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Notre patrimoine - Page 75

  • Vols de cloches en France

    cloches,vols,égliseDans une question écrite, Marie-Jo Zimmermann, député de la Moselle, s'inquiète que les cloches des églises, qui datent souvent d'avant la Révolution (ou du début du XIXe siècle), fassent de plus en plus fréquemment l'objet de tentatives de rachat, compte tenu de la hausse du prix du bronze. Le député souhaite savoir si le gouvernement envisage "de mettre sur pied, au niveau national, une politique tendant à préserver systématiquement les cloches qui datent d'avant la Révolution".

     

    Dans sa réponse, le ministre de la Culture et de la Communication indique qu'environ 6.000 cloches sont protégées au titre des monuments historiques (classées ou inscrites). Plus de 98 % d'entre elles remontent à l'Ancien Régime. Elles ont d'autant plus de valeur qu'à la Révolution, les cloches de France ont été saisies, pour la fonte de la monnaie ou de canons, à l'exception d'une seule par paroisse, conservée pour les sonneries civiles. Les deux conflits mondiaux se sont également révélés particulièrement destructeurs. Le ministre estime que "compte tenu du nombre des destructions ainsi intervenues depuis deux siècles, on peut considérer que les quelque 6.000 cloches protégées au titre des monuments historiques représentent une part très significative des cloches d'Ancien Régime conservées".

     

    La réponse ministérielle cite aussi le cas du vol de deux cloches classées dans les Deux-Sèvres, pesant respectivement 260 et 180 kilos et datant de 1542. Une autre cloche - non classée - est également signalée volée en Ariège. Ce patrimoine local "relève de la responsabilité des communes et des desservants, avec l'aide et sous le contrôle, lorsque ces cloches sont protégées au titre des monuments historiques, des services du ministère de la Culture et de la Communication".

     

    Amis du patrimoine, élus, responsables paroissiaux, attention ! Surveillez vos lieux de culte. En France, nos cloches peuvent disparaître…

  • Les rendez-vous 2011 de Saône Lorraine

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  • Pont-à-Mousson : Journées d'histoire régionale "La Lorraine religieuse"

    Journées histoire PAM 09.04.11 078.jpgL'abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson accueillait les 9 et 10 avril les 6èmes Journées d'histoire régionales sur le thème de "La Lorraine religieuse".

    Organisées par le Comité d'histoire régionale, ces Journées rassemblaient une soixantaine d'acteurs associatifs qui contribuent tout au long de l'année à populariser l'histoire de la Lorraine auprès du grand public.

    Durant ce week-end, les associations lorraines ont dévoilé les multiples facettes des rites religieux qui ont marqué - ou qui marquent encore de nos jours - l'espace public lorrain, notamment par l'édification de nombreux sanctuaires comme les cathédrales, églises, chapelles, temples ou synagogues jusqu'aux monuments plus modestes comme l'art funéraire, la statuaire...

    Accueillie amicalement sur le stand des associations Mémoire des Lorrains - Pèlerins de Lorraine animées par Jean-Marie Cuny, l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville a présenté le site de l'ancienne abbatiale bénédictine du village ainsi que le musée de la piété populaire et ses activités aux nombreux visiteurs de ces deux journées.

    Journées histoire PAM 09.04.11 072.jpgCes Journées furent inaugurées par Thibaut Villemin, vice-président du Conseil régional de Lorraine chargé de la culture, Henri Lemoine, maire de Pont-à-Mousson, et Jean-Luc Demandre, animateur du Comité d'histoire régionale.

    Rappelons que l'abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson a été édifiée dès 1705. D'inspiration classique, c'est l'architecte Thomas Mordillac qui en posa la première pierre et elle fut achevée par Nicolas Pierson. Elle laisse un bel exemple de style baroque d'une sobriété très marquée. L'abbaye présente des éléments architecturaux remarquables : trois escaliers rond, carré et ovale, un cloître ceint de trois galeries sur lesquelles s'ouvrent les salles historiques dont l'intéressante salle du Chauffoir avec ses voûtes en anse de panier.

