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lorraine - Page 129

  • Pèlerinage annuel de Domremy à Vaucouleurs les 17 et 18 mai 2008

    30ème anniversaire du pèlerinage organisé par
    l'association Pèlerins de Lorraine
    (1978 - 2008)
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    Tous les ans, aux environs du 13 mai, a lieu le pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs dans les pas de la sainte de la patrie. Cette marche de 22 km rappelle le tout premier départ de Jeanne d 'Arc lorsqu'elle a été trouver le Sire de Baudricourt pour lui faire part de sa mission. Cela eut lieu en 1429 vers le moment de l'Ascension qui tombait cette année-là le 13 mai. Cette commémoration est importante dans sa signification, car sans Baudricourt et sans Vaucouleurs, la mission de Jeanne était impossible. Donc, cette année encore, après la veillée du samedi à Notre-Dame de Beauregard, hauteur qui domine le pays de Domremy, un groupe que l'on souhaite important, partira dans le petit matin depuis la maison natale de Jeanne vers la porte de France à Vaucouleurs.

    Passant par les villages et sites pittoresques de cette contrée, faisant étape à Notre-Dame de Bermont où Jeanne aimait venir prier tous les samedis, la colonne des marcheurs lancera ses chants joyeux dans le ciel. Après l'ermitage de Bermont situé dans une clairière, voilà Goussaincourt puis Montbras où l'on s'arrête un temps devant la magnifique façade Renaissance d'un imposant château, Taillancourt et enfin Champougny, l'étape attendue à mi-chemin. La messe a lieu à midi dans une curieuse église fortifiée du XIIe siècle. Le repas tiré des sacs sera pris à l'ombre d'énormes châtaigniers et proches d'une petite chapelle, très bien entretenue, qui renferme de belles statues rustiques.

    A quatorze heures, nouveau départ en chantant le chapelet, des méditations sont proposées au pied des calvaires par les responsables des différents groupes participants à ce pèlerinage.

    Voici Chalaines, puis l'on passe le pont sur la Meuse pour entrer dans Vaucouleurs en chantant haut et fort...

    L'arrivée a lieu à la porte de France, dominant la célèbre vallée des couleurs. C'est ici même que Jeanne d'Arc commença sa mission qui devait la conduire à Orléans puis à Reims pour le couronnement de Charles VII et se terminer, de façon tragique pour la raison humaine, sur le bûcher de Rouen.

    A bientôt pour notre pèlerinage joyeux dans les pas de Jeanne la bonne Lorraine !

    Jean-Marie CUNY, responsable du pèlerinage

     

    Renseignements et commande du livret du pèlerinage (5 €) :

    ASSOCIATION PELERINS DE LORRAINE - LE TREMBLOIS - 54280 LANEUVELOTTE

    Tél. : 03.83.20.67.22

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    Jeanne d'Arc (Nancy, place Lafayette), par Frémiet
  • 30ème PELERINAGE DOMREMY - VAUCOULEURS AVEC L'ASSOCIATION "PELERINS DE LORRAINE"

     

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    L'association Pèlerins de Lorraine organise pour la 30ème année son pèlerinage annuel entre Domrémy et Vaucouleurs le samedi 17 et le dimanche 18 mai 2008.

    SAMEDI 17 MAI

    19H00 : rendez-vous au bivouac sur le plateau de Notre-Dame de Beauregard, au-dessus de Maxey-sur-Meuse. Repas tiré des sacs.

    20h30 : veillée générale animée par le scouts d'Europe de la IIIème Nancy

    21h30 : complies

    22h00 : veillée des Maîtrises, commémoration historique

    24h00 : extinction des feux

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    DIMANCHE 18 MAI

    7h30 : départ du bivouac

    8h30 : rendez-vous devant la maison natale de Jeanne d'Arc, début du pèlerinage vers Greux

    9h30 : étape à Notre-Dame de Bermont, puis chemin vers Goussaincourt - Montbras - Taillancourt...

    12h00 : messe en l'église de Champougny par M. l'abbé Sébastien Dufour, aumônier des scouts d'Europe IIIème Nancy, puis repas tiré des sacs

    14h30 : départ vers Sepvigny-Vieux Astre - Châlaines - Vaucouleurs

    16h30 : arrivée à la Porte de France à Vaucouleurs, Salut au Saint-Sacrement dans la chapelle castrale

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    Eglise de Champougny (Meuse)

    Renseignements :

    Jean-Marie CUNY - Le Tremblois - 54280 LANEUVELOTTE

    Tél. : 03.83.20.67.22

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    Vaucouleurs, la Porte de France

     

  • 27ème assemblée générale de Saône Lorraine

    L'ASSOCIATION SAÔNE LORRAINE VIENT DE TENIR SA 27ème ASSEMBLEE GENERALE A BLEURVILLE

    C'est à Bleurville que s'est tenue la 27ème AG de Saône Lorraine sous la présidence de Jean-François Michel et en présence de plus d'une centaine d'adhérents.

    Les travaux ont été ouverts après le mot d'accueil de M. André Granget, nouveau maire de la commune, qui a souhaité la bienvenue aux membres de cette association qui s'est fait une solide réputation dans le domaine de la protection du patrimoine local. Une minute de silence a été demandée en mémoire des adhérents décédés en 2007.

