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Archéologie et détecteurs de métaux : halte au pillage !

archéologie,détecteur de métaux,cnraLe patrimoine national connaît une menace sans précédent dans son histoire. Même si cela sonne comme une évidence, il faut rappeler que les données archéologiques représentent une ressource finie qui n’est donc pas inépuisable et que la recherche des objets archéologiques en tant que telle n’est pas une fin en soi.

Il est urgent de renforcer la vigilance à tous les niveaux pour préserver ce qui peut l’être encore. Comme dans d’autres pays du monde, la lutte contre la détection illégale représente en France un enjeu majeur pour la préservation du patrimoine archéologique et historique.

Le Conseil national de la recherche archéologique vient de rendre son rapport sur les liens entre l'utilisation des détecteurs de métaux et le pillage des sites archéologiques. Il préconise notamment l'immatriculation et l'enregistrement des détecteurs de métaux, un renforcement de la législation destinée à protéger les sites archéologiques connus et non connus et l'élaboration d'une recommandation européenne sur la problèmatique du pillage des sites archéologiques.

 

>> Accès au rapport du CNRA en cliquant sur ce lien : cnra_rapport_ddm_2011.pdf 

 

 

 

 

 

Commentaires

  • Je suis prospecteur occasionnel et j'ai lu le rapport.
    Je suis d'accord que la vente de détecteur comme les radars de sol devrait être soumis à autorisation, car faut avouer que ces appareils dépassent sans problème le mètre, pour une prospection de loisir s'est limite. Alors qu'un détecteur de métaux classique de type VLF dépasse rarement 30cm pour une pièce de monnaie. Néanmoins il ne faut pas se voilé la face, les archéologues ferai mieux de se regardé eux même avant d'insulté de "pilleurs de site" les utilisateurs de détecteur de métaux.
    Qu'elle "archéologue" n'a pas une pièce ou un artéfact quelquonque venant d'un site prospecté un? Pendant que vous vous préoccupé de nous pauvre "père de famille" comme vous dite, on ne s'intéresse plus au vrai problème. Il y a une foule de dossier sur la revente illicite de pièce rare amagnétique donc non détectable au détecteur de métaux, poteries...en vente sur la toile. Me dite pas que s'est un prospecteur avec sa poêle à frire qui a trouvé ces objets. La pluparts de ces objets viennent d’archéologue peu scrupuleux (après tout une de plus une de moins sa se verra pas).
    Me dite pas que les dégats fait par les prospecteurs de loisirs sont plus important que les dégats occasionné par la construction d’une route ou de zone résidentiel ???
    Dans ma ville la municipalité a autorisé la construction de résidences sur des anciens thermes romains.
    Alors s’est qui qui fait le plus de dégâts ?

  • L'archéologie n'a pas pour but de figer l'histoire mais de la préserver. Si une municipalité décide de faire construire des logements à l'emplacement de thermes romains, cela est encadré par la loi. Le site aura été étudié et publié préalablement. Les informations sont conservées. Un site peut ne pas être préservé si les informations qu'il a livré sont jugées suffisantes et qu'en lui-même il n'est pas d'un intérêt majeur... mais cela on le sait que lorsqu'on a fait des fouilles, pas avant. Un détectoriste fait de la chasse au trésor, sort l'objet de son contexte et lui enlève toute connexion stratigraphique avec l'endroit dont il provient (et donc toute signification). C'est comme si on prend un livre, qu'on arrache la couverture (avec l'image) et qu'on brule le reste du livre.... on n'aura jamais plus d'informations que celles livrées par l'objet lui-même (minces).
    l'archéologie est un bien fini, c'est pour ça qu'il faut la laisser au mains de spécialistes. On ne se ferait pas opérer à coeur ouvert par un chirurgien amateur ou arracher une dent par un dentiste amateur. C'est la même chose. On fait des années d'études pour arriver à comprendre les sites archéologiques, ce n'est pas pour rien. Quant à l'activité d'archéologues "peu scrupuleux" qui soi-disant pillent leurs objets "car un de plus un de moins, ça ne se verra pas" c'est de la mauvaise foi. Les objets archéologiques ne se trouvent pas seulement par la pratique de la poêle à frire, mais des fouilles clandestines existent aussi, donc donner la faute aux archéologues car on ne détecte pas certains objets à la poêle à frire c'est trop facile. On a un code de déontologie.

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