     

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    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville... entre drapeau lorrain et bannière de Sainte Jeanne d'Arc.

    [clichés H&PB]

  • Vandoeuvre-lès-Nancy : une église va devenir… un temple du commerce

    L’église Saint-François d’Assise de Vandoeuvre-lès-Nancy, construite dans les années 60, va être vendue à un promoteur immobilier qui veut en faire un centre commercial.

    église st françois d'assise vandoeuvre.jpgL'économe du diocèse de Nancy & de Toul, Michel Petitdemange, explique : "Nous avons mise en vente cette église Saint-François d'Assise en 2007, car il y a eu une évolution de la pratique religieuse et du quartier : aujourd'hui, seule une petite centaine de fidèles s'y rendent, alors qu'elle peut accueillir plus de 700 personnes".

    Ni la commune, ni la communauté urbaine du Grand Nancy ne souhaitant reprendre l'édifice, un promoteur a acheté l'ensemble pour 1,3 M€. Le diocèse s'est assuré que le projet commercial ne concernait "ni un bar, ni une salle de jeux, ni un commerce illicite du corps ou de l'esprit", a souligné l'économe.

    Les fidèles de Saint-François d'Assise pourront toutefois continuer à se rendre dans la chapelle attenante au bâtiment pendant quelques mois, l'ensemble n'étant pas encore désacralisé.

    Une autre église du diocèse, à Mont-Saint-Martin, est également à vendre.

    [source : La Croix]

  • Archéologie et détecteurs de métaux : halte au pillage !

    archéologie,détecteur de métaux,cnraLe patrimoine national connaît une menace sans précédent dans son histoire. Même si cela sonne comme une évidence, il faut rappeler que les données archéologiques représentent une ressource finie qui n’est donc pas inépuisable et que la recherche des objets archéologiques en tant que telle n’est pas une fin en soi.

    Il est urgent de renforcer la vigilance à tous les niveaux pour préserver ce qui peut l’être encore. Comme dans d’autres pays du monde, la lutte contre la détection illégale représente en France un enjeu majeur pour la préservation du patrimoine archéologique et historique.

    Le Conseil national de la recherche archéologique vient de rendre son rapport sur les liens entre l'utilisation des détecteurs de métaux et le pillage des sites archéologiques. Il préconise notamment l'immatriculation et l'enregistrement des détecteurs de métaux, un renforcement de la législation destinée à protéger les sites archéologiques connus et non connus et l'élaboration d'une recommandation européenne sur la problèmatique du pillage des sites archéologiques.

     

    >> Accès au rapport du CNRA en cliquant sur ce lien : cnra_rapport_ddm_2011.pdf 

     

     

     

     

     

  • Une souscription pour la restauration du couvent des Cordeliers des Thons (Vosges)

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    ‡ Pour télécharger le bulletin de souscription : bon de souscription ancien couvent des cordeliers.pdf

  • La fontaine Stanislas à Plombières-les-Bains

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    [Vosges Matin]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 7 est parue

    Tous les deux mois, La Nouvelle revue lorraine vous donne rendez-vous avec la Lorraine, son histoire, son patrimoine, ses traditions et son terroir. Ce numéro de printemps ne déroge pas à la ligne éditoriale ! Zoom sur le riche sommaire :

    NRL7.jpg- la tradition du linge haut de gamme dans les Vosges

    - que sont nos usoirs devenus ?

    - le lavoir de Millery

    - la pharmacie des jésuites à Pont-à-Mousson

    - le vertueux Cange ou le commissionnaire de Saint-Lazare

    - le cardinal Eugène Tisserant

    - un guinéen héros de la Résistance vosgienne

    - le château de Lunéville

    - le crucifix d'or du château de Darnieulles

    - Xavier Alphonse Monchablon s'expose à Hennezel

    - proverbes lorrains

    ... et bien d'autres articles et anecdotes... et  les traditionnelles rubriques : l'éditorial de Jean-Marie Cuny, les info's lorraines, les livres...