    Ensuite, le président Michel a dressé le bilan de l'année 2007 dans les différents sites gérés par l'association : le village Renaissance de Châtillon-sur-Saône, l'église du couvent des cordeliers des Thons, le musée d'Hennezel-Clairey.

    Il a annoncé les animations 2008 notamment la fête Renaissance d'une journée qui aura lieu à Châtillon-sur-Saône et les musées vivants des 4 mai, 1er juin, 13 juillet, 3 août et 7 septembre.

    J.-F. Michel a présenté l'ouvrage de Gabriel Bontems "Histoire de Claudon en Vôge" qui sera dédicacé par l'auteur le 1er mai à Claudon lors de la foire aux occasions (deux autres tomes sont d'ores et déjà annoncés !). Il a précisé par ailleurs que l'ouvrage refondu et enrichi sur "La forêt de Darney" devrait paraître en décembre 2008 ou janvier 2009 au plus tard.

    Robert Mougin, maire des Thons et membre du CA de Saône Lorraine, a fait le point sur les travaux entrepris à l'église du couvent des Thons et a salué le travail réalisé par l'équipe de l'association d'insertion de la CODECOM de la Saône Vosgienne.

    Bernard Délémontey, conservateur du musée d'Hennezel, a fait part à l'assemblée de sa satisfaction quant à la fréquentation du musée puisqu'il a dépassé les 100 000 visiteurs en 2007 (total des entrées depuis l'ouverture du site au public en 1983).

    Deux nouveaux membres du conseil d'administration ont été élus à l'unanimité : Nathalie Bonneret et Alain Beaugrand.

    L'assemblée a donné quitus au trésorier pour les comptes de l'association. Saône Lorraine enregistre 434 adhérents à jour de cotisation.

    A l'issue de la réunion, le verre de l'amitié a été offert par la municipalité de Bleurville. Le repas a ensuite été pris en commun à Viviers-le-Gras. Au cours de l'après-midi, Marie-Françoise Michel a donné une causerie sur les dernières recherches faites à propos de l'affaire Martin-Buzenet ; affaire qui défraya la chronique dans le village de Bleurville entre 1766 et 1769... Mais l'on en saura plus lors de la conférence qu'elle donnera en 2009 à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville ! En attendant, tous les amateurs d'histoire locale et de curiosités pourront se rendre au prochain spectacle "La lune écarlate" donné en août prochain à Bleurville même pour découvrir l'histoire de François Martin et de François Buzenet, les "héros" de cette sordide affaire...

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    Vue de l'assemblée
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    Lors de l'assemblée générale
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     En visite devant l'ancien presbytère de Viviers-le-Gras
  • Exposition "Marie-Antoinette" au Grand-Palais à Paris

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    Marie-Antoinette, d'après Lebrun
    Le catalogue édité à l'occasion de l'exposition Marie-Antoinette présentée aux Galeries nationales du Grand-Palais à Paris jusqu'au 30 juin 2008 présente somptueusement la vie de celle qui fut reine de France, épouse du roi Louis XVI.

    Le 2 novembre 1755, Maria Antonia Josepha naît parmi les ors de l’Autriche impériale. Le 16 octobre 1793, elle disparaît au son lourd et métallique de la guillotine.

    Une vie s’est écoulée, riche de gloire, d’espoir, puis de désillusions et de larmes. Archiduchesse, l’enfant est devenue dauphine de France. Elle a alors gagné son nom de Marie-Antoinette, celui que la postérité retiendra. Reine, elle a perdu ce nom pour devenir Madame Déficit, l’Autrichienne et la veuve Capet. Tout a basculé et le beau rêve s’est évanoui...

    Marie-Antoinette était Lorraine par son père, puisqu’elle était la fille de François III, dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar, qui devint empereur du Saint Empire Germanique par mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg.

    Catalogue de l'exposition Marie-Antoinette, édition Réunion des musées nationaux, 2008, 400 p., nombreuses illustrations, 49,00 € (+ frais de port : 7,88 €)

    A commander à :

    Réunion des Musées Nationaux

    49 rue Etienne Marcel

    75039 Paris cedex 01

    www.rmn.fr

  • Le n° 201 de la Revue Lorraine Populaire est paru !

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    Le numéro 201 de la Revue Lorraine Populaire est paru.
    Au sommaire : Mémoire des lorrains, les mégalithes en Lorraine, l'Ordre du Croissant, les cahiers de doléances de Mirecourt, le 1er régiment de tirailleurs d'Epinal, tricentenaire de la naissance de François III de Lorraine, Tichémont : son château et ses jardins, les nouveaux saintiers du Bassigny...
    Et encore de nombreuses autres nouvelles et anecdotes sur l'histoire et les traditions lorraines à découvrir dans ce nouveau numéro de la RLP !
    Depuis le n° 200, la formule est largement renouvelée : plus de couleurs, plus d'illustations... pour le même prix (6 € le numéro) !
    Disponible dans toutes les bonnes librairies et sur commande à :
    RLP DIFFUSION
    3 avenue des Deux-Fontaines
    57140 WOIPPY

  • Prochainement, AG de l'association Saône Lorraine

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    Paysage de la Saône Lorraine, par Jan Monchablon 

    DIMANCHE 13 AVRIL 2008

    ASSEMBLEE GENERALE DE L'ASSOCIATION SAÔNE LORRAINE

    A LA SALLE DES ASSOCIATIONS DE LA MAIRIE DE BLEURVILLE

    SUIVIE DU REPAS A VIVIERS-LE-GRAS

    Rappelons que Saône Lorraine milite depuis près de 30 ans en faveur de la sauvegarde et de la restauration du patrimoine historique bâti mais aussi environnemental des cantons de Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône (sud-ouest vosgien).

