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philippe delestre

  • Les damnés de la guerre

    Devant le succès de La guerre est finie, son premier opus consacré à la Grande Guerre, constamment réédité en français et en allemand depuis sa parution en 2008, le dessinateur Philippe Delestre a repris ses crayons pour explorer de nouveaux aspects de ce terrible conflit.

    De la mobilisation générale d’août 1914 à l’armistice du 11 novembre 1918 et aux séquelles de la guerre pour des millions de blessés et de civils des deux camps, en passant par les grandes phases de ce combat de Titans, sans oublier l’horreur de la vie quotidienne des combattants des deux camps, c’est tout le drame mais aussi tout l’héroïsme de cette « Grande » Guerre dont nous célébrons actuellement le centième anniversaire que font revivre sous nos yeux les illustrations faussement naïves mais terriblement pénétrantes de cet héritier de Hansi et de Jacques Faizant.

    Dans un texte dense, construit à partir d'extraits de journaux de guerre ou de mémoires d'humbles poilus, de soldats allemands ou de grands témoins (Poincaré, Dorgelès, Barbusse...), notre auteur dessinateur nous livre de poignants témoignages d'hommes qui ont souffert dans leur corps et dans leur âme.

    Un cadeau idéal pour transmettre à notre jeunesse la mémoire du sacrifice de nos Anciens, morts pour que nous vivions.

     

    ‡ Les damnés de la guerre, Philippe Delestre, éditions Italiques, 2015, 96 p., ill. (19 €).

  • Un petit Alsacien dans la Grande Guerre

    alsace.jpgGeorges Herold n'a que 11 ans en 1914 lorsque la guerre éclate. C'est donc avec un regard d'enfant qu'il observe les événements auxquels il est mêlé. Les grands bouleversements, bien sûr : la prise - ou la libération - de sa ville, Mulhouse, par les Français, le retour de l'armée allemande, les combats qui font rage dans les  faubourgs et la forêt de la Hardt, la mobilisation de son père (sous l'uniforme allemand puisqu'il est alsacien) mais aussi les petits et les grands drames de la vie quotidienne : le froid, la faim, les lâchetés, les trahisons...

    En 1932, s'appuyant sur sa collection d'objets et de documents qu'il a patiemment constituée tout au long du premier conflit mondial, Georges Herold décide d'écrire ses souvenirs. C'est ce récit naïf et coloré, émouvant et impertinent à la fois, des aventures et mésaventures de ce petit Alsacien pris dans les turbulences de la Grande Guerre, que cet ouvrage nous fait découvrir.

    Retrouvé par la petite-fille de l'auteur, merveilleusement illustré par Philippe Delestre, fils spirituel de Hansi, éclairé par une préface et de précieuses notes lexicales, géographiques et historiques, ce petit Journal nous fait revivre le quotidien des Alsaciens durant ce terrible conflit. Il nous aide aussi à mieux comprendre l'âme de l'Alsace et sa dualité que résume le fameux proverbe de 1870 : "Français ne peux, Allemand ne veux, Alsacien suis".

     

    ‡ Un petit Alsacien dans la Grande Guerre 1914-1918, Georges Herold, éditions Italiques, 2014, 160 p., illustrations de Philippe Delestre (25 €).

  • La guerre est finie

    La guerre est finie.jpgPour le Centenaire de la Grande Guerre, le dessinateur Philippe Delestre et le romancier Philippe Claudel unissent leurs talents pour évoquer avec tendresse le destin de ces combattants français ou allemands, victimes innocentes d'un conflit qui a provoqué, au cours d'un face-à-face de quatre années, la mort de plus de six millions d'hommes.

    Nos deux auteurs ont vécu "une enfance de guerre" en écoutant leurs grands-pères raconter leur guerre et en les accompagnant dans les allées des cimetières militaires de Lorraine où leurs frères d'armes reposent pour l'éternité.

    Le dessin est volontairement sobre : le "Poilu" de Delestre est imberbe et ne possède pas de bouche comme s'il ne pouvait pas exprimer ce qu'il avait vécu... Philippe Delestre nous livre, dans un style très personnel, une vision de la guerre tout-à-fait inédite. Contrairement à la bande dessinée qui raconte des situations sur plusieurs pages, ici, chaque message est contenu dans un seul dessin. Du coup, cet album n'est pas une histoire illustrée de la Grande Guerre mais se compose plutôt comme une succession d'arrêts sur image porteurs d'un message fort invitant à la réflexion.

    Un petit ouvrage qui explique en quelques dessins choisis le drame vécu par ces jeunes hommes précipités malgré eux dans ce cataclysme. Un bel hommage à tous ceux qui ont donné leur vie pour défendre notre terre de France.

     

    ‡ 100 ans déjà ! La guerre est finie, Philippe Delestre et Philippe Claudel, éditions Italiques, 2013, 103 p., ill. (19 €).