     

    ‡ En vente en librairie ou par abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (36 € pour 6 numéros) à : Jean-Marie CUNY, LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Rozières-sur-Mouzon (Vosges) : au chevet de la chapelle N.-D. de Valrose

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  • La statuaire johannique, tome 2 : en souscription jusqu'au 25 avril 2011

    Jeanne d'Arc Châtillon sur saône.jpgBernard Mugnier est devenu "le" spécialiste de la statuaire johannique en France et, tout particulièrement, en Lorraine.

    Après son premier opus consacré à La statuaire johannique du XVIe au XXe siècle, il propose à tous les amateurs d'histoire johannique le second tome dans lequel il présente notamment les différents sculpteurs et leurs oeuvres, la production industrielle des statues de Jeanne d'Arc et les techniques de restauration et copie de statues.

    L'ouvrage sera une belle mise en bouche pour se préparer aux festivités du 6ème centenaire de la naissance de notre Jeannette qui sera commémoré en 2012.

     

    >> Pour souscrire, il suffit de renvoyer le bulletin ci-dessous avec votre règlement à : Bernard Mugnier, La Lysardière, 6 rue de Verdun, 70000 VESOUL.

    statuaire johannique t2.jpg

  • Bleurville : nouvelle splendeur pour la statue de saint Michel

    La statue de saint Michel vient de retrouver son piédestal à l'église paroissiale après une cure de rajeunissement.

    st michel4.jpgL’an dernier, le conseil municipal avait pris la décision de faire procéder à la restauration de la statue de saint Michel installée dans la chapelle des fonts baptismaux de l’église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens. Ces travaux ont été réalisés par Delphine Masson, spécialisée dans la restauration de sculptures à Paris. Le financement de l’opération a été pris en charge par la DRAC de Lorraine, le Conseil général des Vosges et la commune.

    Cette statue originale de saint Michel est en bois polychrome du XVIIe siècle. Avec le temps, elle avait perdu ses couleurs et, surtout, était attaquée par des insectes xylophages qui risquaient, à terme, de la faire tomber en poussière. La restauration lui a redonné une nouvelle jeunesse : avec ses bonnes joues roses et sa cuirasse à la romaine rutilante, notre archange a désormais fière allure !

    Chef de la milice céleste, saint Michel est représenté terrassant le dragon, symbole du Mal. Malheureusement, notre saint militaire a perdu son glaive depuis bien longtemps… La restauratrice ne l’a pas rétabli dans la mesure où aucune archive connue n’était en mesure d’en donner une description précise.

    Le culte de saint Michel est bien présent dans le Nord-Est de la France. Rien que dans le diocèse de Saint-Dié, douze églises et chapelles sont dédiées à Saint Michel : Circourt-sur-Mouzon, Epinal, Etival, Domjulien, Jainvillotte, Moncel-sur-Vair, Monthureux-sur-Saône, Pont-lès-Bonfays, Remiremont, Saint-Michel-sur-Meurthe, Les Vallois et Vexaincourt. Sans compter les dizaines de statues conservées dans les églises ! Le culte de l’archange a été popularisé par les moines à partir du VIIIe siècle. Le culte de saint Michel a probablement été propagé en Lorraine par l’abbaye de Gorze et son abbé Jean de Vandières qui s’était rendu en 930 en pèlerinage au Mont Gargano, en Italie, où apparu l’archange Michel.

    st michel6.jpgLe Saint Michel terrassant le dragon de Bleurville est une belle œuvre populaire qui fait honneur à l’église paroissiale, aux croyants qui en firent don, ainsi qu’à son créateur, artiste de village qui dût donner les traits de personnes de son entourage à saint Michel… et au démon – somme toute à la figure sympathique – écrasé par le pied de l’archange !

