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marville

  • L'ossuaire du cimetière Saint-Hilaire de Marville en travaux

    [Vosges Matin]

  • 41ème édition des Journées d’études meusiennes dans le Nord meusien les 5-6 octobre 2013

    JEM.jpgPour cette 41ème édition, les Journées d’études meusiennes auront lieu conjointement à Stenay et à Montmédy, deux cités des marches occidentales lorraines. De ces villes et de leurs cantons actuels, des tranches d’histoires sont connues mais encore bien des choses restent à défricher ou à relire. L’histoire de cette partie de la Meuse est, à n’en pas douter, fortement liée à l’existence d’une frontière que l’on peut lire et interpréter à travers les âges. Dans les esprits, c’est le passé militaire, ancien et récent, ce sont les conflits, qui surgissent à l’évocation de cette région. Pourtant, la frontière, qui est aussi espace de transferts, se décline en d’autres facettes, économiques, humaines, architecturale. Cette frontière se traduit aussi en paysages à analyser et comprendre.

    A travers communications et visites de terrain, ce sont quelques aspects du passé des villes et villages de la région de Stenay-Montmédy-Marville qui seront évoqués au cours des deux journées proposées.


    Courriel : archives.municipales@stenay.fr 

     

     Samedi 5 octobre 2013 à STENAY 

     

    Samedi matin, 9 h 30 : salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Stenay

     

    v   Accueil par Stéphane PERRIN, maire de Stenay, conseiller général du canton de Stenay

    J    Jacques LE ROUX et Dominique HARMAND

    Entre Stenay et Montmédy : des Côtes et des Causses

    v   Franck MOUROT

    Les sites archéologiques gallo-romains du Nord meusien 

    v   Hervé HUTZINGER

    Attila est-il passé à Stenay et Montmédy ? La Ciuitas Verodunensium dans l'Antiquité tardive

     

    Samedi après-midi, 14 h : salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Stenay

     

    v   Nicolas LEMMER

    Situation et évolution des prévôtés de Stenay et de Marville durant la Renaissance, étude comparative 

    v   Philippe VOLUER

    Les activités économiques à Stenay du XVIIe au XIXe siècle

    v   Laurent JALABERT

    La ville en guerre au XVIIe siècle : se battre et se rendre dans la guerre de siège entre Meuse et Othain 

    v   Jean-Paul STREIFF

    1814-1820, occupation et répression 

    v   Franck MOUROT et Nicolas LEMMER

    Visite guidée de l’exposition « Les arts de la table à la Renaissance » au Musée Européen de la Bière

     

     Dimanche 6 octobre 2013 à MONTMÉDY 

     

    Dimanche matin, 10 h : rendez-vous devant l’église de Marville

     

    v   Annie TOSI et l’association Marville Terres Communes

    Visite guidée de Marville et de plusieurs maisons classées en cours de restauration

     

    Dimanche après-midi, 14 h : salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Montmédy

     

    v  Accueil par Claude LÉONARD, conseiller général du canton de Montmédy, Yves LECRIQUE, maire de Montmédy et Jean-Marie BRADFER, président de la Codecom du Pays de Montmédy 

    v   Jean LANHER

    Le français tel qu’on le « cause » à Montmédy au XXIe siècle

    v   Charles KRAEMER

    Entre évêchés et principautés : morphogenèse et développement urbain de quelques bourgs médiévaux du Nord-Meusien

    v   Hugues MARSAT

    Guerre et religion dans le Nord-Meusien dans la deuxième moitié du XVIe siècle

    v   Michel MAIGRET

    Benoîtons contre Féburiens: épisodes de la vie politique dans l'arrondissement de Montmédy au début du XXe siècle (1910-1914)

    v   Alain CESARINI

    Le massacre de la garnison de Montmédy à Brandeville en août 1914

    v   Laurent JALABERT

    Conclusion

    ENTRÉE LIBRE

  • Marville, capitale des "Terres Communes"

    marville.jpgCe sympathique hors-série édité par La Gazette Lorraine propose une lecture éclairée de la cité nord meusienne séculaire. Lecture historique, qui permet de comprendre les raisons qui firent de Marville la deuxième ville du Luxembourg au XVIe siècle. Lecture urbanistique, nécessaire pour déchiffrer l'actuel village au regard de la ville florissante qu'il fut. Lecture du foisonnant patrimoine chrétien et celle, plus indiscrète, des demeures cossues de marchands, des élégants hôtels particuliers de seigneurs et des maisons des congrégations religieuses. Lecture rurale, avec une promenade côté jardin où vergers, potagers et petits patrimoines sont mis à l'honneur. Lecture transverse des us et coutumes, des trains de vie et des enjeux politiques quelquefois complexes.

