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Lorraine - Page 75

  • La Croix de Lorraine

    CROIX LORRAINEjpg.jpgEmblème lorrain, devenu après le 18 juin 1940 et l'appel du général de Gaulle, le symbole national de la Résistance, la Croix de Lorraine nous raconte 2000 ans d'histoire. Mais elle garde tous ses mystères et secrets...

    Car son origine n'a jamais été complètement élucidée. Trouve-t-elle ses racines dans la filiation supposée des ducs de Lorraine avec Godefroy de Bouillon ? Dans la Croix de Hongrie ? Dans la Croix d'Anjou ?

    Dans cet ouvrage, François Le Tacon déroule fil d'Ariane et analyse ces trois hypothèses. Il nous explique aussi comment et pourquoi cette croix est synonyme de force et permet à ceux qui s'en réclament de soulever les montagnes, s'ils sont dans leur bon droit.

    Associée à Jeanne d'Arc, au retour à la France de l'Alsace-Lorraine, au général de Gaulle, la Croix de Lorraine a inspiré des artistes de l'Art nouveau comme Gallé ou les frères Daum.

    L'auteur, François Le Tacon est directeur de recherche émérite à l'INRA. Il a publié plusieurs ouvrages et articles sur Emile Gallé et l'Ecole de Nancy.

     

    ‡ La Croix de Lorraine. Du Golgotha à la France Libre, François Le Tacon, éditions Serpenoise, 2012, 167 p., ill. (20 €). 

  • le saint lorrain du mois : saint Gengoult

    Saint champenois, saint Gengoult est particulièrement vénéré en Lorraine où une collégiale lui est dédiée à Toul.

     

    relique st gengoult.jpgSaint Gengoult est né au début du VIIIe siècle. Ce fut un fils très docile dont les meilleures distractions étaient la bienfaisance et la chasse. En âge de s’établir, il épousa Ganéa, fille de haute noblesse, mais de petite vertu.

     

    Gengoult se bâtit un château à Varennes-sur-Amance, à 28 kilomètres de Langres. Mais les guerres l’appelèrent à prendre rang dans les armées de Pépin le Bref. Quand il revint chez lui, il apprit les infidélités de sa femme. Comme elle refusait d’avouer, il décida de lui faire subir l’épreuve de l’eau. Il la conduisit prés d’une fontaine et lui dit : « Plongez votre bras dans ce bassin et ramassez une pierre qui est au fond. Si vous êtes sans reproche vous n’aurez aucun mal. Si vous avez pêché, Dieu ne laissera pas votre crime impuni ». Ganéa accepta sans méfiance. Mais à peine avait-elle plongé son bras dans l’eau qu’elle le retira vivement. Celui-ci était rouge, couvert de cloques comme si l’eau avait été bouillante. Gengoult était fixé. Il laissa à sa femme le loisir de se repentir et se retira dans sa résidence de Vaux-la-Douce, à quelques kilomètres de Bourbonne-les-Bains, où il mena une vie toute de piété, accomplissant même quelques miracles.

     

    Mais l’épouse coupable ne lui avait pas pardonné et elle résolut de le faire assassiner par son amant. Celui-ci docile se rendit en Bourgogne. Il pénétra dans la chambre où reposait Gengoult et leva son épée. Gengoult tenta de détourner le glaive mais fut néanmoins mortellement blessé et succomba le surlendemain, le 11 mai 760. On l’enterra dans l’église Saint Pierre, qu’il avait fait construire à Varennes. Puis ses reliques furent déposées à Langres, à l’abri des barbares Normands. Tout de suite sa mémoire fut vénérée et invoquée non seulement pour la paix des ménages mais également pour la guérison des panaris.

     

    Il est fêté le 11 mai au calendrier liturgique de l’Eglise de Nancy et de Toul.

     

    [source : http://www.introibo.fr/Saint-Gengoult-martyr | cliché : relique de saint Gengoult conservée à Varennes-sur-Amance, Haute-Marne]

  • 8 mai 2012 - 8 mai 1945 : célébration de la capitulation allemande à Nancy

    C'est sous la pluie que se sont déroulées les cérémonies du 8 mai à Nancy au mémorial Désilles.

    Plusieurs détachements de régiments de la région avaient pris place devant le mémorial Désilles au côté des membres des associations patriotiques et d'anciens combattants. Les sonneries réglementaires ont été interprétées par la nouba - formation musicale régimentaire - du 1er RT d'Epinal.

