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Les livres en Lorraine - Page 25

  • La Nouvelle revue lorraine n° 28 : la rentrée des "stars" lorraines

    lorraine,la nouvelle revue lorraine,jean marie cunyParce que l'histoire est désormais le parent pauvre de l'enseignement actuel, Jean-Marie Cuny nous propose dans ce numéro de rentrée de La Nouvelle revue lorraine, une belle galerie de portraits des Lorrains illustres qui ont été plébiscités par les abonnés. Ces hommes et ces femmes ont fait la Lorraine. Ils ont façonné son identité. Ils ont fait sa notoriété. Belle occasion de renouer avec notre histoire en découvrant nos "grands" Lorrains qui ont fait - aussi - la France !

    Au sommaire :

    - le musée Gilles Fabre,

    - au fil du temps en Lorraine

    - réflexions sur les sièges de La Mothe

    - la chapelle Sainte-Anne d'Albeschaux

    - Le château d'En-Haut de Germiny

    - un chevalier de la Légion d'honneur

    - Péguy et Moselly

    - les deux guerres de Pierre Dac

    - la chapelle Saint-Etienne de Lamarche

    - le congrès eucharistique de Nancy

    - le jeu de la fourche

    - les histoires lorraines : le grenier, le chagrin du Paulin, Gaston

    - la Joséphine et sa petite charrette

    - le quarté gagnant des Lorrains illustres

    ... Et les rubriques habituelles !

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente dans toutes les bonnes librairies ou sur abonnement (38 €, 6 numéros) en envoyant vos coordonnées postales et votre règlement (chèque à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine") à : JEAN-MARIE CUNY, LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • La Grande Guerre "en vrai" : 14-18 en Lorraine

    guerre3D.jpgLa Grande Guerre a donné lieu, pour la première fois, à une très large couverture photographique sur l'ensemble des fronts. Peu d'années après sa création, la photographie suit déjà les armées sur les théâtres d'opérations, avec les limites de la technique de l'époque.

    Les conflits du début du XXe siècle, l'existence d'appareils plus légers et plus maniables, ont laissé entendre l'explosion à venir de l'usage de la photographie dans un contexte guerrier. Dès 1914, les photographies se multiplient et la stéréoscopie - la photographie en relief - suit ce mouvement. Quantitativement, ces clichés ont certes été moins nombreux. Toutefois, le choix d'employer ce type d'image, censé accentuer le réalisme du sujet photographié, relève bien de la volonté de montrer le conflit et de raconter "sa" guerre.

    La popularité des clichés en relief explique également leur production. Le présent ouvrage, bâti autour de la collection du Centre Image Lorraine, s'attache à montrer quelles sont ces images stéréoscopiques, ce qu'elles nous disent de la Grande Guerre sur les différents fronts lorrains, tout en soulignant l'importance du choix du photographe et de sa construction de l'image où, en définitive, l'homme est au cœur avec toute la dramaturgie du contexte guerrier.

     

    ‡ La Grande Guerre "en vrai". 14-18 en Lorraine, Laurent Jalabert, éditions du Quotidien, 2014, 190 p., ill. (30 €).

  • Quatre ans sous le joug allemand à Blâmont (1914-1918)

    lorraine,blâmont,grande guerre,occupation,soeurs de saint charlesA quelques kilomètres de la frontière de 1871, la ville de Blâmont est occupée par l'armée allemande durant les quatre ans de la Première Guerre mondiale. Une situation atypique jusque-là méconnue faute de documents et de témoignages. C'est cette zone d'ombre que vient de mettre en lumière le journal rédigé par Sœur Euphémie, religieuse de la congrégation de Saint-Charles exerçant à l'hôpital de Blâmont.

    Au-delà du document inédit, le lecteur découvre un témoignage poignant qui le plonge au cœur du quotidien de ces Lorrains et Lorraines, pris en étau entre la France et l'Allemagne. Par la force de son récit enlevé, Sœur Euphémie nous fait revivre quatre années de tribulations et de souffrances, entre résignation et espoir.

    Le texte original a été transcrit par les élèves de 3ème du collège de Blâmont. L'annotation critique est réalisée par Cédric Andriot, docteur en histoire, et Thierry Meurant, conseiller municipal de Blâmont et correspondant défense.

     

    ‡ Quatre ans sous le joug allemand. Journal d'une religieuse de l'hôpital de Blâmont occupé par l'Allemagne de 1914 à 1918, Cédric Andriot et Thierry Meurant (prés.), éditions Gérard Louis, 2014, 125 p., ill. (20 €).

