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Notre histoire - Page 68

  • Le Pays Lorrain : statuaire et dévotion entre Moyen Âge et Renaissance en Lorraine

    pays lorrain3.jpgLe Pays Lorrain propose dans son numéro d'automne un riche sommaire. A découvrir :

    - les défis de la croissance démographique de Nancy sous les règnes de Charles III et Henri II (1559-1624)

    - la statuaire lorraine de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance

    - les traits de la dévotion : sculptures du XVIe siècle dans la Meuse

    - Chambord, résidence d'exil et reliquaire du pouvoir de Stanislas

    - l'école de la Doctrine chrétienne à Blâmont (1808-1903) : une école libre face à la laïcité

    - pédagogie chrétienne et culture moderne

    - note sur Thomas Bonnefoy, imprimeur à Verdun et sur la diffusion des idées jansénistes en Lorraine

    - les croix historiques des évêques de Nancy et de Toul

    - le genizah de la synagogue de Dambach-la-Ville : une découverte inestimable pour la connaissance de la vie juive

    Et les rubriques habituelles : la chronique du patrimoine, la chronique régionale, la vie du Musée, les publications récentes...

     

    Le Pays Lorrain est une revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain. Disponible à l'accueil du Musée lorrain, 64 Grande-Rue à Nancy, ou sur abonnement (39 €, 4 numéros) en adressant ses coordonnées postales et son règlement (à l'ordre de "Le Pays Lorrain") à : LE PAYS LORRAIN, PALAIS DUCAL, 64 GRANDE-RUE, 54000 NANCY.

  • Histoire de la Poste dans le monde

    la poste.jpgDe la plus haute Antiquité à nos jours, comment les hommes communiquèrent-ils à distance ? Comment se transmirent-ils des informations ? Longtemps, cette initiative resta un instrument de gouvernement, strictement réservé au pouvoir et à ses agents. Puis, peu à peu, les particuliers multiplièrent à leur tour des instruments de liaison, mobilisant tous les moyens de transport. Aller plus vite et de manière plus fiable fut sans cesse un moteur de développement.

    Conçue à l'origine pour remplir les caisses du Trésor avec l'adoption du timbre-poste, la Poste devint ensuite un outil pour accroître les échanges commerciaux. Elle connut dans les années 1875-1975 l'équivalent d'un siècle d'or avec l'invention du train, de l'automobile et de l'avion.

    Considérée jusqu'à nos jours comme une institution étatique, symbole de progrès économique, humain et culturel, elle est désormais confrontée à une mutation sans précédent avec les nouvelles technologies. Que sera-t-elle demain ?

    Dans cet ouvrage synthétique, découpé en six grandes étapes, l'auteur réussit à embrasser magistralement tous les systèmes dont usèrent les hommes dans le monde pour communiquer entre eux depuis l'Antiquité.

     

    ‡ Histoire de la Poste dans le monde, Camille Allaz, éditions Pygmalion, 2013, 686 p. (26,90 €).

  • L'Echo des 3 Provinces d'automne : le Parc naturel régional en phase d'étude

    echo 166.jpgLe numéro automnal du magazine des habitants du Pays des Trois Provinces, L'Echo des 3 Provinces, propose comme à son habitude un petit voyage aux confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne.

    Au sommaire de ce numéro :

    - l'anniversaire de la borne des 3 Provinces

    - l'église Saint-Martin de Frain (88)

    - la bourrache

    - les livres

    - les visites de l'été au Pays des Trois Provinces

    - le projet de Parc naturel régional entre en phase d'étude

    - histoire de la cuisine : les poires

    - conte du Pays des Trois Provinces : les amours contrariées de Juminella

    - la maison des heureux jours

    - le chasseur de La Mothe

    - la vie des associations locales

    - les animations d'octobre-novembre

     

    L'Echo des 3 Provinces est disponible sur abonnement. Contact : evelyne.relion@orange.fr 

  • La bataille du Grand Couronné avec le Cercle d'histoire de Laneuvelotte (54)

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  • Une statue de Jeanne d'Arc à l'ermitage de Bermont

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    [Vosges Matin]

  • Labry 1914-1918 : la vie quotidienne d'un village de Lorraine sous l'occupation allemande

    LABRY.jpgSitué à mi-distance de Metz et de Verdun, Labry a subi au cours de la Première Guerre mondiale une occupation continue des troupes allemandes. Envahi dès le 6 août 1914, trois jours après la déclaration de guerre,  ce village mosellan ne sera libéré que le 17 novembre 1918, au terme de 1561 jours d'occupation.

