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lorraine - Page 128

  • Le n° 203 de La Revue Lorraine Populaire est paru !

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    Au sommaire du n° 203 - août-septembre 2008 :
    - "La lune écarlate", spectacle de l'été vosgien
    - le destin tragique de La Mothe
    - L'illustrateur Jean-François Kieffer et son Loupio
    - Le jardin du château de Pange (Moselle)
    - Le zoo d'Amnéville
    - L'église Saint-Christophe de Neufchâteau
    - Figures d'organistes lorrains
    - Petite histoire de la bière en Lorraine
    ... et de nombreux autres articles sur l'histoire, les traditions et la vie en Lorraine
    En vente chez votre libraire ou à commander à :
    REVUE LORRAINE POPULAIRE
    3 AVENUE DES DEUX-FONTAINES
    57140 WOIPPY
    Tél. : 03.87.34.18.44
    (le numéro : 6 €)

  • L’illustrateur Philippe Bajolet au service du patrimoine lorrain

    philippe bajolet.jpgLe Lorrain Philippe Bajolet s’installe régulièrement à l'Office du Tourisme de Nancy. Il y présente ses différents travaux.

     

    Il a fait les Beaux-Arts de Nancy et a travaillé quelque temps au Républicain Lorrain puis à France 3 Lorraine en tant que pigiste, dessinateur et caricaturiste. Puis il tente des concours. Il réussit celui de l'IUFM. Il devient donc enseignant et travaille désormais comme professeur spécialisé depuis environ vingt ans.

     

    Sa passion, c’est le dessin ; et elle est bien présente dans sa vie. Puisqu'il utilise les arts plastiques, dont le dessin, dans son travail au quotidien : « Les arts plastiques (pâte à modeler, céramique, collage) aident les élèves en difficulté à communiquer, à s'ouvrir aux autres. » Mais le dessin occupe une bonne partie de son temps libre car c'est à ce moment-là qu'il réalise toutes ses illustrations. Son sujet principal est la Lorraine et ses différents pays ; il collabore d’ailleurs régulièrement à la Revue Lorraine Populaire où il fait partager aux lecteurs ses illustrations des articles de Jean-Marie Cuny, le directeur de la RLP, ou ses mini bandes dessinées. Il s'inspire de ce qu'il voit et des symboles de la région comme par exemple le blason lorrain et le chardon, mais encore la villa Majorelle de Nancy, des vitraux et ce qui caractérise trois des principaux courants artistiques (la Renaissance, le Baroque et l'Art Nouveau). Sans oublier, les fleurs qui l'entourent !

     

    Il a produit également de nombreuses cartes postales (environ une cinquantaine) ainsi que des marque-pages, des posters ou encore des livres illustrés, et notamment ses deux derniers ouvrages « En passant par la Lorraine » et « J’habite en Lorraine ».

     

    Toutes les illustrations sont bien sûr réalisées à la main. Les techniques employées sont l'aquarelle et la mine de plomb.

     

    • Il expose jusqu'au 3 septembre à la galerie « Aujourd'hui 1900 », 29 rue du Sergent-Blandan à Nancy.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 06.08.2008]

  • Nouvelle Lune écarlate sur Bleurville

    La Compagnie L'Odyssée fait revivre un fait divers tragique du XVIIIème siècle.

    lune ecarlate1.jpgLes 8, 9, 10, 14, 15 et 16 août, sur la place du Prince de Bleurville, le spectateur sera plongé dans ce XVIIIème siècle finissant, grâce à quelque 150 acteurs et figurants. A cette période, 22 crimes ont été commis en quelques années dans le village de Bleurville et aux alentours. Dès le départ, l'enquête est bâclée. De faux indices en dénonciations, les juges et enquêteurs ont tôt fait de trouver un coupable idéal, condamné malgré l'intervention de l'envoyé du roi. Et les crimes continuent...

    L'enquête est en partie retracée à l'aide de projections vidéo - tournées en décors naturels et dans les plus anciennes demeures de Bleurville et de la Saône Lorraine - et d'effets visuels impressionnants, au milieu de décors peints sur toiles par un décorateur professionnel fidèle depuis 2005, Pierre Tarenzano.

    Pour une meilleure compréhension de l'histoire, les textes rédigés par un atelier d'écriture durant l'hiver ont lune ecarlate2.jpgété étoffés, de nouvelles scènes ont été tournées sur une musique originale de Damien Fontaine, par ailleurs metteur en scène du spectacle. Plus de 200 costumes ont été créés par une jeune étudiante en stylisme et confectionnés par l'atelier d'insertion de l'Odyssée, sous la responsabilité de Françoise et Corinne.

    Dès 20 h 00, en préambule au spectacle qui commencera vers 22 h 00, les spectateurs pourront découvrir l'art en liberté, parcours découverte qui présente le travail d'artistes et artisans locaux ainsi que l’ancienne abbaye Saint-Maur qui sera ouverte gratuitement.

     

    • Réservations : compagnie l'Odyssée, 101 rue du Château, 88410 Monthureux-sur-Saône, tél. : 03.29.09.91.94, www.compagnie-odyssee.com  et billetteries du réseau France Billet.

     

    [d’après L'Est Républicain | 01.08.2008]

  • La Lune écarlate va briller sur Bleurville

    lune écarlate.jpg

    Les quelques 150 acteurs et figurants paufinent actuellement le spectacle lors des dernières répétitions qui vont donné lieu à plusieurs soirées de spectacle tout prochainement.

    Pour la seconde fois, "la lune écarlate" va se lever sur Bleurville où la place du Prince va se transformer, l'espace de quelques soirées, en une scène de théâtre toute à la fois intimiste et ouverte sur l'espace.

    Tous nos personnages de la première édition seront présents, mais aussi de nouveaux : François Buzenet, François Martin, l'abbé François Ricard, Voltaire, les juges de Lamarche, la maréchaussée, les artisans, les paysans, les marchands, les hommes de peine du village vont dérouler devant le public l'extraordinaire histoire criminelle et judiciaire vécue par la population de Bleurville dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. De nouvelles découvertes dans les archives ont permis de préciser et d'enrichir le scénario... et chacun découvrira aussi les nouvelles séquences filmées en décors naturels.

     

    • Rendez-vous à Bleurville (Vosges, 21 km au sud de Vittel) les 8, 9, 10 août et 14, 15 et 16 août à partir de 21h30. Avant le spectacle, visitez le parcours découverte de l'art en liberté et l'abbaye Saint-Maur, exceptionnellement ouverte les soirées de spectacle (entrée gratuite). Restauration rapide sur place.

     

    Découvrez les coulisses du spectacle en visitant l'album http://picasaweb.google.fr/annesoyer

  • Commercy, du château à la ville

     Le château de Commercy, peinture sur toile du XVIIIe siècle.

    château commercy.jpgNée officiellement en 823, la petite cité de Commercy, située dans le Barrois, s’est développée autour de deux châteaux avant d’abriter les fastes de la dernière cour de la dynastie lorraine.

