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homofolie

  • De la tyranie de l’homofolie

    « (…) Dès les années 90, les gays se sont servi du Sida pour revendiquer l’« égalité des droits », ensuite, ils ont souhaité et réussi à criminaliser toute critique jugée « homophobe », puis, allant toujours plus loin dans la déraison, l’homofolie justement, ils ont fini par exiger le « droit » au mariage et à l’adoption. Disons-le nettement, ce ne sera pas tout. Ils n’ont aucune raison de s’arrêter là.

    famille.jpgOn a déjà entendu ces dernières semaines, chez les plus militants d’entre eux - mais ils sont en général l’avant-garde du mouvement -, l’idée d’une discrimination positive gay, d’une parité hétéro-homo dans les partis politiques. Ce week-end même, la Ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, au grand rendez-vous Europe 1/Aujourd’hui en France et iTélé, confirmant que le gouvernement ne cèdera pas, a cru bon de préciser qu’à terme, à travers les discussions parlementaires qui se tiendront jusqu’en janvier, émergera clairement la procréation médicalement assistée (PMA) aux homosexuels et la possibilité de l‘adoption. Interrogée en effet sur l’absence de prise en compte dans ce projet de la procréation médicale assistée (PMA), elle a souligné que le gouvernement a prévu, en réalité, plusieurs textes de loi sur le sujet.

    On a souvent évoqué le lobby de militants gays hystériques. Il existe et il exerce son emprise sur les gays eux-mêmes souvent opposés au mariage (Hervé Villard). Il est, par exemple curieux que, puisqu’il est question d’égalité, le cas de l’égalité des bisexuels n’est même pas été évoqué chez des gens pourtant aussi tolérants ! Dans la peau de chagrin du mariage où ils veulent tous nous chiffonner, ils ne resteraient que « les gays et les lesbiennes » et à la limite quelques trans ! Dans quelle trappe passerait donc celui qui, par exemple, bisexuel, souhaiterait épouser en même temps un homme et une femme ? Certes, je ne vais pas faire le naïf, je sais bien que les bisexuels sont fractionnés en de nombreuses sous-catégories et qu’une de ces sous-catégories est, dirons-nous, bisexuelle par alternance, et que donc, elle pourrait vaguement se satisfaire du droit au mariage. Mais ce serait oublié pourtant que théoriquement, le mariage, contrairement au pacs, est un engagement à vie et que dès lors, s’engager dans les liens d’un mariage monogame la priverait donc en théorie, si le bisexuel respectait la « fidélité » inscrite dans l’article 212 du Code civil, de l’une des branches de sa bisexualité ! Drôle de manière de concevoir l’égalité des droits !

    Il y a, sur le rapport au pacs, une question et un sérieux malentendu qui, dans le débat de ces dernières semaines, n’a jamais été abordé. Comme on le sait, le pacs, a connu un succès inespéré depuis sa création en 1999 (preuve d’ailleurs qu’il n’est pas un « sous-mariage » comme le prétendent les lobbyistes LGBT). Le pacs actuellement devrait logiquement dépasser annuellement le nombre des mariages, grâce aux améliorations qui lui ont été successivement apportées. N’est-il pas alors à craindre que le « droit au mariage gay» une fois établi, le législateur, non seulement mette fin à toute amélioration du pacs, mais supprime même certains des avantages chèrement obtenus ? Lequel me direz-vous ? Mais bien évidemment, en pleine récession, la déclaration fiscale commune dès la première année ? N’est-il pas à craindre que des employeurs qui ont accordé les mêmes avantages aux pacsés qu’aux mariés au nom de la non-discrimination, considèrent désormais que seuls les mariés auront droit à des avantages coûteux ? Les gays alors seraient contraints de se marier pour échapper à l’impôt ! Je n’extrapole pas du tout. Cela s’est passé ainsi dans l’État de New York en juin 2011. Et c’est là qu’on voit aussi que, pour le milieu homo, la revendication du mariage gay n’est qu’une vaste escroquerie, sachant que la plupart des gays ne veulent pas du tout se marier et qu’en plus, le divorce par définition coûte cher !

    Beaucoup de jeunes, aujourd’hui, n’ont pas connu de modèle paternel pour se construire, l’autorité d’un cadre familial rassurant et aimant. Le nombre des familles monoparentales est en augmentation constante. Elles touchent la plupart du temps des femmes seules, élevant seules leurs garçons. De plus en plus, garçons ou filles, à l’âge où on se cherche, sur les réseaux sociaux, dans des soirées ou ailleurs, s’abreuvent de films pornographiques et l’on sent dans la société juvénile comme une résignation à « être homosexuel » une fois passé à l’acte. Tous les feuilletons télé font d’ailleurs le panégyrique d’un adolescent homosexuel. Une maison d’édition de la jeunesse aux titres insipides  comme L’Ecole des loisirs, largement relayée par les bibliothèques scolaires, n’arrête pas de scénariser des amours homosexuels adolescents.  C’est cela l’homofolie : le fatalisme militant des homosexuels « normalisé » par la loi et la sous-culture qui prétendent interdire de dire à ces jeunes qu’ils demeurent libres de choisir ce qui est bon et juste pour eux. L’autorité parentale qui fait défaut, la souffrance de ne pas connaître ses origines, la tyrannie du désir promue par la société de consommation et qui enferme sur soi, le tout à l’Ego, le narcissisme homoérotique de la publicité, les jeux vidéos qui entraînent directement la violence croissante des jeunes, leur fuite du réel, l’incapacité à devenir adulte et à se projeter dans l’avenir.

    C’est donc maintenant l’opposition à la transgression qu’on prétend nous imposer de force, l’ultime défense de la raison et du bien commun contre l’utopie individualiste, qui est devenue criminelle. C’est plus qu’un dérapage ou une erreur, c’est une faute et un instrument de persécution. La mécanique de la lutte contre l’homophobie est la même que pour le soi-disant antiracisme. On passe subrepticement du respect dû à la personne (qui impose de ne pas faire du mal à un étranger parce qu’il est étranger ; de ne pas faire du mal à un homosexuel parce qu’il a cette tendance), à rendre obligatoire une préférence étrangère ou homosexuelle, et à interdire toute réaction négative à un comportement critiquable d’une personne ou d’un groupe ainsi protégés. 

    Il suffit de parler de la surcontamination des homosexuels dans les saunas ou les backrooms parisiens ou des effets négatifs constatés chez des enfants qui ont grandi auprès d’un parent homosexuel pour se voir aussitôt taxé d’intolérance, de haine et d’homophobie. La menace que font peser les lois anti-homophobes en France sur l’expression libre de la vérité sont déjà réelles, comme le savent les responsables de journaux et de radios. Cette menace se traduit déjà, dans de nombreux pays, par des pertes de liberté et des persécutions effectives. 

    En Grande-Bretagne, une amende de 4 000 livres a été infligée en Angleterre à un couple chrétien qui avait refusé d’accueillir un couple gay dans son Bed and Breakfast familial. Il ne faut donc pas se leurrer pour demain : tout propos mettant l’homophilie en cause, que ce soit à l’école ou dans le cadre religieux, finira par tomber sous le coup de la loi. C’est en cela que l’affaire nous concerne tous. C’est en cela que nous aurons retenu aussi une chose dans le microcosme politique : la lâcheté sans nom de Jean-François Copé, appelant à la télévision, à un rassemblement contre le mariage gay et se gardant bien le jour venu de défiler ! »

    [source : Metamag | 28 nov. 2012]