  • Metz, ville d'art et d'or

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    L'ouvrage est une agréable invitation à accompagner le photographe lorrain Patrick Greff dans son périple à travers les belles images des rues et des monuments remarquables de la cité messine.

    On la dit verte tant les espaces consacrés à la nature lui donnent des airs de campagne. On la dit d'or par la couleur des architectures qui fait de Metz une ville étonnante et attachante.

    Au fil des clichés mettant somptueusement en valeur le patrimoine de la ville, le lecteur parcourt le temps de Divodorum à Métis, des Romains au tramway futuriste ! De la cité gallo-romaine à la capitale du royaume mérovingien d'Austrasie et berceau de la dynastie carolingienne jusqu'à l'Annexion en passant par la République messine et la fastueuse Renaissance, Metz se laisse découvrir pour le bonheur des Messins et des visiteurs. Chaque quartier affiche un caractère insolite et des centres d'intérêts variés.

    Ce bel album convoque tous les Lorrains - et les autres aussi ! - à parcourir la cité afin d'en apprécier ses atouts historiques, culturels, artistiques mais aussi économiques.

     

    ‡ Metz, ville  d'Art et d'Or, Patrick Greff, éditions Gérard Louis, 2014, non paginé, ill. (15 €).

  • La Bresse et ses vallées : mémoire et histoire de la montagne vosgienne

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    La Fédération des sociétés savantes des Vosges publie les actes des Journées d'études vosgiennes qui se sont déroulées en octobre 2013 à La Bresse. L'ouvrage met en valeur les multiples mémoires de la petite cité  vosgienne et de ses deux vallées de Chajoux et de la Vologne.

    Quelque quarante auteurs, universitaires et érudits locaux, grands connaisseurs de l'histoire et de l'environnement de La Bresse, conjuguent leurs talents pour nous décrire les différentes mémoires de la ville : mémoire des hommes victimes des guerres, de la déportation et de la destruction de la cité en 1944 ; mémoire de l'essor du tourisme et du ski ; mémoire de l'aventure textile ; mémoire des racines, des coutumes et de la foi chrétienne des populations locales ; mémoire des paysages...

     

    ‡ La Bresse et ses vallées. Mémoires et histoire de la montagne, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (dir.), FSSV et Racines bressaudes, 2014, 672 p., ill., cartes (39 €).

  • Les femmes dans la Grande Guerre

    femmes guerre.jpgPenser à la guerre c'est surtout penser aux hommes, aux soldats combattants sur les champs de bataille. Mais les femmes, elles aussi, ont prit leur part aux combats, subissant, de près ou de loin, la barbarie de la guerre.

    La Première Guerre mondiale a fait de l'Alsace-Lorraine l'un des théâtres privilégié de la guerre, traversée par les tranchées, les barbelés et par les mouvements de troupes allemandes et françaises. Dans ces territoires, les femmes ont subi tout ce que peut engendrer une guerre d'une telle ampleur... Malgré tout, durant ces quatre années, les femmes ont maintenu la vie coûte que coûte. Beaucoup d'entre elles ont remplacé les hommes partis au front, dans l'agriculture comme dans l'industrie, mais aussi dans les services publics.

    Cet ouvrage met ces femmes en avant, elles qui, en 1914, furent une source importante de la propagande patriotique. Au cours de la guerre, elles ont vu pourtant leur image passer de la glorification pour leur engagement à un déni quasi-complet de celui-ci. Veuves de guerre, elles devaient repeupler la France...

    Le volume, fruit de l'exposition "La Lorraine face à la Grande Guerre : les femmes aux commandes", rend un hommage particulier aux femmes lorraines qui se sont investies dans tous les domaines durant ces longues années de guerre.

     

    ‡ Les femmes dans la Grande Guerre, Stanislas Droz, éditions Vent d'Est, 2014, 133 p., ill. (18 €).

  • La bataille du Grand Couronné - Août et septembre 1914

    gd couronné.jpg

    Parce que ce fut l'une des premières de la Grande Guerre, la bataille du Grand Couronné - ou bataille de Nancy - est aussi celle que la "grande Histoire" a tendance à oublier.