    Le cardinal de Retz, la duchesse Elisabeth-Charlotte, épouse de Léopold 1er, ou le duc Stanislas aimaient venir s’y reposer et profiter d’un art de vivre bien doux. Mais la cité fut aussi objet de luttes, depuis le siège du XIe siècle, qui provoqua l’incendie de la cité, jusqu’à la destruction du château du XVIIIe siècle le 31 août 1944.

    L’empreinte militaire (et nous ne parlerons pas de la disparition annoncée du régiment historique de Commercy, le 8ème RA !) a donc laissé, dans le paysage et la société, des traces profondes. Elle n’a pas empêché les évolutions économiques : de l’agriculture à l’industrie, des forges jusqu’au biscuit (la célèbre « madeleine » de Commercy !) puis à la tertiarisation récente. Ces douze siècles illustrent l’histoire complexe de la Lorraine, terre indépendante, déchirée par les guerres, transformée par l’industrie.

    Un livre qui fait un point précis et rigoureux sur l’histoire de cette cité du sud meusien. A lire par tous ceux que l'histoire de la Lorraine passionne !

    • Commercy. Du château à la ville, Noëlle Cazin et Philippe Martin (sous la dir.), éditions Serpenoise, 2008, 288 p. ill. (25,00 €)
  • La mystérieuse Libye dévoilée à Saint-Maur

    Conférenciers attitrés des Amis de Saint-Maur, Marie-Madeleine et Yves Boulian ont transporté leur auditoire vers des contrées méditerranéennes qui recèlent de riches trésors archéologiques et de sublimes paysages montagneux et désertiques. La Libye était en effet au centre de la causerie proposée aux habitués de Saint-Maur et à quelques collègues de l’université de la culture permanente de Nancy qui sont partis à la découverte de ce pays en février 2007.

     

    conférence boulian 27.07.08 009.jpg

     

    Historiquement, la Libye fut soumise à de multiples influences : carthaginoise, grecque, romaine, byzantine, arabe, ottomane puis italienne. Ces occupants ont laissés de nombreuses traces dans le paysage. Le voyage nous mena de la Cyrénaïque avec ses nombreuses ruines de temples, thermes, théâtres, basiliques, aux paysages désertiques de la Tripolitaine.

    De nombreuses diapositives commentées avec brio par nos conférenciers nous firent découvrir l’antique cité de Cyrène avec son acropole et son musée archéologique d’antiquités grecques et romaines, Apollonia et son grandiose temple dédié à Apollon, Ptolémaïs et ses ruines byzantines, les tombeaux troglodytes sur les falaises en bord de mer, Ben Ghazi, capitale de la Cyrénaïque et ses quartiers italiens, les fermes fortifiées romaines installées dans le désert, Leptismania, cité natale de l’empereur Septime Sévère, et Tripoli avec ses anciennes églises byzantines transformées en mosquées.

    Marie-Madeleine et Yves Boulian ont brillamment réussi à lever le voile, devant un auditoire conquis mais malheureusement trop confidentiel, sur ce pays mystérieux aux richesses archéologiques insoupçonnées. L’année prochaine nous partirons à la découverte des oasis égyptiens.

  • L’adieu aux armes en Lorraine

    militaires.jpgLa Lorraine paie un lourd tribut à la restructuration militaire. Bitche, Commercy, Dieuze abandonnent leurs régiments. A Metz, la saignée est considérable, notamment avec la fermeture de la base aérienne d'Augny-Frescaty (2.502 personnels) et du 2ème régiment du génie. Lunéville par contre sauve son régiment de transmission.

    Après les traumatismes des crises charbonnières, sidérurgiques et textiles, après les crashs économiques plus récents d'Arcelor Mittal à Gandrange, de Kléber à Toul et d'Altadis à Metz, la Lorraine essuie un nouveau séisme avec la restructuration militaire présentée ce matin par le Premier Ministre François Fillon. Repoussée deux fois, ce rendez - vous épié avec fébrilité par les élus et les habitants des 141 communes françaises qui accueillent des forces armées, n'apporte pas de bonnes surprises pour l'Est de la France. Au terme de la réflexion sur le Livre blanc, le gouvernement annonce la suppression de 83 sites ou unités militaires à travers la France à partir de 2009, ainsi que 33 déménagements d'une ville à l'autre. Au cœur de la réforme, la Lorraine, la Champagne, mais aussi l'Alsace sont particulièrement touchées.

    Les unités fermées en Lorraine

    Voici dans le détail, les unités qui seront fermées en Lorraine :

    > 57ème régiment d'Artillerie de Bitche [Moselle] (1138 personnes)

    > 2ème régiment du Génie de Metz [Moselle] (874)

    > 13ème régiment de Dragons parachutistes de Dieuze [Moselle] (913)

    > 8ème régiment d'Artillerie de Commercy [Meuse] (849)

    > la base aérienne 128 d'Augny- Metz-Frescaty [Moselle] (2502)

    A cela s'ajoutent les différents états-majors du renseignement (Metz), de la brigade aéro-mobile et son détachement du 3ème régiment d'hélicoptère de combat (Essey-les-Nancy). Metz perd aussi la direction du service des essences, le centre d'instruction santé de Montigny, etc. Et Nancy quelques services administratifs. A Lunéville, l'état-major des transmissions (76 personnes) sera transféré à Douai.

    A contrario, plusieurs renforcements opérationnels seront effectués à l'horizon 2014. Il en va du 516ème régiment du train à Ecrouves (+ 184 personnes), du 53ème régiment de transmission de Lunéville (+129), du service des essences de Nancy (+ 55), du centre d'administration territorial et de comptabilité de Nancy (+ 57). Le 40ème régiment de transmission de Thionville sera également renforcé (+ 104), comme la direction régionale d'infrastructure de défense de Metz (+ 93) et le groupement de stockage d'Augny (+ 101).

    Un " grand préfet " pour la région Est

    A ce propos, Hubert Falco, secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, a indiqué, qu'un " grand préfet " allait être nommé pour "synthétiser un plan d'accompagnement du Nord-Est". Hubert Falco a ajouté : " Il y a 320 millions d'euros qui sont des fonds spécifiques mis en place pour cette politique d'aménagement du territoire mais il y a plus que cela : 14 mesures nouvelles fiscales, sociales, des mesures d'accompagnement, telles que de véritables zones franches introduites sur ces sites touchés ", a-t-il expliqué.

    " Nous allons tenir compte de la situation financière des communes, leur assurer une solidarité d'Etat ", a ajouté M. Falco. " Il y aura des délocalisations : on envisage de délocaliser près de 5.000 fonctionnaires qui pourront compenser en partie certes, l'activité des militaires ", a-t-il affirmé.

