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Les livres en Lorraine - Page 23

  • Bruley en Lorraine

    bruley.jpgGuy Demange est un poète, un amoureux de sa terre lorraine et de son village de Bruley dans le Toulois.

    Après plusieurs ouvrages de poésies, il récidive avec une ode à Bruley, un village des côtes de Toul qui produit un excellent vin gris... depuis le IXe siècle !

    Son village, il l'aime au point de lui consacrer un livre de poèmes. "Bruley, ma douce, Bruley mon cher pays à jamais, dont les prairies monotones mêlent le gris et le vert !

    Notre poète rend un bien bel hommage à ce vieux village, à ces antiques demeures aux tuiles rouges, à ses hommes qui travaillent la vigne, à ces croyants qui bâtirent l'église Saint-Martin, la chapelle et la grotte de Lourdes, aux défenseurs de la patrie qui construisirent le fort...

    "Voici donc Bruley la rieuse, Bruley aux multiples couleurs, Bruley joyeuse, si paisible, et quelque fois mélancolique".

     

    ‡ Bruley en Lorraine, Guy Demange, édition à compte d'auteur, 2014.

  • Les Lorrains et les Habsbourg

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    La Lorraine et l'Empire furent intimement liés au cours de l'histoire notamment par relations matrimoniales qui se nouèrent entre les maisons de Lorraine et de Habsbourg ; le mariage entre François Etienne de Lorraine et Marie-Thérèse de Habsbourg furent même à l'origine de la dynastie des Habsbourg-Lorraine, dont le plus éminent représentant fut, sans aucun doute, SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine, fils aîné de Charles Ier, dernier empereur d'Autriche.

    L'ouvrage proposé par le général Alain Petiot est une véritable somme, fruit de dix années de recherches, sur les relations entre ces deux maisons régnantes et, tout particulièrement sur les familles lorraines qui se mirent au service du Saint Empire sous l'autorité des Habsbourg.

    lorrains2.jpgPays d’entre-deux, la Lorraine a été de tous temps un lieu d’influence croisée et de rivalité entre royaume de France et Empire. Les Lorrains se trouvent tiraillés entre la France et l’Empire. Certains d’entre eux, à la suite de leurs princes, pour eux ou à cause d’eux, sont amenés à quitter leur patrie et à servir l’empereur, par fidélité, par nécessité ou par opportunité. Sur toutes les terres des Habsbourg, des Lorrains passent, vivent et meurent. Leurs descendants deviennent sujets de l’empereur puis citoyens des nouveaux États nés de la chute de la monarchie. Durant plus de quatre siècles, des plus illustres au plus modestes, ils laissent leur trace dans une histoire qui est celle de l’Europe. Ce fort dictionnaire (2 tomes) les évoque et faire revivre leur épopée, révélant une face cachée de l’histoire de la Lorraine et ravivant la mémoire magnifique d’une nation disparue.

    L’ouvrage outre les notices biographiques, présente les répertoires détaillés : des officiers lorrains des armées impériales, des colonels propriétaires de régiments lorrains, des chambellans lorrains de l’empereur, des dames lorraines de la Croix étoilée, des anoblissements et titres conférés à des Lorrains dans l’Empire.

    Ce livre vient fort utilement compléter les deux ouvrages précédent consacrés aux relations entre les Lorrains et l'Empire des Habsbourg.

    L’auteur, Alain Petiot, est né en 1943. Admis à Saint-Cyr en 1962, il est diplômé de la faculté des Lettres de Rennes et breveté de l’École supérieure de guerre. Officier de cavalerie, il est général (2e section) de l’armée de terre. Membre des sociétés savantes de Bar-le-Duc et de Nancy, membre de l’Académie de Stanislas, ancien chargé d’études au Comité d’histoire régionale de la Région Lorraine, il a déjà publié Au service des Habsbourg (2000) et Les Lorrains et l’Empire (2005).

     

    ‡ Les Lorrains et les Habsbourg, Alain Petiot, éditions Mémoire & Documents, 2014, 2 tomes, 737 p., ill. (39 €).

     

  • François Ier du Saint Empire

    françois 1er.jpgFrançois Etienne, héritier des ducs de Lorraine, va troquer ses états contre un destin extraordinaire, celui d'empereur du Saint Empire romain germanique.

    Ses armes : la clairvoyance, le sens de la négociation et une haute idée de sa lignée. Quittant ses duchés de Lorraine et de Bar, il parvient aux plus hautes fonctions dans l'Europe du XVIIIe siècle : vice-roi de Hongrie, grand-duc de Toscane puis empereur du Saint Empire.

    Ce descendant de Charlemagne et de Saint Louis évolue dans une période troublée et ses décisions sont parfois violemment contestées. Avec son épouse, l'impératrice Marie-Thérèse de Habsbourg, il défendra avec bravoure les intérêts de son empire.

    François Ier du Saint Empire est un monarque brillant doublé d'un fin politique. Le prince, éduqué à la rude en Autriche, est imprégné de la philosophie des Lumières. Dans cette époque de découvertes et de curiosités sans bornes, il va constamment encourager les arts et les sciences. Fondateur de la maison des Lorraine-Habsbourg, François Ier, par l'immense fortune dont il la dote et par les alliances qui la lient à toutes les cours d'Europe, assure la continuité de la suprématie impériale sur le Saint Empire romain germanique qui brille de ses derniers feux...

