A Nancy, en marge de la Journée des droits de la femme du 8 mars 2015, des insultes ont été proférées à l'encontre des catholiques sortant de la messe de la basilique Saint-Epvre. Un collectif catholique nancéien dénonce la christianophobie ambiante en France actuellement.
Le maire « condamne » les insultes proférées par des manifestants à la sortie d’une messe de la ville dimanche dernier alors que se tenait la journée des Femmes. « Deux mois après les attentats de Paris qui visaient à la fois les valeurs fondatrices de la République et certaines communautés » le maire de Nancy Laurent Hénart « condamne avec la plus grande fermeté ces actes irrespectueux de la liberté d’opinion et de conscience » a fait savoir, dans un communiqué la ville.
Dimanche, alors que se tenait la journée des droits des femmes, les fidèles de la messe de Saint-Epvre ont été pris pour cible par des manifestants d'extrême gauche.
« Quelle ne fut pas notre surprise, en revanche, lorsque nous vîmes la manifestation s’arrêter devant l’église et l’ensemble des paroissiens, pour les insulter, les humilier, blasphémer des horreurs sur l’Église, le Christ et la Vierge Marie (…) proférant des slogans haineux, vulgaires, notamment devant de jeunes enfants » a déclaré le Collectif Saint-Epvre liberté-Christianophobie, dans un communiqué. « Nous, catholiques français, en avons assez de perpétuellement subir les humiliations de toutes parts ; nous exigeons de pouvoir pratiquer notre foi librement et normalement, que les autorités en vigueur, particulièrement celles à la recherche du vote des catholiques, condamnent ces actes et s’expliquent, et agissent pour la dissolution des ces groupuscules nauséabonds (…) » conclut ce communiqué.