Lorraine - Page 95
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Château d'Autigny-la-Tour : un jardin à la française
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Les Thons (Vosges) : les Cordeliers ouvrent leurs livres
Beau succès pour la 2ème édition du salon du livre régional organisé ce dimanche 5 septembre conjointement par la Fédération des Sociétés savantes des Vosges et l'association Saône-Lorraine. L'ancienne église Notre-Dame des Anges du couvent des Cordeliers des Thons a accueilli auteurs, éditeurs et lecteurs en nombre.
La nef de l'église du XVe siècle, le cloître et l'ancien couvent des frères franciscains étaient parsemés de stands où s'étalaient livres, brochures et revues édités par les auteurs lorrains mais aussi champenois et comtois, venus en voisins. Plusieurs associations et sociétés d'histoire vosgiennes présentaient également leurs publications qui ont attiré de nombreux amateurs d'histoire locale.
Jean-François Michel, président de Saône-Lorraine avait organisé deux tables rondes qui ont animé le salon tout au long de la journée. "La Lorraine et les Habsbourg" a réuni autour du président Michel, Henry Bogdan, universitaire et historien des pays de l'Est, le général Alain Petiot, spécialiste des familles lorraines au service des Habsbourg-Lorraine, Jean-Marie Cuny, historien de la Lorraine et animateur de La Nouvelle revue lorraine et Pierre Heilli, président de la Société d'Histoire de Remiremont. La seconde table ronde était consacrée à la thématique "Des auteurs à la recherche d'éditeurs... et de lecteurs" : Jean-François Michel avait réuni pour en débattre un représentant des éditions Guéniot, de Langres, Jean-Paul Rothiot, président de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges, Marcel Cordier, auteur lorrain et animateur de l'association MADON, Roger Wadier, auteur du pays du Saintois, et Jean-Marie Cuny.
Une riche journée où culture, histoire de la Lorraine et patrimoine constituèrent le fil rouge de ce salon dominical pour le plus grand bonheur des organisateurs et du public. Comme quoi les territoires ruraux disposent de grandes ressources dès lors que l'on sait les mobiliser. Bravo aux organisateurs pour cette belle manifestation !
Quelques photos de la journée...
Dans la nef de l'église des Cordeliers
Autour des livres régionaux
Autour de la table ronde "La Lorraine et les Habsbourg"
[Clichés : H&PB]
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Donon mystique et historique
[Vosges Matin]
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L'eau de Plombières coule de source
[Vosges Matin]
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Le Club vosgien hyper actif en Saône Lorraine
[Vosges Matin]
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La Vierge de Plombières-les-Bains
[Vosges Matin]
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Eau, flottage et industries à Raon-l'Etape (Vosges)
L'eau dans tous ses états est au coeur de ce livre. Les rivières, la Meurthe et la Plaine, et les inondations contre lesquelles il a, de tout temps, fallu se protéger ; les belles fontaines de la ville ; les moulins, scieries et papeteries qui ont tourné grâce à la force de l'eau ; la navigation, le flottage du bois et les fameux "oualous". Le tout est illustré par les tableaux, dont la renommée est incontournable, de l'hôtel de ville de Raon-l'Etape.
La vallée de la Plaine a été aussi une voie de passage et d'invasion depuis le Moyen Âge jusqu'à la Grande Guerre. Les hommes ont essayé d'aménager cette vallée par le chemin de fer et un tunnel, avant d'y développer le tourisme vert.
Enfin, les troubles sociaux de 1907 ont amené universitaires, chercheurs et historiens locaux à répondre à la question de savoir si Raon-l'Etape a été un foyer révolutionnaire. Toute l'histoire du XXe siècle réapparaît ici avec la dynastie Sadoul, Charles Weill et le ministre de la IVe République Maurice Lemaire.
Cet ouvrage réunit les communications présentées par des passionnés d'histoire lors des Journées d'études vosgiennes de Raon-l'Etape en octobre 2010. Il est le fruit de deux années de recherches et de mises au point qui renouvellent en profondeur les connaissances sur ce secteur du nord-est du département des Vosges.