    Le livre évoque un pan méconnu de l'histoire de la Grande Guerre. Le sort de Labry est emblématique de tous ces villages situés entre le front et la frontière. Totalement coupés du reste du pays, bombardés par les alliés, impuissants face au drame qui se déroulait à quelques kilomètres de là sur les hauteurs de Verdun, les habitants ont vécu pendant quatre ans une situation absolument schizophrénique. Les femmes, restées seules au village, ont joué dans ce conflit un rôle essentiel. Une large place leur est consacrée dans cette monographie fouillée qui vient compléter le premier ouvrage de l'auteur, Labry - Histoire d'un village de la vallée de l'Orne des origines à 1914, édité en 1998.

     

    ‡ Labry 1914-1918. La vie quotidienne d'un village de Lorraine sous l'occupation allemande, Eric Gangloff, éditions Serpenoise, 2013, 159 p., ill. (20 €).

  • Nancy Jazz... Quarante ans de Pulsations 1973-2013

    njp.jpgAmbitieux défi lancé par une poignée d'acteurs locaux désireux d'installer un événement musical d'envergure en Lorraine, Nancy Jazz Pulsations a su s'imposer comme le rendez-vous automnal du Grand Est.

    Ses audaces avant-gardistes en matière de jazz et de musique voisines l'élevant rapidement en figure de pionnier, le festival acquit ses lettres de noblesse par l'éclectisme de sa programmation et sa réputation de dénicheur de nouveaux talents.

    Une durée exceptionnelle pour un festival urbain et le souci d'étendre les concerts à toute la région lui permettent de bénéficier du statut de manifestation populaire et de se voir honorer de la venue, chaque automne, de plus de 100 000 festivaliers.

    Aujourd'hui saluée comme l'une des manifestations majeures de la scène musicale française, la belle épopée n'a de cesse de prendre de l'ampleur depuis sa création en 1973. Fêtant cette année son 40e anniversaire, c'est toujours fidèle à sa volonté originelle de sensibiliser le grand public à la création musicale que Nancy Jazz Pulsations propose près de 130 concerts, animations, expositions, résidences d'artistes et actions de solidarité.

    Petit livre d'histoire du jazz et des musiques, cet ouvrage graphique et ludique fait la part belle à la photographie et invite le lecteur à s'emparer de l'atmosphère du festival à travers les époques entre témoignages et anecdotes marquantes autour d'artistes emblématiques.

     

    ‡ Nancy Jazz. Quarante ans de Pulsations 1973-2013, collectif, éditions Le mot et le reste, 2013, 280 p., ill. (20 €).

  • Journées d'études meurthe-et-mosellanes le 12 octobre 2013

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    La Lorraine annexée.

     

    Les Journées d’études meurthe-et-mosellanes se dérouleront

    le 12 octobre 2013

    sur le thème :

    La valse des territoires : entre Meurthe-Moselle et Moselle-Meurthe-et-Moselle, entre 1870 et 1911

    Samedi 12 octobre à Marsal (57)

    Salle communale - Entrée libre

     

    En collaboration avec la Société d'Histoire et d'Archéologie Lorraine de Metz.


    >> Consultez le programme de ces journées ici Programme JEMM_Marsal.pdf

  • Bleurville (88) : vol de reliques à l'église paroissiale

    C'est lors d'une de ses visites régulières à l'église paroissiale, ce samedi 5 octobre 2013, qu'un paroissien a constaté la disparition de reliques déposées sur l'autel de la chapelle Saint-Maur de l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville.

