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Lorraine - Page 98

  • Dommartin-les-Remiremont : la Vierge de Mai réinstallée

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    [Vosges Matin]

  • La France reconnaissante aux obsèques du général Bigeard

    Plus de 2.000 personnes, dont de nombreux militaires, ont rendu ce 21 juin un ultime hommage au général Marcel Bigeard, lors de ses obsèques en la cathédrale  Saint-Etienne de Toul où l’émotion de la foule était palpable.

    obsèques général bigeard.jpg"C’est un homme qui était un héros et un exemple. Il m’avait donné un conseil : être souple comme le cuir mais trempé comme l’acier pour ‘être et durer’", a déclaré le ministre de la Défense Hervé Morin, faisant référence à la devise du 3ème régiment de parachutistes d’infanterie et de marine de Carcassonne, que le général Bigeard avait commandé de 1958 à 1960.

    Le ministre de la Défense et l’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing, étaient présents dans la cathédrale de Toul, située à quelques centaines de mètres du domicile de Marcel Bigeard. Sur le cercueil, recouvert du drapeau français, avaient été posés la grand-croix de la Légion d’honneur, le képi et la "célèbre" casquette camouflée de para du général, alors qu’une gerbe de la présidence de la République avait été déposée au pied de la dépouille.

    L’ensemble du 3ème régiment de parachutistes d’infanterie et de marine de Carcassonne, ainsi que des centaines de militaires, dont 500 porte-drapeaux, ont assisté aux obsèques.

    Au premier rang figuraient Gaby et Marie-France Bigeard, la veuve et la fille du militaire, ainsi que plusieurs personnalités politiques lorraines.

    obsèques bigeard toul.JPGValéry Giscard d’Estaing, qui avait fait de Marcel Bigeard son secrétaire d’Etat à la Défense entre 1976 et 1978, a évoqué la mémoire du "dernier soldat emblématique de notre histoire militaire".

    "J’ai compris le souhait de Marcel Bigeard de vouloir ses cendres dispersées sur Dien Bien Phu : ce sera son troisième saut, pour rejoindre ses hommes", a dit l’ancien président, qui a confié avoir parlé au téléphone avec le général "il y a 17 jours, lorsqu’il était à l’hôpital". "Je lui avais promis de venir le voir à Toul, mais je ne pensais pas venir si tôt", a-t-il regretté.

    Devant le cercueil, le ministre de la Défense a pris la parole en fin de cérémonie en évoquant "le souvenir de son regard lumineux, de son rire clair et de son enthousiasme communicatif". "Vendredi dernier, c’était un 18 juin, vous avez effectué votre dernier saut. Etait-ce une ultime volonté de vous confondre avec l’histoire ? Etait-ce le dernier clin d’œil d’un éternel rebelle ?", a dit Hervé Morin.

    obsèques marcel bigeard.jpgLa cérémonie, célébrée par Mgr Luc Ravel, évêque aux armées, a en outre été marquée par l’intervention de l’aumônier de la garnison de Toul. Ce dernier a rappelé les accusations mensongères de torture contre Marcel Bigeard, "ce que vous avez toujours démenti", a souligné l’homme d’Eglise.

    Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la Famille, présente aux côtés de nombreuses autres personnalités politiques locales, a lu un texte tiré du livre de Job.

    Les honneurs militaires seront rendus au général Bigeard mardi à 11h00 à Paris dans la cour d'honneur des Invalides. Le cercueil de Marcel Bigeard sera exposé en la cathédrale Saint-Louis des Invalides, « l'église des soldats », du lundi 21h00 au mardi 10h00.

    [source AFP / cliché offrande Ph. M.]

  • Nancy : ordinations d’un prêtre et de deux diacres

    Ce dimanche 20 juin, les catholiques lorrains se sont rassemblés très nombreux autour de l’évêque du diocèse et de son clergé dans la cathédrale Notre-Dame de Bonne Nouvelle de Nancy pour l’ordination d’un prêtre et de deux diacres.

    ordinations cathédrale ncy 20.06.10 029.jpgAu cours de cette cérémonie solennelle, Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul, a conféré le sacrement de l’ordre à Alexandre Thomassin, 30 ans, originaire de Favières dans le Saintois, et ordonné diacres en vue d’être prêtres Pierre Demenois, 35 ans, originaire d’Agincourt, commune de l’est nancéien, et Jean-Louis Coinsmann, 31 ans, originaire de Dolcourt, dans le sud toulois.