>> Eau, flottage et industries à Raon-l'Etape, collectif, Fédération des sociétés savantes des Vosges - Société philomatique vosgienne, 2010, 500 p., ill. (35 €).
>> L'ouvrage est disponible auprès des associations membres de la Fédération des sociétés savantes des Vosges et sera en vente lors du 2ème Salon du livre au convent des Cordeliers des Thons (Vosges) dimanche 5 septembre.
>> Plus d'infos sur http://www.histoire-patrimoine-vosges.org
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La forêt de Darney, source d'inspiration littéraire
[Vosges Matin | 13.08.10]
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Napoléon à Fraimbois (Meurthe-et-Moselle)
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Parution du n° 2 des Cahiers de La Mothe
Le deuxième opus des Cahiers de La Mothe est paru à l'occasion de la fête annuelle de la cité du Bassigny lorrain.
Destiné à soutenir les actions en faveur de la réhabilitation du site de l'ancienne forteresse lorraine de La Mothe, ces Cahiers proposent de solides et intéressants articles.
La mémoire de La Mothe est évoquée par Fabrice Fontaine. Jean Charles tente de percer le mystère du Chêne des Partisans et propose également de nouveaux documents iconographiques sur La Mothe ainsi qu'un article sur la porte de Soulaucourt, élément défensif de la cité de La Mothe. Il aborde par ailleurs les célèbres coutumes du Bassigny si indispensables à tout chercheur qui veut pénètrer les arcanes du droit du Barrois mouvant... et non mouvant. Bernadette Bruyand présente la maison Du Boys à La Mothe et Jean-François Michel brosse le portrait d'Antoine de Choiseul d'Iche, gouverneur et défenseur de La Mothe. Enfin, Antoine de Lavaulx rappelle le souvenir de son ancêtre Jean de Lavaulx, lieutenant du capitaine de La Mothe.
Un beau sommaire qui devrait plaire à tous ceux qui sont attachés à la cité martyre de La Mothe, symbole éternel de la résistance lorraine face à la France.
>> Les Cahiers de La Mothe, numéro 2, 2010 (10 €), en vente dans toutes les bonnes librairies lorraines et champenoises ou à commander (13 € franco de port) par courriel à jeancharles@evc.net
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La Mothe a fait la fête
Dimanche 22 août, beaucoup de lorrains et de champenois se sont déplacés pour célébrer la cité fortifiée située aux confins de la Haute-Marne et des Vosges.
Les visites guidées des lieux historiques de la ville fortifiée organisées par Jean Charles, l’historien de La Mothe, et de Fabrice Fontaine ont eu un réel succès. L'association Pour La Mothe avait au préalable balisé les circuits et identifié les lieux mothois à visiter.
A midi, plus de deux cents repas traditionnels lorrains ont été servis à des ventres affamés.
Un groupe de fidèles Lorrains, venu de la cité ducale avec bannières et bonne humeur, avait investi pacifiquement la cité martyre afin de maintenir le souvenir de la résistance des Lorrains lors des sièges successifs menés par les Français au XVIIe siècle.
L’exposition historique et généalogique sur les familles de La Mothe a attiré beaucoup de curieux. Du côté de la librairie, le numéro 2 des Cahiers de La Mothe, tout juste sorti des presses des éditions Guéniot, a connu également un beau succès.
Pour les animations, trois groupes de troubadours et magiciens médiévaux ont ravis petits et grands. Et les promenades en poneys ont attiré également les petits cavaliers. Bal champêtre, buvette et gaufres puis, en soirée, barbecue, et à la nuit tombée cracheurs de feux ont animé la colline historique. Un magnifique feu d'artifice a clos cette journée festive mothoise.
Rendez-vous est pris pour 2011, le troisième dimanche d'août, pour fêter la cité symbole de la résistance lorraine !
