine et empereur du Saint-Empire Romain Germanique.
Le 8 décembre 1708, dans le palais de Lunéville, naissait François-Antoine-Etienne de Lorraine. Un mois plus tard, le 2 janvier 1709, le petit prince était baptisé en l’église Saint-Jacques. Il devait passer une grande partie de sa jeunesse sur les bords de la Vezouze, au milieu de ses frères et sœurs, entouré de précepteurs qui eurent soin de veiller à lui donner l’éducation soignée que sa naissance exigeait.
Fils cadet du duc Léopold et de la duchesse Elisabeth-Charlotte d’Orléans, il aurait pu rester un personnage de second plan si la mort prématurée de son frère aîné, Léopold-Clément, en 1723, ne l’avait élevé au rang d’héritier présomptif de la Couronne de Lorraine. Lunéville devenait désormais un cadre trop étroit pour la formation du jeune prince. Il prit, à son tour, le chemin de Vienne pour se familiariser aux affaires et apprendre l’art de gouverner sous la férule de gouverneurs germaniques qu’il s’attachera définitivement. Ces années marqueront son caractère et combleront son goût pour la rectitude, la fermeté dans les décisions, la rigueur dans les finances de l’Etat et l’affirmation de ses prérogatives.
De retour en Lorraine en 1729, six mois après de décès de son père, il montre un certain agacement en constatant la place que sa mère cherche à prendre au sein de Conseil de régence qu’elle a institué pour diriger les duchés et mieux préserver les intérêts de la nation et de la Maison héréditaire. Le conflit aurait pu devenir frontal entre la mère et le fils. Il sera évité. Mais à dix-neuf ans, le nouveau souverain avec son équipe de conseillers venus, eux aussi, de Vienne entreprend, avec une célérité et une énergie propres à son âge un examen complet de l’état des duchés. Il soumet cet héritage, les institutions, les finances, à son examen personnel en y apportant immédiatement les remèdes qu’il juge d’autant plus indispensables que la médecine parfois peut se montrer amère. En dix-huit mois tout est achevé. La Lorraine a été le petit théâtre où il a pu faire valoir ses compétences et exercer le pouvoir dont il est investi. A-t-il conscience du destin vers lequel il se dirige lorsqu’il quitte définitivement le pays en 1731 ?
Ses maîtres en géopolitique lui ont sans doute fait entrevoir l’évolution inéluctable et fatale de ses Etats dans une Europe encore en plein soubresauts : une contrée compressée d’un côté par l’Empire dont le prestige a considérablement augmenté depuis les replis successifs des Turcs et la défaite programmée du Croissant islamique et de l’autre côté par les appétits expansionnistes de la France qui cherchant à relier Strasbourg est bien décidée à faire disparaître la vieille enclave lorraine. La leçon n’était pas nouvelle : déjà elle avait été prêchée à son père !
Les Lorrains ne lui pardonnèrent jamais cet abandon, même si son geste semble avoir été très douloureux. En 1737, ses portraits officiels furent lacérés alors que dans les cris et les larmes on cherchait vainement à retenir sa mère Elisabeth-Charlotte. C’est faire payer bien cher au souverain le prix de sa lucidité. Si sa renonciation lui fut arrachée en échange du consentement des puissances à son mariage, par sa signature, il éloignait de la Lorraine les malheurs de la guerre pour 65 ans.
> Du 15 août au 11 novembre 2008, l’exposition « François de Lorraine, du Duc à l'Empereur » présentée au château de Lunéville, rappelle la naissance et la jeunesse de ce prince lorrain, dernier rameau régnant sur la province, issu de la lignée de Charles V et de Léopold. Un colloque et diverses autres manifestations culturelles sont également prévus en Autriche, à Vienne.
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Les Journées d'Etudes Vosgiennes à Neufchâteau en octobre prochain
La sous-préfecture de l'ouest vosgien accueillera les 24, 25 et 26 octobre 2008 les Journées d'Etudes Vosgiennes.