    Pourtant, sur un front de 70 km, à l'est de Nancy, entre Pont-à-Mousson et Gerbéviller, c'est un carnage qui s'opéra dans l'apprentissage d'une nouvelle forme de guerre pour les deux ennemis en conflit : villages dévastés, civils massacrés ou pris en otage, soldats envoyés "au casse-pipe". Dans ce secteur de la Lorraine, le long d'une frontière subie depuis la défaite de 1870, c'est un condensé des horreurs qui vont durant quatre longues années entacher durablement la conscience de l'humanité.

    Le 12 septembre 1914, jour de la retraite allemande, le théâtre des opérations évolua vers d'autres horizons. Nancy était sauvée et la victoire du  Grand Couronné permit celle de la Marne. Les villages meurtris survécurent dans la résignation. L'armée française oublia de comptabiliser ses soldats tombés au champs d'honneur. Les tourments de la grande Histoire européenne étaient passés par là...

    Cet ouvrage complète fort utilement le livre de Christian Lapointe paru en septembre 2013, en abordant la bataille du Grand Couronné sous l'angle militaro-géographique et en s'attachant à présenter les différents acteurs de cette bataille.

     

    ‡ La bataille du Grand Couronné. Août et septembre 1914, Philippe Bruant, éditions Gérard Louis, 2014, 141 p., ill., cartes (22 €).

  • Les chiens dans la Grande Guerre

    chiens.jpgDe la Première Guerre mondiale, les mémoires ont conservé surtout le souvenir de l'ampleur des pertes humaines et des destructions. Cet ouvrage nous dévoile un aspect peu connu et parfois oublié de ce conflit majeur : l'aide inestimable que les chiens de guerre y ont apportée.

    Du recrutement des chiens à l'organisation du Service des chiens de guerre, l'auteur détaille le parcours militaire du "meilleur ami de l'homme". Il évoque l'utilité, sanitaire et affective, le dressage, les fonction d'auxiliaire (télégraphiste, patrouilleur, chien de liaison, sentinelle, porteur ou de trait) de ce fidèle adjoint des poilus.

    Il retrace l'épopée des chiens de traineaux de l'Alaska dans les Vosges, la place des chiens dans la propagande de guerre puis leur démobilisation et leur utilisation après le conflit.

    Citations, décorations, anecdotes, romans, poèmes dont ils furent le sujet, monuments à leur gloire, la liste est longue des témoignages qui leur furent rendus.

    Il s'agit d'un bel hommage rendu aux chiens et à leur sacrifice pour une cause qui, finalement, ne servait que l'homme...

     

    ‡ Les chiens de guerre, fidèles auxiliaires des poilus, Bruno Rouyer, éditions Gérard Louis, 2014, 141 p., ill. (20 €).

  • Piquante Pierre (Vosges, 20-21 septembre 1944), dernière bataille de la Résistance

    piquante pierre.jpgSeptembre 1944 - Septembre 2014 : 70ème anniversaire du maquis de la Piquante Pierre, sur la commune vosgienne de Basse-sur-le-Rupt. Cet ouvrage apporte une nouvelle vision de l'histoire du maquis de la Piquante Pierre. L'auteur ne se contente pas de relater les événements du maquis perçus par les acteurs de l'époque. Son but est d'analyser la situation et les combats du maquis dans le contexte plus global des événements de septembre 1944, que ce soit au niveau de la Résistance dans les Vosges ou de la conduite de la guerre sur le front Ouest. Une attention particulière est donnée au rôle des éléments parachutés ainsi qu'aux unités allemandes ayant participé à l'assaut.

    La cause essentielle de la destruction du maquis de la Piquante Pierre réside dans l'arrêt momentané de l'avance alliée dû à l'étirement des lignes logistiques. Il n'en demeure pas moins que la présence de ce maquis à l'arrière de l'armée allemande est la raison indirecte de la prise de Remiremont par les Américains.

    La fin du maquis des Glières, première bataille de la Résistance, se compare à celle du maquis vosgien de la Piquante Pierre. la résonnance en France est fort pour le maquis alpin dans le climat d'attente de 1944 et faible pour le maquis vosgien dans l'ambiance de la Libération. Le sort tragique des deux maquis présente toutefois un point commun : la mauvaise coordination entre les forces alliées et les formations de la Résistance, ces dernières se trouvent dans des situations non maîtrisables et, en définitive, sont abandonnées à leur sort. A ceux qui ont joué leur vie dans une partie terriblement disproportionnée - et à ceux qui l'y ont perdue - cette histoire en hommage.

     

    ‡ Piquante Pierre - Vosges, 20 et 21 septembre 1944. Dernière bataille de la Résistance, Michel Lemaire, éditions Gérard Louis, 2014, 230 p., ill. (22 €).