[clichés : courtoisie de l'association Pour La Mothe]
>> Les Cahiers de La Mothe (n° 1 et 2) sont en vente dans 3 librairies de Nancy, en Haute-Marne à Bourbonne-les-Bains, Chaumont, Bourmont, Soulaucourt et Graffigny-Chemin, et dans les Vosges à Vittel, Epinal et Neufchâteau.
>> Il est possible de les acquérir par correspondance (13 € le numéro franco de port) par courriel auprès de M. Jean Charles : gestion@la-mothe.eu
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Domrémy : pèlerinage johannique le 19 septembre
>> Pèlerinage organisé par la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X et les prêtres du prieuré Saint-Nicolas de Nancy.
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Bleurville : des médiévistes en visite à l'abbaye Saint-Maur
L’abbatiale Saint-Maur attire les amoureux d’architecture moyenâgeuse. En témoigne la récente visite d’un groupe d’étudiants en archéologie médiévale.
Avant de fermer ses portes sur la saison 2010, l’abbatiale bénédictine a accueilli récemment un groupe d’étudiants accompagné de Cédric Moulis, ingénieur en archéologie médiévale à l’université de Nancy 2. Ils ont visité le site sous la conduite d’Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur. Ces jeunes chercheurs on travaillé cet été au chevet de l’ancienne chapelle Saint Jean-Baptiste de la commanderie de Xugney, située à proximité de Charmes. Il y ont effectué des relevés architecturaux afin d’étudier les méthodes de construction utilisées par les bâtisseurs de ce lieu de culte templier des 12ème-13ème siècles.
Si Cédric Moulis est attaché à l’université de Nancy 2, ses étudiants stagiaires viennent des quatre coins de la France, de Paris, Lille ou Lyon, afin de se former dans leur spécialisation. Ils ont été agréablement surpris par la qualité de l’architecture de l’église abbatiale, mais plus encore par celle de la crypte préromane. La qualité de ses piliers, la taille des chapiteaux et l’appareillage soigné des moellons de grès utilisés pour les voûtes ont soulevé de nombreuses questions et remarques.
Cédric Moulis s’est dit fortement impressionné par le site et ne dédaignerait pas y effectuer des relevés qui permettraient de mieux connaître et comprendre cette crypte du 10ème siècle. Avant de quitter les lieux, il a profité de la conférence donnée par Gilbert Salvini sur la villa gallo-romaine de Damblain, pour présenter au public les objectifs et les travaux réalisés à Xugney depuis deux ans.
En conclusion de cette visite, le président Beaugrand a rappelé que l’abbaye Saint-Maur restera toujours ouverte à tous ceux qui veulent mieux connaître ou faire connaître son histoire millénaire. Y compris aux universitaires !
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Eglise des Cordeliers des Thons (Vosges) : Salon du livre lorrain, comtois et champenois le 5 septembre
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La Meurthe-et-Moselle a sa délégation Maisons Paysannes de France
Association pilier de la défense du patrimoine en France depuis plus de 40 ans, Maisons Paysannes de France s'est donnée pour objectif de sauver et de valoriser le patrimoine rural français et notamment le bâti de nos villages, essentiellement composé d'anciennes fermes, de maisons paysannes.
Patrimoine méconnu, rarement protégé et plus que jamais menacé, le patrimoine rural est pourtant le tissu de nos villages et valoriser une église ne prend son sens que lorsque l'ensemble du village est restauré dans le respect du bâti.
En Meurthe-et-Moselle le bâti des villages est soumis aussi bien à la pression immobilière qu'à la rénovation souvent hasardeuse qui détruit peu à peu l'harmonie et le caractère particulier de nos villages. Il s'agit pourtant là d'un héritage culturel important qui doit aussi trouver sa destination dans la métamorphose de l'image de la Lorraine et dans la promotion touristique de la Meurthe-et-Moselle.