    Après le passage en revue des troupes et les remises de médailles, plusieurs dépôts de gerbe ont au lieu sous le mémorial à la mémoire des victimes de la Seconde Guerre mondiale.

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    [clichés H&PB]

  • A découvrir : le musée du textile de Val-et-Châtillon (Meurthe-et-Moselle)

    Au pied du massif vosgien, dans un cadre de verdure, à 50 minutes de Nancy et Strasbourg, Val-et-Châtillon est une commune forestière qui développa ses activités grâce à ses ressources naturelles : l’eau et le bois. Un musée étonnant vous y attend.

     

    cotonnière.jpgLa première usine textile ouvre ses portes à Val-et-Châtillon dès 1850. Au milieu du XXe siècle, ce sont près de 1000 employés qui s’activent à la fabrication de tissus, velours, etc.

     

    Pour garder trace de cette mémoire et de ce savoir-faire, le bâtiment de la Société Cotonnière Lorraine accueille désormais le musée du textile.

     

    Continus, cannetière, bobinoir, poste de rentrage, métiers à tisser, plieuse, visiteuse... Les machines s’animeront sous vos yeux pour vous expliquer le temps d’une visite toutes les étapes de fabrication de la balle de coton au tissu final.

     

    musée.jpgPeigne à pas de chat, crochet de rentrage, quart de pouce, navette... Les outils d’autrefois des ouvriers du textile... Calicotier, fileur de coton, tissier, aiguiseur de cardes, peigneur, bobineuse, tisserand, ourdisseuse, leveuse... Autant de métiers et gestes disparus à redécouvrir.

     

     

    Pour visiter le musée du textile de Val-et-Châtillon :

     

    • Jours d’ouverture : de mai à octobre – les jeudis et dimanches de 13h30 à 18h00
    • Adresse : Avenue Veillon – 54480 Val-et-Châtillon
    • Téléphone : 03.83.42.59.13
    • Courriel : bena_olivier@yahoo.fr

     

    ‡ Plus d’info’s : http://val-et-chatillon.com/commune/musee

    ‡ Et plus de photos du musée : http://val-et-chatillon.com/photos/index.php?/category/8

     

  • Excursion dans le Toulois et le Sud meusien avec "Les Amis d'Alfred Renaudin"

    L'association Les Amis d'Alfred Renaudin organise une excursion à Toul et au château de Gombervaux le samedi 30 juin 2012.

     

    Programme prévisionnel de la journée :

     

    > 8h30 : départ de la salle des fêtes de Val-et-Châtillon – arrêt place de la salle des fêtes de Cirey-sur-Vezouze. Possibilité de rejoindre le groupe à Toul

    > 10h00 : arrivée au Musée d’Art et d’Histoire de Toul où sont exposés plusieurs tableaux de Renaudin. Visite du Musée avec des guides et rencontre avec le Docteur Michel Hachet, conservateur honoraire du Musée, qui a connu le peintre Renaudin

    > 12h30 : Repas au restaurant

    > 15h00 : Visite du Château de Gombervaux peint plusieurs fois par Renaudin

    > 17h00 : Retour à Val-et-Châtillon et passage avec courts arrêts à Vaucouleurs (Porte de France), Pagny-la-Blanche-Côte...

    > 18h30 : arrivée à Val et Châtillon

     

    Prix : environ 35-40 € (transport, visites et repas compris)

     

    ‡ Renseignements : bena_olivier@yahoo.fr

  • Le XIXe siècle, Grand Siècle des religieuses françaises

    lorraine,religieuses,congrégations,XIXe siècle,doctrine chrétienne,providence,portieux,saint jean de basselDans la mémoire collective, le "Grand siècle des âmes" - le XVIIe - est le temps de "l'invasion mystique". Pourtant, en 1790, le royaume ne compte qu'un peu plus de 55.000 religieuses. Il y en aura 135.000 en 1900.

    Cet essai cherche à décrire cet essor, une fois résumé le legs de l'Ancien Régime. Si la Révolution a entendu supprimer "la religieuse", le XIXe siècle, lui, va promouvoir la "soeur", devenue en Lorraine, la "chère soeur" ! L'espace est libre pour une pléiade de fondatrices avec des Sophie Barat (Sacré-Coeur de Jésus), Anne-Marie Javouhey (Saint-Joseph de Cluny), thérèse Couderc et le Cénacle, Jeanne Jugan et les Petites Soeurs des Pauvres.