    L’Eglise locale a mis toute sa solennité pour ce moment qui compte dans la vie de ceux qui ont choisi de servir Dieu et l’Eglise, mais aussi pour l’institution ecclésiale et le peuple des fidèles. Car il ne peut y avoir d’Eglise sans prêtre comme l’a rappelé Mgr Papin lors de son homélie. On peut lire le sermon de Mgr Papin sur http://catholique-nancy.cef.fr/spip/Fete-diocesaine-des-ordinations.

    Le moment fort reste naturellement l’imposition des mains par l’évêque et son presbyterium sur la tête des diacres puis du futur prêtre, suivi dans son geste symbolique par l’assemblée des prêtres.

    L’abbé Alexandre Thomassin a exercé son service de diacre à l’église de la Vierge-des-Pauvres au Haut-du-Lièvre à Nancy. Durant une année, il s’est partagé entre sa formation au séminaire interdiocésain de Lorraine à Metz et la paroisse Saint-Mansuy du Toulois. Quant à Pierre Demenois, il reconnaît que l’appel à la prêtrise n’a rien de commun avec la fiction, la vocation reste fondamentalement un mystère.

    Tous restent intensément attachés à leur terre lorraine. Ils assureront donc leur service de prêtre et de diacre dans le diocèse de Nancy et de Toul.

    Lors de la cérémonie d’ordination, nous avons eu l’immense joie de revoir, parmi la multitude d’anciens et de jeunes prêtres de Meurthe-et-Moselle et d’autres diocèses et congrégations, l’abbé André Houot, qui fut curé de Bleurville de 1969 à 1993.

    Quelques clichés de la cérémonie d’ordination…

    [crédit photo : H&PB]

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  • Pérégrinations dans l'Empire romain, de Bliesbruck à Rome

    empire romainjpg.jpgLe Parc archéologique de Bliesbruck-Reinheim, en Moselle, accueille une remarquable exposition consacrée aux villes gallo-romaines visitées par un riche voyageur imaginaire qui pérégrine de Bliesbruck-Reinheim, alors au pays des Médiomatriques, jusqu'à la cité impériale de Rome en passant par Divodurum (Metz), Andesina (Grand), Alésia et les sources de la Seine, Argentomagus (Argenton-sur-Creuse), Mediolanum (Saintes), Burdigala (Bordeaux), Vesunna (Périgueux), Tolosa (Toulouse), Narbo Martius (Narbonne), Arelate (Arles), Lugdunum (Lyon), Augustodunum (Autun), Argentorate (Strasbourg), Augusta Treverorum (Trèves) et bien d'autres cités réputées de l'Empire romain.

    Par quel miracle peut-on visiter ces villes de l'Antiquité ? Le visiteur explorera le monde romain en compagnie de Jean-Claude Golvin, architecte, archéologue et peintre de l'Antiquité. Ses images ne se limitent pas à reproduire la forme des édifices antiques ; elles montrent aussi leur fonctionnement et prennent en compte le contexte historique, géographique et humain au sein duquel s'inscrivaient ces monuments. Bref, notre peintre nous restitue avec le souci de la vérité archéologique les cités antiques de la Gaule romaine.

    C'est à un voyage imaginaire que notre notable de Bliesbruck-Reinheim aurait pu faire qu'est convié le visiteur - et le lecteur grâce à ce précieux catalogue d'exposition -, un voyage scandé par les restitutions impressionnantes de Jean-Claude Golvin et des textes de plusieurs contributeurs, spécialistes de l'Antiquité.

    En route pour une traversée de la Gaule jusqu'à Rome. Une vision de ce monde romain si différent par de nombreux aspects de notre monde actuel, mais où l'Europe actuelle plonge ses racines.

     

    >> Pérégrinations dans l'Empire romain. De Bliesbruck-Reinheim à Rome, collectif, éditions Actes Sud, 2010, 112 p., ill. (10 €).