    Bleurville reliquaires.jpgQuatre reliquaires en bois sont exposés sur l'autel de Saint-Maur. Ils contiennent quelques fragments d'os provenant des corps de deux martyrs comtois du VIIIe siècle, Bathaire et Attalein. Ces ossements appartiennent aux saints patrons du monastère bénédictin de Bleurville. Ils furent déposés dans la basilique de Saint-Nicolas-de-Port lors du rattachement de Bleurville au prieuré de Varangéville, et furent miraculeusement épargnés par l'incendie qui détruisit l'édifice en 1635, lors de la funeste guerre de Trente Ans. Rapatriés à Bleurville par les bénédictins du prieuré Saint-Maur, ils furent rassemblés dans une chasse qui sera installée à l'église paroissiale à la Révolution.

    Quelle ne fut pas la surprise de ce fidèle en remarquant que le réceptacle, contenant les saintes reliques, d'un des reliquaires était déposé sur l'autel. En examinant l'objet de plus près, il s'aperçut que les trois fragments d'os appartenant à saint Bathaire avaient disparu, détachés du tissu leur servant d'écrin. Les autres reliquaires n'ont pas fait l'objet de dégradations.

    Ces reliquaires ont été réalisés par l'abbé Jacquot, curé de Bleurville à la fin du XIXe siècle ; les reliques avaient été officiellement reconnues par Mgr Caverot, évêque de Saint-Dié.

    Ce sacrilège a été commis durant les dernières Journées du Patrimoine alors que l'église était ouverte au public, malheureusement sans surveillance.

    Ce vol est symptomatique d'une époque qui a perdu le sens du sacré et, surtout, est ignorante de l'histoire de l'Eglise et de la foi chrétienne. En effet, il n'est pas un jour sans que l'actualité - lorsque la presse grand public veut bien s'en faire l'écho - apporte son lot de dégradations, sacrilèges et blasphèmes commis contre la foi chrétienne et les lieux de culte catholiques.

    [cl. H&PB]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 22 : chez Jean-Paul Marchal, imagier vosgien

    NRL22.jpgAvec ce numéro automnal de La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny nous fait entrer dans l'atelier de l'imagier vosgien Jean-Paul Marchal. Il nous conduit également à Lunéville et nous ouvre les portes du conservatoire de la broderie... et de la plume !

    Comme d'habitude, le numéro recèle encore maints articles qui nous font découvrir la Lorraine sous des aspects étonnants. Au sommaire :

    - la Lorraine et le nationalisme français

    - la vie rustique

    - il y a quarante ans, la réconciliation

    - 13 septembre 1914 : un épisode de la Grande Guerre en Lorraine

    - l'abbaye de Morimond, des cisterciens dans le Bassigny lorrain

    - René Veillon, artiste et fondateur de la Société cotonnière lorraine

    - le médecin-colonel Léon Hauvuy

    - le culte des fontaines

    - le Gaulois de la Grande Guerre

    - le Grand-Couronné

    - Epinal et ses remparts

    ... et les traditionnelles rubriques : les info's lorraines, les livres... et l'édito' du Jean-Marie !

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 22, octobre-novembre 2013 (7 € le numéro). Disponible en librairie et sur abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (38 €, 6 numéros, chèque à l'ordre de "SEP Helenus") à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

    ‡ Plus d'info' : jmcuny@hotmail.fr 

  • Bernanos

    BERNANOS.jpgUn mousquetaire égaré dans notre époque ? Un fou selon ses détracteurs ? Soixante-cinq ans après sa disparition, Philippe Dufay nous propose la première biographie de l'auteur de Sous le soleil de Satan et des Grands cimetières sous la lune.