    Son action patrimoniale s'étend du village Renaissance de Châtillon-sur-Saône à l'église du couvent franciscain des Thons, en passant par le musée d'Hennezel-Clairey et par son soutien en faveur de la sauvegarde de l'abbaye bénédictine de Bleurville.

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    Jean-François Michel et les époux Mougin, des Thons (88), 
    lors de l'AG de 2007 à Martigny-les-Bains
  • MUSEE DE HENNEZEL-CLAIREY : EXPOSITION SUR LE COQ

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    Le musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey (Vosges, entre Darney et Bains-les-Bains) propose de Pâques à la Toussaint une grande exposition sur le thème du "Coq dans tous ses états en Saône lorraine et dans le monde".
    Les animateurs du musée proposent une vaste rétrospective sur le coq, symbole français et universel, sous tous ses aspects et dans toutes les matières (fer, verre, bois, peint, moulé, gravé, tissé...). Vision du coq à travers l'histoire, la religion, la littérature, l'art populaire, la publicité, le sport, etc.
    A visiter sans restriction tous les jours de 14 h 30 à 18 h 30.
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  • Marché de Pâques en Saône Lorraine et expo sur le coq

    1483357581.jpgL'association Saône Lorraine ouvre exceptionnellement les portes du musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey (Vosges, entre Darney et Bains-les-Bains) dimanche 16 mars 2008 de 10 h à 18 h.

    Le musée accueillera un marché de Pâques animé par une quinzaine d'artisans qui travailleront devant le public sur le thème de l'oeuf et de Pâques. Outre la décoration des oeufs de Pâques, des moulages en chocolat seront également réalisés pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

    Par ailleurs, le meilleur ouvrier de France maître-verrier sera présent à Hennezel, berceau d'une des grandes familles de gentilshommes verriers au XIVe siècle.

    En avant-première, l'exposition temporaire de la saison 2009 sur le thème du "Coq dans tous ses états en Saône Lorraine et dans le monde" sera exceptionnement visible (entrée demi-tarif).

  • Le 200ème numéro de la Revue Lorraine Populaire est paru !

    555c61dafa20637a4f73151f45b97588.jpg34 ans après le lancement de la Revue Lorraine Populaire, le 200ème numéro est (déjà !) paru. Et complètement relookée ! C'est désormais une Revue Lorraine en couleurs que vont découvrir les lecteurs et amoureux de notre belle Lorraine.

    Plus que jamais, Jean-Marie Cuny, le directeur-fondateur de la RLP, invite les lorrains (et tous les autres !) à ce rendez-vous bimestriel de l'art, de la culture, de l'histoire et des traditions de notre région.

    Et avec J.-M. Cuny nous souhaitons longue vie à la RLP et espérons, comme l'écrit l'éditorialiste du n° 200, que ce numéro anniversaire fasse un véritable "tabac" !

    Au sommaire du numéro 200 : à propos du colonel Driant, les anniversaires 2008 à célébrer, le cochon en Lorraine, hommage à Gilles Fabre, le peintre de Repaix, illustrateurs de Lorraine, Saint-Mihiel ville d'art, et les habituelles rubriques... et le tout en couleurs !

    Dans toutes les bonnes librairies ou à commander à : RLP 3 avenue des Deux-Fontaines 57140 Woippy (le numéro : 6 €)

  • Les Lorrains ont fêté la Bataille de Nancy !

    Samedi soir 5 janvier, place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy, les Lorrains ont fêté le 531ème anniversaire de la Bataille de Nancy.

    ea92802296554ab208aeabd1ab29075c.jpgComme chaque année depuis maintenant 31 ans, devant le monument qui commémore cette bataille remportée par les troupes du duc de Lorraine René II et au cours de laquelle Charles le Téméraire a trouvé la mort le 5 janvier 1477, Jean-Marie Cuny, au nom de l'association Mémoire des Lorrains, a retracé le fil des événements de la bataille du 5 janvier 1477. Rappel historique suivi par environ soixante-dix personnes, plus que les années précédentes. Il regretta cependant d'être obligé de célébrer cet évènement historique sous la protection d'un cordon de police...

    Quelques individus, en effet, ont perturbé cette sympathique manifestation, qui est guidée simplement par l'amour de l'histoire de notre Lorraine, en criant « La Lorraine on s'en fout, on veut plus de frontières du tout ». Malgré tout, les feux d'artifice ont été tirés sous la pluie et les participants ont partagé joyeusement le vin chaud. Et vive la Lorraine !

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    [clichés : Mémoire des Lorrains]
  • Un vrai hiver de vosgien... et bonne année 2008 !

    6a338b43921d3920b0a61fac1a9778d4.jpgAvec Noël, la Lorraine est vraiment rentrée dans l'hiver. Gel, givre et neige... et soleil nous ont accompagnés en cette fin d'année... Qui a dit que la planète se réchauffe ? En tout cas, c'est pas encore vrai chez nous, en Lorraine ! Nos Hautes-Vosges ont accueilli avec plaisir les premiers flocons de neige pour le plus grand plaisir des vacanciers et des enfants...