Organisée en délégation départementale, Maisons Paysannes de France n'avait jusqu'alors pas de délégation en Meurthe-et-Moselle, cas unique en Lorraine et rare en France. Cela est désormais réparé puisque la délégation se met progressivement en place avec Anthony Koenig comme correspondant local.
Que vous habitiez en Meurthe-et-Moselle ou ailleurs, Anthony Koenig vous invite à rejoindre Maisons Paysannes de France : il s'agit de faire davantage connaître l’association en élargissant le nombre d'adhérents en Meurthe-et-Moselle - mais aussi dans toute la Lorraine -, en faisant connaître et comprendre le bâti de nos villages, en donnant des conseils sur les restaurations à pratiquer, en communiquant dans la presse et auprès des élus ou en organisant des visites découverte de villages.
>> Pour tout savoir sur Maisons Paysannes de France : http://www.maisons-paysannes.org
>> Pour tout savoir sur Maisons Paysannes en Meurthe-et-Moselle :
http://www.maisons-paysannes.org/delegations/delegation-54.-meurthe-et-moselle.html
>> Pour contacter le correspondant Meurthe-et-Moselle : anthonykoenig2008@gmail.com ou anthonykoenig@hotmail.fr
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Un ‘Pastis’ lorrain
De la badiane et de la mirabelle, quelle idée ! « Elle est née un jour au cours d’une réunion créative. Un peu comme une boutade, une plaisanterie », s’amuse Vincent Ferry, le patron de Clair de Lorraine.
Son site Internet et ses boutiques gourmandes sont des ambassadeurs de la gastronomie du terroir lorrain. « Et quoi de plus lorrain que la mirabelle ? », lance-t-il. Le fruit d’or, il l’accommode à toutes les sauces. En amer (comme le Picon bière). Pour parfumer la vodka vosgienne. Alors pourquoi pas dans un Pastis ! Après tout, le Perroquet n’est jamais qu’un trait de menthe dans de l’anis ; la Tomate est une anisette colorée à la grenadine et la Mauresque se teinte de sirop d’orgeat…
Entre cette réunion créative et la sortie de 'Pastibel' (contraction de pastis et mirabelle), trois années et une centaine d’échantillons ont été nécessaires. Car l’élaboration de cette anisette vosgienne qui aurait pu s’appeler ‘Pastis 88’ a été assez compliquée : « Entre trop et pas assez de mirabelle, le dosage était assez délicat », explique Vincent Ferry, troublé à l’idée que les premiers mélanges (Pastibel et eau fraîche) ne se troublent pas justement. « Or, il fallait obtenir ce précipité, tout en conservant une certaine subtilité au produit, sachant que la badiane est un arôme puissant qui emporte tout ».
Au nez, c’est de l’anis. En bouche, la badiane l’emporte, avant de s’effacer pour un aller/retour entre deux saveurs, entre le sec et le moelleux, entre la longueur en bouche de l’anis et la persistance discrète mais veloutée de la pulpe de fruit qui tapisse la bouche. Un verre d’eau pour se rincer la bouche et apparaît la réglisse. Étonnante fusée à trois étages que Clair de Lorraine présentera au Sial dans la catégorie « innovation ».
Pour l’heure, les 3.000 premières bouteilles du lancement inondent le grand Est. Dans les boutiques de Clair de Lorraine mais aussi dans la grande distribution. Au total, une centaine de points de vente. L’objectif est ambitieux : « 15.000 bouteilles par an », précise Vincent Ferry.
[presse régionale]
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Jacques Rivière-Lemaistre expose à Châtillon-sur-Saône
L'exposition de Jacques Rivière-Lemaistre vient d'être inaugurée au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône. Une visite s'impose absolument.
Habitué des cimaises des salles d'exposition du Grenier à sel de la cité Renaissance vosgienne, notre maître enlumineur et héraldiste romarimontain expose ses magnifiques dessins pour le plus grand bonheur des amateurs et amoureux de l'histoire de notre région.
