Notre patrimoine - Page 79
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Robécourt (Vosges) : renaissance de la fonderie de cloches
[Vosges Matin] -
Un musée pour les véhicules de pompiers vosgiens ?
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Dommartin-lès-Remiremont (Vosges) : nouvelle statue de la Vierge de Mai
[Vosges Matin] -
Epinal Coeur des Vosges : un centre du patrimoine en projet
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Laneuvelotte (Mthe-et-Melle) : découverte du patrimoine historique villageois
[Est Républicain] -
24 avril : la nuit des cathédrales
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Nancy : une maison Prouvé aux enchères
[ER | 12.04.10] -
Réding (Moselle) : de l’énergie positive à la chapelle du Grand Eich
Des ondes telluriques se font ressentir dans la chapelle Saint-Ulrich du Grand Eich à Réding. Matérialisés par des vis incrustées dans le dallage de l’édifice, sept points d’énergie permettent aujourd’hui aux amateurs de se ressourcer.
Champs magnétiques, courants d’eau, poches de gaz ou encore failles géologiques… Les experts ignorent encore la cause de ce phénomène très particulier. Ils en connaissent néanmoins les effets. Ils ont ainsi pu confirmer la présence d’ondes telluriques positives sous le sol de la chapelle.
Le lieu de culte présenterait une force de + 37 sur une échelle géothermique variant de – 50 à + 50. Et cela en sept points précis d’énergie. Sept, un chiffre symbolique à plus d’un titre. Néanmoins, la perception des énergies varie bien entendu d’une personne à l’autre, certaines les ressentant plus, d’autres moins, voire pas du tout.
La chapelle du Grand Eich à Réding a été consacrée en 1035, comme l’indique une pierre gravée sur le mur du fond dans le chœur. La théorie des ondes telluriques constitue un élément supplémentaire pour affirmer que la construction des lieux de culte n’est pas le fruit du hasard. L’Eglise a d’ailleurs souvent implanté ses lieux de culte sur d’anciens temples païens.
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Visite à Contrexéville
[Vosges Matin] -
Le Ballon d'Alsace : un lieu chargé d'histoire
[Vosges Matin] -
Monthureux-sur-Saône : l'escalier de l'église réparé
[Vosges Matin | 25.03.10] -
Girmont (Vosges) : travaux de restauration à l'église Notre-Dame
[Vosges Matin | 06.03.10] -
Dommartin-lès-Remiremont (Vosges) : le double de la Vierge du Mai
[Vosges Matin | 01.03.10] -
Béthelainville (Meuse) : la Vierge du chêne volée
La statue qui veillait depuis 62 ans à Béthelainville (Meuse), dans une niche au creux d'un chêne bicentenaire déformé par la foudre, a été volée. Cette Vierge à l'Enfant en fonte est étroitement liée à la foi des habitants.
Elle a une valeur davantage sentimentale et religieuse que financière. Cette Vierge à l'Enfant avait été installée dans une niche au creux d'un chêne bicentenaire il y a plus de soixante ans. Ce sont des habitants du village qui ont découvert le vol, certainement perpétré dans la nuit du 24 au 25 mars.
La Vierge était installée dans les bois sur les hauteurs de la commune. Son histoire remonte à la fin du XIXe siècle. L’histoire raconte qu'un jour d'orage, une famille de bûcherons réfugiée sous le chêne, a été sauvée de la foudre par l’intercession de la Vierge Marie. Cette famille, pour lui montrer sa reconnaissance a inséré au creux du chêne qui les avait protégés et déformé par la foudre, une statuette de la Vierge. Cette première représentation de Marie a elle-même disparu des années plus tard.
Le 15 août 1947, une procession est organisée par les paroissiens de Béthelainville depuis le village jusqu'au bois, pour installer une nouvelle statue, plus grande et mieux protégée, dans cet arbre haut de 18 mètres. Depuis une vingtaine d'années, tous les 15 août, une messe est dite au pied du chêne en l'honneur de la Sainte Vierge. L'endroit est devenu aujourd'hui un lieu de pèlerinage.
Haute d'une cinquantaine de centimètres, la statue dérobée était protégée par une vitre.
La commune a déposé plainte pour vol. Ces faits rappellent ceux qui se sont passés au début du mois de mars près de Verdun. La Vierge qui était installée depuis des siècles entre Belleray et Dugny avait en effet elle aussi disparu.
Simple vol ou volonté de nuire à la religion chrétienne en brisant ses symboles ? Ces actes de christianophobie se multiplient actuellement en France. Les autorités doivent prendre conscience de ce phénomène qui touche bien souvent des jeunes ; ces jeunes qui n’ont reçu aucune formation morale et religieuse, sont en perte totale de repères et sont dépourvus de tout sentiment de respect.