  • Metz au fil des siècles

    metz.jpgPhilippe Martin convie le lecteur à une promenade-découverte à travers les siècles qui ont imprimé leurs marques dans la cité messine.

    A travers un parcours autour de quatre questions, il nous prend par la main pour nous expliquer la riche histoire de Metz. Comprendre Metz par ses titres : capitale des Médiomatriques, des rois d'Austrasie, berceau des Carolingiens, la plus puissance république indépendante du nord des Alpes, la plus grande forteresse européenne...

    Connaître Metz par quelques grandes dates qui la placent au cœur de l'Europe : rasée par Attila en 451, conquise par les Français en 1552, assiégé en 1870 et libéré dans la douleur en 1944...

    Voir Metz avec les yeux de ses propres enfants : saint Clément venu de Rome pour évangéliser la région au IIIe siècle, Fabert, le maréchal de France, Jean-François Pilâtre de Rozier, le premier aéronaute français, Jean-Victor Poncelet, le mathématicien, Paul Verlaine, le poète, Robert Schuman, le père de l'Europe...

    L'âge de Metz ? Elle est romaine dans le sous-sol du musée de la Cour d'Or, mérovingienne à Saint-Pierre-aux-Nonnains, moyenâgeuse et Renaissance dans ses églises et ses hôtels particuliers, germanique dans ses bâtiments publics et privés, futuriste dans le quartier de l'Amphithéâtre...

    Avec ce sympathique ouvrage, laissez-vous guider et charmer dans le dédale des rues de Metz qui racontent vingt siècles d'histoire.

     

    ‡ Metz au fil des siècles, Philippe Martin, éditions du Quotidien, 2014, 239 p., ill. (29€).

  • Vosges et Vosgiens dans la tourmente

    vosges,grande guerre,senones,saint dié,raon l'étape,allemagneA la veille de la Première Guerre mondiale, la "ligne bleue" des Vosges, depuis le traité de Francfort du 10 mai 1871, devient une frontière d'Etat protectrice contre une éventuelle agression allemande. La population de ces cantons frontaliers demeure encore rurale, attachée depuis des générations à une terre qui la nourrit. En ce début de siècle, la révolution industrielle a déjà marqué ces vallées de son empreinte, les villes abritent des industries textiles, les cours d'eau des scieries et des féculeries.

    La percée allemande d'août 1914 puis le recul lié à la défaite allemande de la première bataille de la Marne, démembrent ces vallées. Un véritable "rideau de fer, de feu et de sang" sépare les communes envahies brièvement, puis libérées, des vingt-six communes vosgiennes conquises puis occupées durant plus de quatre années longues et difficiles.

    Le front n'est pas éloigné, comme les poilus de cette Grande Guerre, les civils, éternels ignorés, vivent au contact du conflit, de ses dangers, de ses privations, des fausses espérances... Ce sont eux aussi des victimes de la guerre totale.

    L'auteur dédie cet ouvrage au souvenir de ses grands-parents, enfants de la Grande Guerre, et à tous ces anonymes sans uniformes, victimes en tous lieux et à toutes les époques, de ces boucheries héroïques.

     

    ‡ Vosges et Vosgiens dans la tourmente. Confrontation avec l'ennemi, rationnements, survie, déportations, vie quotidienne, Dominique Michel, éditions Gérard Louis, 2014, 315 p., ill. (25 €).

  • Jeanne d'Arc, histoire et mythes

    jeanne d'arc.jpgTout a-t-il été dit sur Jeanne d'Arc ? On le pense souvent, même chez les historiens. Que resterait-il de neuf à dire sur un personnage qui a suscité tant d'études sérieuses et tant de théories farfelues ?

    Tirées d'un colloque international tenu à Orléans en mai 2012, à l'occasion du 600e anniversaire de la naissance de la Pucelle, les contributions réunies dans ce volume illustrent le profond renouvellement des recherches sur Jeanne d'Arc. En mettant à profit les acquis récents de l'historiographie de la justice, les médiévistes revisitent différents aspects du fascinant procès de condamnation de 1431 et mettent en évidence la figure de frère Jean Bréhal, le maître d'œuvre de la procédure d'annulation de 1456. Mais depuis longtemps, les études autour de Jeanne d'Arc ne sont plus le domaine réservé des historiens médiévistes. Les spécialistes des époques postérieures se penchent ainsi sur la postérité de Jeanne jusqu'à nos jours, dans l'histoire, la littérature, les arts et la politique, en France, en Europe et même au Japon.