    Bagarres au Quartin latin, nuits à la prison de la Santé, charges de cavalerie et vie dans les tranchées de la Grande Guerre, accidents de moto, périple sur les traces des missions jésuites au Paraguay et chevauchées dans un Brésil de western, la vie de Georges Bernanos est un véritable roman. Celui d'un enfant bercé par la geste de la chevalerie française anéantie à Azincourt ; d'un jeune militant royaliste de l'Action française n'hésitant pas à faire le coup de main contre les représentants de la République ; d'un ennemi viscéral de la démocratie dénonciateur de Franco, Mussolini, Pétain et Hitler ; d'un fils spirituel d'Edouard Drumont, salué par Max Jacob, Stefan Zweig et Simone Weil (la philosophe, pas l'autre !) qui devient un écrivain emblématique de la Résistance française ; d'un chrétien à la foi médiévale qui refuse obstinément d'être étiqueté comme écrivain catholique ; enfin d'un écrivain majeur qui sera l'un des seuls à avoir embrassé avec le même talent le roman et la littérature politique.

    La force et l'originalité de son regard sur la France, sur la société de l'entre-deux-guerres et sur la montée des totalitarismes ont fait de Bernanos un des plus grands écrivains de son temps.

    Pour raconter la vie de cet homme paradoxal, l'auteur a relu ses livres, consulté l'essentiel des ouvrages qui lui ont été consacrés et recueilli de nombreux témoignages dont celui de sa fille Dominique, aujourd'hui seule survivante de ses six enfants.

    L'auteur, Philippe Dufay, est grand reporter au Figaro-Magazine.

     

    ‡ Bernanos, Philippe Dufay, éditions Perrin, 2013, 260 p. (23 €).

  • Un atelier de métallurgie du Moyen-Âge découvert à Champigneulles

    De septembre à mi-octobre 2013, des archéologues de l'Inrap mène une fouille sur le site de Bellefontaine, en amont de la construction d'un deuxième réservoir d'eau par la mairie de Champigneulles.

    fouille_inrap.jpgAu cours de cette fouille archéologique, les chercheurs de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives), en collaboration avec deux spécialistes en sidérurgie ancienne du CNRS, étudient les vestiges d'un site de production de fer des XIIIe-XVe siècles, période durant laquelle un bond technologique a révolutionné le secteur.

    Cette découverte est importante, selon l'Inrap, car peu de vestiges d'activité sidérurgique de cette époque ont été étudiés.

    La fouille se situe dans le val Saint-Barthélemy, probablement l'un des premiers sites lorrains où les nouvelles techniques de mécanisation hydraulique et de production de fonte ont été mises en œuvre.

    L'équipe d'archéologues a mis au jour un atelier organisé en deux parties : d'un côté la production de fer et de l'autre la gestion des déchets. Dans cette partie se trouve un crassier, un monticule d'environ trente mètres de long et quinze mètres de larges qui contient les résidus issus de la fabrication du métal.

    Six fours à usage différents ont été identifiés sur le site. Des bas-fourneaux, qui ont servi à la réduction du minerai lorrain, la "minette", afin de le transformer en fer. Ce dernier était retravaillé, avec des passages successifs du foyer de forge au martelage, pour aboutir à un bloc de fer forgeable.

    Aucune trace de production d'outils finis en fer n'a été repérée sur le site pour l'instant.

    [d’après France 3 Lorraine]

  • Champougny (55) : pèlerinage à Notre-Dame des Affligés

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  • Saône Lorraine chez les Ch'tis

     

    saone lorraine_voyage nord.JPGChaque année, à l’automne, Jean-François et Marie-Françoise Michel, les dynamiques animateurs de l’association Saône Lorraine organisent un voyage destiné à faire découvrir aux participants les richesses historiques, artistiques et architecturales d’une région française.

    C’est ainsi que du 23 au 27 septembre, cinquante-cinq adhérents et sympathisants « saône-lorrains » ont participé à un voyage culturel dans le Nord de la France ; excursion qui leur permit de visiter de nombreuses abbayes des Flandres françaises (Saint-Michel en Thiérache, Septfontaines, Vauxcelles) ainsi que d’intéressants châteaux (Rametz, Gussignies, Westcapel, Liessies).