    Pour restituer la personnalité et le parcours hors du commun de François III de Lorraine, devenu François Ier du Saint Empire, l'auteur a mis ses pas dans ceux du monarque en parcourant les archives de Cracovie, Wroclaw, Bratislava, Prague, Vienne, Ratisbonne, Dresde, Heidelberg, Mayence, Nancy, Lunéville... Les confidences de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine et l'accès aux archives de la famille impériale complètent ce portrait d'un homme et d'une époque.

     

    ‡ François Ier du Saint Empire, Jean-Louis von Hauck, éditions Hugues de Chivré, 2014, 150 p., ill. (17,50 €).

  • L'îlot du palais de justice d'Epinal

    epinal.jpgL'ouvrage présente les résultats de deux fouilles préventives préalables à l'extension et à la restructuration du palais de justice d'Epinal, réalisées à la fin des années 1990. Menées sur une surface de 3000 m², ces interventions archéologiques, corrélées avec d'autres sources documentaires, apportent des informations inédites sur les origines de la ville et le développement d'un quartier localisé au cœur de l'espace urbain, entre le château et la basilique Saint-Maurice.

    Les plus anciennes traces de fréquentation du secteur remontent aux VIIIe-IXe s., mais ce n'est qu'à partir du Xe s. que les premiers aménagements sont attestés en bordure d'une zone humide, à l'emplacement d'un ancien cours d'eau. L'espace se structure progressivement entre le XIIIe et le début du XVIIe s. avec le développement d'un habitat ouvert sur des arrière-cours, en lien avec des activités artisanales et commerciales. Dans les années 1620, le bâti est investi par la congrégation Notre-Dame. Celle-ci y construira un nouveau couvent au XVIIIe s. A la Révolution, les  bâtiments conventuels sont affectés à des fonctions administratives, avant l'édification vers 1820 d'une maison d'arrêt, détruite à la fin du XXe s.

    Outre les informations relatives aux origines et aux transformations de l'espace urbain, cet ouvrage offre un bel éclairage sur la vie matérielle et spirituelle des habitants d'un quartier durant près d'un millénaire. Il permet enfin d'approcher de manière originale le quotidien d'une communauté religieuse à l'époque moderne.

     

    ‡ L'îlot du palais de justice d'Epinal (Vosges). Formation et développement d'un espace urbain au Moyen Âge et à l'époque moderne, Yves Henigfeld et Philippe Kuchler (dir.), éditions  de la Maison des sciences de l'homme, 2014, 210 p., ill. (46 €).

  • Les cryptes en France

    Lcrypte,lorraine,bleurville,christian sapina crypte est une architecture apparemment connue, imagée, documentée, mais qui reste quasiment mythique dans les esprits. Elle renvoie de manière souvent abusive à une réalité que l’on croit uniquement souterraine.

    L’auteur tente dans ce magnifique ouvrage de synthèse de sortir des idées reçues en reconstituant le processus historique de la crypte dans une démarche à la fois archéologique et anthropologique. Chaque crypte a son histoire, une histoire qui s’est constituée souvent bien après sa construction et même son usage. C’est pourquoi dans ce parcours archéologique des cryptes en France - où la Lorraine tient toute sa place avec de nombreuses notices sur les cryptes les plus remarquables de la région -, l’auteur accorde une place particulière aux textes et à l’examen des espaces pour reconstituer usages et parcours.

    Les réponses qu’il apporte s’inscrivent dans un panorama plus général de l’évolution de l’espace sacré. La crypte assure ainsi à l’église sa dimension dans le temps, sa mémoire, au point que l’on chercha toujours à ancrer cette mémoire et l’origine du site là où se trouve la crypte. En restituant la crypte dans sa dimension architecturale et historique, l’enquête bouscule l’histoire locale pour mieux saisir l’épreuve du temps, la trace d’une croyance et l’expression d’une société.

    Cet ouvrage est le fruit d’un travail de longue durée de Christian Sapin, archéologue et historien de l’art, qui recense près de 400 cryptes en France entre le IVe et le XIIe siècle, tout en établissant des comparaisons avec des cryptes situées en Europe occidentale. L’ouvrage bénéfice de reconstitutions en 3D ainsi que d’une campagne photographique exceptionnelle du photographe Jean-François Amelot.

    Un ouvrage de référence, qui offre une approche archéologique et historique inédite et attendue de la part d’un grand spécialiste.

     

    ‡ Les cryptes en France. Pour une approche archéologique (IVe-XIIe s.), Christian Sapin, éditions Picard, 2014, 320 p., ill. couleurs (76 €).

     

  • Les grandes affaires criminelles de Lorraine

    crimes.jpgTout au long de son histoire, la Lorraine n'a pas été épargnée par les bandits et autres meurtriers. Quatre plumes se sont associées pour réunir les plus grandes affaires criminelles qui ont défrayé la chronique judiciaire en Lorraine sur un siècle, entre 1889 et 1999.

    Des crimes du tueur en série Jean Dauga au calvaire du petit Johnny, en passant par les assassinats commis par l'"ogresse" Jeanne Weber ou le "monstre de Maxéville" Claude Charmes, le traître vosgien Robert Huin durant l'Occupation et le meurtre toujours inexpliqué de Grégory Villemin, le lecteur découvre dans ce recueil la face la plus noire de la nature humaine. Des histoires criminelles toutes plus effrayantes et tragiques les unes que les autres...

    Les auteurs compilent trente-six affaires parmi les plus emblématiques de la région. Chaque auteur a exhumé des archives des quatre départements lorrains des affaires originales qui ont marqué durablement les esprits. De l'horreur mais aussi une réflexion sur les capacités de l'être humain a faire le mal. Et la difficulté à pardonner aussi...

     

    ‡ Les grandes affaires criminelles de Lorraine, collectif, éditions De Borée, 2014, 440 p., ill. (26 €).