    Tous les champs actuels de la recherche johannique se trouvent ainsi couverts. Décidément, la Pucelle d'Orléans - et notre "Bonne Lorraine" - n'a pas fini de susciter l'intérêt des historiens ! C'est cette passion sans cesse renouvelée que le volume espère faire partager aux lecteurs.

     

    ‡ Jeanne d'Arc : histoire et mythes, Jean-Patrice Boudet et Xavier Hélary (dir.), Presses Universitaires de Rennes, 2014, 290 p., ill. (20 €).

  • La Nouvelle revue lorraine, numéro d'août-septembre 2014

    nrl27.jpgAvec un peu de retard, partez à la découverte du numéro 27 de La Nouvelle revue lorraine d'août-septembre 2014.
     
    Au sommaire : le Saint-Sépulcre de l'église Saint-Martin de Pont-à-Mousson, le château épiscopal de Maizières (54), Raymond Poincaré, le président patriote, le général de Castelnau le sauveur de Nancy, le Vieil Armand, les combats de Marie Marvingt, le premier fusillé pour l'exemple en 1914, la donation de la ville d'Epinal à la couronne de France, les Libry menuisiers à Neuviller-sur-Moselle (54), une histoire de Philippe Bajolet : le dur de dur, la Grande Guerre en images... Et les rubriques habituelles : l'édito' de JMC, les infos lorraines, la recension des livres lorrains.

    ‡ En vente sur abonnement (38 €, 6 numéros) en adressant ses coordonnées postales et le règlement à : La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny, Le Trembois, 54280 Laneuvelotte.

  • Jean Quenette, un lorrain dans le XXe siècle

    quenette.jpgDes études consacrées à la période de l'Occupation ont démontré que la Résistance ne fut pas le seul fait d'un seul et même élan patriotique répondant à l'appel du général de Gaulle.

    Alors que certains ministres du gouvernement du maréchal Pétain avaient officiellement pactisé avec l'Allemagne hitlérienne et l'Italie fasciste, un bon nombre de Français, fidèles au maréchal, ont choisi de se battre sur place contre l'occupant, y compris au sein même de l'appareil de l'Etat. Le Lorrain Jean Quenette, l'une des principales personnalités de la droite nationale d'avant-guerre, avocat, conseiller général de Meurthe-et-Moselle, député, et de 1940 à 1943, préfet régional de l'Aisne puis de Bretagne et de Bourgogne, fut un de ces "vichysto-résitants". C'est en fournissant à Londres d'importants renseignements sur les mouvements de l'armée allemande et ses bases sous-marines, en vue du débarquement allié, qu'il participa le plus activement à la Résistance.

    Devenu suspect pour ses initiatives personnelles et révoqué par le gouvernement de Laval fin 1943, il fut contraint de passer dans la clandestinité pour échapper à la Gestapo.

    En 1945, refusant pour des raisons de principe de solliciter la levée de son inéligibilité pour avoir voté les pleins pouvoir à Philippe Pétain le 10 juillet 1940, Jean Quenette abandonna la politique. Il devint alors l'un des artisans de la renaissance économique de la France durant les Trente Glorieuses.

    Catholique humaniste, il milita en faveur de l'abolition de la peine de mort.

    Inspiré par la plus légitime admiration d'une fille pour son père, mais fondé sur une scrupuleuse documentation - principalement sur les archives personnelles inédites de Jean Quenette -, ce livre brosse le portrait d'un combattant de conviction dont la vie entière fut vouée au culte de l'honneur de la patrie, de la justice et du droit.

    Au-delà d'une simple monographie politique, faisant fi des clichés et des idées reçues - notamment sur le régime de Vichy -, l'auteur, Anne-Marie Quenette, sans se faire l'avocate de son père, propose une contribution utile à l'élargissement des choix faits par les Français lors des années sombres de leur histoire. Et ce choix fut celui d'une large majorité, fidèle au maréchal Pétain - ni gaulliste, ni communiste - tout en étant farouchement opposée à l'envahisseur nazi.

     

    ‡ Jean Quenette. Un lorrain dans le XXe siècle, Anne-Marie Quenette, éditions du Quotidien, 2014, 415 p., ill. (30 €).

  • Jules Crevaux, l'explorateur de l'Amazonie

    crevaux.jpg"Tiens bon !", telle était la devise que Jules Crevaux s'était forgée au fil de ses explorations.