    Sur le terreau des Pieuses filles, Béates et Soeurs des campagnes prendront naissance quelque 400 fondations nouvelles. L'index énumère plus de 200 congrégations anciennes et nouvelles dans lesquelles tiennent une place de choix les congrégations lorraines : Doctrine Chrétienne et Providence de Portieux et de Saint-Jean-de-Bassel notamment.

    Le temps était venu de mettre à la portée du plus grand nombre un ouvrage qui répertorie les différents visages de ces soeurs aux fonctions multiples et au service de tous, jusque dans les missions lointaines.

    L'auteur, Gérard Cholvy, est professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université Paul-Valéry - Montpellier 3, spécialiste de l'histoire religieuse et culturelle en France.

     

    ‡ Le XIXe. Grand siècle des religieuses françaises, Gérard Cholvy, éditions Artège, 2012, 136 p., ill. (17 €).

  • Au Pays des Trois Provinces : le programme des visites estivales 2012

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    Au pays des Trois Provinces, carte de Cassini, XVIIIe s.

     

    Le Pays des Trois Provinces, vous ne le connaissez peut-être pas encore ? C'est un charmant pays, situé aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté, entre Bassigny et Vôge, peuplé de vastes forêts et des paysages aux formes arrondies agrémentés de prairies où s'égayent de nombreux villages pittoresques.

    L'association pour le développement du Pays des Trois Provinces propose un riche programme de visites-découverte qui se déroulera tout au long de l'été.

    Prenez d'ores et déjà date pour aller à la rencontre des habitants de ce vaste territoire rural qui se bat pour se faire mieux connaître en valorisant son patrimoine historique, architectural et environnemental.

     

    ‡ Consultez le progamme des visites en cliquant sur les liens ci-dessous :

    ADP3P1.pdf

    ADP3P2.pdf

  • La demoiselle des tic-tac

    demoiselle.jpgRosy et sa mère ont quitté Ludwigshafen, en Allemagne, en 1937 pour une vie meilleure en France, dans un petit village de Moselle. Or, personne n'a oublié l'annexion de 1871 et rares sont ceux qui leur tendent la main. Il est vrai que la mère - Mutti - admire Adolphe Hitler, méprise les curés, les juifs et les fonctionnaires, et que Mein Kampf est son livre de chevet... Pour Rosy, dix ans, la vie n'est pas drôle tous les jours.

    Quand, en 1940, Hitler s'empare de la Moselle, leurs conditions de vie s'améliorent. Pas pour longtemps. Entre novembre 1944 et mars 1945, alors que les Alliés pilonnent la région, Rosy et sa mère se terrent à la cave. Pour tenir, Rosy se raccroche à ses souvenirs, avec de maigres provisions et pour toute compagnie une petite poule et de drôles d'araignées aux pattes fines, que son oncle Edy, qu'elle aime comme un père, surnommait les "tic-tac"...

    Un roman surprenant qui replonge le lecteur dans ces années noires de l'occupation dans l'Est de la France.

     

    ‡ La demoiselle des tic-tac, Nathalie Hug, éditions Calmann-Lévy, 2012, 201 p. (15 €).

  • Vandoeuvre-lès-Nancy : l’église Saint-François d’Assise vendue à un ‘marchand de poulets’ ?

    Il parlait aux oiseaux, François d’Assise. Et ils lui répondaient. Ceux-là ne pourront pas, car ils seront frits, achevant dans les gosiers humains leur triste condition de poulet de batterie.

     

    saint-francois-d-assise.jpgLe diocèse de Nancy envisage très sérieusement de vendre l’église Saint-François d’Assise de Vandœuvre à KFC, enseigne spécialiste du poulet frit du Kentucky.

     

    Les précédents acheteurs pressentis par l’agent immobilier qui fait l’intermédiaire entre diocèse et commerçant investisseur ont jeté l’éponge, sans doute effrayés par une contrainte inattendue et de poids sur le cahier des charges : le classement à l’inventaire des Monuments historiques en cours, à l’initiative de l’association « Pierres & Patrimoine » de Vandoeuvre, présidée par Christine Ardizio, par ailleurs conseiller municipal.

     

    Le classement en cours protège non seulement très strictement l’église, mais tout le périmètre jusqu’à cinq cents mètres, y compris le presbytère, le parking, le tout sous bénéfice d’inventaire, car il est notoire que Saint-François est la figure de proue d’un quartier, Brichambeau, lui aussi conçu et dessiné par Henri Prouvé. Un Nancéien frère de Jean Prouvé, moins connu que lui en cette année Prouvé, mais considéré comme l’un des grands architectes français de l’après-guerre, dont l’œuvre est d’ailleurs en constante réévaluation.

