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  • La Nouvelle revue lorraine n° 32 : hommage à l'historien de Vaucouleurs et de Jeanne d'Arc, Henri Bataille

    Les hauts-lieux de la Lorraine. Ils sont nombreux, mais Jean-Marie Cuny, dans son éditorial, en évoque quelques-uns parmi les plus symboliques de notre pays et de son histoire : la butte Sainte-Geneviève proche de Nancy, Notre-Dame de Beauregard proche de Domremy, La Mothe dans le Bassigny lorrain. Autant de lieux qui ne sont pas forcément évoqués avec grand renfort de publicité dans les brochures pour touristes, mais qui constituent la mémoire de notre Lorraine et des Lorrains qui se sont succédés sur cette vieille terre.

    Comme à son habitude, le sommaire de cette dernière livraison est truffé d'excellents articles sur notre histoire, son patrimoine et les lorrains célèbres - ou restés dans l'anonymat... Jugez-en :

    - Henri Bataille (1908-2008), historien et archéologue

    - la bibliothèque Stanislas de Nancy

    - un laboratoire pharmaceutique nancéien : Auguste Fandre et ses catguts

    - la Gloriette de Rezonville

    - il y a 40 ans à Nancy : la destruction programmée de la ville

    - Jamerey-Duval dans le Barrois en 1709

    - une incroyable chasse au loup

    - Louis Bertrand (1866-1941), un grand écrivain lorrain oublié

    - 70e anniversaire du 8 mai 1945 : un beau jour !

    - la maison dont j'étais le prince

    - sous le Second Empire : un discours de fin d'année à Phalsbourg

    - Lorraine, au Canada

    - l'église Saint-Pierre de Mey

    - les "cailloutages" de Gerardmer

    - les tisserands fermiers

    - deux statues touloises de la Renaissance lorraine

    ... et les rubriques habituelles : les infos lorraines, les livres et les infos du Jean-Marie.

     

    La Nouvelle revue lorraine est disponible dans toutes les bonnes librairies... en Lorraine, et sur abonnement en envoyant vos coordonnées postales et votre règlement par chèque (38 € pour 6 numéros, à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • De la Lorraine à Québec, la vie dramatique du "Chien d'Or" (1702-1748)

    chien d'or.pngL’histoire de Nicolas Jacquin est presque inédite, même si elle a alimenté le célèbre roman « Le Chien d’or » de William Kirby. Elle met en lumière les rapports entre la Nouvelle-France et la Lorraine entre 1730 et 1748, d’autant que la Lorraine est traditionnellement peu pourvoyeuse d’émigrants vers le Québec. Fils d’un boulanger de Martigny-les-Bains (Vosges), Nicolas Jacquin franchit l’Atlantique dans les années 1720 et devint l’une des plus grosses fortunes de Québec, grâce à son sens de l’entreprise et à un fructueux commerce triangulaire entre Québec, les Antilles et Bordeaux. Il fut assassiné par le sieur Le Gardeur de Repentigny, et même si ses attaches lorraines furent rapidement occultées, le souvenir de ce drame fut longtemps entretenu à Québec.

     

    martigny les bains.jpgLes archives montréalaises permettent d’évaluer sa fortune : inventaire de sa maison de Québec, devis de construction. Elles montrent aussi les liens permanents entre Québec et les Antilles (nombreuses lettres, affrètement de bateaux). Le fils de Nicolas Jacquin, prénommé lui aussi Nicolas, a continué les activités de son père avant d’aller s’établir, peu avant l’arrivée des Anglais en Nouvelle-France, à l’île Bourbon. Lorsque Nicolas Jacquin mourut, le second mari de sa femme rencontra les frères du défunt à Paris pour régler certaines affaires en suspens : des actes notariés conservés aux Archives nationales de France en font foi.

     

    Jean-François Michel, professeur agrégé d’histoire, mène depuis plusieurs années de passionnantes recherches sur le « Chien d’Or ». Il contera les aventures dramatiques de ce Nicolas Jacquin dans le cadre des conférences proposées par la Société d’Histoire de Nancy le 23 janvier prochain.

     

    Il devrait publier prochainement un ouvrage sur l'extraordinaire histoire de ce lorrain émigré en Nouvelle-France pour y faire fortune.

     

    >> « De la Lorraine à Québec, la vie et la mort dramatique du Chien d’Or (1702-1748) », conférence de Jean-François Michel à l’Hôtel de Lillebonne, 14 rue du Cheval-Blanc à Nancy, samedi 23 janvier 2010 à 14h30.

  • L'histoire du "Chien d'or" de Martigny dévoilée à l'abbaye Saint-Maur

    L'énigme du "Chien d'or" de Martigny-les-Bains, qui a longtemps servi de fondement historique à nos cousins du Canada et d'Amérique du Nord, a été brillamment décryptée par notre conférencier Jean-François Michel, plus passionné que jamais.