  • La Meuse est envahie : août-décembre 1914

    meuse.jpgLe Conseil général de la Meuse avec les éditions du Qotidien poursuivent la publication du périodique consacré à la Grande Guerre dans le département. Dans ce deuxième opus, les auteurs nous font revivre l'invasion de la Meuse par les troupes allemandes.

    Après avoir reculé sur tout le front lors des batailles des frontières, les Français se reprennent. Après la bataille de Nancy, la bataille de la Marne sauve la France du désastre, brise le plan de guerre de l'Allemagne et détruit le mythe de l'invincibilité de l'état-major de Berlin. Mais si éclatante qu'elle apparaisse alors, la victoire française prolongée au Grand Couronné, est loin d'être décisive. En effet, les armées franco-britanniques n'ont pu ou n'ont su exploiter leur avantage. D'abord parce que trop épuisées et affaiblies, elles ne peuvent se lancer à leur poursuite ; ensuite, parce que les Allemands ont redéployé une partie de leurs forces.

    La guerre est loin d'être finie. La Meuse se retrouve au cœur des combats. L'état-major allemand reprend sa tentative d'encerclement de Verdun. La vieille citadelle ne tombera pas mais Saint-Mihiel est occupé.

    Finalement, le front est consolidé depuis la mer du Nord jusqu'à la frontière suisse. La guerre des tranchées commence ; personne ne songe à la paix. Pour le plus grand malheur des habitants de la Meuse... Car il ne faut pas l'oublier : non seulement l'invasion allemande de 1914 a été marquée par une série d'atrocités (de 5000 à 6000 civils tués en France et en Belgique, de 15 000 à 20 000 bâtiments incendiés et détruits), mais, de plus, elle a été suivie par l'occupation, plus ou moins longue, de dix départements du nord et de l'est et notamment une partie des Vosges, et le nord de la Meurthe-et-Moselle et de la Meuse...

    Ce numéro raconte les débuts de cette guerre en Meuse et ses conséquences sur les populations civiles.

     

    ‡ La Meuse est envahie. Août-décembre 1914, n° 2, Jérôme Estrada de Tourniel, éditions du Quotidien, 2014, 63 p., ill. (10 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 29 : entre musée et fête de la Saint Martin

    la nouvelle revue lorraine,jean marie cuny,LorraineEt voici déjà le 29ème numéro de La Nouvelle revue lorraine, toujours aussi populaire auprès de ses lecteurs et amoureux de notre Lorraine !

    Si dans son édito' Jean-Marie Cuny revient sur le "hit parade" des célébrités lorraines, dans le sommaire concocté pour ce nouveau numéro, notre fondateur-animateur-rédac' chef nous invite à une large découverte de notre histoire et de nos traditions lorraines, jugez-en :

    - le musée de la guerre de 1870 et de l'Annexion de Gravelotte

    - l'église Saint-Quentin de Scy-Chazelles

    - l'homme qui fit arrêter le roi à Varennes

    - la croix réhabilitée

    - le prieuré de Belval et l'abbaye Saint-Léopold de Nancy

    - Georges Jacquemin et son vin d'orge à Nancy en 1888

    - Allons enfants...

    - Prény, un lieu de légende

    - où est passé la Saint-Martin ?

    - l'oie de la Saint-Martin

    - Aller au pain

    - une fiauve en patois lorrain : les truffiers

    - la confiserie des Hautes-Vosges

    - chansons à boire

     

    La Nouvelle revue lorraine est en vente dans toutes les bonnes librairies et sur abonnement (38 €, 6 numéros) en adressant son règlement à l'ordre de "SEP Helenus" et ses coordonnées postales à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

     

  • L'Echo des Trois Provinces hiver 2014-2015 est paru

    echo173.jpgLe numéro d'hiver de L'Echo des Trois Provinces vous convient à un rendez-vous poétique mais aussi culturel. En parcourant ses pages, vous irez à la rencontre des habitants du Pays aux Trois Provinces, situé aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté. Même si le législateur tire un trait sur nos régions historiques en les regroupant en des entités administratives sans âme, nos trois provinces demeureront bien des créations de l'Histoire.

    Cependant, même si les relations entre elles furent parfois conflictuelles, désormais des liens d'amitié se sont créés ; en témoigne l'association pour le développement du Pays aux Trois Provinces qui promeut, tous les deux mois, la vie des habitants et leur histoire à travers son magazine.

    A découvrir au sommaire de ce numéro de décembre 2014 - janvier 2015 :

    - Damblain : entre échec économique et découvertes archéologiques

    - les compte-rendu des visites estivales

    - spécial poésie

    - inauguration du sentier de découverte du site du vallon du Préfonrupt à Monthureux-sur-Saône

    - Valentin Jamerey-Duval de passage à Senaide en 1709

    - l'ermitage de Barcan à Belmont-lès-Darney

    - inquiétudes sur l'avenir de la chapelle de l'hôpital de Lamarche

    - histoire de la cuisine : la dariole de la Reine Christine

    - la vie des associations

    - le parc naturel régional : une ambition pour notre région

    - animations au Pays des Trois Provinces

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Contactez evelyne.relion@orange.fr

  • Vosges, art de vivre et création

    vosges.jpgQu'ils soient créateurs textiles, designers, papetiers, menuisiers, marbriers, tailleurs de pierre, artistes, tapissiers, architectes, céramistes ou encore chefs de cuisine, ces artistes et artisans participent tous au "savoir-vivre à la française" qui fait la renommée des Vosges dans le monde entier.