     

    « Le diocèse m’a demandé d’organiser une réunion avec ses représentants, ceux de KFC, la Drac et l’architecte des Bâtiments de France jeudi dernier à 10 heures », expliquait hier Stéphane Hablot. « Les gens de l’évêché se plaignaient de ne pas savoir exactement quelles étaient les nouvelles obligations du cahier des charges dues au classement en cours. La réunion a eu lieu, mais sans les hommes d’affaires de KFC, que j’ai refusé de recevoir, car on met la charrue avant les bœufs. L’église est toujours au diocèse, elle n’est pas vendue. C’est à ce dernier de répercuter les informations aux tiers ». Le diocèse a donc été dûment informé.

     

    « Si les acheteurs respectent les règles, je n’ai pas de raison de m’opposer au projet », explique le maire, « même si je préfèrerais qu’on installe une FNAC dans cette église. Cela dit, à titre personnel, je trouve curieux de voir des vendeurs de poulets tenir boutique dans une église, et encore plus étrange que ce soit l’Eglise qui le permette. Si le projet passe les obstacles du cahier des charges, je provoquerai une réunion pour connaître le sentiment profond de la population vandopérienne. S’il est hostile, nous verrons. »

     

    Irait-il jusqu’au rachat, pour lequel il avait mandat de tout son conseil et qu’il a finalement refusé ? « Nous ne l’avons pas fait, car cela n’entrait pas dans nos projets. Cela coûtait 800 000 €, prix estimé par les Domaines, et derrière, il y avait 1 M€ de travaux. C’est une grosse somme. Ni le Département ni la Communauté urbaine n’ont voulu nous aider ».

     

    L’entrée des marchands (de poulets) dans le temple à l’invitation de l’évêché n’est donc pas encore une certitude. Christine Ardizio se demande d’ailleurs si le choix de l’évêché est bien judicieux. « Il y a encore cent fidèles chaque samedi soir à la messe de Saint-François. Et quand le quartier Biancamaria, qui est voisin immédiat de l’église, sera construit, ses deux mille habitants auront besoin d’une paroisse… »

     

    [d’après L’Est Républicain]

  • Metz - 5 mai : journée d'études "Diocèses & évêchés, territoires et paysages"

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  • Robécourt (88) : nouvelle saison à l'ancienne fonderie de cloches

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    [Vosges Matin]

  • Les vitraux de Jean Cocteau à Metz

    vitraux cocteau.jpgArtiste d'une virtuosité époustouflante, Jean Cocteau avait tous les talents et surtout celui de nous entraîner à la découverte de territoires artistiques insolites.

    Ainsi, en 1961-1962, on demanda à cet esthète d'exécuter des vitraux pour l'église Saint-Maximin de Metz. Le résultat est à la mesure de sa petite musique personnelle, de son inspiration foisonnante. Cocteau va réaliser quatorze baies d'une fantaisie débridée et à la fois rigoureuse. Une oeuvre colorée, chatoyante et riche d'images. Une oeuvre où il faut saisir autant les symboles sacrés du christianisme que l'inatendu, entrer dans le mythe et dans le mystère, écouter ce que Cocteau a voulu signifier, accepter parfois de rester dans l'énigmatique, dans l'inaccessible, dans l'inexpliqué. Dans le mystère de la foi tout simplement.

    Mais qu'importe ! Car à chaque instant, on admire, on vibre, on médite, on se laisse submerger par tant de dons créatifs.

    L'auteur tente une réflexion sur la diversité des symboles et des emblèmes ornementaux créés par Cocteau. La multiplicité des éléments impose de poser un autre regard sur les formes et les couleurs de ces vitraux.

    Marie-Antoinette Kuhn-Mutter est docteur en histoire des civilisations et en histoire de l'art. Elle est membre de l'Académie nationale de Metz et auteur de plusieurs ouvrages sur le patrimoine religieux messin.

     

    ‡ Les vitraux de Jean Cocteau à Metz, Marie-Antoinette Kuhn-Mutter, éditions Serpenoise, 2012, 120 p., ill. (30 €).

  • Paris - 13 mai 2012 : hommage national à Sainte Jeanne d'Arc

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  • 34ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs : 12 & 13 mai 2012

    L'association Pèlerins de Lorraine communique le programme du 34ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs qui se déroulera les samedi 12 et dimanche 13 mai prochain.

    Rendez-vous nombreux dans les pas de Jehanne d'Arc à l'occasion de son 600ème anniversaire !