    Une iconographie didactique, des reproductions de dessins, d'aquarelles et de peintures, de nombreuses photographies inédites illustrent ces propos scientifiques issus des recherches de l'Inventaire de Lorraine, et du travail des architectes et des historiens.

    Cet ouvrage est surtout né de la volonté de passionnés : propriétaires de maisons ou non, tous amoureux de Marville et impliqués dans la sauvegarde et la restauration de ce patrimoine exceptionnel, à travers l'association Marville Terres Communes.

     

    ‡ Marville, capitale des "Terres Communes", Philippe Louste et Stéphane Wieser (dir.), éditions La Gazette Lorraine - Marville Terres Communes, 2013, 134 p., ill., cartes (15 €).

  • Le cimetière de Marville (Meuse) proposé au patrimoine mondial de l’Unesco

    Le cimetière de Marville, dans le nord meusien, se classe deuxième au palmarès Téléloisirs des plus belles nécropoles françaises, derrière son homologue parisien du Père-Lachaise. Aujourd'hui, les Meusiens veulent promouvoir ce site d'une grande beauté au patrimoine mondial de l'Unesco.

     

    cimetière marville.jpgPosé sur un promontoire entre la vallée de l'Othain, les ruisseaux du Chut du Moulin et du Crédon, le village de Marville, à l'extrême nord du département de la Meuse, est aujourd'hui pratiquement oublié et peu connu du public car trop éloigné des grands axes de communication. Oublié et peu connu sauf des amateurs de toutes nationalités qui connaissent la valeur historique, artistique et symbolique du patrimoine architectural du village et de sa nécropole, le cimetière Saint-Hilaire.

     

    Le site de Marville est connu depuis la plus haute Antiquité mais son histoire devient plus précise au 12ème  siècle lorsque Thiébaut Ier de Bar (qui gouverne de 1189 à 1214) affranchit la communauté de Marville. Celle-ci peut alors s'administrer elle-même. Thiébaut ayant épousé la comtesse Ermesinde, héritière du Luxembourg, Marville et « les terres communes » (environ 70 villages et hameaux alentour) sont placés sous la co-souveraineté des familles de Bar et de Luxembourg. Une aubaine pour le développement de la ville à la frontière de plusieurs États. Les deux comtes y règlent les litiges en appel lors des Assises ou « Grands jours de Marville ». Grâce à cette double appartenance, la ville bénéficie du XIIIème au XVIème siècle d'une totale neutralité militaire. Ce statut privilégié sans doute unique à l'époque permet de protéger les nobles et les riches marchands qui font construire par des architectes de renoms leurs hôtels particuliers superbement décorés. Ils font édifier des églises, construisent des chapelles remarquables, passent commandes à des artistes de talent dont les oeuvres restent gravées dans la pierre.

     

    pieta cimetière marville.jpgUne simple visite du village permet aujourd'hui encore d'admirer ce patrimoine unique comme l'élégante loggia de la maison du chevalier Michel, les façades de la Grand-place et ses portails richement ciselés, l'église Saint-Nicolas, sans parler des caves, des jardins...

     

    Marville est aussi connue pour son église et son cimetière Saint-Hilaire classés Monuments Historiques. En raison de sa double prévôté, Marville accueille une classe d'officiers ducaux enterrés ici représentant d'abord des prévôtés luxembourgeoise et barroise puis luxembourgeoise et lorraine. Mais la période la plus faste en matière de création de monuments correspond à la période hispano-lorraine c'est-à-dire de la fin du XVème au milieu du XVIIème siècle. Sculpteurs ou simples tailleurs de pierre vont ériger des stèles funéraires pour les défunts des grandes familles marvilloises. Des milliers de pierres tombales, véritables oeuvres d'art aussi originales les unes que les autres représentant des thèmes divers : la religion, la famille, le donateur...

     

    ossuaire marville.jpgOn remarquera l'édicule qui abrite un groupe de la Vierge de Pitié et la statue assise du Christ du Jugement dernier. Édifie en 1484, ce monument constitue l'un des temps forts de la visite du cimetière : il illustre de thème de la mort et de la résurrection. A voir encore, le Christ aux liens, la stèle aux Douze apôtres, dont un emplacement vide symbolise celui du traître Judas... Autre thème des tombes : celui de la nature plus forte que la mort.

     

    Enfin, le cimetière de Marville est mondialement connu pour son ossuaire où sont conservés plus de 40.000 crânes et os longs avec cette inscription qui doit faire réfléchir le commun des mortels sur ses fins dernières : « Nous avons été comme vous / Vous serez comme nous / Priez pour nous. »…

     

    [d’après l’Est Républicain | 06.11.09]