    Après la rénovation de la statue de saint Eloi et celle de saint Michel, c’est un des deux grands tableaux du XVIIIe, consacré à La résurrection et attribué au curé François Ricard, qui devrait faire l’objet d’une prochaine restauration programmée par la municipalité. Peut-on espérer un jour voir l’intérieur de l’église complètement rénovée… Elle le mériterait ; les derniers travaux ayant eu lieu en 1962.

    * * * *

    Prière à Saint Michel

    Seigneur, daignez vous souvenir que dans les circonstances douloureuses de notre histoire, vous avez fait de l’archange Saint Michel l’instrument de votre miséricorde à notre égard, nous ne saurions l’oublier.

    C’est pourquoi, nous vous supplions de conserver à notre patrie la protection dont vous l’avez jadis entourée par le ministère de cet archange vainqueur.

    Et vous, ô Saint Michel, prince de la milice céleste, venez à nous, nous vous appelons de touts nos vœux. Vous êtes l’ange gardien de l’Eglise et de la France. C’est vous qui avez inspirer et soutenu Jeanne d’Arc dans sa mission libératrice.

    Nous mettons nos personnes, nos familles, nos paroisses, la France entière sous votre protection toute spéciale. Nous en avons la ferme espérance : vous ne laisserez pas mourir le peuple qui vous a été confié. Que Dieu suscite parmi nous des saints.

    Par eux, ô saint archange, faites triompher l’Eglise dans la lutte qu’elle soutient contre l’enfer déchaîné et, par la vertu du Saint-Esprit, établissez le règne du Christ sur la France et dans le monde afin que la paix du ciel y demeure à jamais.

    * * * *

  • Pont-à-Mousson : Journées d'histoire régionale "La Lorraine religieuse" les 9 et 10 avril 2011

    pont-a-mousson-abbaye-premontres.jpgPour la 6ème année le Comité d’Histoire Régionale organise les Journées d’Histoire Régionale consacrées à « La Lorraine religieuse ».

    Seule manifestation de ce type en France, elles rassembleront à Pont-à-Mousson 60 associations et organismes, venant de toute la région, qui œuvrent dans les domaines de l’histoire et du patrimoine. Le thème de cette édition, la Lorraine religieuse, sera décliné grâce à 45 expositions, des concerts et des conférences de vulgarisation.

    Les Journées d'Histoire Régionale se dérouleront les samedi 9 et dimanche 10 avril de 14h à 18h à l'abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson.

    L'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville y présentera l'histoire de l'abbaye bénédictine Saint-Maur.

    Journées ouvertes à tous les publics. Entrée gratuite.

     

    >> Plus d'infos en cliquant sur ce lien : JER PAM 2011.pdf

  • Rambervillers (Vosges) : la tuilerie des Croix-Ferry

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    [Vosges Matin]

  • Au Pays des Trois Provinces : nouveau mandat pour la présidente

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    [Vosges Matin]

  • Le Courrier de la BDN

    BDN.jpgLa dernière livraison du Courrier de la BDN de février 2011 - pour les non initiés, la BDN est la Bibliothèque Diocésaine de Nancy, installée dans les locaux de l'ancien séminaire à Villers-lès-Nancy -, propose un intéressant sommaire.

    Outre les nouvelles de la bibliothèque données par son directeur, l'abbé Bernard Stelly, et en particulier un retour sur le week-end d'octobre dernier durant lequel la BDN ouvrait ses portes pour sa "traditionnelle" grande vente de livres, le lecteur y découvrira un article de Marie-Hélène Colin sur les liens entre la généalogie des ducs de lorraine et les saints lorrains. Cette passionnante étude est issue de la thèse de doctorat de l'auteur qui a donné lieu, par ailleurs, à la publication d'un récent ouvrage aux éditions Place Stanislas.

    A lire également un article sur la restauration d'un incunable de la BDN.