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    Loin d'un quelconque esprit de vengeance que l'on pourrait déduire de l'inscription gravée sur le pourtour du bas-relief posé sur l'ancienne maison de Nicolas Jacquin à Québec, cette représentation d'un chien "qui dort" est le point de départ d'une incroyable saga familiale dont l'énigme est en passe d'être complètement résolue par Marie-Françoise et Jean-François Michel, les infatigables animateurs-historiens de l'association Saône Lorraine et membres toujours actifs des Amis de Saint-Maur de Bleurville.

    Au cours de leur enquête, tant au Canada qu'en Lorraine, nos chercheurs ont découvert la passionnante histoire de Nicolas Jacquin dit "Philibert" qui vit le jour à Martigny-les-Lamarche (aujourd'hui Martigny-les-Bains) dans une pauvre famille de boulanger-forgeron en 1702. Les enfants du boulanger bénéficieront de soutiens financiers de la part de personnalités importantes de l'époque (de l'évêque de Toul en particulier, Mgr Scipion-Jérôme Bégon, mais aussi de la famille du curé Marchal, de Martigny, et probablement aussi de son oncle maternel Philibert Pierrot) et, à l'image de Nicolas, connaîtront la réussite et la promotion sociales. Deux frères de Nicolas - Jean-Pierre et Antoine - seront docteurs en Sorbonne puis curés de la paroisse Saint-Sauveur à Paris. Nicolas lui-même, le fameux "Chien d'or", sera un négociant avisé à Québec. Commerçant opportuniste même... grossier et violent aussi ; procès et conflits marquèrent sa vie professionnelle. Un conflit avec un militaire sera d'ailleurs à l'origine de sa fin tragique à Québec en 1748.

    Bref, une histoire pleine de rebondissements, bien loin des clichés et approximations du roman de William Kirby paru en 1877.

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    Grâce à ses nouvelles découvertes qui nous permettent de mieux cerner le personnage de Nicolas Jacquin-Philibert, Jean-François Michel ne désespère pas de voir un jour le nom de Nicolas Jacquin être attribué à une rue de Martigny-les-Bains.

    Ce qui est sûr, c'est que notre historien publiera prochainement le résultat de son enquête. Un livre attendu avec impatience par tous les amateurs d'histoire... en Lorraine et au Canada !

  • Le "Chien d'Or" de Martigny-les-Bains à l'abbaye Saint-Maur

    CONFERENCE DE JEAN-FRANCOIS MICHEL SUR "LE CHIEN D'OR" DE MARTIGNY

    DIMANCHE 24 AOÛT 2008 - 15H00

    A L'ABBAYE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE

     

     

    Jean-François Michel, ancien professeur agrégé d’histoire et président de l’association Saône Lorraine, propose le 24 août prochain à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville une conférence-diaporama sur l'histoire du "Chien d'Or" de Martigny-les-Bains et fera le point sur ses nouvelles découvertes.

     

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    Jean-François Michel, conférencier attitré de l'abbaye Saint-Maur

     

    Il s'agit de l'histoire d'un fils d'une famille de boulangers de Martigny-les-Bains (Vosges, canton de Lamarche), Nicolas Jacquin-Philibert (1702-1748) qui est parti en 1729 au Canada sur le navire "L'Eléphant" avec l'évêque de Québec et qui, après avoir été le maître d'hôtel de ce dernier, est devenu l'un des plus riches et entreprenants marchands du Canada français (commerce triangulaire avec les Antilles, traite des noirs...) avant de périr assassiné.

     

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    Représentation du "Chien d'Or" sur l'ancienne maison de Nicolas Jacquin-Philibert à Québec

     

     

    Les dernières recherches effectuées par Jean-François et Marie-Françoise Michel, tant à Montréal qu'aux archives des Vosges, montrent les liens avec un réseau de familles de Lorraine du sud, ainsi que les liens familiaux renforcés, durant cette épopée, entre notre héros et ses frères, devenus curés à Paris et docteurs en Sorbonne.

     

    Au Québec et en Amérique du Nord, le souvenir de Jacquin-Philibert, alias "le Chien d'Or", est resté très fort grâce à un célèbre roman de William Kirby (1877). Cette année encore, à l'occasion de la commémoration des 400 ans de la fondation de Montréal, des centaines de touristes et d'écoliers sont venues se recueillir à Québec sur l'emplacement de la maison de Nicolas Jacquin-Philibert sur laquelle on peut voir un haut-relief représentant le fameux "chien d'or".

     

    Une passionnante histoire qui reliera l'espace d'un après-midi la Lorraine à la Belle Province.

     

     

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