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Xertigny (Vosges) : la mémoire du patois vôgien
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La cuisine lorraine
Voici quelque temps, nous avons déniché avec bonheur la première édition de La cuisine lorraine, éditée en 1971 par Jean-Marie Cuny. Il s'agit de la toute première édition ; l'ouvrage, qui a connu un immense succès de librairie, a été réédité plusieurs fois.
Pourquoi parlé d'un ouvrage, épuisé depuis belle lurette, consacrée à la cuisine lorraine de jadis ? Par nostalgie ? Certainement un peu... Pour l'intérêt historique ? Oui, aussi un peu... Mais surtout pour apprécier "l'authenticité" de ces recettes lorraines. Certes, l'époque actuelle use et abuse de ce terme d'"authenticité".
Jean-Marie Cuny se désolait déjà en 1971 de la perte du bon goût en matière de cuisine régionale, de la perte de nos recettes traditionnelles françaises... Et, parcourant la ville de Nancy, il pouvait déjà constater l'envahissement des restaurants qui vantaient les spécialités espagnoles, italiennes, voire chinoises... Quarante ans après, notre spécialiste de la cuisine lorraine trouverait désormais des "spécialités" turques, arabes, libanaises, japonaises, vietnamiennes ou cambodgiennes... C'est le monde à portée de bouche ! Et dans le même temps, on s'éloigne de plus en plus de nos saveurs régionales... Même si, ici ou là, quelques bonnes âmes tentent de valoriser la cuisine de nos terroirs (et nous pensons, notamment, au lorrain Jean-Pierre Coffe, qui, malgré ses excès et ses extravagances, travaille à une meilleure connaissance des cuisines régionales).
Nos régions - et la Lorraine en particulier - sont riches d'une gastronomie simple, variée et roborative. De la cuisine lorraine, le monde médiatique et le "parisianisme" ne retient que la quiche, alors que notre cuisine est riche de centaines de bonnes recettes ! Pour les découvrir (parce qu'on va pas vous les passer en revue ici !), allez vite "feugnier" dans les ouvrages "du" Jean-Marie. Vous les trouverez dans les bibliothèques municipales et, pour certains récemment parus, dans toutes les bonnes librairies de Lorraine.
Alors, bon appétit... avec des recettes lorraines, bien sûr !
>> La cuisine lorraine. Recueil de 250 recettes de notre cuisine régionale, Jean-Marie Cuny, imprimerie Masson, Malzéville, 1971, 142 p., ill. Bruno Carpentier.
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Le trésor de Pouilly-sur-Meuse exposé en 2011 à Nancy
Des terres de Meuse aux ors des palais de la République : destin sans pareil pour les pièces d’orfèvrerie mises au jour en 2006 et présentées officiellement au ministère de la Culture fin février. Une reconnaissance nationale, avant sa restauration puis son exposition au Musée Lorrain de Nancy.
C’est vrai, il a quitté la Lorraine il y a déjà plusieurs mois. Pas par snobisme, car il est avant tout populaire ce trésor. Comme l’argenterie d’une grand-mère, mais qui aurait pu côtoyer les ducs de Lorraine du XVème siècle. Pas non plus le tout-venant d’une famille de paysans nord-meusiens, mais vraisemblablement pas non plus des tonnes d’or d’un richissime aristocrate. Et pourtant, le trésor du siècle - comme on aime le nommer, en Lorraine surtout - fait rêver.
Et il fait surtout rêver Francine Roze, la conservatrice en chef du Musée lorrain. Et elle le confesse : « C’est un cadeau du Ciel. On peut faire toute une carrière de conservateur dans les plus beaux musées et n’avoir jamais la chance de vivre ce que je vis aujourd’hui. » Mais pour la passionnée d’histoire lorraine, le vrai trésor n’est pas dans le vermeil et l’argent mais dans « ce que ces pièces vont nous enseigner de la vie quotidienne de plusieurs générations d’une famille aisée qui a vécu en Lorraine il y a cinq siècles. » Presque une enquête policière pour retrouver qui était cette famille et ce qui l’a poussée à enterrer ses richesses. « Le dernier poinçon date de 1567, le trésor a forcément été caché après. Il reste beaucoup d’incertitudes, et c’est ça aussi qui est passionnant », poursuit Francine Roze. Ce qui est sûr, c’est que le trésor est d’envergure.
Cependant, les autorités culturelles n’ont pas précisé la date d’arrivée officielle du trésor dans les salles du Palais ducal de Nancy, car avant de le présenter au public il devra passer par une phase de restauration, « même s’il est dans un état de conservation exceptionnel » au dire de l’adjoint à la culture de Nancy, qui envisage son exposition en 2011, en préambule à l’année Renaissance organisée par la cité ducale.