    Un après-midi fut consacré à la visite des vestiges antiques de Bavay, cité qui eut un rôle économique et stratégique durant le Haut-Empire attestée par les ruines spectaculaires du plus imposant forum de la Gaule (près de trois hectares), et un autre à celle du port de Dunkerque, suivie d’une réception sur le trois-mâts « Duchesse Anne », navire confisqué à l’Allemagne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

    [cliché ©J.-F. Michel : Les participants sur les marches du château de Gussignies]

  • Les églises fortifiées de la Meuse

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    Les éditions Citedis publient, en coédition avec le Conseil régional de Lorraine et le Conseil général de la Meuse, une nouvelle édition augmentée de l'ouvrage paru en 1993 sur les églises fortifiées de la Meuse.

    Les églises fortifiées du département les plus significatives - plus d'une centaine d'édifices subsiste encore - sont présentées avec, en outre, un état critique des sources et l'inventaire le plus complet de ce patrimoine singulier de ce territoire lorrain.

    ‡ Les églises fortifiées de la Meuse, Philippe Pagnotta, conservateur en chef du Patrimoine, 144 p., nombreuses illustrations (27,44 € port inclus) à commander à : EDITIONS CITEDIS, 15 rue Poirier-de-Narçay, 75014 PARIS (joindre votre règlement à l'ordre de ACTIV'SECRETARIAT).

  • Grand (88) : le conseil scientifique du site archéologique s'est réuni

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    [L'Abeille]

  • Des projets chez les Amis de l'abbaye de Saint-Sauveur

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    [ER]

  • Nancy célèbre le 25e anniversaire de la venue du pape Jean-Paul II

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  • « La vocation de Jeanne » inaugurée à l’ermitage Notre-Dame de Bermont

    Dimanche 29 septembre, solennité de saint Michel. Cet archange, chef de la Milice céleste, fut le conseil de Jeanne d’Arc tout au long de son épopée… C’est en ce dimanche que l’association nationale Avec Jeanne a choisi d’inaugurer la sculpture « La vocation de Jeanne » à côté de la chapelle Notre-Dame de Bermont prolongeant ainsi les commémorations du 6e Centenaire de la naissance de Jeanne "la Bonne Lorraine".

    ND Bermont_bénédiction statue jeanne d'arc_29.09.13 064.jpgAvant la messe, Alain Bournazel, spécialiste de l’histoire militaire, a présenté brièvement l’histoire de Jeanne d’Arc et les liens spirituels étroits entretenus avec l’ermitage de Bermont, justifiant le choix du lieu pour y installer la sculpture de Boris Lejeune, une oeuvre de près de 3 mètres en bronze. Ensuite, plus de cent cinquante fidèles, donateurs et amis, venus surtout de la région parisienne et de Lorraine, ont assisté en l’église paroissiale Saint-Remi de Domremy à la messe célébrée par l’abbé Guillaume de Tanöuarn, prêtre de l’Institut du Bon Pasteur et directeur du Centre Saint-Paul (Paris), en présence de l’abbé Fourgerolle, prêtre retraité en Haute-Marne. Lors de son homélie, l’abbé de Tanöuarn a insisté sur la geste de Jeanne, « première patriote » de France.

    A 14h30 s’est déroulée l’inauguration officielle puis la bénédiction de la statue de "La vocation de Jeanne". Alain Olivier, président de l’association des Amis de Notre-Dame de Bermont – Sainte Jeanne d’Arc, a accueilli Claude Philippe, conseiller général du canton de Coussey, Gilles Andriot, maire de Greux, Jacques Drapier, ancien député-maire de Neufchâteau, ainsi que plusieurs maires des communes environnantes. Il souligna que l’installation de cette statue à Bermont met un point final à vingt ans de travaux. Le maire de Greux félicita chaleureusement les époux Olivier et tous les bénévoles pour leur formidable engagement dans le sauvetage de Notre-Dame de Bermont.