    Interrogé sur la pertinence des 320 millions pour réaliser cette tâche, M. Falco a répondu : " C'est plus de 300 millions lorsqu'on peut chiffrer les 14 mesures qui vont accompagner ce plan. Je dirais, même moi, que c'est près d'un milliard d'euros qui sera dégagé par l'Etat ".

     

  • La cour de Lorraine en ses meubles

     

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    Jacques Charles-Gaffiot, Danièle Véron-Denise et André Courbet ont dédicacé l'ouvrage à Lunéville.

    Patiemment et méthodiquement, Jacques Charles-Gaffiot poursuit ses recherches et ses investigations qui le mènent sur les traces du mobilier des derniers ducs de Lorraine. Son dernier ouvrage, « La Cour de Lorraine en ses meubles » a été présenté récemment à Lunéville à l'occasion de sa sortie. Un ouvrage qui, en complément des deux déjà édités, rassemble ses dernières découvertes.

    « Les travaux réalisés nous permettent de reconstituer quelques éléments de la fabuleuse collection du dernier duc de Lorraine et roi de Pologne, Stanislas. » Jacques Charles-Gaffiot saluait ainsi la collaboration établie avec Danièle Véron-Denise, André Courbet, Pierre Simonin, Dominique Brême et Tereza Bardi. Des remerciements étaient également adressés à Jean-Pierre Carciofi et Michel Bouard, deux lunévillois dont les recherches ont également collaboré à l'aboutissement de ce livre d'art.

    L'auteur, au terme d'une enquête minutieuse et collective, émet l'hypothèse que ce mobilier retrouvé (comprenant un lit, des fauteuils, des tentures) est issu d'une commande de Louis XIV en vue de cadeaux pour sa fille à l'occasion de son mariage avec le duc de Chartres (frère d'Elisabeth-Charlotte). Ce mobilier aurait pu se trouver à Lunéville lorsque leur fils, se rendant à Strasbourg, fit halte au château de Lunéville chez ses oncle et tante Léopold et Elisabeth-Charlotte de Lorraine à qui il a fait, alors, de nombreux présents.

    Un ouvrage du plus haut intérêt historique que tous les amateurs d’histoire et amoureux de la Lorraine se doivent de posséder.

    [d’après L'Est Républicain | 12.07.2008]

  • La Libye à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

    Marie-Madeleine Boulian donnera une conférence-diaporama sur la Libye à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville dimanche 27 juillet à 15h00. Entrée libre. Venez nombreux !

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  • Bleurville sous "La lune écarlate" en août

    lune écarlate bleurville.jpgLe village de Bleurville accueille en août la deuxième édition du spectacle son et lumière "La lune écarlate".

    Créé à partir de faits divers dramatiques qui se sont produits dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, ce son et lumière s'ouvre sur la place du village avec les maisons des XVIIIe et XIXe siècles pour toile de fond.

    150 acteurs et figurants animeront cette scène intimiste où chacun donnera le meilleur de son talent pour faire revivre cet épisode douloureux vécu par les villageois autour de 1760.

    Suspens, surprises, actions émailleront cette fresque historique. Le scénario de cette seconde édition est enrichi des nouvelles recherches archivistiques effectuées par des historiens spécialistes de l'histoire du sud-ouest vosgien.

    Expositions d'oeuvres d'artistes et restauration rapide sur place.

    L'abbaye Saint-Maur sera exceptionnellement ouverte lors des soirées de "La lune écarlate".

    Alors, à bientôt à Bleurville !

  • Les 12 et 13 juillet, Bleurville fête son saint patron

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     La paroisse et la commune de Bleurville fêtent durant le week-end des 12 et 13 juillet leur saint patron, titulaire de l'église paroissiale : saint Pierre aux Liens.

    Samedi 12 juillet

    > Repas servis sur la place des Ponceaux dans une ambiance convivale avec dégustation d'escargots préparés par nos amis de Chichery-la-Ville (Yonne), commune jumelée avec Bleurville

    > fête foraine

    > vide-grenier en soirée

    Dimanche 13 juillet

    > 10 h 00 : messe en l'église Saint-Pierre-aux-Liens

    > fête foraine

     

  • Faverney 1608 - 2008, quatre siècles d'histoire

    Numériser.jpgUne petite incursion chez nos voisins - et amis - Francs-Comtois, pour vous présenter une monographie sur "Faverney 1608 - 2008, quatre siècles d'histoire". La "petite cité de caractère" de Faverney est bien connue pour être le lieu du miracle des saintes hosties qui s'est produit en 1608. De plus, cette commune a des liens historiques avec la Vôge - le sud-ouest de l'actuel département des Vosges -. Entre voisins, il convient donc de mieux se connaître.

    Les auteurs ont voulu combler une lacune éditoriale : depuis la publication du dernier ouvrage de référence sur Faverney (en 1864 !), aucune étude n'avait fait le point sur l'état des recherches historiques sur la commune. Avec la présente monographie, les auteurs offrent au public un travail solide, tant dans ses références historiques que dans son iconographie (souvent inédite).

    Le lancement des manifestations du 4ème centenaire du Miracle des saintes hosties a constitué l'événement de départ de cette grande fresque historique ; les quatre siècles qui nous séparent de cette année 1608 sont passées en revue dans cette édition. Elle bénéficie d'une chronologie, d'une bibliographie complète et d'une galerie biographique que ne devraient pas manquer d'utiliser les futurs chercheurs... et qu'apprécieront grandement les amoureux de l'histoire de ce coin de la Vôge saônoise.

    • Faverney 1608 - 2008, quatre siècles d'histoire, Pascal Collot, Guy Curien, Jean-Claude Grandhay, éditions Association Pierre Percée, 2007, 182 p., ill. (30 €). A commander à : Association Pierre Percée - BP 56361 - 25018 BESANCON CEDEX 6
  • Bénédiction de la croix du jardin de l'abbaye Saint-Maur

     

    Bénédiction croix jardin 28.06.08 008.jpg

    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville a vécu un moment exceptionnel ce samedi 28 juin 2008.

    En effet, les Amis de Saint-Maur avaient convié tous les donateurs de la croix du jardin de l'abbaye a assisté à sa bénédiction. C'est devant une assistance nombreuse, renforcée par la présence d'un groupe de visiteurs de la Société d'Histoire de Nancy, de Monsieur André Granget, maire de Bleurville, et de Monsieur Alain Roussel, conseiller général du canton, que Monsieur l'abbé Villaume, curé de la paroisse, a béni solennellement le nouveau calvaire.