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    Bénédiction des bannières et drapeaux devant la chapelle castrale de Vaucouleurs [archives © H&PB]

  • Longwy 1979

    longwy.jpg10 décembre 1978. La presse régionale lorraine annonce la suppression de 12 500 emplois dans le bassin sidérurgique de Longwy, dans le Pays Haut meurthe-et-mosellan. 19 décembre : 20 000 marcheurs de la colère et du désespoir ouvrent la page d'une résistance farouche au plan européen d'Etienne Davignon. Sous l'emblème lumineux d'un "SOS emploi" hissé au sommet du crassier, le cri de la communauté du fer atteignit l'ensemble du pays de France. Les ressorts d'un soulèvement pour que demeure la vie brossent l'histoire des rebonds imaginés par le monde ouvrier durant les six mois qui séparèrent la dramatique annonce de la signature d'une convention de protection sociale. "Coups de poings" fulgurants et défilés populaires alterneront leur potentiel communicant.

    Le passionné trouvera dans cet ouvrage, documents d'époque inédits, messages de grands témoins, coulisses secrètes de mises en scène spectaculaires, ressorts oubliés des grandes éruptions populaires. Les moments clés d'une époque singulières se succèdent dans une valse étourdissante. Un avant-goût de la mondialisation et de son cortège de désastres économiques et humains... aujourd'hui devenus triste réalité.

    L'auteur, Janine Olmi, native de Longwy, après avoir travaillé dans le secteur sidérurgique, s'engage dans un cursus universitaire. En 2005, elle soutient une thèse en science politique "Oser la parité syndicale" et publie en 2009 La Pasionaria Rouge, récit d'une vie.

     

    ‡ Longwy 1979. Les ressorts d'un soulèvement pour que demeure la vie, Janine Olmi, éditions L'Harmattan, 2012, 156 p. (16,50 €).

  • Nancy : retour en beauté de Jeanne d'Arc

    La ville de Nancy a redonné un coup de neuf à la statue de Jeanne d’Arc installée place Lafayette. La rénovation de la statue a demandé plus de trois semaines de travail pour fêter dignement en mai prochain le 600ème anniversaire de la naissance de notre « Bonne Lorraine ».

     

    jeanne ncy retour_26.04.12.jpgLa statue est l’œuvre du sculpteur Emmanuel Frémiet. Elle a été érigée en 1890. Elle était partie se refaire une beauté dans des ateliers parisiens le 2 avril dernier. La statue de Jeanne d’Arc est de retour sur son socle, place La Fayette, depuis ce jeudi 26 avril. Après l'opération de déchargement matinal, les équipes techniques se sont chargées de l’installation de la rampe et de la statue, puis le retrait définitif de l'installation a été effectué en début d'après-midi. Une journée marathon pour installer le personnage historique de bronze sur son socle.

     

    Une fois installée, elle devra encore subir une semaine de travaux de finition pour être tout à fait prête pour le 13 mai, jour de la commémoration du 600ème anniversaire de la naissance de la Pucelle.

     

    L’oxydation du bronze et les atteintes dues à la pollution, ainsi que la fragilisation des structures internes maintenant le cheval et sa cavalière avaient rendu nécessaires les travaux de rénovation et de nettoyage (par gommage micro-abrasif), de patinage et de protection (couches de cire microcristalline) de la statue. Pour ne pas incommoder les riverains, ces travaux ont été réalisés au sein des ateliers de la société Tollis, située en région parisienne et spécialisée dans la restauration des œuvres anciennes en métal et pierre. Le socle en marbre de la statue a également été nettoyé pendant son absence.

     

    Les nancéiens et touristes peuvent donc à nouveau admirer la statue de Jeanne d’Arc, personnage emblématique du Moyen Age, au cœur du centre-ville de Nancy.

     

    [cliché Ville de Nancy]

  • Domremy : Colloque international « De Domremy... à Tokyo : Jeanne d'Arc et la Lorraine » du 24 au 26 mai 2012

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    Jeanne d'Arc au sacre de Charles VII, fin XIXe-début XXe s., église de Bleurville [cliché ©H&PB]

    A l'occasion de la commémoration du 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc, un colloque universitaire international est organisé par l'Université de Lorraine, le Conseil général des Vosges, le Conseil général de la Meuse et la ville de Vaucouleurs sous la direction de Catherine Guyon et de Magali Delavenne les 24, 25 et 26 mai 2012 à Domremy et Vaucouleurs.