    L'auteur nous invite a pousser la porte des ateliers de ces gardiens de savoir-faire ancestraux, rares ou exceptionnels qui lient tradition et modernité, en revisitant les styles.

    A travers de nombreux portraits d'entreprises - dont la société Sebeler de Bleurville spécialisée dans le travail de la pierre - reconnues ou moins connues du grand public, et de personnalités marquantes - chefs cuisiniers notamment - Damien Parmentier nous présente un panorama varié des produits manufacturés très haut de gamme qui font le succès du "made in Vosges".

    Cette présentation est valorisée par de nombreuses photos de grande qualité.

    Un magnifique ouvrage qui nous fait espérer en l'avenir économique du territoire et en l'excellence vosgienne.

     

    ‡ Vosges, art de vivre et création, Damien Parmentier, éditions du Chêne, 2014, 182 p., ill. (25 €).

  • Marie-Antoinette

    marie antoinette.jpg

    Les éditions Perrin rééditent le best-seller du grand historien que fut André Castelot (1911-2004) consacré à la biographie de la reine Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine.

    Avec la précision, la clarté, l'érudition et le style très vivant qui ont fait sa renommée, André Castelot entraîne son lecteur à la découverte de l'une des souveraines les plus fascinantes et controversées de l'histoire de France, une reine au destin tragique que seuls la verve et l'art du grand historien pouvaient à ce point magnifier. Et pour les Lorrains, Marie-Antoinette demeure la descendante emblématique de la Maison de Lorraine puisqu'elle fut la quinzième et dernière enfant de François-Etienne de Lorraine, devenu empereur du Saint-Empire, et de son épouse Marie-Thérèse de Habsbourg.

    Cette biographie, qui n'a pas pris une ride depuis 1962 date de sa première édition, est devenue un classique et une référence appuyée sur une immense masse d'archives, de mémoires et de correspondances souvent oubliés. Un ouvrage coloré et passionnant que tout Lorrain se doit de posséder bien en vue dans sa bibliothèque !

     

    ‡ Marie-Antoinette, André Castelot, éditions Perrin, 2014, 572 p., ill. (24,90 €).

     

     

  • La vie encore

    la vie encore.jpgDans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, six musées des Vosges se sont associés en 2014 afin de proposer un cycle d'expositions. Ce sympathique livre en est comme la quintessence.

    Dans chaque musée, un personnage emblématique de cette époque de guerre a été choisi - le musicien, l'enfant, la femme, le peintre et le passant - afin de recréer un parcours où la vie s'exprime par des textes dédiés à la paix et à la fraternité.

    Ce petit ouvrage est agréablement illustré par Zoé Thouron sur des textes plein de poésie de Thomas Scotto. Pour la vie, pour la paix...

     

    ‡ La vie encore, Thomas Scotto et Zoé Thouron, éditions du Pourquoi pas, 2014, 51 p., ill. (9,50 €).

  • Robert de Sarrebrück ou l'honneur d'un écorcheur

    robert.jpgLe parcours de Robert de Sarrebruck (1400-1462), seigneur de Commercy, offre à lire des pages méconnues de la guerre de Cent Ans. Au début du XVe siècle, ce grand baron lorrain, longtemps dénoncé comme un vulgaire brigand, anima aux marches du royaume de France, entre Champagne et Lorraine, un mouvement de résistance face aux forces anglo-bourguignonnes. Cette action aux frontières éclaire aussi d'un jour nouveau l'épopée de Jeanne d'Arc.

    Proche de Robert de Baudricourt, le sire de Commercy s'est toujours montré fidèle au parti orléanais, puis armagnac. Compagnon d'armes des grands capitaines français qui ont porté Charles VII jusqu'au trône, il accompagne aussi ceux que l'historiographie a dépeints sous les traits sanglants des Ecorcheurs. Mais le sire de Commercy, dans cette lorraine marquée par de forts particularismes politiques, n'hésitait pas à prendre les armes pour défendre ses intérêts personnels. Au terme de la guerre de Cent Ans et avec la réforme de l'armée royale, il dut, à l'instar d'autres grands féodaux, abdiquer ses prérogatives pour se soumettre à l'autorité du roi.

     

    ‡ Robert de Sarrebruck ou l'honneur d'un écorcheur (1400-1462), Valérie  Toureille, PUR, 2014, 272 p. (21 €).

  • Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine

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    Un voyageur arrivant à Plombières au début de l'année 1574 aurait découvert horrifié les débris exposés à la vue de tous d'un homme coupé en quartiers. Les habitants lui auraient raconté comment avait fini un certain Blaison Barisel, gouverneur de la ville et lieutenant du prévôt d'Arches, lequel avait abusé de l'autorité dont il était dépositaire, entraîné plusieurs complices et même "chié sur les ordonnances ducales"... En vérité, il avait mal choisi le lieu et le moment. Le duc de Lorraine Charles III, élevé à la cour de France, en avait ramené l'exemple d'un mode de gouvernement autoritaire, propre à transformer ses terres en un Etat moderne.

    Chargé de mettre fin aux désordres, le procureur général de Vosges Nicolas Remy a construit et enchevêtré plusieurs procès criminels contre celui "qui estoit officier de Monseigneur et qui devoit servir d'exemple aux autres". Alors qu'il était en début de carrière, le futur conseiller du duc et procureur général de Lorraine a réalisé une démonstration judiciaire et fait supporter au petit officier un véritable procès de la fonction publique, parachevé par un peine de mort spécifique de la haute trahison.

    Caché depuis plus de quatre siècles dans des archives où il n'avait pas sa place, le procès fait à Barisel, sa maîtresse et ses complices, a été découvert par le professeur Follain et ses étudiants qui en présente l'étude.