Double thème en cette fin de saison estivale : maître Jacques propose tout d'abord une belle série de saints enluminés dans la plus pure tradition des ateliers monastiques du Moyen-Âge. Et puis, en bon spécialiste ès héraldique - la science du blason -, notre enlumineur a réalisé les armes des grandes familles nobles qui se sont illustrées en Saône Lorraine : les du Châtelet, les Mauris, les Bauffremont, les Choiseul, les Cendrecourt, les Bouzey, les Ligniville, etc. De somptueux blasons qui redonnent toutes ses lettres de noblesse au Grenier à sel Renaissance ! En bon normand (et oui, Jacques Rivière-Lemaistre est d'origine normande, mais aime tout autant sa province d'adoption : la Lorraine !), il expose également quelques écus de cette belle région... Et les armes de la famille Rivière-Lemaistre y tiennent toute leur place !
Les armoiries n'étaient pas l'apanage ou le privilège des familles nobles. Avant que cela devienne une tradition essentiellement chez les grands seigneurs, le blason pouvait être porté par des personnes de modeste extraction : laboureurs, artisans ou bourgeois pouvaient tout à fait posséder leurs propres armes. A l'origine, le blason porté sur l'écu des chevaliers ou reproduit sur l'oriflamme, servait de signe de ralliement et de reconnaissance à la soldatesque qui, ainsi, pouvait déméler d'un simple coup d'oeil les ennemis des alliés.
Notre bon maître a décidé d'offrir à l'association Saône-Lorraine toute la série de ces blasons. Un bien beau cadeau qui viendra enrichir les collections du musée de Châtillon.
Jean-François Michel, président de l'association Saône-Lorraine, a vivement remercié cet ami fidèle de Châtillon pour son beau geste. Et d'inviter les amateurs d'enluminures et d'héraldique à passer par Châtillon-sur-Saône pour y découvrir cette exposition ainsi que les richesses architecturales de cette sympathique petite cité vosgienne de caractère.
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A l’abbaye Saint-Maur de Bleurville : les secrets de la villa gallo-romaine de Damblain dévoilés
Beau parterre de passionnés d’archéologie pour la dernière animation à l’abbaye Saint-Maur. Les secrets de la villa gallo-romaine de Damblain y furent dévoilés par Gilbert Salvini.
Dans le cadre des manifestations autour de l’exposition « Gallo-romains en Saône Lorraine », Gilbert Salvini, président du Cercle d’études locales de Contrexéville, a développé, en fin spécialiste, le détail des fouilles archéologiques menées sur le site de l’ancien aérodrome de l’Otan à Damblain. Pour y avoir participé à titre d’archéologue bénévole aux côtés des archéologues de l’Inrap, il a présenté les différentes phases des découvertes sur les sites prospectés.
« Damblain, c’est du gallo-romain, mais aussi du mérovingien, sans oublier l’époque gauloise et même des strates d’occupation préhistorique » résume Gilbert Salvini. En effet, les archéologues ont mis au jour dans le périmètre même de la villa gallo-romaine des traces d’occupation plus ancienne, préhistorique et celtique, et plus récente avec une nécropole mérovingienne du 7ème siècle. Damblain était situé à la croisée de grandes voies de communication, aux confins des cités des Lingons et des Leuques ; en témoigne les restes d’amphores à huile provenant du sud de l’Espagne découverts sur le site.
Les vestiges de la villa, constituée d’une maison d’habitation et d’une zone agricole et artisanale, s’étendent sur 7 hectares. Ils ont été mis au jour en 2006 lors des sondages de diagnostic réalisés sur l’emprise de la future zone d’activité aménagée par le Conseil général des Vosges. Les fouilles menées par l’Inrap en 2008-2009 ont révélé une villa occupée entre les 1er et 3ème siècle après Jésus-Christ. Le bâtiment résidentiel à étage était doté d’une cave et de thermes avec plusieurs pièces chauffées par le sol.