    Vingt-cinq chercheurs français et étrangers reprendront le dossier de la naissance, l'enfance et la jeunesse de Jeanne. Ce sera l'occasion de rappeler le contexte politique des marges lorraines au début du XVe siècle et de préciser les cadres géographiques et administratifs complexes de ce secteur mettant en contact royaume de France, duché de Lorraine et Barrois.

    Les communications porteront sur la famille de Jeanne et ses jeunes années replacées dans leur environnement villageois quotidien, mais aussi dans leur contexte religieux et social. Il sera aussi question du retentissement dans l'espace lorrain et des régions limitrophes de son épopée, des enquêtes menées à Domremy ainsi que de la fausse Jeanne d'Arc, Claude des Armoises, sur laquelle des éléments nouveaux ont été découverts.

    Les intervenants aborderont enfin les enjeux de cette commémoration et s'interrogeront sur l'image de Jeanne, figure majeure de l'histoire de France, à la fois enjeu politique, emblème féminin, modèle d'enfance et sainte de l'Eglise. Loin de s'arrêter aux frontières nationales, la figure de Jeanne d'Arc a rayonné dans le monde entier, comme le révèle l'exemple du Japon où elle est connue du grand public et a constitué une source d'inspiration pour les artistes, acteurs et écrivains.

     

    ‡ Programme du colloque de Domremy ici programme_colloque Jeanne d'Arc.pdf

  • J'ai nom Jeanne la Pucelle

    jeanne la pucelle.jpgIl est peu de villes en France qui n'aient leur rue ou leur place Jeanne d'Arc. Au-delà de l'héroïne mythique, que sait-on de la vie quotidienne de la jeune fille venue de Lorraine, de son enfance, des origines de ses résolutions, de son action réelle ? Adulée par les uns, moquée par les autres, toujours regardée avec étonnement, Jeanne d'Arc continue de fasciner six cents ans plus tard.

    L'ouvrage d'Alain Vauge se propose de décrire l'enfance de Jeannette de Domremy, puis d'expliquer les ressorts qui ont façonné sa motivation, avant de suivre la Pucelle en action, mois après mois, parfois au jour le jour, de sa rencontre avec le dauphin Charles à Chinon au bûcher de Rouen.

    Une large place est faite au procès de condamnation qui révèle, mieux que toutes les chroniques, la personnalité de Jehanne. Enfin, une approche rigoureuse tente, d'une part, de dresser un profil psychologique de l'héroïne, et d'autre part, de faire la lumière entre la légende et les réalités objectives.

     

    ‡ Autour du livre, découvrez la libération d'Orléans à laquelle a participé Jehanne et d'autres chroniques, ici : http://jeannedarc.monsite-orange.fr

     

    ‡ J'ai nom Jeanne la Pucelle. Journal d'une courte vie, Alain Vauge, éditions Bénévent, 2012, 720 p. (35 €).

  • Saint Nicolas et les autres traditions

    lorraine,crulh,université nancy 2,historiens,annales de l'est,saint nicolas,légendesLa dernière livraison des Annales de l'Est, revue publiée par l'association d'Historiens de l'Est, propose plusieurs études autour de Saint Nicolas et des traditions dans la société occidentale.

    Au sommaire du numéro 2 de 2011 :

    - Entrer dans la légende : le rôle du tombeau dans la naissance de la fama sanctitatis, par E. Suire

    - Saint Nicolas et les trois enfants du saloir : un saint de l'enfance entre Moyen Âge et XXe siècle, par S. Barnay

    - Le sire Cunon de Réchicourt, un homme en armure dans l'église de Saint-Nicolas-de-Port, par C. Méchin

    - Saint Elophe, la construction d'un légendaire (XIIe-XIXe siècles), par Ph. Martin

    - Sainte Catherine d'Alexandrie, patronne des écoliers. De la légende à l'incarnation d'un esprit de corps, par C. Guyon

    - Saint Séverin, de l'"Apôtre du Norique" à l'"Apôtre de l'Autriche" : genèse d'un légendaire national, par Ph. Régerat

    - Réutilisation et transformation des légendaires dans la Vie des Pères du XIIIe siècle, E. Pinto-Mathieu

    - Légendaires en mutation dans la Bretagne moderne (XVIe-XVIIIe siècles), par G. Provost

     

    ‡ Annales de l'Est, n° 2, 2011, Saint Nicolas et les autres traditions, Association d'Historiens de l'Est - CRULH - Université Nancy 2 (23 €).