    L'ouvrage comprend une édition intégrale de la source qui livre un foisonnant tableau des mœurs en Lorraine méridionale, à l'arrière-plan du procès fait à ce Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine.

     

    ‡ Blaison Barisel, le pire officier du duc de Lorraine, Antoine Follain, édition L'Harmattan, 2014, 280 p. (30 €).

  • Les chemins de l'espérance

    esperance.jpgAdrien, jeune paysan meusien de Longeville-en-Barrois, se retrouve en pleine bataille de la Marne, en septembre 1914. Il est blessé plusieurs fois et fait la connaissance de Jean-Baptiste, un autre paysan, sous le feu de Verdun en 1916. L'état de santé d'Adrien est assez précaire et il demeure pendant de longs mois chez des parents, dans une ferme du Vercors.

    La Grande Guerre enfin fine, Adrien et Jean-Baptiste, devenus de réels amis, retournent à la vie paysanne dans leur village meusien. La vie s'écoule au gré des événements de l'entre-deux-guerres. En juin 1940, les familles connaissent l'exode et les enfants de nos deux amis meusiens vont suivre des parcours bien différents. Sébastien, le fils d'Adrien, qui ne se résout pas à accepter de vivre sous la botte de l'occupant, quitte la ferme familiale pour rejoindre le maquis du Vercors. Quant à Richard, le fils de Jean-Baptiste, il éprouve des sentiments moins hostiles envers l'ennemi...

    L'auteur nous fait partager la vie de ces deux familles lorraines en un roman du terroir ; vies faites de labeur ponctuées de joies mais aussi d'épreuves, à l'image de celles que vécurent nos ancêtres durant cette période marquée par deux conflits mondiaux et bien des drames familiaux. Avec toujours l'espérance chevillée au corps et au cœur.

     

    ‡ Les chemins de l'espérance. Histoire de deux familles de paysans lorrains de 1910 à 1945, Christian Krika, éditions RAPF, 2014, 265 p. (15 €).

  • Le 200e numéro du "Messager boîteux" est paru !

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    ... Avec de nombreuses anecdotes sur l'histoire de nos provinces du Grand Est : Alsace, Lorraine et Franche-Comté !

  • La pyramide de glace

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    "Lundi 23 février 1784. Il gelait à pierre fendre rue Montmartre. Nicolas essuya la buée sur la croisée."...

    A la terrible année 1783, marquée par les retombées d'un volcan islandais en éruption, succède en 1784 l'hiver du siècle.

    A Paris, le peuple élève des obélisques de neige et de glace en reconnaissance de la charité des souverains Louis XVI et Marie-Antoine de Habsbourg-Lorraine. Dans l'une d'elles, au dégel, apparaît le corps d'une femme dénudée qui ressemble étonnement à la reine Marie-Antoinette...

    Le commissaire Nicolas Le Floch se lance alors dans une enquête minutieuse. La victime participait à des soirées particulières organisées à Monceau par le duc de Chartres, futur duc d'Orléans.

    Derrière ce fait divers se dissimule un complot de cour visant à compromettre la famille royale. Jamais le commissaire Le Floch, entouré de ses proches et bénéficiant de la confiance de Louis XVI, n'aura mené une recherche aussi précise et documentée qui le conduira, après bien des périls, à un dénouement inattendu.

    Une revendeuse à la toilette, une devineresse qui dépouille ses pratiques, un ouvrier de la manufacture de porcelaine de Sèvres qui vole à Versailles, ainsi qu'un marchand porcelainier receleur sont les figures pittoresques de ce récit. Sans oublier la reine elle-même, la petite-fille François-Etienne de Lorraine devenu empereur d'Autriche...

    Une enquête haletante remarquablement en prise avec cette fin du XVIIIe siècle annonçant les soubresauts révolutionnaires à venir...

     

    ‡ La pyramide de glace. Les enquêtes de Nicolas Le Floch, Jean-François Parot, éditions JC Lattès, 2014, 350 p. (19 €).

  • Généalogie des familles nobles de Saint-Nicolas-de-Port

    genéalogie st nicolas.jpgSolange Louis poursuit la quête des origines des grandes familles lorraines. Après la famille Callot, dans son nouvel ouvrage, elle se penche sur la généalogie de quelques familles renommées - à l'époque - de Saint-Nicolas-de-Port : les Alba, Berman, Feriet, Moycet et Vitou.

    L'auteur a réalisé un formidable travail de bénédictin en fouillant et en décryptant méthodiquement les fonds documentaires - notamment les actes notariés - conservés aux archives départementales de Meurthe-et-Moselle afin de faire revivre cinq familles nobles portoises, entre le XVIe et le XVIIIe siècle.

    Au XVIe siècle, les Berman et les Feriet étaient les plus importantes familles de riches négociants de Saint-Nicolas-de-Port. Les Moycet furent à l'origine de la construction de la splendide basilique portoise dédiée au saint patron de la Lorraine. On suivra l'évolution sociale des Alba à travers trois membres qui furent anoblis par le duc de Lorraine et occupèrent des postes prestigieux, dont plusieurs notaires et un marchand drapier portois. Enfin, avec la famille Vitou, nous nous replongeons dans la société portoise de la Renaissance en suivant la carrière d'un de ses membres - Charles Vitou - qui fut docteur en médecine.

    L'ouvrage constitue un outil au service des généalogistes mais aussi des historiens car, au-delà du fait de redonner vie à une foule de personnages, notre auteur débusque maintes anecdotes (juridiques, religieuses, familiales, patrimoniales, commerciales...) qui constituent le terreau de l'histoire de notre Lorraine, et donc des Lorrains de jadis.