    Nous profitons de ce petit bulletin météorologique lorrain pour souhaiter à tous648810db25c24b0ea0562724cdaecc3b.jpg nos visiteurs et lecteurs une bonne et heureuse année 2008.

    Et aussi " Bonne année, bonne santé et le paradis à la fin de vos jours " (comme on disait naguère chez nous en Lorraine !) à tous les Bleurvillois, à tous les Vosgiens et à tous les Lorrains !

    Et à bientôt pour une nouvelle année autour de notre patrimoine et de nos traditions !

     

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     [clichés Ville de Nancy et anonyme]

  • Samedi 5 janvier 2008, fête nationale des Lorrains à Nancy

    VENEZ FETER LA FETE NATIONALE DES LORRAINS AUTOUR DE LA CROIX DE BOURGOGNE A NANCY

    SAMEDI 5 JANVIER 2008 A 18H00

    c0b1b97625292ff85a174f0ab9f6ba54.jpgComme chaque début d'année depuis plus de 30 ans, Jean-Marie Cuny, grand défenseur des traditions lorraines, invite tous les Lorrains à venir fêter dans une ambiance sympathique la fête nationale des Lorrains le samedi 5 janvier prochain. Rendez-vous à 18h00 autour de la Croix de Bourgogne à Nancy (proche rue Jeanne-d'Arc) pour écouter la harangue de Jean-Marie Cuny et partager le vin chaud proposé par l'association Mémoire des Lorrains.

    Rappelons que la Lorraine fête ce jour-là, veille de l'Epiphanie, la victoire remportée le 5 janvier 1477 par le duc René II sur les armées du Grand Duc d'Occident, Charles le Téméraire, qui voulait s'emparer de la Lorraine afin de réunir ses états bourguignons et flamands.

    C'est lors de cette fameuse victoire que le duc de Lorraine René II proclama saint Nicolas saint patron de la Lorraine, lui attribuant la victoire remportée sur le Téméraire.

    21d9b15fd3a2b19072dffc503e05d48d.jpgLa fête des Lorrains était célébrée avec fastes jusqu'à l'avénement de Stanislas en 1737 avec une messe solennelle chantée en l'église de Notre-Dame de Bonsecours à la mémoire des victimes de la bataille de Nancy de 1477. Elle était précédée d'une procession où prenait place toutes les autorités civiles, religieuses et militaires de la cité ducale.

    Alors, à bientôt pour célébrer joyeusement la fête nationale des Lorrains samedi 5 janvier 2008 à 18h00 Place de la Croix de Bourgogne à Nancy !

  • La grande pitié des églises de France

    Trois questions sur l'avenir de nos églises...

    [cliché : église Saint-Epvre de Contrexéville, Vosges, actuellement fermée en raison des désordres architecturaux que présente l'édifice] 

    Hier, reçu par un parlementaire qui se soucie « personnellement » de l’avenir de notre patrimoine religieux, j’avais à l’esprit la rencontre entre Maurice Barrès et Aristide Briand, sublimement décrite dans « la Grande pitié des églises de France » (1914). Ouvrage que je lis avec beaucoup d’intérêt depuis quelques jours.
    Barrès voulait alerter le président du conseil de l’époque, et auteur de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat (1905), sur « la menace de ruine » qui pesait sur les églises quelques années après le vote de la loi : « Qu’allez-vous faire M. Briand pour empêcher nos églises de mourir ? » Car entre 1906 et 1914, des maires et des préfets n’ont pas hésité à démolir un certain nombre d’entre elles, soit par idélogie soit par manque de moyens pour les restaurer…

    Je n’oserais pas écrire à ce jour que nos édifices cultuels ont trouvé un nouveau Barrès, car je n’ai pas entendu de grandes envolées lyriques, mais j’ai plutôt rencontré une volonté pragmatique forgée par un désir d’aboutir chez un élu proche du Soleil et qui a donc « ses entrées ». Ou plutôt de « l’entregent » comme il le dit lui-même.

    Force est de constater que la campagne médiatique soulevée cette année par quelques démolitions d’églises a secoué l’opinion et heurté de nombreuses sensibilités, y compris dans le personnel politique. Tant à droite qu’à gauche.

    Le temps paraît propice à des engaments plus libres en faveur à l’avenir de nos édifices religieux dans un contexte idéologiquement dépassionné. Ce phénomène - espérons qu’il ne s’agisse pas d’une illusion – est relativement récent, me semble-t-il.

    Dans ce monde secoué de toute part par des mutations profondes (mondialisation, migrations, instabilités géopolitiques de toutes natures, dérèglements climatiques…), le patrimoine reçoit d’autant plus d’attention de la part de nos contemporains qu’il apparaît comme élément tangible et stable de ce qui nous relie à nos origines, à notre histoire personnelle et collective, à la géographie de nos territoires. « Que l’on croit au Ciel ou que l’on n’y croit pas », selon une formule largement usitée.