    A l'issue, le président de l'association a rappelé le symbolisme de ce monument situé au centre du jardin monastique et a remercié tous les souscripteurs pour leur geste généreux ainsi que la société Sebeler pour la qualité du travail réalisé. Il a associé dans ses remerciements tous ceux qui oeuvrent bénévolement pour Saint-Maur : les personnes qui entretiennent les parterres, celles qui ont contribué pour l'exposition temporaire, celles qui ont réalisé les costumes des religieuses ou qui ont réalisé le support de la cloche fondue en septembre dernier.

    Après la photo souvenir autour de la croix, l'assistance a rejoint la nef de l'église pour le vernissage de l'exposition temporaire "Bleurville et sa région au XXe siècle vues à travers la presse" et découvrir les personnages revêtus du costume des bénédictines du XIe siècle à l'occasion de la célébration du 880ème anniversaire du départ des nonnes de l'abbaye bleurvilloise (juin 1128).

    Le verre de l'amitié fut sympathiquement partagé par l'assistance.

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    La croix au centre du jardin de l'abbaye
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    Bénédiction de la croix
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    Nos bénédictines bleurvilloises du XIe siècle ont fière allure dans leur costume !
    UNE VISITE S'IMPOSE A L'ABBAYE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE !
    C'EST DANS LES VOSGES, ENTRE DARNEY ET MONTHUREUX-SUR-SAÔNE...
    PROFITEZ DE VOTRE ETE POUR ALLER A LA DECOUVERTE D'UN SYMPATHIQUE VILLAGE DOTE D'UN RICHE PATRIMOINE.
    ET VOUS POURREZ EN PROFITER AUSSI POUR ALLER FLÂNER DANS LES ENVIRONS ET Y
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    (Monthureux, Les Thons, Godoncourt, Saint-Julien, Châtillon-sur-Saône, etc.)
  • Musique et lumière en l'église des cordeliers des Thons (Vosges)

     

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    Le couvent des cordeliers des Thons (Vosges), huile sur toile

    Dans le cadre des Ballades Musicales dans l'Ouest Vosgien, l'ancienne église des cordeliers des Thons (Vosges, entre Bourbonne-les-Bains et Monthureux-sur-Saône) présente

    le samedi 19 juillet 2008 à 20h30

    Quatuor autour d'Olivier Messiaen

    Beethoven à la campagne, de saint François d'Assise à la fin du temps, oeuvres de Beethoven, Saint-Saëns, Messiaen

    Fabian Perdichizzi, violon ; Niall Brown, violoncelle ; Olivier Dartevelle, clarinette ; Isabelle Trüb, piano ; Dominique Petit, mise en lumière

    Le succès rencontré aux Thons en 2007 lors du dernier concert de musique médiévale est resté dans toutes les mémoires des mélomanes et amoureux du patrimoine historique de la Saône Lorraine. Pour le centenaire d'Olivier Messiaen, de nombreuses manifestations vont être organisées en France et à l'étranger. Pourquoi ne pas vivre au rythme des anniversaires pour faire découvrir des compositeurs rarement joués dans le secteur de l'Ouest Vosgien, d'autant que Messiaen a donné beaucoup de sa musique aux chants d'oiseaux ?

    Le fameux trio avec clarinette de Beethoven, auteur de la Symphonie pastorale, précédera le Quatuor pour la fin du temps d'Olivier Messiaen, la grande oeuvre de musique de chambre du XXe siècle français, qui sera présentée et expliquée dans une production originale où la lumière et les couleurs suivront de très près la partition musicale.

    L'église Notre-Dame des Anges du couvent des Thons (XVe s.) sera l'écrin de ces chants d'oiseaux disséminés dans ce Quatuor pour la fin du temps d'après l'Apocalypse de Saint Jean.

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    Nef et choeur de l'église Notre-Dame des Anges des Thons (XVe s.)
    dans laquelle aura lieu le concert le 19 juillet 2008
  • 1608, la pompe funèbre de Charles III de Lorraine

    Le 14 mai 1608, le duc Charles III de Lorraine, décède à Nancy en son palais. Ainsi s'achève un long règne  glorieux qui a permis au duché de Lorraine de s'affirmer parmi les plus puissants états d'Europe. Des funérailles mémorables se déroulent de mai à juillet 1608 pour témoigner de l'attachement de tout un peuple à son souverain.

    Ces cérémonies, connues par les gravures de l'époque, sont évoquées dans une remarquable exposition au Musée Lorrain de Nancy qui rappelle aussi l'importance de l'oeuvre du duc et sa personnalité.

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    • Exposition au Musée Lorrain de Nancy "1608, la pompe funèbre de Charles III de Lorraine" du 21 juin au 20 octobre 2008

    Renseignements : www.nancy.fr

     

    Images de l'inauguration de l'exposition "1608, la pompe funèbre de Charles III" au Musée Lorrain :

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    l'effigie du duc.jpg
  • Bénédiction de la croix du jardin de l'abbaye de Bleurville samedi 28 juin

    Samedi 28 juin 2008 à 17h00, les Amis de Saint-Maur de Bleurville accueillent dans le jardin du monastère les donateurs et amis de l'abbaye qui ont participé financièrement à l'installation de la croix au centre du jardin restauré.

    La croix sera inaugurée en présence des membres du bureau de l'association, de Monsieur le Maire de Bleurville et de Monsieur le Conseiller général du canton.

    Jardin St Maur 2 oct 07.jpg

    Le programme :

    Bénédiction de la croix par M. l'abbé Villaume, curé de la paroisse

    Allocution de M. le président des Amis de Saint-Maur

    Photo-souvenir autour de la croix

    Vernissage de l'exposition temporaire "Bleurville et sa région au XXe siècle vues à travers la presse"

    Verre de l'amitié

    Tous les Amis de Saint-Maur sont les bienvenus.

     

    Réservation au plus tôt au 03.29.09.02.51.

  • La première supérieure des Soeurs de Saint-Charles en Lorraine

    Hommage à Mère Barbe Barthélémy, première supérieure des Sœurs de Saint-Charles à Saint-Nicolas-de-Port.

    La paroisse Saint-Nicolas-en-Lorraine a fêté dimanche 15 juin en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port une fille de la paroisse. Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, a célébré la messe au cours de laquelle fut dévoilée et bénie une plaque commémorant le baptême, en cette église, le 18 juillet 1662, de Mère Barbe Barthélémy, première supérieure générale des Sœurs de Saint-Charles. « C'est une page glorieuse de l'histoire religieuse de Lorraine qui a été écrite », a déclaré l'abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique, devant un parterre de 600 paroissiens. Dont une soixantaine de religieuses de la congrégation de Saint-Charles qui honoraient leur illustre ancêtre.

