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eglise cathlolique

  • Le nom de Dieu est Miséricorde

    Dans le premier livre signé de sa main, Sa Sainteté le Pape François dialogue de façon simple, intime et personnelle avec chaque femme et chaque homme de la planète.

    A travers son expérience personnelle de prêtre, il aborde la question de la miséricorde, thème central de son enseignement et de son témoignage.

    Il explique pourquoi l'Année Sainte extraordinaire qui lui tient tant à cœur devrait parler à toutes les âmes - à l'intérieur de l'Eglise universelle mais aussi au-dehors - qui recherchent un sens à la vie, un chemin de paix et de la réconciliation, une guérison des blessures physiques et spirituelles.

    Ce texte est la synthèse de son enseignement et de son pontificat. Chaque page de l'ouvrage vibre du désir du Saint-Père de toucher les âmes en quête de Dieu. Pour lui, priorité doit être donnée à cette humanité, inquiète et souffrante, qui demande à être écoutée et non repoussée : les pauvres, les exclus, les prisonniers, les prostituées, les divorcés, les homosexuels... Il insiste notamment à travers des souvenirs de jeunesse et des épisodes émouvants de son expérience de pasteur d'âmes, sur le fait que l'Eglise ne doit fermer la porte à personne.

     

    ‡ Le nom de Dieu est Miséricorde, Pape François, entretien avec Andrea Tornielli, Robert Laffont éditeur-Presses de la Renaissance, 2016, 168 p. (15 €).

  • Père Marie-Benoît : comment un prêtre capucin a sauvé des milliers de Juifs de l'Holocauste

     

    Le Père Marie-Benoît (1895-1990), prêtre capucin, agit dès 1940 à Marseille en faveur des familles juives. Faux papiers, faux certificats de baptême, filières clandestines pour fuir en Espagne ou en Suisse... Il permet l'évasion et le sauvetage de milliers de Juifs. Rapidement soupçonné par la Gestapo, il trouve refuge à Rome, au Vatican, où il poursuit et intensifie son action en créant une impressionnante organisation internationale d'aide aux familles juives persécutées. Il agit souvent en s'opposant à l'Institution romaine. Au mémorial des héros des martyrs de la Shoah, il sera placé parmi les premiers Justes.

    Le livre de Susan Zuccotti retrace non seulement l'extraordinaire destin de cet homme de foi, de courage et d'abnégation, mais décrit aussi de façon inédite la coopération européenne tant en Allemagne qu'en France ou en Italie qui contribua à sauver de nombreux Juifs de l'Holocauste.

    En s'appuyant sur de nombreuses archives et ses propres entretiens avec le Père Marie-Benoît et ceux qu'il a pu sauver, l'auteur nous offre le premier portrait de celui qu'on appela "le Père des Juifs", dans un livre non seulement historiquement majeur mais haletant de bout en bout.

     

    ‡ Père Marie-Benoît. Comment un prêtre capucin a sauvé des milliers de Juifs de l'Holocauste, Susan Zuccotti, éditions Bayard, 2015, 448 p. (26,90 €).

  • L'Eglise mosellane écartelée face au nazisme et à la dispersion (1939-1945)

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  • Question de schisme

    Notre ami belge Jean-Pierre Snyers nous fait part de ses réflexions sur… un schisme qui pourrait menacer l’Eglise catholique.

    Odon Vallet, proclamé par les medias « spécialiste » des religions, a évoqué il y a quelques mois le risque d'un schisme dans l'Eglise. Il faisait notamment référence à la communion donnée aux divorcés-remariés et à l'ordination d'hommes mariés. Un schisme rien que pour cela ? Tout est possible mais personnellement, je ne le crois pas tellement.

    kardinal_kasper.jpgPar contre, ce qui pourrait à mon sens provoquer une rupture, c'est « ce qu'il y a derrière » ces deux éventuels changements. Un exemple : le cardinal Kasper (très apprécié par le pape François et très peu par Benoît XVI) est, on le sait, favorable à cette évolution voulue par les progressistes. Grave ? Pas vraiment. Ce qui est grave, très grave même, c'est ce qu'il y a au-delà de ses revendications. Voici donc quelques-uns de ses propos. Dans son livre Einführung in den Glauben, il déclare que « les dogmes peuvent être univoques, superficiels, ergoteurs, stupides et précipités. »

    Dans son ouvrage Jesus der Christus, il écrit : « Les récits de miracles s'expliquent par un transfert de motifs non-chrétiens sur la personne de Jésus pour souligner sa grandeur et sa puissance ». Vis-à-vis de la résurrection du Christ, il affirme « qu'il s'agit non pas d'un trait historique mais d'une figure de style destinée à éveiller l'attention et à créer un suspense ». Toujours dans le même livre, il écrit que « d'après les évangiles synoptiques, le Christ ne se désigne jamais comme Fils de Dieu, ni comme Messie, ni comme Fils de l'homme, ni comme serviteur de Dieu et que le dogme selon lequel Jésus est vrai homme et vrai Dieu est dépassable ».

    Voilà la face cachée ! Inutile de préciser que si un jour un pape tenait de tels propos, nous aurions le devoir de ne pas le suivre et de le considérer comme un faux prophète.

    Alors, schisme à l'horizon ? Oui, si de tels cardinaux prennent le dessus et arrivent à contaminer la doctrine et la liturgie (ce qui, hélas, se fait déjà sans la moindre remontrance). Quant aux coups de crosses, il y en a bien quelques-uns mais ceux-ci ne semblent réservés qu'à ceux qui préfèrent le Motu Proprio aux élucubrations de clercs qui, au nom de leurs interprétations personnelles de Vatican II, se permettent les pires dérives.

    Jean-Pierre Snyers

    jpsnyers.blogspot.com