    Ainsi sommes-nous, quelques-uns ou plus nombreux qu’on ne croit – à comprendre ce que ressent Barrès devant cette chapelle immuable, assise solidement, au bord d’une rivière rapide qui porte dans son courant le tourbillon de la vie :

    « Pierre éternelle dressée auprès d’une eau qui s’écoule ».
    « Au bord de cet écoulement universel, j’aspire à dresser une affirmation de stabilité et d’identité », clame l'écrivain.
    « C’est ici le lieu sûr où nous déposons pour les sauver nos sentiments les meilleurs, et ceux que cette voûte ne peut pas recueillir, qu’ils aillent au fil de la rivière et se perdent ».

    Elément "de stabilité et d’identité", notre patrimoine religieux devient, à mon sens, éminemment « politique », pourvu qu’il soit fédérateur, intégrateur, créateur de lien social et qu’il puisse exprimer et accueillir librement la spiritualité des hommes et des femmes d’aujourd’hui. Autrement dit, je ne pense pas que l’avenir de nos églises, temples et autres, soit dans leur « muséification ».

    Trois questions se posent alors

    Comment faire pour qu’à l’heure d’une baisse significative de la pratique religieuse traditionnelle et communautaire, l’on puisse réserver à nos contemporains ces espaces libres, non marchands, non trépidants ? Des lieux « sûrs » où rescapés du grand tourbillon et acteurs du même tourbillon puissent déposer leurs pensées les plus profondes et les plus graves, leurs sentiments les meilleurs comme les plus désespérés.

    Comment faire pour que ces lieux puissent non seulement accueillir nos trop-pleins, nos « fatigues » et nos débordements de joie, mais aussi nous enseigner, nous aider à reprendre la barque, forts de leçons d’humanité (nos ancêtres ont vécu à peu près les mêmes) et/ou de spiritualité (quel sens a donc cette vie ?) que ces édifices sont à même de dispenser ?

    Comment faire encore pour que ces lieux poursuivent leur mission éducative et culturelle ? Car on apprend plus sur une œuvre et son pourquoi dans le site pour lequel elle a été conçue que dans le meilleur des musées du monde. Nos églises, et particulièrement nos églises rurales, demeurent de formidables éducatrices à l’art pour le peuple tout entier, du plus modeste au plus savant.

    Ces édifices cultuels peuvent nous aider à grandir dans la connaissance comme dans la sensibilité et l’émotion si tenté qu’une main ou une voix nous aide à en lire les trésors et les secrets. Secrets et trésors architecturaux, artistiques et techniques qui ont forgé notre civilisation.

    Benoît de Sagazan

    (source : http://blog.pelerin.info/patrimoine-en-blog/2007)

     

    DERNIERE MINUTE...

    Le diocèse de Nancy & Toul envisage de vendre l'église Saint-François-d'Assise de Vandoeuvre-les-Nancy. D'importantes réparations doivent être effectuées sur cet édifice conçu par le nancéien Jean Prouvé, mais le diocèse n'a pas les moyens financiers de les réaliser. Aussi, une réflexion est engagée sur le devenir de ce lieu de culte du XXe siècle. Les chrétiens du diocèse et les défenseurs du patrimoine religieux pourront-ils laisser vendre une église lorraine, par ailleurs rare exemplaire de construction religieuse bâtie au cours du XXe siècle ?

  • Saint Nicolas, Patron de la Lorraine et des enfants sages !

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    La Lorraine et ses enfants fêtent cette semaine leur saint patron, saint Nicolas. Les enfants pourront lui chanter cette ritournelle bien sympathique :
    Saint Nicolas mon bon patron,
    Apportez moi des macarons,
    Des biscuits pour les p'tites filles,
    Des macarons pour les garçons,
    Des mirabelles pour les d'moiselles,
    De beaux rubans pour les mamans,
    Du tabac pour les papas,
    Des lunettes pour les grands pères,
    Des halettes pour les grands mères,
    Un pot de fleurs pour la chère soeur,
    Un baiser pour mon petit coeur.
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  • Dernier à Dieu à Anne-Lorraine

    9551575ad3171a5b63c1a6443f811f08.jpgPlus d'un millier de personnes à l'intérieur de la cathédrale de Senlis, des centaines massées à l'extérieur : c'est devant une foule impressionnante - au sein de laquelle les ministres Christine Boutin et Eric Woerth représentaient le gouvernement - que se sont déroulées samedi 1er décembre les obsèques d'Anne-Lorraine Schmitt. Une cérémonie à l'image de cette jeune fille et de sa famille : digne, sobre, et par là même extraordinairement émouvante.

    Mais cette tragique circonstance fut aussi l'occasion de voir rassemblée une autre France que celle qu'on nous montre complaisamment, et qui n'aime d'ailleurs pas trop faire parler d'elle. Pourtant, elle existe bien, cette France-là : elle est forte, solidaire, sensible et pudique à la fois, cette France des familles d'officiers, des écoles catholiques, des troupes de scouts, des jeunes prêts à vivre au service d'un idéal qui les transcende.

    Cette France, les médias l'avaient redécouverte avec stupéfaction il y a tout juste dix ans, lorsqu'elle avait accueilli dans une explosion de joie le pape Jean Paul II aux JMJ de Paris, en août 1997. Hier, elle était rassemblée dans le chagrin, présente à Senlis ou en union de pensée, mais c'était bien la même. Avec surtout la même foi, qui arrive à lui faire tirer de ses plus grands malheurs des messages de courage et d'espérance.