  • Pèlerinage dans les pas de Brunon de Toul

    A l'initiative de l'association Saint-Brunon, attachée à la communauté latine de l'église Saint-Pierre de Nancy, un pèlerinage a eu lieu à Toul le 21 avril. Retour sur cette journée durant laquelle fut évoquée la vie et l'oeuvre de Brunon de Toul, évêque puis pape sous le nom de Léon IX.

    lorraine,toul,cathédrale saint etienne,saint brunon,saint léon IX,pape,évêque,saint gengoultBrunon naquit à Dabo, aux confins de la Lorraine et de l'Alsace actuelle, le 22 juin 1002, dans une famille de la plus haute noblesse. A cinq ans seulement, sa mère l'envoie à Toul pour y suivre l'enseignement de l'école épiscopale fondée par l'évêque Gérard. Vers l'âge de 15 ans, il entre au chapitre en qualité de chanoine et sera, quelques années plus tard, ordonné diacre. Brunon dirigea en Italie le contingent fourni à l'armée impériale par l'évêque de Toul, quand celui-ci venant à disparaître, il sera élu pour lui succéder en avril 1026.

    Brunon gouverna le vaste diocèse de Toul pendant près d'un quart de siècle : fin 1048, il fut choisi par l'empereur Henri III pour occuper le siège pontifical.

    Pape sous le nom de Léon IX, il apporta à la réforme de l'Eglise une énergie peu commune. Il fut un pape voyageur, se rendant en Italie, en France où il confirma la fondation de nombreux monastères, notamment en Lorraine - et en particulier l'abbaye bénédictine vosgienne de Bleurville (qui nous est particulièrement chère !) où il se rendit en personne en décembre 1050 - et en Allemagne, tenant des réunions d'évêques afin de réformer les moeurs et restaurer la discipline. Il canonisa à Toul son prédécesseur Gérard, fêté le 24 avril.

    Son activité prépara le brillant pontificat de Grégoire VII. Il connut cependant le schisme entre l'Eglise latine et l'Eglise d'Orient. Il eut également à souffrir d'une guerre contre les Normands qui lui valut une captivité de huit mois. Il meurt à Rome le 19 avril 1054.

    lorraine,toul,cathédrale saint etienne,saint brunon,saint léon IX,pape,évêque,saint gengoultAvant la visite de la cathédrale Saint-Etienne, église-mère de l'ancien diocèse de Toul (un des plus vastes de l'Eglise d'occident), l'abbé Husson assisté de l'abbé Thomassin, vicaire à la cathédrale et chapelain de Mgr Papin, a solennellement bénit la nouvelle bannière de Saint-Brunon - Saint-Léon IX ; celle-ci sera portée lors des futurs pèlerinages lorrains.

    Pèlerinage rime aussi avec histoire et découverte de la ville. Les pèlerins ont pu visiter la cathédrale, la ville et l'église Saint-Gengoult sous la conduite d'une sympathique guide. La cathédrale Saint-Étienne de Toul est un édifice de style gothique remarquable par sa façade occidentale, chef-d'œuvre du gothique flamboyant, et par son cloître gothique, le deuxième plus grand de ce style en France, et deux chapelles Renaissance. Quant à l'église Saint-Gengoult, c'est un condensé de l'art gothique, de ses débuts jusqu'à l'arrivée de la Renaissance. Le chœur est édifié au XIIIe siècle, les vitraux sont également de cette époque, le transept est édifié au XIVe siècle ainsi que la moitié de la nef, le reste de la nef ainsi que la façade sont de style gothique flamboyant (fin XIVe) et le cloître est d'un style gothique très tardif fortement influencé par la Renaissance.

    lorraine,toul,cathédrale saint etienne,saint brunon,saint léon IX,pape,évêque,saint gengoultLes rues de la ville recèlent maints trésors d'architecture allant du XIIIe au XVIIIe siècle : on peut observer avec grand intérêt par exemple l'hôtel de Pimodan, la maison de l'Apothicaire, la maison des Chevaliers de Malte...

    Enfin, la journée s'est achevée en apothéose avec la messe de Saint Léon IX, avec diacre et sous-diacre, célébrée par l'abbé Husson à l'autel du Sacré-Coeur de la cathédrale (rappelons, en passant, que cet autel fut construit en 1765 sur les plans de l'architecte lorrain Richard Mique sur une commande de la reine Marie Leczinska, fille de Stanislas). Une belle journée riche spirituellement et... historiquement !

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    Autel du Sacré-Coeur, cathédrale Saint-Etienne, Toul (XVIIIe s.)