  • Il y a 70 ans : juin 1940 à Bleurville

    Il y a 70 ans, la France basculait pour la seconde fois du siècle dans les horreurs d’une nouvelle guerre. L’abbé Paul Idoux, alors curé de Bleurville, tint un court journal des événements qui marquèrent ce mois de juin qui allait inaugurer quatre longues années d’occupation.

    abbé paul idoux.jpgBeaucoup d’activités en ce début d’été 40 pour le curé Idoux qui est chargé depuis 1939, en plus de Bleurville, des paroisses d’Attigny, de Belmont-lès-Darney et de Nonville. Difficulté de déplacement également car l’essence se fait rare et les risques de bombardements ne sont pas à écarter. Le 15 juin, de son presbytère, il constate le triste spectacle de la débâcle : « Bleurville est plein de ces gens qui roule dans le désordre et de groupes de soldats isolés que les officiers ont abandonnés ». Des habitants s’inquiètent auprès du prêtre de ce qu’ils doivent faire : partir ? rester ? L’abbé semble plutôt enclin à donner des consignes de prudence d’autant plus que des bombes tombent sur la ligne de chemin de fer aux environs d’Attigny…

    Le dimanche 16 juin, la panique et les convois semblent terminés, mais vers 6h30 deux explosions dans la direction du nord-est. Notre curé ira tout de même célébrer la messe à Attigny et à Belmont : pendant la messe un train est bombardé, les vitraux de l’église de Belmont en tremblent ! A la messe à Bleurville les paroissiens s’interrogent sur l’issue… Il n’y a plus d’électricité, cependant M. Rousselot, le propriétaire du moulin, réussit à débiter du courant continu. Le 17 juin, l’abbé Idoux entend à la TSF l’appel du Maréchal Pétain demandant l’armistice au même moment qu’un régiment colonial arrive de Toul : les officiers veulent défendre Bleurville en prenant position à l’entrée du village… avec une seule mitrailleuse et quelques cartouches ! Le maire, Constant Mougenot, les en dissuade par crainte des représailles éventuelles. C’est le lendemain, après avoir eu la confirmation de la demande d’armistice, que l’officier accepta de se replier dans les bois vers le Bambois.

    darney débacle juillet 1940.jpgCe 18 juin vers 15h30, une quinzaine d’allemands entrent dans Bleurville par la route de Frain : le maire est interrogé revolver sur le ventre afin qu’il indique si des militaires français étaient cachés dans le village. Le 19 juin est marqué par le passage de troupes ennemies motorisées qui rencontreront une tentative de résistance à Darney. Du perron de la cure, le curé Idoux entend de violentes explosions vers l’est : il s’agit des combats du « guêpier d’Epinal ».

    Du 21 juin au 11 septembre, ce sera une succession de régiments allemands qui occuperont Bleurville de façon discontinue avec réquisition du presbytère par les officiers. Les hommes s’entraînent dans le pré au nord de l’église et utilisent l’église pour le culte protestant et nazi. Le 22 juin, les hommes de Bleurville de 18 à 50 ans sont rassemblés à la mairie et une trentaine est emmenée à Bains-les-Bains. Le soir même, des soldats avinés allument un feu sur la place du Prince dans un tas de bois du forgeron Paul Bocard…

    Darney pg coloniaux avec soldats allemands juil 1940.jpgAfin d’obtenir un laisser-passer pour aller célébrer ses messes, l’abbé Idoux utilise les services de Sylvain Koch, juif réfugié à Bleurville, qui assure la traduction auprès des autorités allemandes. M. Koch et son épouse seront déportés en 1942 - comme d'ailleurs plusieurs familles juives alsaciennes et mosellanes réfugiées dans le canton de Monthureux - au camp de Drancy puis d’Auschwitz d'où ils ne revinrent pas.

    L’abbé Idoux s’entretiendra avec un certain nombre d’officiers dont plusieurs vouaient une grande admiration pour la culture française. Un des officiers reconnaissait que « l’armée française a été brisée par son manque de cohésion et de discipline, mais s’il y avait eu beaucoup de combats comme ceux de l’Aisne nous n’aurions pas pu passer ». L’été sera ainsi entrecoupé d’arrivées et de départs de troupes allemandes. Le dernier régiment quitta le village le 20 septembre après avoir commis de déprédations à la cure et saccagé les maisons Varlot (aujourd'hui transformée en mairie) et Roussel (actuellement Gaillac).

    L’abbé Idoux décédera en 1941. Ces évènements l’ont profondément marqué dans son âme de pasteur et dans sa chair. Et de nombreuses familles dans l’angoisse devaient attendre encore de nombreux mois avant de revoir pères et frères prisonniers Outre-Rhin. Sans compter ceux qui ne reviendront pas…

    [d’après le journal de l’abbé Idoux, archives du presbytère de Bleurville. Remerciements à M. l'abbé Villaume]

  • Le rêveur de l'écluse

    rêveur de l'écluse.jpgDe 1900 à 1950, la vie des éclusiers dans la Meuse : un monde à part que recrée Henriette Bernier, meusienne de naissance, en s'attachant aux coutumes de la batellerie et à son évolution.