    Sr Saint-Charles pendant la guerre de 1870.jpgMgr Papin a rappelé la vie de cette religieuse exemplaire qui, après avoir visité l'hospice de Saint-Charles à Nancy, a trouvé sa voie : être auprès des malades. La fondation de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles a été suscitée par Joseph Chauvenel, mort en 1651 à l'âge de 20 ans, après s'être dévoué auprès des malades victimes de la peste. En 1652 son père, Emmanuel Chauvenel, seigneur de Xoudailles, fonde une maison de la charité. A 20 ans, sœur Barbe Barthélémy entre dans la jeune congrégation des Sœurs de Saint-Charles et se consacre au service des pauvres et des malades à l'hospice du même nom à Nancy.

    Celle qui fut baptisée à Saint-Nicolas-de-Port le 18 juillet 1662 se voit confier en 1714 la charge de supérieure de l'hospice. Elle devient la supérieure générale de la congrégation en 1725 ; « Mère Barbe se réserve les malades les plus difficiles et les plus rebutants ». Une vie consacrée aux malades auxquels elle prodigue soins et réconfort avec abnégation, malgré ses fréquents maux de tête.

    En 1735, à l'âge de 73 ans, elle demande à être déchargée de la charge de supérieure générale. Elle meurt en 1755 à l'âge de 93 ans. « Elle était avant tout bonté et compréhension », c'est l'image qui est restée de cette religieuse dévouée aux malades et à Dieu.

    Pendant le temps où elle a été supérieure générale, les fondations se sont multipliées dans le diocèse puis, à partir de 1810, hors des frontières. Aujourd'hui encore, les sept congrégations des Sœurs de Saint-Charles issues de Nancy sont présentes sur quatre continents.

    Il faut aussi rappeler que les Sœurs de Saint-Charles ont assuré une présence active auprès des malades à l'hôpital de Saint-Nicolas-de-Port, fondé en 1480 par Simon Moycet, curé de l'époque. C'est en 1987 qu'elles ont quitté – définitivement ? - Saint-Nicolas-de-Port.

    mgr Papin dévoille la plaque.jpgAccompagné des Sœurs de Saint-Charles, Mgr Jean-Louis Papin a béni la plaque commémorative et une prière d'action de grâce a été lue par les Sœurs de Saint-Charles. Sur cette plaque, on lit :

    « Le 18 juillet 1662 dans cette insigne église a été baptisée Barbe Barthélémy première supérieure générale de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles de Nancy, fondée en 1652 par Joseph et Emmanuel Chauvenel, seigneurs de Xoudailles, pour venir en aide aux pauvres malades abandonnés »

  • Le mobilier des derniers ducs de Lorraine

    Dans son troisième ouvrage consacré au mobilier des ducs de Lorraine, Jacques Charles-Gaffiot présente la destinée première d'ornements sacerdotaux et de maints mobiliers ducaux.

    Patiemment, Jacques Charles-Gaffiot reconstitue le mobilier de la cour héréditaire de Lorraine et de Stanislas. Ses dernières découvertes ont été rassemblées dans le troisième ouvrage qu'il consacre à ce sujet. La plus étonnante concerne des ornements sacerdotaux conservés à Lunéville et au Musée Lorrain et qui, en fait, seraient des éléments de tenture du mobilier de la duchesse Elisabeth-Charlotte.

    tapisserie atelier St Joseph.jpgUne véritable enquête policière qui débute, avec la découverte, en 1982, par Pierre Simonin d'une chasuble richement brodée dans la chapelle de l'hôpital Saint-Jacques de Lunéville. L'œuvre est d'une telle qualité que Pierre Simonin obtient son classement au titre des Monuments historiques. Lorsque Jacques Charles-Gaffiot voit le tissu, il fait le rapprochement avec un devant d'autel appartenant aux collections du Musée Lorrain. Le décor lui semble cependant provenir d'une pièce d'ameublement civil. Il s'adresse alors à Danièle Véron-Denise, spécialiste de la broderie du 17ème siècle. Les motifs ne lui sont pas inconnus. Après quelques minutes de recherches dans ses archives, elle peut mettre un nom sur leur provenance : l'atelier de Saint-Joseph, manufacture soutenue par Mme de Montespan où l'on offrait la possibilité à des orphelines de réaliser des travaux d'aiguille sous la direction d'éminents maîtres. La production était d'une telle qualité qu'elle était entièrement réservée à la famille royale. Ne reste plus qu'à chercher dans les archives à qui et à quoi étaient destinés ces éléments de broderie. On en retrouve la trace dans la commande passée en 1692 par Louis XIV de divers meubles à offrir en cadeau pour le mariage de sa fille légitimée, Mlle de Blois, avec le duc de Chartres (futur Régent et frère d'Elisabeth-Charlotte de Lorraine, épouse du duc Léopold Ier). Ils figurent dans l'inventaire après décès, en 1701, de Monsieur, frère du Roi. En revanche, ils ne se retrouvent plus dans l'inventaire après décès du Régent. L'auteur émet l'hypothèse qu'ils ont quitté les collections de la maison d'Orléans, en 1725, lorsque le fils du Régent, se rendant à Strasbourg pour épouser par procuration, au nom du roi, Marie Leszczynska, fait halte chez ses oncle et tante à Lunéville. On sait qu'il leur a fait de nombreux présents ; probablement ce riche mobilier comprenant un lit, des tentures, des fauteuils et pliants.

    commode stanislas.jpgJacques Charles-Gaffiot a également retrouvé plusieurs pièces de mobilier ayant appartenu à Stanislas : 3 commodes, 1 console, le tapis de la salle du trône de Lunéville, 1 tabouret et 1 banquette (actuellement conservée à Compiègne). Le jeu de piste est loin d'être terminé et promet encore de nombreuses surprises… Et l’ouvrage de J. Charles-Gaffiot en recèle déjà beaucoup !

    • L'ouvrage sera présenté le 10 juillet à Lunéville. Il est disponible au prix de 44 € chez l'auteur, 51 rue des Archives 75003 PARIS ou à commander sur le site www.maisondelorraine.org

     [d’après L'Est Républicain | 18.06.2008]

  • La Fondation du Patrimoine pour restaurer le bâti religieux

    A Forcelles-Saint-Gorgon, dans le Saintois, une souscription est ouverte pour la restauration des bancs de son église.

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    Injecter 400.000 € dans la restauration de son église n'est pas chose facile pour une commune de 150 habitants.

    Ce choix a été fait par l’équipe municipale de Forcelles-Saint-Gorgon. En effet, le chœur et le clocher de l'église dédiée à la Conversion-de-Saint-Paul sont inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1926.

    De la fin du 12ème siècle date le chœur de cette église en pleine restauration en 2008. La nef du 16ème siècle est formée de trois travées voûtées d'ogives et ne possède pas de bas-côtés. Les bancs qui s'y trouvent font partie du mobilier ancien et seront restaurés un à un.