    Il fallait en effet une force de caractère exceptionnelle pour arpenter durant six ans le bassin septentrional de l'Amazonie. Jules Crevaux, Lorrain né à Lorquin en 1847, devenu chirurgien de la Marine, décida d'explorer ces régions où personne n'avait encore oser s'aventurer.

    Soutenu par le vosgien Jules Ferry, alors ministre de l'Instruction publique, il sillonna, dans un esprit humanitaire et scientifique, la Guyane française, puis alla jusqu'aux confins des Andes. Il parcourut ainsi 12 000 kilomètres, le plus souvent en pirogue, mais aussi à pied voire à dos de mule. Sa curiosité et son savoir protéiforme firent progresser la connaissance de ces régions lointaines tant sur le plan du naturalisme, de la géographie que de l'ethnologie. Il partagea ses découvertes en publiant dans la revue Le Tour du Monde les récits de ses explorations illustrés par Riou ou Valette.

     

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    Buste de Jules Crevaux, monument du jardin Godron à Nancy [cliché H&PB].

     

    Il mourut tragiquement, assassiné puis mangé par les indiens Tobas, sur les bords du Pilcomayo. A Paris, le Musée du Quai Branly conserve et expose une partie de ses collections.

    Il s'agit là de première biographie de Jules Crevaux.

     

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    Monument à la gloire de Jules Crevaux au jardin Godron à Nancy [cliché H&PB].

     

     

    ‡ Jules Crevaux. L'explorateur de l'Amazonie, de la Guyane aux Andes, Corinne Fenchelle-Charlot, éditions Gérard Louis, 2014, 267 p., ill. (30 €).

  • Les Journées du Patrimoine 2014 à Lignéville et Contrexéville

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  • Grand, archéologie et territoire

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    Le Conseil général des Vosges lance une série de publications consacrée à "Grand, archéologie et territoire".

    Propriétaire du site gallo-romain de Grand, dans l'Ouest vosgien, l'instance départementale souhaite rassembler les résultats des travaux de recherche engagés à Grand en remettant en perspective l'abondante documentation accumulée depuis la reprise des fouilles archéologiques au début des années 1960.

    Par le biais de ces publications, le Conseil général propose de nouvelles approches pour mieux appréhender la complexité du site antique. C'est ainsi que dans ce premier opus, Thierry Dechezleprêtre, conservateur en chef du site de Grand, met à disposition des chercheurs et des amateurs d'histoire et de patrimoine un corpus d'études thématiques consacrées aux grandes phases de la recherche sur l'agglomération antique de Grand, sur l'histoire du nom de la "basilique", sur les inscriptions découvertes à Grand ainsi que sur divers aspects d'artefacts et nécropoles mis au jour sur le territoire de la commune.

     

    ‡ Grand, archéologie et territoire, Thierry Dechezleprêtre (dir.), Conseil général des Vosges, n° 1, 2014, 254 p., ill. cartes.

  • La Meuse défend la France

    meuse 14 18.jpgSaluons la belle initiative du Conseil général de la Meuse qui lance la publication d'une revue à l'occasion du Centenaire de la Grande Guerre.

    Le département de la Meuse, par sa place dans le premier conflit mondial, mérite de la Nation. Il a été très fortement marqué par le conflit, au point de voir sa population meurtrie par les souffrances endurées durant quatre longues années, ses terres bouleversées par l'acharnement des combats et de connaître la plus grande bataille du XXe siècle : Verdun. Verdun qui sonne encore aujourd'hui comme le symbole de la guerre à outrance et surtout comme le symbole de la paix construite dans la souffrance des hommes.

    La première édition de cette revue à destination pédagogique, doit permettre aux lecteurs de découvrir que le conflit n'est pas arrivé par hasard. Au contraire, il a été préparé en Allemagne comme en France par les politiques et les militaires. La revanche de la guerre de 1870 se préparait.

    La revue aborde l'histoire militaire et civile du département qui se militarisait et se fortifiait. Terre de garnisons : le premier numéro de cette publication rappelle que la Meuse fut une réserve de régiments, de casernes, de terrains de manœuvre... Toute une économie pour forger les hommes de la revanche.

    Bref, un état des lieux avant l'entrée dans la Grande Guerre et le terrible mois d'août 14.

     

    ‡ La Meuse défend la France. Terre de garnisons, Laurent Jalabert, éditions du Quotidien, n° 1, août 2014, 63 p., ill. (10 €).