    A l'écluse de Martinpré, au bord du canal de l'Est, en pleine campagne, Louis Champart, le fils de l'éclusier, mène une vie simple et rustique des enfants de son milieu et de son époque. Il rêve cependant de voyages et d'ailleurs... Un rêve entretenu par ceux qu'il appelle "les gens du voyage" : les bateliers bien sûr, mais aussi les romanichels, les "camps-volants", les marchands ambulants...

    Vingt ans plus tard, Louis prend la relève de son père disparu. Un jour de fête foraine, il rencontre une fille du voyage, Rose, prise dans les tourments de la vie et accepte de la recueillir chez lui. A ses côtés, le jeune éclusier approche le métier de saltimbanque et en perçoit tous les excès : l'extravagance, l'humiliation, la souffrance...

    Henriette Bernier vit en Meuse, une terre qui lui a inspiré de nombreux romans (L'enfant de l'autre, La petite Louison, Petite mère).

     

    >> Le rêveur de l'écluse, Henriette Bernier, éditions Presses de la Cité, 2010, 276 p. (19,90 €).

  • Le dernier saut de Bigeard : ses cendres larguées au-dessus de Dien Bien Phu

    bigeard.pngToul est en deuil. Avec elle, la France combattante. Le général Marcel Bigeard est décédé le 18 juin à son domicile de la rue François-Vadot, dans le quartier Saint-Evre, à quelques pas de l’ancienne cathédrale. Son épouse Gaby et sa fille Marie-France assistaient le vieux soldat. L'entourage du général Bigeard, a indiqué samedi que ses cendres seraient dispersées au-dessus de Dien Bien Phu, au Vietnam, conformément à sa volonté.

    Fait prisonnier à l'issue de la bataille qui avait mis fin à la présence française en Indochine en mai 1954, le militaire souhaitait ainsi « rejoindre ses camarades tombés au combat ».

    La bataille qui s'est livrée dans cette petite plaine au nord-est du Tonkin, à 20 km de la frontière du Laos et 80 km de la frontière chinoise, a été la plus terrible de la guerre d'Indochine. Environ 4.000 soldats français et près de 10.000 combattants du Viêt-minh - une organisation politique et paramilitaire vietnamienne, créée en 1941 par le Parti communiste indochinois - y ont trouvé la mort. Depuis la défaite française du 7 mai 1954, Dien Bien Phu, est ainsi devenu un synonyme tragique de désastre militaire.

    Les obsèques du général Bigeard auront lieu lundi 21 juin à 15 heures en la cathédrale Saint-Etienne de Toul, sa paroisse natale.

  • Monthureux-sur-Saône : le spectacle de l'été en répétition

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    [Vosges Matin | 17.06.10]

  • Juin 1940, destins croisés d'une famille lorraine

    juin 1940.jpgJuin 1940. Il y a soixante-dix ans. Le monde, presque à mi-chemin du siècle, bascule une seconde fois dans les horreurs d’une nouvelle guerre. Depuis quelques semaines la guerre est à nos frontières et les armées françaises et anglaises ne pourront barrer la route à l’envahisseur. C’est la débâcle. Le 15 juin, Yvette Gueudin-Wadier sauve ce qu’elle peut et part avec ses enfants, Gérard et Roger sur les routes du Sud... Ce même jour, son mari, Lionel Wadier est en Angleterre après avoir été l’un des derniers Français embarqués et sauvé de la “poche de Dunkerque”... De l’autre côté de la Méditerranée, les Français d’Algérie, dont Georgette Gueudin, cousine d’Yvette, s’angoissent des informations contradictoires reçues. Les trois membres de cette famille vont, chacun et dans l’ignorance du devenir des autres, écrire leur journal des évènements. Trois points de vue émouvants et complémentaires pour mieux comprendre la France de juin 1940.

    Instituteur dans un village de l'Ouest vosgien, avant une retraite active en écriture, Roger Wadier a toujours cherché à conserver la parole des anciens pour la mémoire et le partage. Ses nombreux livres parus en sont les témoins. Son dernier opus est probable le plus autobiographique des ouvrages qu'il a composé.