     

    >> Le Courrier de la BDN est adressé uniquement aux adhérents. On peut adhérer à l'association des Amis de la BDN en renvoyant le bulletin ci-dessous accompagné de son règlement à : Association des Amis de la Bibliothèque diocésaine de Nancy et de Toul, 11 rue de Laxou, 54600 VILLERS-LES-NANCY.

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  • Mercredi des Cendres et entrée en Carême

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     La tentation du Christ (huile sur toile, XIVe siècle)

     

    Memento, homo, quia pulvis es, et in púlverem revertéris.

    [Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.]

     

  • Fouilles archéologiques à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle)

    mars la tour.jpg

    [La Semaine de Nancy | 24.02.2011]

  • Bleurville : la fin d'une maison de manouvrier du XIXe siècle

    maison martin.jpg

    [Vosges Matin]

    Commentaire du blogueur

    Encore une fois, c'est un aspect du patrimoine architectural du village qui disparaît. La rue de Frain - naguère "rue du Bon-Vin" - connu sa pleine période de développement au milieu du XIXe siècle, à une époque où le village connaissait une poussée démographique. Ce quartier populaire était habité par des manouvriers qui se louaient auprès des cultivateurs, ainsi que par des carriers et des bûcherons.

    On ne peut que déplorer la disparition de ces maisons typiques du XIXe siècle et surtout flétrir la négligence des propriétaires - et héritiers, en l'occurence - qui ont laissé ce bâtiments se dégrader. L'originalité d'un village réside avant tout dans la structure de son bâti et dans sa continuité ; le village de Bleurville étant un "village tas" constitué d'un ensemble d'immeubles mitoyens. Or, avec la disparition de ces "dents creuses", c'est un véritable mitage qui mine désormais le village. C'est aussi l'originalité des maisons traditionnelles qui disparaît au profit de pavillons sans caractère et standardisés.

    Quel intérêt présentera le village lorsque ses éléments les plus anciens et les plus caractéristiques auront disparu ? Si non celui de ressembler aux autres villages du secteur qui n'auront pas su réagir à temps pour éviter le pire...

    >> On pourra consulter avec profit le site de Maisons paysannes de France, association qui milite pour la sauvegarde du patrimoine traditionnel rural : http://www.maisons-paysannes.org

  • Lignéville (Vosges) : à la recherche du château...

    Des archéologues bénévoles ont entrepris de rechercher les substructions du château de Lignéville, dans le canton de Vittel. Quelques indices permettent d'affirmer qu'ils sont sur la bonne piste...

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    Des fondations de murs bordant un fossé.

    Que nous apprennent les archives ? Un acte de 1352 mentionne que le seigneur du lieu fait construire "une nouvelle forteresse pourvue de tours reliées par des murailles fortifiées".

    Dans sa monographie de 1861 sur le village, l'instituteur de Lignéville précise que "le château possédait des murs de 2,30 m de largeur, il était entouré de fossés remplis d'eau, il y avait deux pont-levis pour y pénétrer [...]".

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    [sources : G. Salvini, Cercle d'études locales de Contrexéville]

  • Pour le centenaire de l'Hôtel des Postes de Metz

    En mai prochain, l'Hôtel des Postes de Metz fêtera ses 100 ans.

    hotel postes metz.jpgA cette occasion, un livre, retraçant le siècle de ce formidable ouvrage du patrimoine messin, sera édité.

    Un appel est aujourd'hui lancé à toute personne susceptible d'apporter un témoignage ou de posséder photographies, cartes postales, vidéos ou tout document d'archives permettant de valoriser ce bâtiment historique  bâti à l'époque de l'annexion.

     

    >> Ces informations et documents peuvent être envoyés à : LA POSTE - ANCI LORRAINE, Amandine Brion, 1 place Général de Gaulle, BP 69020, 57037 METZ CEDEX ou contact au 03.87.56.72.29.