Les éléments archéologiques les plus significatifs ont été prélevés afin d’être étudiés puis reconstitués. Ils seront probablement présentés au public lors d’une future exposition d’intérêt départemental. En attendant, les fouilles sont terminées et le site a été rendu à la nature et aux aménageurs. Place au 21ème siècle désormais.
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Au musée de Hennezel : conférence sur la villa gallo-romaine d’Ainvelle (Vosges)
L’association Saône Lorraine, le Cercle d’études locales de Contrexéville et La Roye Demange d’Ainvelle vous donnent rendez vous samedi 28 août à 17 heures au Musée du fer, du bois et du verre à Hennezel-Clairey pour la conférence donnée par Patrick Millot sur la villa gallo-romaine d'Ainvelle.
Membre de l’association La Roye Demange et archéologue bénévole, Patrick Millot relatera l'histoire des fouilles réalisées sous la responsabilité de Pierre Borde à partir de 1985 et fera le point sur les connaissances acquises depuis 25 ans. Il replacera la villa dans le contexte et l'environnement antique.
Plus d'informations sur le site gallo-romain d'Ainvelle sur http://pmillot88.free.fr
>> Musée du fer, du bois et du verre d'Hennezel-Clairey, entre Darney et Bains-les-Bains, 28 août à 17h00, conférence sur la villa gallo-romaine d'Ainvelle par Patrick Millot.
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"Vosges, terre de livres" aux Archives départementales à Epinal
>> Plus d'infos sur http://www.vosges-archives.com -
Bruyères (Vosges) : du côté du musée de la faïence
[Vosges Matin] -
Nos ancêtres préhistoriques à Darney
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Malbrouk, forteresse lorraine
Manderen (Moselle) possède un superbe château du XVe siècle, édifié par le chevalier Arnold VI de Sierck. Classé monument historique en 1930, il a été entièrement rénové en 1998 et offre un site d'exception à visiter.
[Vosges Matin] -
Moyenmoutier (Vosges), l'abbaye au coeur
[Vosges Matin] -
Ouest vosgien : les vers blancs attaquent
[Vosges Matin] -
"Sur les routes" au musée de l'Image d'Epinal
La route du 19ème siècle est encombrée. De voitures, de chevaux mais aussi de nombreux marcheurs : le colporteur, le petit savoyard, le bohémien, le conscrit, la cantinière, le juif errant...
Le musée de l'Image a choisi d'explorer les destins de ces hommes, femmes et enfants, réels ou légendaires, qui sont devenus au fil des ans les emblèmes de l'Imagerie. Nos souvenirs en ont fait des personnages merveilleux, dont la mémoire s'est colportée au fil des années, s'embellissant encore et toujours. Imagiers, peintres, graveurs, les artistes sont nombreux à avoir été inspirés par ces fascinants marcheurs.
L'exposition, et le catalogue édité à cette occasion, est une véritable invitation au voyage. Le musée de l'Image dévoile des oeuvres anciennes, images, tableaux, objets... Près de 150 oeuvres issues de ses propres collections, mais aussi de nombreux autres musées français, collections publiques et privées en provenance des quatre coins de la France.
D'image en image, le musée dessine des chemins jusqu'aux oeuvres d'artistes contemporains reconnus : Henri Cartier-Bresson, Claire Chevrier, Gérard Collin-Thiébaut, Hamish Fulton, Izis, Corinne Mercadier, Jacqueline Salmon.
L'exposition se poursuit jusqu'au 11 novembre 2010. Plus d'infos sur www.museedelimage.fr
>> Sur les routes, collectif, Musée de l'Image/Ville d'Epinal, 2010, 284 p., ill. (22 €).
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Bleurville : le nouveau Plan Local d'Urbanisme présenté à la population
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Les Romains dans les Hautes-Vosges
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Contrexéville : une nouvelle jeunesse pour le tableau de l'église
[Vosges Matin] -
Darney (Vosges) : le devenir du centre de la Préhistoire en question
[Vosges Matin]