    lorraine,vosges,domremy,notre dame de bermont,boris lejeune,jeanne d'arc,guillaume de tanouarn,alain olivierTous saluèrent la magnifique sculpture de Boris Lejeune réalisée sur une commande de l’association Avec Jeanne avec le soutien de nombreux souscripteurs privés. Pour Gilles Andriot, « le mouvement donné à Jeanne donne envie de la suivre ». Alain Olivier salue « l’alliance de la tradition et de la modernité ». Quant au sculpteur Boris Lejeune, accompagné du fondeur qui a réalisé l’œuvre dans son atelier en région parisienne, il précise qu’il a voulu faire « une Jeanne en pleine action ».

    Avant de procéder à la bénédiction de la statue, l’abbé de Tanöuarn rappela la symbolique de l’œuvre : elle est orientée vers Reims, lieu du sacre du roi Charles VII, et point d’orgue de la mission johannique ; elle porte sur sa poitrine une croix, celle du Christ, faisant écho aux mots 'Jésus' et 'Marie' imprimés en lettres de bronze sur l’étendard brandi par notre Jeannette. Le prêtre y voit « une statue pour notre temps et de notre temps », « c’est une œuvre pensée qui doit faire école en renouvelant la vision de Jeanne d’Arc ».

    Rappelons que le sculpteur de « La vocation de Jeanne », Boris Lejeune, est né à Kiev en 1947. Il doit son nom français à son ancêtre soldat des armées de Napoléon Ier resté en Russie et y ayant fait souche. En 1974, il achève ses études dans la classe de sculpture à l'Institut des Arts Répine à Leningrad qui succéda à l'Académie Impériale Russe des Beaux-Arts, après la révolution de 1917. Puis, il exécute une série de sculptures monumentales, participe à des expositions dans plusieurs villes de Russie et d'Ukraine et entre à l'Union des Artistes de l'URSS. En 1980, il émigre en France et s'installe à Paris. Ces œuvres sont remarquées par la critique. En 1983, il est primé au concours national « Expressions – Sculptures ». En 1987, il remporte le concours pour l'installation de cinq sculptures monumentales dans les jardins du boulevard Pereire à Paris. Il participe à de nombreuses expositions en France et à l’étranger. En avril 2010, à Vosne-Romanée (Côte d'Or), il installe la belle sculpture de « L'ange au pied de vigne ».

    La cérémonie d’inauguration s’est clôturée par un vin d’honneur servi devant l’ermitage. Chacun a pu admirer l’œuvre et féliciter le maître ainsi que les hôtes du jour, Monsieur et Madame Olivier.

    Quelques images de cette journée...

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    Boris Lejeune devant son oeuvre.

    [clichés ©H&PB]

  • 41ème édition des Journées d’études meusiennes dans le Nord meusien les 5-6 octobre 2013

    JEM.jpgPour cette 41ème édition, les Journées d’études meusiennes auront lieu conjointement à Stenay et à Montmédy, deux cités des marches occidentales lorraines. De ces villes et de leurs cantons actuels, des tranches d’histoires sont connues mais encore bien des choses restent à défricher ou à relire. L’histoire de cette partie de la Meuse est, à n’en pas douter, fortement liée à l’existence d’une frontière que l’on peut lire et interpréter à travers les âges. Dans les esprits, c’est le passé militaire, ancien et récent, ce sont les conflits, qui surgissent à l’évocation de cette région. Pourtant, la frontière, qui est aussi espace de transferts, se décline en d’autres facettes, économiques, humaines, architecturale. Cette frontière se traduit aussi en paysages à analyser et comprendre.

    A travers communications et visites de terrain, ce sont quelques aspects du passé des villes et villages de la région de Stenay-Montmédy-Marville qui seront évoqués au cours des deux journées proposées.