     

    >> Juin 1940. Destins croisés d’une famille lorraine, Roger Wadier, Gérard Louis éditeur, 2010, 105 p., ill. (18,90 €).

  • In memoriam général Marcel Bigeard

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    Le général Bigeard lors de la sortie de son dernier ouvrage en 2009

    Le général Marcel Bigeard s'est éteint en ce matin du 18 juin, jour symbolique s’il en est pour ce militaire fidèle à la France et loyal envers ses gouvernements. Il est décédé à son domicile de Toul. Il avait 94 ans.

    L'ancien combattant, grande figure de la Seconde Guerre mondiale et des conflits d'Indochine et d'Algérie, avait déjà été soigné plusieurs jours en mars et en mai au centre hospitalier universitaire de Nancy.

    Né le 14 février 1916 à Toul, il fut d'abord employé de banque à la Société générale avant de combattre dans l'armée lors de la défaite de juin 1940. Blessé puis fait prisonnier, il s'était évadé avant de rejoindre les Forces françaises libres en Afrique.

    Il est surtout connu pour son action lors de la bataille d'Alger en 1957, lorsque les parachutistes qu'il commandait avaient repris le contrôle de la ville aux indépendantistes du FLN. Les opposants au conflit avaient alors dénoncé des actes de torture et des exécutions sommaires.

    Il fut dans les années 1970 secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense dans le gouvernement Chirac, sous Valéry Giscard d'Estaing, puis député de Meurthe-et-Moselle.

    RIP.

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  • Lignéville (Vosges) : la chapelle Saint-Basle bientôt restaurée

    La municipalité de Lignéville, dans le canton de Vittel, a décidé de restaurer la chapelle Saint-Basle située sur le territoire de la commune.

    chapelle st basle lignéville.jpgCédée par l'évêché de Saint-Dié à la commune de Lignéville, la chapelle va faire l'objet d'une réhabilitation engagée par la municipalité. Cette chapelle des XVe-XVIe siècles possède une pièta en pierre du XVe siècle ainsi qu'une statue de saint Basle du XVIIe siècle.

    Bravo à ces élus qui ont à coeur de protéger et de valoriser le patrimoine historique et religieux transmis par les générations passées. Pour mieux les transmettre aux générations futures.

     

    [cliché : site internet sur Lignéville]

     

     

    >> Plus d'infos sur l'histoire de Lignéville sur http://www.ligneville.fr/histoire%20du%20village.html

  • La Lorraine se dévoile...

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    La Lorraine se dévoile sur... http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com

    Un blogue passionnant qui vous fera voyager dans l'univers du patrimoine historique, architectural et naturel de notre belle Lorraine. Vous y découvrirez la Lorraine sous un jour méconnu, parce que sa richesse patrimoniale est encore trop ignorée des Lorrains eux-mêmes et pas suffisamment mise en valeur.

    Allez vite découvrir le blogue La Lorraine se dévoile... Et surtout allez le visiter aussi souvent que celui de Histoire & Patrimoine Bleurvillois !

  • Bleurville : l'ensemble Arumbaya en concert à l'abbaye Saint-Maur

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  • Sur les traces d'Apollon à Grand, la Gallo-romaine

    Grand.jpgCet ouvrage explore l'histoire fascinante des découvertes archéologiques sur ce qui fut probablement l'un des plus importants centres religieux de l'Antiquité tardive : Grand, dans l'ouest des Vosges.

    Archéologues et historiens se succèdent au fil des pages pour tenter de reconstruire la topographie de ce site aux vestiges aussi impressionnants que variés. De quel bâtiment la superbe mosaïque ornait-elle le sol ? Quel est le rôle réel de cet imposant édifice dont de nombreux vestiges subsistent et que l'on a très tôt qualifié de "basilique" ? Grand abritait-il un sanctuaire associé à une source miraculeuse comme le laisse entendre la légende ? S'agit-il bien du lieu que Caracalla aurait visité et dans lequel Constantin aurait reçu sa fameuse vision ?

    Autant de questions et de pistes à explorer, tâche aussi fascinante que ardue à laquelle les auteurs de cet ouvrage s'attellent avec talent et enthousiasme.

    Le livre fait le point sur les fouilles archéologiques reprises voici cinquante ans, après celles des XVIIIe et XIXe siècles qui avaient révélé l'importance du site de Grand.