  • La tradition fait l’andouille au Val d’Ajol

    La dégustation des andouilles, ça se prépare ! Car si la préparation de l’andouille ne demande pas des efforts in considérables, les petites mains s’activent depuis le matin pour que chacun puisse trouver, au Val-d’Ajol, une assiette bien remplie. Que ce soit à la maison, sous le chapiteau ou au restaurant.

    andouille val d'ajol.jpgIl est 10 h 40 et devant la boucherie Daval, place de l‘Hôtel-de-Ville, il y a déjà la queue. Un bon quart d’heure avant d’être servi. Les années passent mais le succès ne se dément pas. Jean-Marie et Jeanne-Marie sont là pour en témoigner. Ils viennent de Rixheim et chaque année à pareille époque, le couple fait le voyage jusqu’au Val-d’Ajol, avec une liste de courses longue comme le bras : « On prend du gandoyau, des andouilles, de la palette, des saucisses… Moi, je suis né en face explique Jean-Marie, bientôt 79 printemps. Le fondateur Jean-Paul Grillot était un copain. Quand j’habitais ici, tous les jeudis, on venait éplucher un panier d’oignons pour faire le boudin. »

    A quelques mètres de là, sous un chapiteau, la joyeuse équipe des « Amis du plateau » est déjà derrière les fourneaux. Les premiers amateurs sont arrivés à 9 h et depuis, Luce officie derrière la marmite. 280 repas dimanche, 400. La troupe est rodée et la foire aux Andouilles est devenue un rendez-vous traditionnel. Pire, incontournable. « Avant je prenais une journée de RTT pour venir ici » explique Luce. « C’est vrai que cette année, la foire ne tombe pas pendant les vacances scolaires dont c’est un peu plus compliqué mais les enfants du Val d’Ajol ont l’autorisation exceptionnelle de louper l’école. Du coup, ils font leurs premières actions de bénévoles et on y tient beaucoup » appuie Jean-Marie Yager, trésorier de l’association et professeur de judo. « La foire s’est vraiment développée ces dernières années et on voit des gens qui viennent de loin pour manger l’andouille sous le chapiteau. »

    Mais au chapiteau, d’autres encore ont préféré le cadre pittoresque d’une salle bien connue des Ajolais : « Chez Narcisse ». Plus enclin à recevoir des groupes musicaux (Pigalle y jouera d’ailleurs dimanche 27 février à 15 h), l’endroit s’est transformé pour l’occasion en grande salle de restauration. Au son de l’accordéon, s’il vous plaît ! « Ces deux ou trois dernières années, il restait de la place mais ce lundi, on était obligé de refuser du monde. C’est un véritable crève-cœur, explique Stéphanie Collot, responsable de l’établissement. Au menu : andouille bien sûr, salade de pommes de terre, munster et tarte aux brimbelles. Du typique qui là aussi dure depuis presque trente ans…

    Attablés au milieu de la salle, Nicolas, Bernard, Colette, Jacky et Daniel sont venus « entre copains », profiter d’une journée pas comme les autres. «  On vient régulièrement manger ici. L’ambiance est bonne. C’est bien de conserver de telles traditions, atteste Nicole, venue de Luxeuil. Cela met de l’ambiance dans la commune. » « Et puis, comme à Luxeuil, il n’y a pas d’andouilles, on en ramène une paire », ironise Daniel, le comique de la bande non mécontent d’avoir passé une journée haute en couleurs. Comme chaque 3e lundi de février au Val-d’Ajol.

    [Vosges Matin | 22.02.11]

  • Le musée départemental d’Epinal à la croisée des chemins

    En 1992, Bernard Huin, alors conservateur du musée départemental d’art ancien et contemporain estimait à 70000 visiteurs par an le potentiel de l’établissement. Vingt ans plus tard, les chiffres en sont loin, oscillant entre 15 et 30000 entrées chaque année. «  50 % des musées font moins de 10000 visiteurs par an et le musée est devenu un lieu de consommation » atteste Philippe Bata, conservateur à Epinal depuis 2007.