    Et comme tout bon outil, il ne s'use que si l'on s'en sert... Donc, amis historiens et généalogistes - ou tout simplement amoureux de la Lorraine et de son passé - courrez vite acquérir cet ouvrage !

     

    ‡ Généalogie des familles nobles de Saint-Nicolas-de-Port, Solange Louis, éditions CopyMédia, 2014, 222 p., ill. (35 €). Disponible chez l'auteur, 9 rue du duc Raoul, 54000 Nancy.

     

  • Emile et Henriette Gallé, correspondance (1875-1904)

    gallé.jpgSi les "Ecrits pour l'art" réunissant bon nombre de textes de Gallé que son épouse Henriette avait publiés en 1908, quatre ans après la mort de son mari, disent beaucoup de notre artiste lorrain membre fondateur de l'Ecole de Nancy, ils ne disent pas tout. Seule son abondante correspondance permet en réalité de saisir sa personnalité complexe d'homme et d'artiste.

    Ce qui est révélé dans cet ouvrage est certainement la part inaccessible, la plus intime également, de la correspondance de notre artiste qui doit être considérée comme inédite : celle, croisée entre les deux époux, pieusement conservée par leurs descendants.

    Ces lettres inédites couvrent à la fois la période qui précède le mariage des futurs époux Gallé, celle du succès de l'entreprise et de l'homme devenu une personnalité en vue, ainsi que celle du temps des difficultés et de la maladie.

    Ces courriers inédits constituent donc un témoignage de tout premier ordre sur les composantes de la personnalité de l'homme et de l'artiste, sur ses brillantes relations, mais aussi sur ses angoisses de créateur, d'industriel, de citoyen - notamment sur l'affaire Dreyfus - et de croyant - partageant avec son épouse la foi réformée. De plus, ces lettres révèlent la femme et l'épouse exceptionnelle que fut Henriette.

     

    ‡ Emile et Henriette Gallé, Philippe Thiébaut et Jacqueline Amphoux, éditions La Bibliothèque des Arts, 2014, 352 p., ill. (29 €).

  • François Ier de Lorraine-Habsbourg, empereur et père de la reine Marie-Antoinette

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  • Morhange, août 1914 : chroniques d'une bataille annoncée

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    La bataille de Morhange des 19 et 20 août 1914 est le premier épisode, fondamental, de la Première Guerre mondiale. Elle a été anticipée dès les lendemains de l'annexion de 1871 par l'Empire Allemand, et préparée de manière intensive par son état-major à partir de la fin du XIXe siècle. Ainsi, Morhange, petite bourgade lorraine au riche passé, située au fon de la vallée de la Petite Seille, devient Mörchingen, ville de garnison, protégeant le principal accès au reste de l'Empire allemand, appelé par les militaires le "couloir de Morhange".

    Lorsque la guerre éclate, la fine fleur de l'armée française entre dans la vallée moins de trois semaines après le début de ce qui devint le premier conflit mondial. Dirigée depuis Nancy par le général Edouard de Castelnau, principal concepteur du plan XVII d'invasion de l'Empire, elle est commandée sur place par le futur maréchal Ferdinand Foch dont c'est le premier combat.

    Morhange reste dans l'histoire de la Grande Guerre synonyme de défaite française. Elle est terrible et entraîne le repli de toutes les autres forces françaises qui avaient pris pied en Alsace-Lorraine annexée (notamment à Mulhouse).

    Reconnue comme un événement majeur dès les lendemains du conflit jusque dans les années 1960, la bataille est aujourd'hui "oubliée" par les historiens. Il apparaît aussi que tout n'a pas été écrit notamment la vie quotidienne des habitants sur place ou la légèreté de ceux qui ont envoyé des fantassins dotés d'un équipement d'un autre âge à l'assaut d'une région qu'on savait mortellement piégée...

    Cependant, sans cette défaite française, il n'y aurait pas eu la victoire du Grand Couronné (la bataille de Nancy) ou celle de la Marne qui l'ont suivies, et la face de la guerre aurait immanquablement changé.

    Cet ouvrage vient fort opportunément combler quelques lacunes et rétablir quelques vérités historiques en proposant une analyse synthétique des causes et des conséquences de cette bataille perdue par la France.

     

    ‡ Morhange, août 1914. Chroniques d'une bataille annoncée, Jean-Claude Bastian (dir.), éditions Inter-association de Morhange, 2014, 255 p., ill., cartes (25 €).

  • Les Postes dans la guerre 1914-1918

    postes.jpgA l'occasion du Centenaire du début de la Grande Guerre, le Comité pour l'histoire de La Poste réédite son numéro 3 de la collection des Cahiers pour l'histoire de La Poste, enrichi et actualisé pour l'occasion, afin de témoigner des apports historiographiques nouveaux sur le rôle et l'implication des Postes dans un contexte de conflit mondial.

    La Poste civile se trouve mise en lumière dans sa capacité à se mobiliser pendant la Première Guerre mondiale afin d'assurer la continuité du service, en complément de la Poste militaire, et d'accueillir veuves et mutilés dans ses effectifs.

    A travers les contributions de plusieurs auteurs universitaires se donne à voir une forme postale de la représentation de la guerre. Les usages des échanges et le caractère charnel des objets de correspondance (lettres, cartes postales, colis et paquets) renforcent le service postal dans sa propension à nourrir le lien social. De même, les auteurs font apparaître l'immense arsenal réglementaire et organisationnel dans lequel l'Etat engage les Postes. Celles-ci se découvrent, à une époque où les Français deviennent largement acculturés, un rôle stratégique et social majeur.