    >> Sur les traces d'Apollon. Grand la Gallo-romaine, Thierry Dechezleprêtre (sous la dir.), Somogy éditions, 2010, 127 p., ill., préface de Christian Poncelet, président du Conseil général des Vosges (25 €).

  • Epinal se souvient des événements de juin 1940

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    Epinal, juin 1940 : après le bombardement du pont de la bibliothèque
    (cliché Société d'émulation des Vosges]

  • Gentils coquelicots mesdames...

    Joli mois de juin, gentils coquelicots ! Balades dans la verdoyante campagne vosgienne... à Bleurville et à Poussay.

    Les coquelicots seraient-ils de retour ?

     

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    Sur la vieille route, entre Bleurville et Monthureux
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    En montant vers la Grande Croix
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    Coquelicot esseulé dans l'immensité des blés
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    Bleurville, la Grande Croix a mis le rouge à la boutonnière
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    Entre coquelicots et blé à Bleurville
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    Champ de coquelicots à Poussay (Vosges)
    [clichés H&PB]
  • La Nouvelle revue lorraine n° 2 est parue !

    La revue préférée des Lorrains et de tous ceux qui aiment notre belle province est parue !

    NRL 2.jpgDans son 2ème numéro, La Nouvelle revue lorraine vous présente un beau et riche sommaire. En voici un avant-goût... pour vous mettre l'eau à la bouche :

    - le haras de Rosières-aux-Salines

    - Fribourg et sa motte féodale

    - le château de Chanteheux ou deux rares jetons en argent de Stanislas

    - l'instruction populaire à Mirecourt sous le Directoire

    - Etain, capitale de la Woëvre

    - la catastrophe de Bouzey

    - le Père Umbricht (1873-1941)

    - l'année où les doryphores...

    - Pierre-Louis Maubeuge (1922-1999)

    - que sont devenues nos fêtes patronales ?

    - 2010, année du millénaire de la fondation de Saint-Sauveur

    ... et bien d'autres articles encore, et les infos sur la vie en Lorraine, sur les livres...

     

    >> La Nouvelle revue lorraine est vendue sur abonnement (36 € pour 6 numéros) en envoyant vos coordonnées postales accompagnées de votre règlement à : Jean-Marie CUNY | La Nouvelle revue lorraine | Le Tremblois | 54280 LANEUVELOTTE.

    >> La NRL est également en vente dans toutes les bonnes librairies... lorraines, bien sûr !

  • Lorraine 1914, des moissons tachées de sang

    lorraine 1914.jpgAu début de la Grande Guerre, les deux batailles livrées dans les régions de Morhange et de Sarrebourg, les 19 et 20 août 1914, ont marqué les esprits. La 1ère armée du général Dubail et la 2ème du général de Castelnau viennent de pénétrer en Lorraine annexée, progressent sans difficulté majeure et voient l'ennemi se replier devant elles. Le 18 août, le 95ème régiment d'infanterie entre dans Sarrebourg. Mais, le 19, les pantalons rouges se heurtent à la ligne de résistance allemande dont les positions ont été organisées et appuyées par l'artillerie lourde.

    Le 20 août au matin, la 6ème armée allemande débouche de ses positions et engage le combat par surprise sur tout le front. La bataille décisive est déclenchées par les deux adversaires. A partir de 14 heures la résistance française commence à donner des signes de faiblesse, face au feu de l'artillerie lourde et des mitrailleuses allemandes. L'ordre de se dérober parvient à tous les corps d'armée : l'offensive française a échoué.

    Jacques Didier, à travers une chronologie très précise, s'attache à décrire l'avance des troupes d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie, les affrontements menés au jour le jour par les deux armées françaises et les deux armées allemandes.

    Pierre Brasme, président de la Société d'Histoire, en guide de conclusion à sa préface, affirme qu'avec "ce beau livre (...), l'historiographie de la Grande Guerre voit se préciser un épisode trop longtemps méconnu et négligé". Et l'histoire de la Lorraine de s'enrichir d'un ouvrage de synthèse sur le drame de l'été 1914. Pour ne pas oublier ceux qui sont tombés pour défendre la Lorraine et la France.

    >> Lorraine 1914. Des moissons tachées de sang, Jacques Didier, éditions Serpenoise, 2010, 165 p., ill. (20 €).