Vue générale de Neufchâteau autour de l'église Saint-NicolasOrganisées par Jean-Paul Rothiot, professeur d'histoire à l'université de Nancy 2, les Journées d'Etudes Vosgiennes de Neufchâteau présenteront les communications d'une trentaine d'universitaires, étudiants, professeurs et érudits locaux avec le soutien des sociétés savantes du département. Ces communications seront axées sur le patrimoine et la culture du pays de Neufchâteau.
Au programme des Journées d'Etudes Vosgiennes :
> Vendredi 24 octobre :
- Neufchâteau, une voie de passage
- Le bois reste-t-il un pilier de l'industrie néocatrienne ?
> Samedi 25 octobre :
- Arts et lettres à Neufchâteau
- Du bourg castral à la ville des Lumières
- L'affaire Pamela et François de Neufchâteau
> Dimanche 26 octobre :
- Le fait religieux à Neufchâteau
- Itinéraires de familles neufchâteloises
Et tout au long de ces Journées d'Etudes, expositions au Trait d'Union sur "Patrimoine, vandalisme et sauvegardes à Neufchâteau", "L'industrie du meuble", "La protection des objets d'art de la région de Neufchâteau".
Entrée gratuite aux conférences et expositions.
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Le mythe et l'image
Entre les Vosges et l'Amérique, les petites histoires rejoignent parfois la grande. De ce côté-ci de l'Atlantique, on se souvient avec fierté que Saint-Dié a donné au Nouveau Monde le nom d'America en 1507. On a en revanche oublié que l'immense Buffalo Bill s'était produit avec huit cents figurants et cinq cents chevaux, le 23 juillet 1905, sur le Grand Champ-de-Mars, à Epinal. A l'époque, le Buffalo Bill's Wild West Show avait pourtant été applaudi par vingt mille spectateurs !
Carte de l'Amérique :le nom "America" donné pour la première fois par les savants du Gymnase vosgien de Saint-DiéBien avant de célébrer son jumelage avec la cité étasunienne de La Crosse, la ville chef-lieu des Vosges donnait à l'Amérique l'image d'un paradis perdu. En 1860, une image d'Epinal signée Pellerin et intitulée « Amérique » représentait des jeunes femmes alanguies. Trente ans plus tard, une autre était consacrée aux Peaux-Rouges ; instructive vision des Indiens d'Amérique depuis une petite ville lorraine du Vieux continent.
Elevage de bisons d'Amérique à Bleurville (Vosges)Désormais, Saint-Dié se passionne pour la géographie, Epinal cultive ses amitiés internationales et Bleurville offre ses vertes prairies aux bisons. Jusqu'en novembre, le musée de l'Image consacre surtout une exposition aux liens souvent méconnus que le temps a tissés entre la Lorraine et le Nouveau Monde. « Mythiques Amériques », ou comment les Images d'Epinal s'attaquent aux clichés.
[d’après l’Est Républicain | 18.08.08]
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Droiteval-Ourche-Patrimoine pour "DOPer" le sauvetage du site cistercien
Droiteval-Ourche-Patrimoine a vu le jour. Objectif du président Jean-Pierre Huguet et de ses amis : participer à la sauvegarde d'un site qui a fortement souffert.
Les fortes inondations de mai dernier ont laissé des traces dans le sud-ouest vosgien. Droiteval, un ancien site monastique situé sur la commune de Claudon, comme toute la vallée industrielle de l’Ourche ont été plus particulièrement touchés. D'autant plus dommageable que le site recèle de trésors architecturaux. Plus globalement, c'est tout un pan de l'histoire locale qui s'est écroulée. « On aurait pu, précise Jean-Pierre Huguet, laisser les propriétaires se débrouiller seuls avec les assurances. Mais on s'est dit qu'il y avait sûrement autre chose à faire. »
L'idée, qui a germé dans la tête d'Alain Roussel, maire de Claudon et conseiller général, a rapidement fait son chemin. Pas question de laisser à l'abandon autant de richesses historiques et culturelles et ne pas redonner une âme à un tel patrimoine. Pour la simple et bonne raison que le canton a besoin de s'appuyer sur ce genre d'atouts pour attirer les regards.