    L'ouvrage livre une analyse renouvelée des Postes, civile et militaire, dans la Grande Guerre, en insistant notamment sur l'impact de la censure postale dans l'appréciation du moral des troupes par le GQG.

    Un remarquable ouvrage de synthèse sur un domaine fortement transformé par le premier conflit mondial.

     

    ‡ Les Postes dans la guerre 1914-1918, Sébastien Richez (dir.), CHP, coll. Les Cahiers pour l'histoire de La Poste, n° 17, 2014, 156 p., ill. (6 € franco).

    ‡ Pour commander l'ouvrage, imprimez ou recopiez le bon de commande ci-dessous :

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  • Le roman de Jeanne d'Arc

    Le-roman-de-Jeanne-dArc-Philippe-de-Villiers.jpgQuand un Lorrain - Philippe de Villiers, le Vendéen, a des origines lorraines via la branche des Saintignon qui possédait de nombreux fiefs en Lorraine au temps des ducs de Lorraine - rend hommage à une Lorraine.

    Jeanne d'Arc demeure le plus pur chef-d'oeuvre que le génie allégorique ait jamais déposé en notre littérature. Dépouillée de toutes ses représentations, c'est une toute autre jeune fille simple, sincère et portée par la grâce de ses voix célestes que nous dépeint dans son roman, au plus près de la vérité historique, Philippe de Villiers.

    Il apporte des éléments inconnus ou peu connus ou travestis par de pseudo-historiens, des précisions extrêmement fines. Le mystère de Jeanne d'Arc est mis en lumière en faisant parler Jeanne à la première personne. Il réalise là un exploit délectable jamais tenté jusqu'alors. C'est redécouverte est littéralement bouleversante.

     

    ‡ Le roman de Jeanne d'Arc, Philippe de Villiers, éditions Albin Michel, 2014, 546 p. (22,50 €).

  • Vivre ensemble ou mourir

    kulhmann.jpgParti à la quête de ses origines en sillonnant sa région natale, le Sundgau, Wolf Bisel croise sur son chemin Rosa-Blanka. Lui, greffier à la régence d'Ensisheim, œuvre pour le pouvoir des Habsbourg alors souverain de l'Alsace, tandis qu'elle soutient la rébellion qui gronde dans les campagnes de l'Autriche antérieure, dont l'Alsace fait partie. En cette fin d'hiver 1525, le peuple est écrasé de taxes et réclame en vain plus de liberté et de justice. La révolte du Bundschuh est en marche... En Lorraine, on retiendra cet épisode sous l'expression de "révolte des Rustauds" à laquelle le duc Antoine portera un coup fatal, protégeant ainsi ses états de la contagion de la Réforme protestante.

    Cependant, Wolf et Rosa-Blanka vont s'aimer passionnément, conscients que, tôt au tard, la réalité les rattrapera dans toute sa cruauté. Un bonheur volé, trop bref. Les amants font le serment de "vivre ensemble ou mourir", la devise des insurgés...

    Dans son roman, entre histoire et amour, l'auteur revisite un épisode dramatique de l'Alsace du début du XVIe siècle où le souverain de Lorraine prit une part active.

     

    ‡ Vivre ensemble ou mourir, Marie Kuhlmann, Presses de la Cité, 2014, 324 p. (20 €).

  • Le fort Driant, un siècle d'histoire

    driant.jpgConstruit sur la commune d'Ancy-sur-Moselle, à 10 km au sud-ouest de Metz, entre 1899 et 1905, le fort Driant renaît grâce aux recherches opiniâtres menées par deux amis, Roland Meyer et Jacques Noel, depuis 40 ans.

    Complètement abandonné et ruiné, le fort Driant fait partie de la ceinture de fortifications aménagée par l'occupant allemand afin de protéger Metz, poste avancé de l'Empire allemand face à la France.

    Le Feste Kronprinz survécut à la Première Guerre mondiale. L'armée française en prend possession durant l'entre-deux-guerre et le rebaptise "fort Driant", en hommage au colonel Emile Driant tué le 22 février 1916 au bois des Caures, au tout début de la bataille de Verdun. Le fort est intégré aux ouvrages de la Ligne Maginot et est désormais utilisé contre ses concepteurs. Abandonné après juin 1940, le fort Driant est réoccupé par l'armée allemande jusqu'au 8 décembre 1944 qui se rend à la 87ème Division d'infanterie américaine après des combats acharnés.

    Ouvrage d'histoire, il veut aussi rendre hommage à tous les combattants qui sont tombés au fort Driant durant les deux derniers conflits mondiaux.

     

    ‡ Le fort Driant. Un siècle d'histoire, Roland Meyer et Jacques Noel, éditions du Quotidien, 2014, 279 p., ill. ( 20 €).

  • Eclat & scintillement... Lumière sur le décor de la chambre de la duchesse à Lunéville

    lorraine,lunéville,château,duc de lorraine,léopold,elisabeth charlotte d'orléansQuand la technologie numérique vient au secours de l'Histoire... C'est le propos de l'exposition présentée à Lunéville au musée du Château de Léopold. La modélisation 3D nous offre la chance de découvrir pour la première fois la chambre de parade de la duchesse Elisabeth-Charlotte, lorsque resplendissait vers 1730 les arts du décor.