  • Les seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois

    seigneurs serocourt.jpgPeu d'ouvrages s'intéressent à la petite noblesse provinciale. Pourtant, elle fut souvent actrice de la construction de la France d'Ancien Régime. Une de ces lignées chevaleresques, les Serocourt, apparue au cours du XIIe siècle, contribuèrent par leurs actions d'éclat à rétablir la paix dans le Bassigny barrois, aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Comté. Maints villages des cantons actuels de Bourmont (Haute-Marne) et de Lamarche (Vosges) durent leur survie grâce au courage dont firent preuve certains de ces membres qui levèrent des troupes pour contrer les envahisseurs et les bandes de routiers.

    L'histoire de cette famille fut intimement liée à celle des Choiseul jusqu'au début du XIVe siècle, puis à celle des ducs de Bar à qui elle demeura fidèle.

    Cette étude, réalisée à partir de nombreux documents originaux provenant de divers centres d'archives, permet de dévoiler l'histoire de cette noble lignée depuis le XIIe siècle jusqu'aux fastes de la Renaissance française, et de retracer les grandes heures du Bassigny barrois. Cette contrée fut régulièrement dévastée au cours de la guerre de Cent Ans par les enjeux stratégiques et politiques qu'elle représentait. Le roi de France avait en effet des vues sur cette région de marge donnée en apanage au duc de Lorraine René Ier.

    Grâce à cet ouvrage, le Bassigny barrois retrouve toute sa place dans l'histoire de notre pays. Il ne peut qu'inciter également tout amateur d'histoire et de patrimoine à prendre le chemin du "Pays des Trois Provinces" entre Lorraine, Champagne et Franche-Comté pour y découvir un pays authentique qui a su conserver la fraîcheur de ses paysages, la simplicité de son cadre de vie et la richesse de son patrimoine historique et architectural.

    Alors bienvenue au pays des seigneurs de Serocourt !

     

    >> Histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois. Du Moyen Âge à la Renaissance, Franck Coudray, ICC éditions, Versailles, 2010, 250 p., ill. (42 €).

  • Sur les chemins de Saint Jacques en Lorraine

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    [Est Républicain]

  • Modernisation des bureaux de poste du sud-ouest vosgien

    Les deux bureaux de poste du "Terrain" de Darney viennent d'être rénovés à quelques semaines d'intervalle. le Terrain* de Darney englobe les établissements postaux de Monthureux-sur-Saône et de Darney ainsi que quatre Point Poste commerçants et agences postales communales, dont celle de Bleurville.

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    * Précisons que dans le jargon postal, le "Terrain" correspond à un bureau centre qui gère plusieurs bureaux rattachés. Ce qui est le cas de celui de Darney.

    [source : Jourpost, juin 2010]

  • Lorraine, fille de l'air

    lorraine fille de l'air.jpgEn Lorraine se sont écrites de grandes pages de l'histoire de l'aviation. Des personnages lorrains de talent ont été les acteurs de cette conquête des airs qui dure depuis plus de deux cents ans. A travers douze portraits et en suivant pas à pas, au fil des années et des siècles, cette fabuleuse progression aéronautique, l'auteur vous emmène dans une aventure extraordinaire, faite de petits moments et de grands actes de bravoure.

    Une face insoupçonnée de cette région qui est remise en lumière. La tradition aéronautique est profondément ancrée dans ce territoire et se poursuit en ce XXIe siècle par de nouvelles conquêtes et développements.

    L'auteur, Philippe Buron Pilâtre, est écrivain, consultant, journaliste, organisateur d'événements aéronautiques, instructeur et pilote de mongolfière. Il est aussi vice-président du Conseil économique et social de Lorraine.

     

    >> Lorraine, fille de l'air. Plus de 200 ans de passions aéronautiques, Philippe Buron Pilâtre, éditions Serpenoise, 2010, 165 p. (29 €).