    Oui, cette France-là existe encore, elle existera toujours : nous l'avoir rappelé, c'est sans doute le dernier cadeau que nous aura fait Anne-Lorraine à l'issue de son si bref passage en notre monde. Qu'elle repose en paix.

    On regrettera - et c'est un euphémisme - que la presse régionale lorraine s'est une fois de plus faite remarquer par son assourdissant silence dans cette affaire qui touche tout particulièrement notre Lorraine, puisque la famille Schmitt en est originaire. S'il s'était agit d'un assassinat perpétré dans une de nos banlieues, il n'y a pas de doute que les "journaleux" locaux s'y seraient précipités et nous auraient abreuver de commentaires insipides conformes à la pensée unique. Et, évidemment, en plaignant nos pauvres jeunes oisifs et abandonnés par la société... Pauvre France. Mais quel exemple nous a donné cette jeune fille de France. Quelle leçon de courage et d'espérance pour l'avenir.

    par Gérard Gachet

    (source : www.lesalonbeige.com)

  • In memoriam Anne-Lorraine Schmitt

    EN HOMMAGE A ANNE-LORRAINE SCHMITT, JEUNE FILLE ORIGINAIRE DE NANCY, ASSASSINEE LE 25 NOVEMBRE 07 DANS UN TRAIN DANS L'OISE

    Bien sûr, comme tout le monde, j'avais été choqué et ému dimanche, en entendant à la radio qu'une jeune étudiante en journalisme avait été retrouvée en fin de matinée, agonisante, dans une rame du RER D en gare de Creil, après avoir été frappée de nombreux coups de couteau. Et relativement soulagé d'apprendre, dès le lendemain, que son assassin, blessé au cours de l'agression, avait été arrêté avant de passer aux aveux. Mais le pire, pour moi, restait à venir.

    Le pire, je l'ai appris hier après-midi. Le pire, c'est que je connaissais cette jeune fille, que j'avais eu le temps de juger et d'apprécier pendant les deux mois de stage qu'elle fit l'an dernier à Valeurs Actuelles, dont je dirigeais alors la rédaction. Elle s'appelait Anne-Lorraine Schmitt, avait 23 ans, et faisait partie de ces enfants qui semblent n'être nés que pour combler leurs parents de joie et de fierté. Aînée d'une fratrie de cinq garçons et filles, elle avait passé son bac à la Maison de la Légion d'Honneur de Saint-Denis avant d'être reçue à l'Institut d'Etudes Politiques de Lille, puis d'intégrer à l'automne 2006 le Celsa, l'excellente école des sciences de l'information et de la communication dépendant de la Sorbonne.

    Durant son stage, elle avait frappé toute la rédaction par sa culture générale, sa maturité, son exigence vis-à-vis d'elle-même. Une exigence qui lui venait probablement de sa foi : profondément croyante, catholique pratiquante, Anne-Lorraine s'était fortement engagée dans le mouvement scout. Ce qui ne l'empêchait nullement d'être une jeune fille de son temps, charmante, brillante et appréciée de tous.

    Dimanche matin, ses parents l'attendaient sur le quai de la gare d'Orry-la-Ville pour aller en famille à la messe. Un délinquant sexuel récidiviste d'origine turque, déjà condamné en 1996 à cinq ans de prison pour un viol commis sous la menace d'une arme sur la même ligne du RER, aura donc brisé leurs vies en même temps que celle de leur fille. Mais Anne-Lorraine aura été courageuse jusqu'au bout : en se défendant, en empêchant son agresseur de parvenir à ses fins, elle aura réussi à le blesser en retournant son arme contre lui, ce qui devait permettre son arrestation ultérieure. En félicitant les enquêteurs de cette conclusion rapide, Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a assuré les proches d'Anne-Lorraine de sa profonde compassion.

    Quelques heures plus tard, à quelques kilomètres de là, les jeunes Moushin (15 ans) et Larami (16 ans), conduisant à grande vitesse et sans casques une moto de cross non homologuée, se tuaient en percutant de plein fouet un véhicule de police en patrouille. Leur mort, on le sait, sert depuis deux jours de prétexte à l'embrasement de plusieurs communes du Val-d'Oise, avec tirs de chevrotines, de grenaille et de balles contre les forces de l'ordre (plus de quatre-vingts policiers blessés) et incendies de commissariats, d'écoles, de bibliothèques et de commerces.

    Les obsèques de Anne-Lorraine auront lieu samedi 1er décembre à 14 h 00 en la cathédrale de Senlis.

    IN MEMORIAM ANNE-LORRAINE

    par Gérard Gachet

    [source : http://gachetblog.typepad.fr/sanscomplexe]