    Courriel : archives.municipales@stenay.fr 

     

     Samedi 5 octobre 2013 à STENAY 

     

    Samedi matin, 9 h 30 : salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Stenay

     

    v   Accueil par Stéphane PERRIN, maire de Stenay, conseiller général du canton de Stenay

    J    Jacques LE ROUX et Dominique HARMAND

    Entre Stenay et Montmédy : des Côtes et des Causses

    v   Franck MOUROT

    Les sites archéologiques gallo-romains du Nord meusien 

    v   Hervé HUTZINGER

    Attila est-il passé à Stenay et Montmédy ? La Ciuitas Verodunensium dans l'Antiquité tardive

     

    Samedi après-midi, 14 h : salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Stenay

     

    v   Nicolas LEMMER

    Situation et évolution des prévôtés de Stenay et de Marville durant la Renaissance, étude comparative 

    v   Philippe VOLUER

    Les activités économiques à Stenay du XVIIe au XIXe siècle

    v   Laurent JALABERT

    La ville en guerre au XVIIe siècle : se battre et se rendre dans la guerre de siège entre Meuse et Othain 

    v   Jean-Paul STREIFF

    1814-1820, occupation et répression 

    v   Franck MOUROT et Nicolas LEMMER

    Visite guidée de l’exposition « Les arts de la table à la Renaissance » au Musée Européen de la Bière

     

     Dimanche 6 octobre 2013 à MONTMÉDY 

     

    Dimanche matin, 10 h : rendez-vous devant l’église de Marville

     

    v   Annie TOSI et l’association Marville Terres Communes

    Visite guidée de Marville et de plusieurs maisons classées en cours de restauration

     

    Dimanche après-midi, 14 h : salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Montmédy

     

    v  Accueil par Claude LÉONARD, conseiller général du canton de Montmédy, Yves LECRIQUE, maire de Montmédy et Jean-Marie BRADFER, président de la Codecom du Pays de Montmédy 

    v   Jean LANHER

    Le français tel qu’on le « cause » à Montmédy au XXIe siècle

    v   Charles KRAEMER

    Entre évêchés et principautés : morphogenèse et développement urbain de quelques bourgs médiévaux du Nord-Meusien

    v   Hugues MARSAT

    Guerre et religion dans le Nord-Meusien dans la deuxième moitié du XVIe siècle

    v   Michel MAIGRET

    Benoîtons contre Féburiens: épisodes de la vie politique dans l'arrondissement de Montmédy au début du XXe siècle (1910-1914)

    v   Alain CESARINI

    Le massacre de la garnison de Montmédy à Brandeville en août 1914

    v   Laurent JALABERT

    Conclusion

    ENTRÉE LIBRE

  • La Ligne Maginot et ses casernes disparues

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  • Nancy : un nouveau Musée Lorrain pour 2020

    État, ville et Région étaient ensemble récemment à Nancy pour lever le voile sur l’esquisse qui a remporté le concours d’architecture concernant la rénovation du musée lorrain.

    musee lorrain.jpgAutour de Laurent Hénart, adjoint à la culture, Jean-Pierre Moinaux, vice-président du Conseil régional de Lorraine, Frédérique Boura, directrice adjointe de la DRAC, Dominique Flon, président de la société d’histoire et d'archéologie de la Lorraine et du Musée Lorrain, a été présenté le projet lauréat porté par l’agence parisienne Dubois et associés. « Dans tous nos projets, notre philosophie est d’essayer de renforcer la qualité des lieux plutôt que de donner un effet architectural », explique l’architecte Philippe-Charles Dubois qui a rénové plusieurs musées en France, dont celui de Toulouse-Lautrec à Albi.

    L’esprit est de redonner au musée et au palais ducal ses perspectives sur le parc de la Pépinière. Les bâtiments du fond du jardin vont ainsi disparaître au profit d’une longue aile d’accueil vitrée, transparente, depuis laquelle on accédera au musée par le sous-sol, comme au Louvre.

    Le premier coup de pioche est prévu pour la mi-2015 avec une livraison programmée pour 2020. Le coût prévisionnel est estimé à près de 40 millions d’euros HT.