  • Visite des fouilles de l'ancien cimetière des Trois-Maisons à Nancy

    Les sondages archéologiques réalisés en 2008 à l'emplacement de l'ancienne imprimerie Berger-Levrault à Nancy ont permis la découverte d'un cimetière des XVIIIe et XIXe siècles. Le décapage a permis de dégager les deux tiers environ d'un vaste cimetière.

    citadelle nancy cimetière 3 maisons.jpgLe cimetière est créé en 1732 à la demande des paroissiens de la Vieille Ville de Nancy. Le duc François II leur concède un terrain sur les anciens fossés, près du bastion Le Marquis, vestige de la citadelle abandonnée depuis le début du XVIIIe siècle. Le cimetière fonctionne pendant plus d'un siècle jusqu'en 1842, date de la fermeture définitive des nécropoles intra muros. Une partie des sépultures est déplacée jusqu'au nouveau cimetière de Préville et le terrain reste à l'abandon pendant une trentaine d'années. En 1871, les établissements de l'imprimerie alsacienne Berger-Levrault sont installés à l'emplacement de l'ancien cimetière des Trois-Maisons.

    Malgré une durée de vie assez courte, le cimetière des Trois-Maisons est densément occupé par les défunts des paroisses de Nancy et sur plusieurs niveaux. L'espérance de vie semble assez caractéristique pour l'époque : les enfants et nouveaux-nés sont très nombreux, et les sujets adultes sont plutôt âgés. Plusieurs cercueils installés dans une même fosse témoignent de probables regroupements familiaux. Enfin, quelques cas de sépultures multiples peuvent être le fait d'épidémies. En parallèle de la fouille, l'étude des registres paroissiaux permettra de mieux définir le type de population inhumée dans ce cimetière.

    fouilles cimetière 3 Maisons Ncy 2010 008.jpgCette fouille est aussi l'occasion de collecter des informations sur l'histoire du faubourg des Trois-Maisons. En effet, le cimetière n'est pas une simple entité : il est longé par des rues, possède une ou plusieurs entrées, des allées... Ces éléments viennent affiner les connaissances sur la topographie de ce quartier à l'époque Moderne. Mais l'histoire du site ne commence pas au XVIIIe siècle. Le cimetière s'est installé sur les anciens glacis de la citadelle de Nancy, dont les vestiges ont été observés plus à l'est. La suite du décapage du site devrait permettre de qualifier l'occupation de ce secteur au Moyen Âge et au début de l'époque Moderne. Il est possible en effet que des aménagements périphériques du village de Saint-Dizier - village détruit lors de la construction de la citadelle -  aient été en partie conservés sous les remblais des glacis. Le secteur peut aussi avoir été occupé par des champs ou de la vigne comme le suggère un plan de Nancy de 1611. La poursuite des fouilles archéologiques permettra de confirmer ou non ces hypothèses.

    [source : INRAP, Le cimetière des Trois-Maisons à Nancy (1732-1842), mai 2010]

  • Les catholiques Lorrains célèbrent la Fête-Dieu

    La Fête-Dieu 2009 avait été célébrée à Bleurville par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, en l'absence de l'abbé Charles Villaume, curé de la paroisse.

    Cette année, c'est à Nancy que notre "reporter du dimanche" à fixer l'événement.

    La fête du Saint-Sacrement - fête de Jésus-Hostie - a été solennellement célébrée par les paroisses nancéiennes et, tout particulièrement, à la paroisse Saint-Pierre, dès jeudi en fin d'après-midi, lors de la fête du "Très Saint Corps de Notre-Seigneur" dans le calendrier de l'Eglise catholique, et à la chapelle du Sacré-Coeur ce dimanche, jour de la solennité de la Fête du Saint-Sacrement.

    Si jeudi soir, à l'église Saint-Pierre, clergé et paroissiens ont pu participer à la procession sur le parvis de l'église, il n'en a pas été de même à la chapelle du Sacré-Coeur. En effet, l'orage a perturbé le bon déroulement de la cérémonie et a malheureusement empêché la procession de se dérouler à l'extérieur de l'édifice religieux... Ce sera pour l'an prochain !

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    Messe de la Fête-Dieu à la chapelle du Sacré-Coeur de Nancy
    [crédit photo : Ph. M.]
  • Fêtes du Millénaire de l'abbaye de Saint-Sauveur

    saint sauveur.jpgL'ancienne abbaye de Saint-Sauveur (Meurthe-et-Moselle) célèbre en 2010 le millénaire de sa fondation. Elle était une des composantes de la fameuse "croix monastique des Vosges" avec Moyenmoutier, Senones et Etival.

    Du 29 mai au 30 septembre 2010, le village de Saint-Sauveur et les communes voisines accueillent concerts, fête médiévale, expositions et colloque historique.

     

    >> Plus d'informations sur : http://saintsauveur54.free.fr

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    Ancienne église abbatiale de Bonmoutier à Saint-Sauveur
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