  • Infos lorraines

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    [Vosges Matin]

  • Corpus Christi

    corpus christi.jpgL'Incarnation de Dieu atteint son véritable sommet d'auto-humiliation et d'auto-dépouillement dans le mystère de l'Eucharistie. Le Christ est le Dieu qui, dans la petite hostie consacrée, se donne de façon inconditionnelle aux hommes. Jésus-Eucharistie est véritablement l'Etre le plus pauvre et le plus démuni de toute l'Eglise et Il l'est tout particulièrement au moment de la distribution de la communion.

    Pendant la communion, on assiste de nos jours à un surprenant manque d'attention et de respect envers la Présence Réelle de Dieu incarné dans l'hostie consacrée. Les actes extérieurs d'adoration envers l'hostie sont souvent réduits au  strict minimum... Avec le temps, cette façon négligée de traiter l'hostie consacrée conduit à une croyance dans l'Incarnation et la transubstantiation qui n'est plus que théorique.

    L'Eucharistie est au centre de la vie de l'Eglise. Elle est donc au cœur de la crise que vit encore l'Eglise aujourd'hui. Pour soulager ce mal, il faut restaurer un culte digne de Jésus-Eucharistie dans l'hostie consacrée.

    L'auteur, Mgr Athanasius Schneider, est né en 1961 au Kirghizistan. Il est évêque auxiliaire de l'archidiocèse d'Astana, capitale du Kazakhstan. Il est président de la commission liturgique et secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques du Kazakhstan.

     

    ‡ Corpus Christi. La communion dans la main au cœur de la crise de l'Eglise, Mgr Athanasius Schneider, éditions Contretemps - Renaissance catholique publications, 2014, 108 p. (13 €).

  • L'Amour. Une affaire sacrée, une sacrée affaire

    amour.jpgL'Amour avec un grand A. Dans un très beau texte, parsemé d'exemples ancrés dans la réalité, le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine entre avec délicatesse dans ce qu'est l'Amour, le grand, le vrai.

    Sans jamais désespérer, il montre combien l'Amour a besoin d'un cadre et d'un temps, de patience et d'écoute pour atteindre son plein épanouissement. De l'enfance à l'âge d'homme en passant par l'adolescence, de la rencontre de l'être aimé à la vie commune, comment s'aimer et s'aimer bien ?

    Michel-Marie Zanotti-Sorkine répond : "[...] l'Amour, le vrai, l'enivrant, le fort, l'éclatant, l'absolu, l'irrésistible et l'immuable, vous désire depuis la nuit des temps, vous espionne à tous âges et sur tous les fronts, vous guette sur chaque seconde, et surtout, vous espère, vous attend et vous veut, pour qu'un brin d'éternité descende en votre temps."

    L'auteur, après une carrière artistique à Paris, est ordonné prêtre en 1999 à l'âge de 40 ans. Poète, compositeur, chanteur, écrivain, ce prêtre catholique aux innombrables talents met sa plume au service de sa mission : l'évangélisation.

     

    ‡ L'Amour. Une affaire sacrée, une sacrée affaire, Michel-Marie Zanotti-Sorkine, éditions du Rocher, 2014, 120 p. (12 €).

  • La Grande Guerre du docteur Jean Thiéry de Contrexéville

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    [Vosges Matin]

  • Pétain

    pétain.jpgCe que l'on sait du maréchal Philippe Pétain se résume souvent à Vichy, sa rivalité avec de Gaulle, Verdun, sa condamnation à mort, sa réputation d'hommes à femmes. Voici enfin une biographie honnête et fort complète, nourrie d'éléments nouveaux, qui met en perspective la trajectoire lente mais extraordinaire d'une personnalité d'apparence mystérieuse. Pétain l'orphelin fut d'abord un jeune homme sportif, épris d'études et d'enseignement. Août 1914 changea sa destinée : en quatre ans, le colonel à la veille de la retraite devient le chef des armées françaises, tout en menant une vie amoureuse active.

    Dès lors commence un lien particulier avec les Français, qui durera jusqu'à l'été 1944, et parfois après pour ceux qui n'abandonnèrent pas son souvenir.

    A la fois politique, militaire, intellectuel, physique et psychologique, le portrait évolutif auquel aboutit l'auteur est bien différent des images d'Epinal en noir et blanc qui nous sont servies régulièrement par les médias.