    Trouver des fonds est le souci de cette commune rurale pour préserver ce patrimoine. La chasse aux aides est lancée avec la signature de deux conventions avec la Fondation du Patrimoine. La première de ces conventions traite d'une souscription publique ; la seconde est relative à la subvention de la Fondation du Patrimoine accordant une somme complémentaire à celle qui sera recueillie par la souscription.

    Créée par la loi du 2 juillet 1996, et reconnue d'utilité publique, la Fondation du Patrimoine est le premier organisme national privé qui vise à promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine non protégé par l'Etat. De ce fait, les dons faits par les entreprises et les particuliers bénéficient d'une déduction fiscale.

    • Pour tout renseignement, s'adresser à la Fondation du Patrimoine - Délégation régionale Lorraine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy.

    [d'après L'Est Républicain | 09.06.08]

  • LA REVUE LORRAINE POPULAIRE : LE N° 202 EST PARU !

    Numériser.jpgLe numéro de juin-juillet de La Revue Lorraine Populaire est paru !

    Au sommaire du n° 202 : Krystal Camprubi, jeune artiste lorraine, Le collège royal de médecine de Nancy, Quand la famine sévissait en Lorraine, L'origine des jeux de cartes, Les jardins des saveurs de Laquenexy, La basilique Saint-Maurice d'Epinal, L'académicien Jacques Delille à Saint-Dié, Un cardinal lorrain : Mgr François-Désiré Mathieu, La bonne cuisine de chez nous, L'image populaire de Jeanne... Et de nombreux autres récits lorrains et anecdotes régionales et traditionnelles.

    Sans oublier les habituelles rubriques : l'édito de Jean-Marie Cuny, les infos lorraines en vrac, les livres nouveaux...

    Chez votre libraire habituel

    ou au siège de La Revue Lorraine Le Tremblois 54280 LANEUVELOTTE

    et désormais sur le site de la RLP : www.revuelorraine.fr

     

  • Les dictons de France... et de Lorraine aussi

    La Lunévilloise Agnès Pierron redonne leurs lettres de noblesse aux dictons de France et d’ailleurs... et de Lorraine aussi !

    51gA7hkf0LL__SS500_.jpgPourquoi ce livre ? « Parce qu'il n'existait pas, ou du moins plus, celui que j'avais publié chez Hachette étant épuisé. J'avais envie de rendre hommage à ces petites formes littéraires trop négligées en montrant qu'elles sont beaucoup plus complexes qu'elles n'en ont l'air, voire mystérieuses. Je les ai aussi accompagnées de citations d'auteurs les ayant employées. » Du coup, « « Dictons de France et d'ailleurs » est devenu un gros bouquin de 300 pages, que l'on pourra découvrir tout prochainement chez les libraires.

    La spécialiste a volontairement écarté les dictons météorologiques au profit d'un florilège d'expressions auxquelles sont rattachés des noms de villes, de pays ou de régions. De Lorraine notamment, comme celle-ci : « T'es comme le curé de Chamagne, t'as le cœur à droite » ou celle-là : « C'est digne d'un conte de Fraimbois ». Autrement dit : c'est une histoire à dormir debout. Un dicton bien connu ici aussi, attribué au gourmand Stanislas : « Je suis de Nancy et pour la gueule, j'en suis ». On appréciera aussi ce dicton : « Elle est comme la Vierge de Sion, elle n'a ni fesses ni tétons ! ». Ah bon ? « Comtois, tête de bois », c'est aussi un dicton régional. Tout comme « Rambervillers, tête de vé (le veau en patois) ».

    Ce n'est pas toujours sympathique, mais ces expressions ont traversé les siècles témoignant d'une culture populaire restée bien vivante en ce début du XXIe siècle.

    • Dictons de France et d’ailleurs, Agnès Pierron, Maison du Dictionnaire, 2008, 300 p. (14 €) - En librairie à compter du 15 juin 2008.
  • Les 50 ans de Vieilles Maisons Française à Toul et Boucq (Meurthe-et-Moselle)

    Le cinquantenaire des Vieilles Maisons Françaises (VMF) a été célébré dans toutes les régions de France. Pour la Lorraine ses délégués ont fait honneur à Toul et au Toulois !

    1233698800.jpgPrès de 250 visiteurs passionnés ont envahi toul dimanche 25 mai au matin pour aller  à la découverte du patrimoine toulois.

    Cette délégation d'envergure, venue des quatre départements lorrains s'est réunie pour célébrer le cinquantenaire de l'association Vieilles Maisons Françaises à l'initiative de son président national, Philippe Toussaint, et du délégué départemental pour la Meurthe-et-Moselle, Frédéric de Metz-Noblat.

    Reçus à l'hôtel de ville par le maire de Toul, Nicole Feidt et son adjoint à la culture, Alde Harmand, les membres de VMF ont d'abord marqué une pause devant l'ancien palais épiscopal dont les plans ont été élaborés par l'architecte Nicolas Pierson.

    Après un bref exposé sur cet édifice baroque, l'assistance s'est retrouvée dans les magnifiques jardins de l'hôtel de ville avant de prendre la route et de se restaurer au chais du château de Boucq, propriété de M. et Mme Jean-François Denizot.

    Quelques instants plus tôt, en présence du délégué régional, Jean-François Michel, des délégués départementaux, Christelle de Wendel pour la Moselle, Marie-Françoise Michel pour les Vosges et Jean-François Morillion pour la Meuse, le président national a tenu à saluer ses adhérents pour leur engagement et la qualité de leurs compétences qui a permis « depuis 50 ans de créer un mouvement d'opinion autour du patrimoine », visiblement ravi de constater « que la population adhère à ce projet ». Evoquant l'aspect économique de la sauvegarde du patrimoine (qui génère des milliers d'emplois en France), les crédits de l'Etat insuffisants, l'enjeu éducatif, social et culturel de la démarche, et au regard du succès des Journées du Patrimoine, Philippe Toussaint revendique : « Tout cela nous encourage à nous battre et à relever des défis. »

     

    Pour accentuer la détermination de VMF de militer pour la sauvegarde du patrimoine, le président se réfère à l'humaniste hollandais et son « Eloge de la folie » : « Sommes-nous des enfants d'Erasme ? C'est une vraie question. » Reprenant les paroles de cet esprit indépendant et satirique, il conclut : « Si on avait uniquement suivi les gens raisonnables, on n'aurait jamais rien fait ! ». Les rires amusés dans la salle cautionnent la véracité des propos.

     

    Et ce n'est pas Alde Harmand qui dira le contraire, fervent défenseur du patrimoine et de l'architecture, qui a vanté les programmes ambitieux de la ville de Toul dans la restauration de la cathédrale Saint-Etienne, des fortifications Vauban, le musée et ses collections exceptionnelles, au service de la cité « qui a l'ambition de devenir ville d'Art et d'Histoire ».