[cliché : Sotheby's]
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Le pillage archéologique : l'exemple de la Haute-Saône
[Vosges Matin | 24.02.10] -
Manufacture royale de Bains-les-Bains : de nouveaux vitraux pour la chapelle
[Vosges Matin | 22.02.10] -
Château de Saulxures-sur-Moselotte : "un projet visionnaire"
[Vosges Matin | 21.02.10] -
Bussang (Vosges) : la cure de jouvence du Théâtre du Peuple
[Vosges Matin | 08.02.10] -
Behren-lès-Forbach (Moselle) : l’église Saint-Jean-Bosco en restauration
L’église Saint-Jean-Bosco de Behren-lès-Forbach, un édifice de la seconde moitié du XXe siècle, est fermée depuis la mi-janvier pour un an de travaux.
La rénovation totale du bâtiment cultuel est prévue. Il faut dire que toutes les installations de cet édifice construit dans les années 1960 étaient vétustes. Que ce soit le chauffage, les fenêtres, l’électricité ou encore l’isolation, tout était à refaire, comme dans la plupart de ces bâtiments élevés durant ces « années-béton » où l’on construisait vite sans souci de la durée, donc bien loin de l’esprit des bâtisseurs des églises et cathédrales du Moyen Âge qui s’inscrivaient dans le temps… et qui travaillaient pour la plus grande gloire de Dieu !
Après cette restauration d’un montant de 800.000 euros, l’église Saint-Jean-Bosco retrouvera une plus grande fonctionnalité. Sa consommation de chauffage sera également nettement moins élevée. Outre la rénovation de la façade, un nouvel éclairage, de nouvelles fenêtres, ainsi qu’un nouveau plafond acoustique sont programmés. Un nouveau sol sera également réalisé dans la nef. Bref, le lifting sera complet. Un vrai coup de jeune. Salutaire et nécessaire.
Félicitations aux responsables de ce projet de réhabilitation de ce lieu de culte témoin de la foi des chrétiens du XXe siècle. Les église réalisées durant ce siècle sont tellement peu nombreuses qu’il faut absolument les entretenir régulièrement si l’on veut qu’elles traversent les siècles. A l’image de nos églises romanes des XIe-XIIe siècles toujours debout !
[source : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr et cliché de l'église : http://www.40000clochers.com/Visite.asp]
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Vrécourt (Vosges) : la seconde vie de l'orgue
L'église Saint-Martin a subi au cours de son existence une multitude de transformations. Son embellissement a commencé en 1870 pour se terminer en 1890 et coûta 6.000 F. Après diverses modifications, il fut décidé d'installer un orgue en fond de nef.
Théodore Jacquot-Jeanpierre, facteur d'orgue à Rambervillers fut choisi pour réaliser cet instrument. Le meuble étant tout en chêne il demanda que la tribune soit réalisée dans le même matériau ce qui en augmentait d'autant le prix. L'ensemble revint à 5.027 francs dont la voix céleste seule a coûté 260 francs. La commune a participé pour 600 francs, le complément étant recueilli par souscription auprès des paroissiens. Il se compose de six jeux seulement, d'un clavier à 5 octaves, d'un pédalier. Mais, le tout n'est pas sans intérêt.
La dernière réfection connue date de 1930. C'est à cette date qu'une soufflerie électrique a été mise en place, en complément à la manuelle toujours présente. Cet orgue a toujours été joué. Mais le temps passant les soufflets étaient moins étanches, des fuites d'air apparaissaient, des touches du clavier abîmées, il était désaccordé, les jeux poussiéreux par le temps. La voix céleste pas adaptée à la musique classique, mais aux chants religieux méritait d'être changée.
L'association Vrécourt Culture Patrimoine a lancé l'idée d'une restauration. Un facteur d'orgue de Troyes, Laurent Plet, a fit deux devis pour la réfection et l'entretien. L'association pouvait prendre en charge l'entretien, mais la réfection complète demandait un engagement beaucoup plus important. C'est alors que deux personnes du village ont proposé de faire un don. La municipalité a fait une demande auprès du Conseil régional qui donna son accord, ne restait plus à la commune qu'une soixantaine d'euros à sa charge. Les travaux débutèrent en octobre pour se terminer fin novembre. Le temps de travail sur l'instrument, estimé au départ à 110 heures s'est vu porter à près de 250 heures. De plus, le facteur d'orgues, Laurent Plet, possédait un jeu de trompette s'intégrant parfaitement à l'instrument. Il fit l'échange de celles-ci avec la voix céleste sans demander le moindre centime. Pendant la durée des travaux, la moulure en plâtre située derrière l'orgue qui tombait, la poutre qui la soutenait étant pourrie, a été changée. Un bénévole en a réalisé une, tout en bois. Le nettoyage du meuble de l'orgue et de la tribune a été également réalisé par les membres de l'association.