  • Noël à l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome

    37c566e4671eb761cb9509c7d4049761.jpgDepuis le 8 décembre 2007, les frères de la communauté Saint-Jean animent l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome. Pour Noël, ils souhaitent présenter aux visiteurs et fidèles une crèche traditionnelle lorraine. L'association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains lance donc un appel à ceux qui connaîtraient une crèche inemployée et qui pourrait être acheminée rapidement à Rome. Pour tout renseignement, s'adresser à Francine Rose, conservateur du Musée Lorrain à Nancy.
    Par ailleurs, l'association forte de 400 adhérents vient de tenir son assemblée générale à Saint-Mihiel. Le succès de la souscription (85 000 €) qu'elle avait lancée pour financer le mobilier de l'église lorraine de Rome a permis de payer, outre le mobilier, l'éclairage, en particulier des oeuvres d'art qui ornent les murs de l'église.
    Enfin, une "Académie de Saint-Nicolas" va être créée en lien avec les deux associations soeurs, la "Confrérie de Saint-Nicolas" de Yutz et "Connaissance et renaissance de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port". Cette académie aura pour objet de favoriser la recherche sur saint Nicolas, "dans sa dimension populaire, européenne et oecuménique".
    Pour la petite histoire, rappelons que le prieuré Saint-Maur de Bleurville fut rattaché au prieuré bénédictin de Saint-Nicolas-de-Port à partir de 1627 et que ses revenus contribuèrent, jusqu'à la Révolution, à entretenir la grande église de pélerinage de Saint-Nicolas. Bleurville est donc associé à cette oeuvre de résurrection entreprise à Saint-Nicolas-de-Port et le village se réjouit de la nouvelle vie que connaît désormais l'église des lorrains à Rome.

  • A propos de l'affaire Busenet...

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    Le spectacle son et lumière « La Lune écarlate » présenté cet été à Bleurville par la Compagnie L’Odyssée revisitait une affaire criminelle qui marqua profondément le bourg de Bleurville autour des années 1760. Cette interprétation spectaculaire de « l’affaire Busenet » a provoqué un intérêt renouvelé pour l’histoire locale et a suscité nombre de questions chez les habitants du village mais également chez tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de notre région.

    Qui était donc ce François Busenet qui fut condamné à mort en 1769 pour de multiples meurtres perpétrés à Bleurville et dans les environs ?

    Les Busenet apparaissent à Bleurville dès la fin du XVIIème siècle puisqu’en 1695 un Nicolas Busenet est recensé parmi les chefs de familles qui paient une redevance au prieuré Saint-Maur.

    Il semblerait que les personnes portant le patronyme « Busenet » soient originaires de Bourgogne (Côte d’Or et Yonne) et, en particulier provenant des communes de Minot et Salives (Côte d’Or, pays Châtillonnais). Celles-ci immigrèrent vers la Franche-Comté puis la Lorraine après la guerre de Trente Ans à la fin du XVIIème siècle, répondant ainsi aux appels du duc de Lorraine qui souhaitait repeupler les contrées saignées à blanc à la suite du malheur des guerres.

    Le patronyme « Busenet/Buzenet/Bussenet » proviendrait du nom dont était affublé les joueurs de « businette », sorte de trompe ou de trompette que l’on utilisait en Bourgogne pour faire danser les villageois.

    Les Busenet s’installent en Lorraine principalement à Bleurville entre 1695 et 1730 et à Contrexéville entre 1722 et 1775. Etaient-ils issus de la même famille ? En l’état actuel de nos recherches, nous ne pouvons l’affirmer. Quoi qu’il en soit, nous ne trouvons plus aucun Busenet à Bleurville au début du XIXème siècle : les femmes mariées nées Busenet (et apparentés notamment à la famille Froment) ne réactivèrent jamais le nom de Busenet tellement celui-ci était devenu en horreur.

    Les archives conservent la traces de membres de la famille Busenet qui s’illustrèrent « honnêtement » dans la vie du bourg : ainsi entre 1748 et 1758, François Busenet (probablement notre tristement célèbre criminel) est syndic de la communauté (c’est-à-dire maire chargé de la défense des intérêts des habitants). En 1722 et 1723, un règlement de succession est enregistré lors du décès de Nicolas Busenet, chapelier à Bleurville, au profit de sa femme Anne Thiébault et de ses quatre enfants Nicolas (qui reprendra le commerce de chapelier de son père), Simon, François (probablement notre futur meurtrier) et Anne. En 1749, Claude Busenet, bourgeois de Bleurville, est témoin de la donation d’un tabernacle à l’église paroissiale par les bénédictins de Saint-Nicolas-de-Port.

    De nouveaux drames

    9c6ae84588dd35fc67c0589fc84f4a48.jpg Si l’on connaît relativement bien le déroulement de cette affaire criminelle grâce aux recherches menées par l’abbé Melchior Dion à la fin du XIXème siècle et par Jean Bossu, journaliste à La Liberté de l’Est, dans les années 1960, nous pouvons encore exhumer des archives de nouvelles révélations à propos de cette sordide affaire.

    Ainsi cet épisode encore ignoré des historiens jusqu’à ce jour : en février 1766 un homme de Darney est attaqué « à coups de pistolet » sur la grande route royale qui va de Lorraine en Franche-Comté (actuellement dénommée « voie romaine ») sur le territoire de la commune de Serocourt. Fort heureusement, il ne dut son salut qu’au passage de deux voyageurs qui lui portèrent rapidement secours. Les enquêteurs du bailliage de Lamarche relient cette tentative de meurtre à ceux qui furent commis dans des circonstances similaires dans la région et, en particulier, celui d’un marchand de bœufs de Godoncourt qui sera tué en mai 1768 sur le chemin entre Monthureux et Bleurville et retrouvé à demi enterré dans une raie d’un champ sur le finage de Bleurville.