    MDAAC Epinal.jpg« Nous ne sommes pas un grand musée de ville universitaire ou dans un grand bassin de population et cela demande un effort encore plus important. On a du potentiel mais en terme d’affichage et de visibilité, on n’a pas encore rendu la qualité de la collection assez visible ».

    L’an dernier, 18101 visiteurs ont franchi les portes de la structure, passé sous la gérance totale du Conseil général depuis plus de deux ans. Combien ont véritablement payé l’entrée ? 3500.

    3500 visiteurs payants par an. Soit au mieux, 16 100 € de recettes tirés des billets d’entrée chaque année. Ridicule dans un budget avoisinant les 900 000 euros. « L’argument qu’on nous a toujours opposé était que d’une part, pour le public, les choses gratuites sont des choses qui ont peu de valeur et d’autre part, que si l’entrée n’était pas payante, n’importe qui pouvait venir et se balader dans le musée » affirme cet ancien membre du conseil d’administration. Il y a plus de quinze ans, le sujet était déjà sur la table, le tarif d’entrée (30 francs), étant jugé trop élevé. Depuis, l’idée fait son chemin. Quant à dire que l’entrée au musée départemental sera bientôt gratuite…. «Les musées sont payés sur les impôts du citoyen. Pour moi, un musée, c’est comme une école et les collections permanentes font partie du patrimoine » avance Philippe Bata, lui aussi convaincu du bien fondé de la gratuité de l’entrée. « Je reconnais que 3500 entrées payantes ce n’est pas un chiffre énorme et la gratuité totale, c’est la grande question […] Il n’y a rien de tranché mais on y réfléchi » confirme Luc Gerecke, vice-président du Conseil général en charge de la culture.

    Fermetures ou restrictions d’ouverture ?

    D’autant que des voix s’élèvent ici et là. Pas assez de grosses expositions, un accueil trop froid, une bibliothèque méconnue, pas d’événementiel créé autour du musée. « Poncelet dit puisque c’est moi qui paye, c’est moi qui décide. Si tout était comme ça, imaginez-vous ce que ça donnerait ? Du coup, rien ne se passe. »

    « A l’époque, de grosses expositions ont été organisées (Claude-Gelée en 2001 : 17000 personnes en 3 mois ; « La querelle du coloris dans la peinture du XVIIe siècle » en 2004 : 9000 visiteurs en 3 mois). Des expositions qui étaient certainement de taille nationale mais Epinal reste une ville de province qui n’est pas capitale de région, qui n’a pas d’universités énormes et en plus dans un département que l’on considère aujourd’hui encore comme le bout du monde » avoue encore un ancien administrateur. « On n’a pas eu tord de faire ces expos, il y a eu du monde mais malgré tout il n’y a pas eu la foule qu’il y aurait pu avoir. Les désaffections actuelles ne sont pas spécifiques à Epinal. »

    Du coup, des pistes sont évoquées… Fermer le musée en début de semaine. Fermer le second étage, consacré à l’art contemporain, à certains moments de l’année. «  Un musée a une activité assez cyclique. L’an dernier, le second étage du musée a été fermé plusieurs jours […] La piste de fermer cet étage à certains moments a été évoquée. C’est vrai. Le nombre d’heures destinées aux vacataires culturels a été revu à la baisse. Pour le moment, le planning fait qu’il n’y a pas de diminution de service. Si fermeture il y a, il y aura une baisse de fréquentation, et notamment des scolaires et on ne peut pas imaginer cette solution » appuie Luc Gerecke.

    Aujourd’hui, 1419 pièces sont explosées dans l’enceinte du musée sur une collection évaluée à plus de 29000 pièces. « Mon espoir est que la réouverture d’une extension du parcours de peinture, va susciter l’intérêt des visiteurs, des collectionneurs et des amateurs d’art. Et j’espère que l’arrivée du vase Galée emmènera d’autres déclics. Je l’espère. Sincèrement », conclu Philippe Bata.

    [Vosges Matin]

  • Parc naturel régional des Trois Provinces : des réunions d'information

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