    Le catalogue reprend la thématique de l’exposition qui est conçue autour d’une pièce majeure et unique : le décor textile qui ornait, vers 1735, le lit de la chambre de parade de la duchesse Elisabeth-Charlotte d’Orléans. Ces fragments brodés, reçus en héritage de son père, seront convertis en vêtements liturgiques. L’occasion est néanmoins donnée de restituer, à partir de ces fragments textiles, un décor XVIIIe d’exception et d’approcher le quotidien de la duchesse. Outre des objets de valeur patrimoniale renseignant l’évolution du goût, s’ajoute une dimension de prospective technique, par le recours à la modélisation 3D.

    Elisabeth-Charlotte d’Orléans est la fille de Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, et de la princesse palatine. Elle épouse en 1698 le duc Léopold de Lorraine et le couple s’installe de manière définitive au château de Lunéville en 1702. Née à Versailles, elle contribue très largement à insuffler à Lunéville l’esprit de la cour de France.

     

    ‡ Eclat & scintillement. Lumière sur le décor de la chambre de la duchesse à Lunéville, collectif, Musée du château de Lunéville - Serge Domini éditeur, 2014, 144 p., ill. (20 €).

  • Un petit Alsacien dans la Grande Guerre

    alsace.jpgGeorges Herold n'a que 11 ans en 1914 lorsque la guerre éclate. C'est donc avec un regard d'enfant qu'il observe les événements auxquels il est mêlé. Les grands bouleversements, bien sûr : la prise - ou la libération - de sa ville, Mulhouse, par les Français, le retour de l'armée allemande, les combats qui font rage dans les  faubourgs et la forêt de la Hardt, la mobilisation de son père (sous l'uniforme allemand puisqu'il est alsacien) mais aussi les petits et les grands drames de la vie quotidienne : le froid, la faim, les lâchetés, les trahisons...

    En 1932, s'appuyant sur sa collection d'objets et de documents qu'il a patiemment constituée tout au long du premier conflit mondial, Georges Herold décide d'écrire ses souvenirs. C'est ce récit naïf et coloré, émouvant et impertinent à la fois, des aventures et mésaventures de ce petit Alsacien pris dans les turbulences de la Grande Guerre, que cet ouvrage nous fait découvrir.

    Retrouvé par la petite-fille de l'auteur, merveilleusement illustré par Philippe Delestre, fils spirituel de Hansi, éclairé par une préface et de précieuses notes lexicales, géographiques et historiques, ce petit Journal nous fait revivre le quotidien des Alsaciens durant ce terrible conflit. Il nous aide aussi à mieux comprendre l'âme de l'Alsace et sa dualité que résume le fameux proverbe de 1870 : "Français ne peux, Allemand ne veux, Alsacien suis".

     

    ‡ Un petit Alsacien dans la Grande Guerre 1914-1918, Georges Herold, éditions Italiques, 2014, 160 p., illustrations de Philippe Delestre (25 €).

  • La forêt vosgienne, petits secrets et grand dessein

    forêt.jpgLa forêt fascine. Pour le rôle nourricier et protecteur qui est le sien. Pour la vie qui s'y anime en permanence. Pour les enjeux qu'elle représente, les rapports de force qu'elle engendre aussi. Apte à réveiller les sens, les émotions, l'univers forestier attise aussi les convoitises. La forêt vosgienne n'y échappe pas.

    La forêt du massif vosgien est plurielle. Témoignages, analyses, rencontres, balades dans l'espace et dans le temps ponctuent cet essai qui l'élude aucune des faces connues ou plus secrètes d'un univers tout aussi propice à la contemplation et à l'évasion.

    Les clichés de Denis Bringard l'illustrent magnifiquement, ajoutant à la séduction.

     

    ‡ La forêt vosgienne. Petits secrets et grand dessein, Claude Vautrin et Denis Bringard, éditions du Belvédère, 2014, 192 p., ill. (24,50 €).

  • Dans un mois, Saint Nicolas... Pensez à commander des livres lorrains !

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    ‡ Pour commander ces ouvrages, imprimez ou recopiez le bon de commande ici bon de commande livres JMC.pdf

  • Les Cahiers de La Mothe n° 6

    la mothe.jpgL'association Pour La Mothe poursuit son petit bonhomme de chemin en publiant son numéro annuel des Cahiers de La Mothe. Ceux-ci apportent une large contribution à la connaissance de l'histoire de la vieille cité fortifiée lorraine anéantie par les Français sur ordre de Richelieu après le dernier siège de 1645. Les chercheurs et historiens passionnés de l'association enrichissent l'historiographie de la ville à la suite des travaux de leurs grands prédécesseurs, l'abbé Liébault, l'abbé Salmon ou Pierre Marot.

    Dans ce nouvel opus pour l'année 2014, le lecteur y découvrira maints aspects de l'histoire de la cité martyre ainsi que celle de ses habitants. C'est ainsi que l'on fait connaissance avec Laurent de Cliquot, un mothois qui vend une "sauvegarde" aux habitants de Vézelise après son coup d'audace d'avril 1644. Les familles d'un seigneur des environs de La Mothe, les Sarazin de Germainvilliers, et celles des plus humbles de la cité du Bassigny lorrain nous sont présentées à l'occasion de la redécouverte d'un portrait de Jean Baptiste Sarazin (1635) et d'une liste d'habitants de La Mothe du XVe siècle. Enfin, reconstitution en 3D des bastions urbains Saint-Antoine  et de Vaudémont ainsi que les armes à feu stockées dans l'arsenal de la ville satisferont la curiosité de nombreux lecteurs.

     

    ‡ Les Cahiers de La Mothe, n° 6, 2014, 104 p., ill. (13,30 € port compris). Disponible auprès de Jean Charles, 3 rue Victor-Hugo, 67204 Achenheim.