    [d'après ER]

  • "Saint Jérôme & Georges de La Tour" avec les Amis d'Alfred Renaudin

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  • 15ème Journées d'études vosgiennes à La Bresse du 24 au 27 octobre 2013

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  • Sud-Ouest vosgien : mieux exploiter les richesses touristiques

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    [Vosges Matin]

  • Addi Bâ, résistant des Vosges

    addi ba.jpgAddi Bâ était sur le point de fêter ses 27 ans quand les soldats d'Hitler le firent sortir de sa cellule de la prison de la Vierge, à Epinal, dans les Vosges, pour le conduire au poteau d'exécution.

    Le 3 décembre 1943, devant la cour de justice de la Feldkommandantur d'Epinal, celui que les Allemands appelaient le "terroriste nègre" venait d'être condamné à mort pour actes de franc-tireur.

    Ainsi s'acheva la longue épopée de ce jeune Peul du Fouta Djalon, engagé volontaire dans l'Armée française et chef du premier maquis des Vosges - le maquis de la Délivrance, dans l'ouest vosgien - créé au printemps 1943.

    A la fin des années 1980, un premier travail sur Addi Bâ fut initié par le colonel Rives, ancien de l'infanterie coloniale. Depuis 2003, le journaliste indépendant Etienne Guillermond a repris l'enquête à travers les archives lorraines et a sillonné les Vosges afin de recueillir les témoignages de femmes et d'hommes qui avaient connu le tirailleur-résistant, devenu une véritable légende entre Lamarche, Martigny-les-Bains et Bourbonne-les-Bains.

    L'auteur nous livre l'incroyable récit de l'itinéraire de ce jeune Guinéen, depuis sont pays d'origine jusqu'à son engagement et son action dans la résistance française. Un document bouleversant qui retrace le combat héroïque d'Addi Bâ contre l'occupant au service de son pays d'adoption, la France.

    Addi Bâ fut bien l'Africain qui défia les Nazis.

     

    ‡ Addi Bâ, résistant des Vosges, Etienne Guillermond, éditions Duboiris, 2013, 182 p., ill. (20 €).

  • Des apparitions mariales en Lorraine

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  • Saint Jérôme & Georges de La Tour

    st jerome.jpgPeu de maîtres anciens jouissent en France d'une popularité comparable à celle de Georges de La Tour. Redécouvert en 1915 après avoir sombré dans le plus profond oubli, le peintre est devenu en quelques décennies l'égal d'un Claude Lorrain, d'un Nicolas Poussin, voire d'un Vermeer ou d'un Rembrandt. Emouvant et étrange mélange de réalisme et de spiritualité, son oeuvre nous est parvenu de façon fragmentaire, on le sait, mais un sujet semble avoir retenu son attention toute sa carrière durant, un sujet de prédilection dont il a multiplié les versions de ses débuts jusqu'à la fin de sa vie : saint Jérôme.

    Présentée en 2013, au Musée départemental Georges de La Tour de Vic-sur-Seille à l'occasion du dixième anniversaire de son ouverture au public, l'exposition réunit autour du Saint Jérôme du Prado, le dernier chef-d'oeuvre redécouvert du maître lorrain, toutes les compositions de La Tour aujourd'hui connues sur ce thème. La confrontation inédite de ces toiles provenant de collections publiques et privées - un ensemble constitué d'originaux, d'oeuvres d'atelier, de copies anciennes et même de quelques tableaux ayant autrefois été considérés comme de La Tour - entend témoigner de la puissance plastique et de l'originalité iconographique caractérisant des interprétations picturales profondément marquantes, conçues par un artiste qui non seulement garde avec le temps sa part de mystère mais encore, depuis bientôt un siècle, sans cesse se donne et se reprend.

    Un somptueux ouvrage enrichi des reproductions des oeuvres de La Tour présentées pour la première fois à Vic-sur-Seille, venant de plus grands musées de France bien sûr, mais aussi du Canada, du Royaume-Uni, d'Espagne et de Suède.

     

    ‡ Saint Jérôme & Georges de La Tour, collectif, IAC éditions d'Art, 2013, 269 p., ill. (32 €).