    [cliché © H&PB]

  • Richard Mique, architecte du roi de Pologne Stanislas, de Mesdames et de Marie-Antoinette

    lorraine,richard mique,architecte,stanislas,marie antoinette,louis XVI,stanislas leszczynskiPierre de Nolhac trouvait que Richard Mique était "digne de plus de gloire". Muriel de Raïssac le qualifiait d'"oublier de l'Histoire" car, jusqu'à présent, aucun historien d'art ne s'était vraiment penché sur la carrière, la vie, l'oeuvre de cet architecte qui fut d'abord au service du roi de Pologne et duc de Lorraine et de Bar Stanislas leszczynski, puis après sa mort, à celui de sa fille la reine Marie Leszczynska qui lui commanda un couvent à Versailles. A la mort de la Reine, Madame Adélaïde reprit le projet de sa mère et le mena à bien ; c'est aujourd'hui le lycée Hoche.

    Marie-Antoinette lui confia l'aménagement de son Jardin Anglais à Trianon ainsi que des décors pour ses appartements à Versailles, au Petit Trianon, à Fontainebleau et à Saint-Cloud. Pour Mesdames, filles de Louis XV, il travailla dans leur domaine de l'Ermitage à Versailles, puis à Bellevue. Pour Madame Louise, il créa au couvent de Saint-Denis une ravissante chapelle néo-classique.

    La vie du lorrain Richard Mique est, à bien des égards, un roman avec l'apparition soudaine d'un faux frère qui lui créa beaucoup de déboires. A la Révolution, il se cacha près de Dol-de-Bretagne chez son gendre où il fut arrêté. Il mourut sur l'échafaud quelques jours avant la chute de Robespierre...

    L'auteur, Muriel de Raïssac (†), diplômée de l'Ecole du Louvre, a présenté sa thèse sur l'architecte lorrain Richard Mique, elle-même ayant des attaches familiales en Lorraine. Chargée de cours à l'Ecole du Louvre, elle fut également chargée de mission à la Direction du Patrimoine.

     

    ‡ Richard Mique. Architecte du roi de Pologne Stanislas Ier, de Mesdames et de Marie-Antoinette, Muriel de Raïssac, éditions Honoré Champion, 2011, 414 p., ill. (98 €).

  • Toul : Le livre d'orgue de Jean-Baptiste Nôtre

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  • L'église Saint-Nicolas de Neufchâteau (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • "Les Musées vivants" de la cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône (Vosges)

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  • Fantaisie et Fugue sur le nom de Gaston Litaize

    litaize.jpgBiographie un peu décalée, l'ouvrage présente, sous la forme de souvenirs, un certain nombre d'épisodes de la vie du Vosgien Gaston Litaize.

     

    Cette biographie originale rappellera de bons souvenirs à ses amis et élèves et permettra à ceux qui ne l’ont pas côtoyé de mieux saisir la « fantaisie » - quand les respirations de la vie le permettaient – et la « fugue », autrement dit, la rigueur, l’exigence, le sérieux dans le travail de ce musicien d’exception.

     

    De Santifontaine au Grand Prix de Rome, de la Résistance à la direction des émissions religieuses à la radio, de sa première prestation à 12 ans à ses tournées internationales, le lecteur revit, de l’intérieur, l'extraordinaire trajectoire de cet organiste d'exception. Un CD d'œuvres inédites s'ajoute à ces témoignages de piété filiale et fidélité en amitié.

     

    L'auteur, Alain Litaize, est le fils de Gaston Litaize. Ingénieur de recherches au CNRS, il a publié avec le professeur Jean Lanher l'Atlas linguistique et ethnographique de la Lorraine romane (1978-1984), puis Le parler de Lorraine (1989).

     

     

    ‡ Fantaisie et Fugue sur le nom de Gaston Litaize. Souvenirs et témoignages, Alain Litaize, éditions Delatour France, 2012, 225 p., ill., CD audio (28 €).

  • Visite de Germiny avec Maisons paysannes de Meurthe-et-Moselle

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  • Metz : colloque "Vérités et légendes d'une OAS internationale"

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  • Val-et-Châtillon (54) : fête du 90ème anniversaire du Monument aux Morts

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    Une belle initiative mémorielle à laquelle vous êtes invités à participer nombreux !

  • Géo Condé : vers une exposition de ses oeuvres religieuses

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    [Est Républicain]

  • Gravelotte (57) : un musée pour la guerre de 1870

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    [Est Républicain]