    C’est d’ailleurs à la suite de ce dernier crime que l’enquête va aboutir à la mise en cause de François Busenet. Le 9 janvier 1769, le procureur royal au bailliage de Lamarche, le sieur De Bourgogne, entend les témoins (nous ne connaissons malheureusement ni leurs noms ni leurs qualités) dans l’information engagée contre François Busenet. La procédure est désormais lancée. Elle aboutira, quelques mois plus tard, à la condamnation et à l’exécution le 26 juillet 1769 du plus grand criminel que Bleurville n’ait jamais connu.

    Il serait intéressant de connaître les mobiles qui ont poussé Busenet à devenir un « serial killer » (ou tueur en série). L’appât de l’argent ? Son commerce connaissait-il des difficultés financières ? La schizophrénie ? Etait-il atteint d’une pathologie psychiatrique le poussant au crime ? Seul la découverte du jugement de condamnation pourrait nous aider à répondre à ces questions. Sans oublier le pauvre Martin qui fut doublement victime d’enquêteurs et de juges indignes, et du monstrueux Busenet.

    Et nous conclurons – non pas en chanson – mais par la complainte que firent circuler les colporteurs à la suite de l’affaire Busenet et qui jetait l’opprobre sur les Bleurvillois. Une seule strophe nous est encore connue :

    "Je suis natif de Bleurville,

    Je m’appelle François Busenet,

    Quand je vais de ville en ville,

    Que je me rende au cabaret,

    Je suis connu comme assassin,

    Plus que Cartouche aussi Mandrin !"

    Si la suite n’est plus connue, il reste encore le sobriquet qui désignait les gens de Bleurville : « les Busenets ». Jeté à la figure d’un habitant du village équivalait à le traiter d’effroyable bandit !

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    [illustrations : spectacle "La lune écarlate" d'août 2007 et carte de Cassini (Bleurville), XVIIIe s.]

    Merci à A. B. pour son article à paraître dans L'Echo des Trois Provinces.

  • La chapelle Notre-Dame de Bermont

    UN SITE HISTORIQUE MARIAL ET JOHANNIQUE VOSGIEN A DECOUVRIR

    e3749845358b61bc276fc948a4fec126.jpgLa chapelle Notre-Dame de l'ermitage de Bermont se situe dans le Bois de Greux, à peu de distance au nord de Domrémy-la-Pucelle (Vosges, canton de Coussey). Cette chapelle est intimement liée à la vie de Jeanne d'Arc. Accompagnée de sa sœur, elle y venait en pèlerinage tous les samedis et y portait des chandelles qu'elle allumait devant l'image de la Sainte Vierge.fe665ba50810bc0439f51a1dadabee5e.jpg

    Le 30 juin 1998, la chapelle de Bermont a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, "en tant que témoin de l’épopée johannique", après la découverte de peintures murales du XVème siècle représentant Jeanne d’Arc et des scènes de la vie religieuse.

    Depuis 1993, l'Association Notre-Dame de Bermont gère, restaure et anime ce site johannique vosgien dans le respect de son passé historique et religieux.

    Un site à visiter par tous les vosgiens - et les autres ! - passionnés par l'histoire de notre "bonne lorraine", Jeanne d'Arc.

  • Coup de chapeau à... la commune de Les Thons

    UNE RECONSTRUCTION EXEMPLAIRE : UNE MAISON RURALE VOSGIENNE TRADITIONNELLE

    La municipalité de Les Thons (Vosges, canton de Lamarche) a pris l'heureuse initiative de reconb0a1ef82de0f12a351bc9e01a9cc8331.jpgstruire une ancienne ferme des XVIIIe-XIXe siècles au lieu de la démolir purement et simplement sous prétexte de sécuriser un carrefour du village.

    C'est désormais une jolie petite maison rurale du sud lorrain qui a été réhabilitée dans le respect de l'architecture traditionnelle. Ce ne sera pas simplement une "maison-musée" que l'on regardera de l'extérieur. La municipalité veut en faire un lieu de vie puisque l'habitation accueillera à terme un petit musée local et les allées du "jardin de grand'mère" attenant pourront être parcourues sans restriction.

    Nos villages ne peuvent - et ne doivent - pas être considérés comme des objets de musée : rendre accessible et vivant notre patrimoine doit contribuer à mieux comprendre l'histoire et la vie du monde rural. Les Thons y contribuent grandement par cette réhabilitation. Alors que dans de trop nombreuses communes voisines de vieilles fermes croulent dans l'indifférence générale...

    Bravo à Monsieur le Maire, à l'équipe municipale et aux bénévoles de Les Thons pour leur initiative salutaire et exemplaire. On aimerait qu'elle inspire les élus des villages de la communauté du Pays de la Saône vosgienne... et tous les élus vosgiens et lorrains.

  • Le découvreur du Mississippi

    L'auteur lorrain Michel Caffier nous propose un nouvel ouvrage. En fait, il s'agit d'une intéressante biographie du Père Jacques Marquette, jésuite formé à Nancy et Pont-à-Mousson. Cet illustre religieux fut missionnaire en Nouvelle-France dans la deuxième moitié du XVIIe siècle. Il explorera le Mississippi et convertira avec humanisme et tolérance les tribus du continent nord-américain.

    • Le découvreur du Mississippi, Michel Caffier, Presses de la Cité, 2007, 195 p. (17,50 €). Disponible dans toutes les bonnes librairies.