    Des atouts vérifiés précédemment par les adhérents de VMF par la visite de la cathédrale Saint-Etienne commentée par Evence Richard, préfet de la Meuse, venu à titre privé tenir le rôle de conférencier.

    Une visite qui faisait suite à une messe célébrée en la collégiale Saint-Gengoult par l'abbé Joseph de Metz-Noblat, à la mémoire des membres et responsables VMF disparus.

    [d'après L'Est Républicain, 26/05/08]

  • Vieilles Maisons Françaises à Boucq (Meurthe-et-Moselle)

    La délégation Meurthe-et-Moselle des Vieilles Maisons Françaises organisent ce samedi 24 mai un rassemblement régional dans le Toulois afin de célébrer le cinquantenaire de l'association nationale. Le château de Boucq a été choisi comme lieu d'accueil pour la restauration exemplaire dont il vient de bénéficier de la part de son propriétaire.

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    Château et église de Boucq (54)

    Rappelons que les VMF sont une association ouverte à tous les amoureux du patrimoine, qu'ils soient propriétaires ou non. L'association nationale compte 20.000 adhérents au sein de ses 95 délégations départementales et édite à leur attention une revue qui paraît 5 fois l'an. Elle intervient auprès des pouvoirs publics dans le domaine du patrimoine et conseille ses adhérents en matière de fiscalité, d'assurance et de restauration. Elle engage aussi des actions en direction des jeunes afin de promouvoir le patrimoine et d'éduquer les jeunes générations en faveur de la sauvegarde et de la restauration du patrimoine bâti (du lavoir au château en passant par la chapelle rurale).

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    Blason de Boucq (54)
    Contact :
    Délégation VMF Meurthe-et-Moselle :
    Frédéric de Metz-Noblat
    12 place Carrière
    54000 Nancy

     vmf54@vmf.net
    Délégation VMF Lorraine :
    Jean-François Michel
    3 avenue de Lattre de Tassigny
    57000 Metz

    vmflor@vmf.net
  • Le bureau de poste de Bleurville aura 100 ans... en 2009

    588690130.JPGLe village de Bleurville fêtera en 2009 les cent ans de son bureau de poste. Créé, en effet, en décembre 1909, le bureau des postes, télégraphe et téléphone marquera de son empreinte l'activité de la commune. De nombeux receveurs-distributeurs y ont exercé. Et le bureau a été abrité dans plusieurs immeubles durant ce siècle !

    Afin de reconstituer l'histoire de la présence postale à Bleurville, Histoire & Patrimoine Bleurvillois recherche tous documents, clichés et témoignages d'anciens postiers ayant travaillé au bureau de Bleurville, mais aussi d'usager (et désormais "client") qui ont bénéficié des services des P & T. Toutes les anecdotes seront les bienvenues !

    Histoire d'un service public qui s'est considérablement transformé depuis un siècle... en faveur du client ? en faveur de l'aménagement du territoire ? L'avenir le dira. Nous comptons sur vous pour écrire l'histoire de notre bureau de poste !

    Contact :

    Association des Amis de Saint-Maur - 4 rue des Ecoles  - 88410 BLEURVILLE

    histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

  • Convivialité à la fête patronale de Les Thons

    Dimanche 18 mai 2008, la paroisse vosgienne de Les Thons (canton de Lamarche) fêtait son saint patron, saint Pancrace. Les fidèles de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône se pressaient dans la petite église du XVIe s. riche d'une statuaire remarquable provenant en grande partie de l'ancienne église du couvent des cordeliers voisin.

    A l'issue de l'office de la Sainte-Trinité célébré par l'abbé Villaume, la paroisse a invité les participants à partager le verre de l'amitié. Cette "tradition", désormais bien établie dans tous les villages de la grande paroisse, permet à tous les chrétiens (mais aussi à tous ceux qui souhaitent s'y associer, croyant, pratiquant ou non !) de se retrouver dans une ambiance sympathique et d'échanger sur les événements de nos communautés rurales.

    Après la disparition des animations foraines qui égayaient naguère encore les places des villages, ces petits instants de convialité organisés par les croyants sont les derniers "vestiges" visibles des réjouissances profanes en l'honneur des saints patrons de nos paroisses. L'histoire se poursuit malgré les évolutions du monde...

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  • Sur les pas de Jeanne, de Domremy à Vaucouleurs

    UN PELERINAGE HISTORIQUE !

    Les 17 et 18 mai 2008 a eu lieu le 30ème pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs, du village de naissance de Jeannette à la cité qui l'arma pour "aller bouter les anglois" et couronner le roi Charles à Reims.

    Le chapitre "Lorraine", placé sous le patronage de Saint Sigisbert (roi mérovingien et patron de la ville de Nancy), organise tous les ans depuis 1978 le désormais traditionnel pèlerinage sur les pas de Jeanne. 22 km séparent les deux cités johanniques.

    Outre les scouts fidèles à cette route de Domremy à Vaucouleurs, c'est plusieurs dizaines de pèlerins jeunes, adultes, familles qui ont pérégriné dans une ambiance recueillie et sympathique.

    La messe a été célébrée en l'église de Champougny par l'abbé Dufour, de la Fraternité Saint-Pierre d'Epinal et aumônier des Europa scouts de la IIIe Nancy. L'office a été animé par une remarquable chorale féminine qui interpréta de magnifiques chants grégoriens.

    C'est à l'instigation du colonel Valette d'Osia que le 17 mai 1982 différentes troupes guides et scouts d'Europe ont choisi d'accompagner les pèlerins du début pour la marche annuelle au pays de Jeanne d'Arc. Depuis, la fidèlité scoute n'a pas fait défaut ! Cette année encore, nombreux étaient-ils à participer avec foi, dynamisme et enthousiasme à ce 30ème pèlerinage. Bravo les jeunes !

    L'organisateur du pèlerinage (Jean-Marie Cuny, pour ne pas le citer !) fut chaleureusement fêté et remercié pour son action en faveur du maintien de la tradition et de la reconnaissance à notre Bonne Lorraine. Alors, à l'an prochain pour le 31ème pèlerinage des Lorrains entre Vosges et Meuse !

    Quelques photos de l'arrivée des pèlerins à Vaucouleurs :

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    Ci-contre la porte de France (XIVe s.), d'où est partie Jeanne pour la France, et la chapelle castrale (fin XIXe s.)

     

     

     

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    Grand vitrail du choeur de la chapelle castrale de Vaucouleurs :
    "Fille de Dieu, va à Vaucouleurs !"
  • Fête de la Saint Nicolas d'été à Saint-Nicolas-de-Port

    La basilique de Saint-Nicolas-de-Port accueillait la foule des pèlerins en ce lundi de Pentecôte 13 mai 2008 à l'occasion de la fête de la Saint Nicolas d'été et de la bénédiction de l'icône de saint Nicolas

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    En 1087, alors que la région de Myre en Lycie (Asie mineure) venait de tomber aux mains des turcs, Dieu permit que les reliques miraculeuses de saint Nicolas fussent préservées et étendent leur bénédiction jusqu'en Occident.