Le programme de la soirée sera divisé en deux parties, une première partie consacrée plus précisément à mettre en valeur ce très bel instrument grâce à des morceaux de musique classiques de Bach, Haendel, Chopin, avec orgue, trompette et violoncelle. La seconde partie sera dédiée à la chanson française avec la participation de la chorale "L'Echo de la Forêt" de Darney, sous la baguette du chef de chœur Jean-Michel Géhin. Les interprètes de la soirée seront Christophe Jeannot, trompettiste, Cédric Bourhaux, violoncelliste et Jean Michel Géhin, organiste.
>> Vendredi 26 février en l'église Saint-Martin de Vrécourt concert orgue, trompette et violoncelle et la chorale "L'Echo de la Forêt" de Darney. Ouverture à 20h00, début du concert à 20h30. Entrée gratuite.
[Vosges Matin | 23.02.10]
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Association Pour La Mothe : assemblée générale le 20 mars à Soulaucourt
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Des vitraux pour la chapelle de la manufacture de Bains-les-Bains (Vosges)
[Vosges Matin | 01.02.10] -
Neufchâteau (Vosges) : un avenir pour le patrimoine local
[Vosges Matin | 29.01.10] -
Eglise à vendre en Meuse
La situation de l'église du Sacré-Cœur de Stenay, dans le nord meusien, semble inextricable. Cette paroisse sans paroissiens explique sa situation de détresse.
L'édifice qui fait face au cimetière est une dent creuse. La tempête de 1999 est passée par là et le montant du désordre approche les 30.000 euros. D'un côté, le diocèse souhaite céder cette église à la commune de Stenay. De l'autre, la commune a dénoncé en février 2007, la convention qui liait la ville à l'édifice religieux... Le devenir de l’église du Sacré-Coeur est actuellement dans l’impasse.
Cette situation est particulièrement intolérable. Il faudra bien un jour que les chrétiens assument leur histoire et soient fiers de leur croyance. A l’heure où la France se couvrent de mosquées, il devient urgent pour les chrétiens de réveiller leur foi et d’assurer l’avenir de leurs lieux de culte comme le font les musulmans.
La laïcité bien comprise de nos gouvernants doit considérer avec respect toutes les religions présentes sur le sol français. Et en particulier, la première d’entre elles, le catholicisme. On ne pourra tolérer longtemps des ministres qui font des ronds de jambe aux imams et qui se moquent éperdument du patrimoine et de l’héritage chrétien. Sans parler des cimetières que l’on « profane » chez les juifs ou chez les musulmans, et que l’on « dégrade » - simplement - chez les chrétiens…
Les chrétiens ne sont pas des "sous-hommes" (comme dirait Georges Frêche). Ils ont droit aussi au respect des élus et des détenteurs de l'autorité dans cette France qui fut "Fille aînée de l'Eglise"... devenue depuis "fille athée de l'Eglise".
[cliché Est Républicain et commentaires H&PB]
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Quel avenir pour le château de Saulxures-sur-Moselotte ?
Un débat public sur l'avenir du château Géhin était organisé par l’association des Amis du château de Saulxures-sur-Moselotte ce vendredi 29 janvier à la salle polyvalente de Saulxures-sur-Moselotte.
Ce débat public était placé sous la présidence de François Tacquard, président de l'association des élus du massif vosgien (AMV), qui regroupe 582 communes des Vosges et du Sundgau, réparties sur sept départements de Lorraine, d'Alsace et de Franche-Comté.
Conseiller général du canton de Saint-Amarin (Haut-Rhin), François Tacquard a notamment mené à bien la reconversion de l'ancienne manufacture royale de Wesserling en parc économique et touristique avec, à la clé, la création de 200 emplois.
D'autres personnalités sont intervenues comme le vice-président du Conseil régional de Lorraine. Le débat public sur le château Géhin a été introduit par l’historien des Hautes-Vosges Jean-Claude Fombaron.
Lors de cette réunion, les participants ont pu découvrir différents documents et des photographies du château de Saulxures depuis les débuts jusqu’à nos jours.
>> Plus d’infos et contact sur http://amischateausaulxures.forumactif.info
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Chapelle N.-D. de Bermont (Vosges) : souscription pour la statue de saint Michel
L'association qui entretient la chapelle Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges) - chapelle où se rendait chaque samedi Jehanne la Bonne Lorraine - souhaite installer dans le choeur une statue de saint Michel. Elle lance une souscription pour la réalisation de la statue de l'archange.
>> Contact : ermitage@nd-bermont.fr -
Visitez la forteresse de Châtel-sur-Moselle