Voilà donc comment est née l'association Droiteval-Ourche-Patrimoine - « DOP » - ayant déjà installé Jean-Pierre Huguet à la présidence. « La situation de Droiteval et de la vallée, précise Jean-Pierre Huguet, n'a pas seulement interpellé les gens de Claudon. Des habitants d'autres communes se sont joints à nous. De même que plusieurs associations ou syndicats d'initiatives. Notre idée est de pouvoir rénover les bâtiments, réparer ce qui est abîmé pour rendre toute sa valeur au site. » Un site niché dans un endroit charmant et chargé d'histoire. Seulement voilà, les bonnes volontés, les meilleures idées ne suffisant pas toujours. L'argent, véritable nerf de la guerre, aura le dernier mot. « Toutes proportions gardées, ajoutait Jean-Pierre Huguet, nous aimerions faire ce qui est fait pour le château de Lunéville. Et ainsi lancer une souscription dans le cadre de la fondation du patrimoine. »
Au-delà de cette opération qui doit générer des rentrées d'argent, Droiteval-Ourche-Patrimoine va également mettre en place des actions ponctuelles. Comme celle du 31 août par exemple. « Nous organiserons effectivement, souligne le président Huguet, la fête de l'Ourche à Droiteval à partir de 14 h. » Au menu de ce dimanche après-midi, de multiples animations s'articuleront autour de différents concerts, circuits découverte avec le Club vosgien, ateliers de contes pour enfants et adultes. De quoi occuper le plus grand nombre et surtout sensibiliser les populations sur un sujet, pas dramatique certes, mais qui mérite une attention particulière.
DERNIERE MINUTE...
Etat de catastrophe naturelle dans les Vosges à la suite des inondations des 30-31 mai 2008
L'arrêté interministériel du 7 août 2008 relatif à la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle publie la liste des communes du département des Vosges reconnues pour les inondations et coulées de boues qui les ont affectées durant la période du 30 au 31 mai 2008. Il s’agit notamment des communes suivantes : Hennezel, Attigny, Belrupt, Bonvillet, Claudon, Darney, Monthureux-sur-Saône. Cette disposition va permettre l'indemnisation des biens assurables des assurés sinistrés conformément aux textes réglementaires, par les compagnies d'assurances.
Les communes d'Ainvelle et Senaide n'ont pas été reconnues au titre des catastrophes naturelles.
Le service interministériel de défense et de protection civiles de la préfecture des Vosges, (tél. : 03.29.69.88.50 ou 88.58) reste à la disposition de toutes les personnes qui souhaitent des renseignements complémentaires.
[d’après L'Est Républicain | 18.08.2008]
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"La lune écarlate" brille pour vous à Bleurville !
Ca y est, le son et lumière de l'été vosgien est bien lancé !
Les acteurs et figurants de "La lune écarlate" vous attendent nombreux à Bleurville pour passer une agréable soirée en partant à la découverte d'une histoire pleine de rebondissements qui vous transporte dans les années tumulteuses de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
Jeux d'acteurs et séquences filmées en décors naturels projetées sur grands écrans raviront petits et grands.
Alors n'hésitez pas, venez écouter le conteur qui vous guidera à travers les méandres de cette ténébreuse affaire qui défraya la chronique en Lorraine dans les années 1760... et pour laquelle Voltaire lui-même intervint !
Venez faire un petit tour du côté de la Saône Lorraine, à Bleurville, la Place du Prince transformée en théâtre ouvert sur l'histoire vous accueille !
SPECTACLE VIVANT A PARTIR DE 21 H 30
LES 10, 14, 15 et 16 AOÛT 2008
PARCOURS DECOUVERTE ARTISTIQUE ET VISITE DE L'ABBAYE SAINT-MAUR AVANT LE SPECTACLE - RESTAURATION RAPIDE SUR PLACE
VENTE DES BILLETS AU GUICHET D'ACCUEIL DE LA COMPAGNIE L'ODYSSEE AVANT LE SPECTACLE
[clichés : courtoisie de Anne Soyer-Petitjean]