    Une nuit, le saint apparu à deux prêtres de la ville de Bari, en Italie, et leur donna l'ordre d'organiser une expédition pour sauver ses reliques des mains des turcs. ils affrétèrent alors trois navires. Abordant à Myre, ils se rendirent en hâte dans l'église de saint Nicolas, enlevèrent la sainte relique et la chargèrent sur un des navires. Après avoir répandu les bénédictions du saint dans tous les ports où ils faisaient escale, les pieux pirates parvinrent à Bari où la population entière accueillit saint Nicolas. On construisit en son honneur une vaste basilique sous l'autel de laquelle on déposa les reliques.

    A Bari, le 9 mai, les chrétiens commémorent tous les ans cette fête de la translation des reliques de saint Nicolas. En Lorraine, à Saint-Nicolas-de-Port, le peuple fait de même mémoire de cet évènement, chaque lundi de Pentecôte.

    A Saint-Nicolas-de-Port, le culte de saint Nicolas est bien ancré et est toujours aussi vivace. C'est plus de 600 fidèles qui ont renoué avec la tradition en participant à la sainte messe puis à la procession à l'extérieur de la basilique.

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    La basilique était baignée de lumière et magnifiquement décorée avec des "mais", jeunes branchages fraîchement coupés ; ces derniers symbolisent dans l'Eglise d'Orient la présence de l'Esprit Saint... Et puis c'était aussi une vieille coutume en Lorraine que de décorer les maisons avec ces branchages le jour du 1er mai !

    La procession, qui suivit l'office concélèbré par plus d'une quinzaine de prêtres, n'avait pas été organisée depuis plus de 40 ans. C'est pourquoi, il ne fallait pas manquer l'événement : c 'est ainsi que notre ami Jean-Marie Cuny a pèleriné de Laneuvelotte jusqu'à Saint-Nicolas-de-Port à pied, parcourant une vingtaine de kilomètres !

    Dans la procession avait pris place l'icône écrite par Jacques Valentin, iconographe lorrain. Elle fut solennellement bénie et consacrée à la fois par l'abbé Jacquot, recteur catholique de la basilique, et par le père Ilarion, prêtre orthodoxe.

    Ce fut une exceptionnelle journée placée sous le signe d'une foi intense et renouvelée. Parce que tradition signifie "transmettre"... Cette fête fut une véritable tradition vivante et intensément vécue par les pèlerins.

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    [Sources : paroisse de Saint-Nicolas-de-Port et Est Républicain - Clichés : Histoire & Patrimoine Bleurvillois]
  • La Revue Lorraine Populaire a son site internet !

     

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    Désormais, tous les lorrains (et les autres aussi, bien sûr !) qui aiment leur région peuvent aller "surfer" sur le nouveau site internet de La Revue Lorraine Populaire.

    On y trouve l'historique de la création de la revue régionaliste, on peut aussi s'abonner en ligne ou acquérir les anciens numéros. Et surtout, le visiteur pourra accéder à toutes les couvertures des numéros parus, les sommaires et, en prime, quelques éditoriaux de Jean-Marie Cuny, le directeur-fondateur !

    La Revue Lorraine, fondée en 1974 par Jean-Marie Cuny à Nancy, va donc à la rencontre de ses lecteurs et de tous ceux qui souhaitent découvrir agréablement l'histoire, les traditions, l'art, l'artisanat, bref tous ce qui fait la richesse de la Lorraine. Et que l'on retrouve tous les deux mois dans La Revue Lorraine Populaire !

    Alors à bientôt parmi les lecteurs de la RLP !

    Découvrez la RLP en consultant son site : www.revuelorraine.fr

  • Premier musée vivant de la saison à Châtillon-sur-Saône

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    Châtillon-sur-Saône, à la jointure de trois provinces, est riche d'une histoire tiraillée entre Barrois, Lorraine et France. Que de trésors ici, que de patrimoine et de coutumes à valoriser. Que d'écrits à décrypter pour mieux comprendre comment fonctionnait le village Renaissance autrefois. Comment, aussi, le faire sortir d'un relatif oubli avec l'avantage de se situer aux confins des chemins touristiques lorrains, franc-comtois et champardennais ?

     

    La vie, la vraie vie, voilà ce qui intéresse l'association du musée portée par une poignée de bénévoles autour du maire des Thons, Robert Mougin,  qui se démène avec Saône Lorraine pour préserver ce qui peut l'être. Comme la majestueuse tour de guet du XIVe siècle victime du temps. La Maison du cordonnier et celle du berger donnent de l'assise à un musée éclectique qui s'anime cinq fois par an. Dominique Grandjean, la voisine de Passavant, qui avait enfilé pour les besoins de la cause les habits de la soubrette de Madame de Saint-Ouen, guidait les visiteurs du dimanche. « Un musée vivant est un musée qui prend de la valeur parce que l'on y fait revivre les choses, on montre les savoir-faire ! ».

    Dimanche 4 mai, on baguenaudait entre les outils du cordonnier-bottier du XIXe et les récits de l'homme de l'art, Jean-Paul Délémontey, entre les travaux d'aiguilles mirecurtiens de Françoise la dentellière piquant le « carreau ». Sylvie livrait ses secrets de lavandière : cendre et coquilles d'œufs dans le chaudron. Pendant que Georges énonçait la dictée « Jules Ferry » et distribuait le bonnet d'âne. Jacques, postier de son état, avait enfilé la tenue de l'herboriste amateur concoctant le « vinaigre des 4 voleurs », un remède contre la peste, paraît-il. Commentaire de l'aromathérapeute : « je préfère préserver la santé plutôt que soigner la maladie ». Claude, féru d'héraldique, livrait à la pointe de son épée les fruits de ses recherches sur les blasons et les ducs de Lorraine. « Si on ne fait pas vivre le milieu rural, que va-t-il devenir ? ». Robert Mougin, un homme de la terre, pose la bonne question. Sans le musée et le souffle du passé recomposé pour les visiteurs, Châtillon s'endormirait, comme tant d'autres villages et de bourgs qui ont pourtant des tas de choses à montrer. C'est le pari que renouvelle chaque année depuis 1983 les bénévoles de Saône Lorraine.

    • Prochaines journées "Musée Vivant" à Châtillon-sur-Saône les dimanches 1er juin, 13 juillet, 3 août (avec une fête Renaissance) et 7 septembre, de 14 h 30 à 18 h 00. Contactez le Grenier à sel au 03.29.07.91.78.

    [source : L'Est Républicain]

     

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