    L'auteur est docteur en histoire de l'IEP de Paris. Elle a travaillé sur plusieurs biographies autour de la Seconde Guerre mondiale : Jean Moulin, le Docteur Bernard Ménétrel, médecin et secrétaire particulier de Pétain, puis Les Vichysto-résistants.

     

    ‡ Pétain, Bénédicte Vergez-Chaignon, éditions Perrin, 2014, 1040 p., ill. (29 €).

  • Puisque tout est en voie de destruction

    fh.jpgL'humanité ne vit plus dans la perspective de son progrès, mais dans celle de sa disparition. C'est le moment d'entrevoir, enfin, ce qui nous fera vivre. Un essai salutaire et singulier.

    Hésiode déjà déplorait l'âge d'or et dénonçait une race de fer. Il est donc probable que nous soyons en crise depuis l'origine. Néanmoins, l'état critique de notre époque possède des traits spécifiques, extrêmes, et ressemble fort à un stade terminal : il se peut même que nous ne vivions plus dans une époque, mais dans un délai.

    Aussi, comme toujours, c'est à l'heure où une chose est sur le point de disparaître qu'elle se révèle à nous dans ses contours singuliers et sa présence irremplaçable. Le mot "apocalypse" le suggère, dans lequel on entend "désastre", et qui veut dire "dévoilement". Dans cette situation où l'humain est trois fois menacé d'extermination (technologique, écologique ou théocratique), les lignes bougent, les ennemis d'hier deviennent alliés, les plus révolutionnaires éprouvent la nécessité de recourir à une certaine tradition...

    C'est sur cette alliance de la tradition et de la modernité, de l'eschatologie et de la culture, de la lucidité devant la mort et de l'éducation ouverte à la vie, que porte ce recueil de textes et conférences. Il voudrait, passant du transhumanisme de Huxley au trasumanar de Dante, dégager un gai savoir de l'apocalypse.

    L'auteur, Fabrice Hadjadj, est essayiste et dramaturge. Il dirige Philanthropos (Institut européen d'études anthropologiques) à Fribourg, en Suisse.

     

    ‡ Puisque tout est en voie de destruction. Réflexion sur la fin de la culture et de la modernité, Fabrice Hadjadj, éditions Le Passeur, 2014, 180 p. (18 €).

     

  • Histoire de la Lorraine racontée aux jeunes

    lorraine,kévin goeuriotOn déplore trop souvent que les jeunes générations ne s'intéressent plus à l'histoire... Ou ne serait-ce pas plutôt que l'Education qui se veut "nationale" ne l'enseigne plus ?... Kévin Goeuriot, en enseignant soucieux de transmettre ses connaissances - et sa passion - sur l'histoire de la Lorraine aux jeunes d'aujourd'hui, nous propose un voyage étonnant à travers le temps, à travers l'histoire qui a fait notre Lorraine.

    Avec une iconographie à la fois riche et originale, un style vif et concis, l'ouvrage apporte au jeune lecteur un condensé d'histoire régionale qui saura parler aux plus jeunes d'entre ses lecteurs et qui devrait également ravir les plus grands. L'auteur aborde, sans caricature ni simplification, les grandes étapes de la construction de la Lorraine, des temps les plus anciens à la période contemporaine.

    Un livre à offrir à vos adolescents et jeunes adultes pour qu'ils sachent que le pays où ils vivent à des racines profondes et une véritable identité. L'ouvrage est enrichi d'utiles repères chronologiques ainsi que de la liste des souverains ayant régné sur la Lorraine.

     

    ‡ Histoire de la Lorraine racontée aux jeunes, Kévin Goeuriot, éditions du Quotidien, 2014, 126 p., ill., cartes (15 €).

  • Claude Gaillard, la liberté en destin

    gaillard.jpgRien ne prédestinait cet ingénieur de formation à tomber dans l'univers cru et sans fioritures de la politique. Et pourtant, le parcours du nancéien d'adoption - il est né en Haute-Savoie - Claude Gaillard dans les arcanes du pouvoir n'est pas à la portée du premier venu.

    Elu simple conseiller municipal de Nancy en 1977 au côté du giscardien Claude Coulais, il va vite entrer dans la cour des grands et terminera sa carrière à Matignon comme conseiller spécial de François Fillon, alors Premier ministre de Nicolas Sarkozy. Entre-temps, il sera conseiller général de Meurthe-et-Moselle, conseiller régional, député, entre autre. Il lui aura fallu affronter les étouffantes baronnies de Nancy. Quitte à agacer.

    Libéral souriant, Claude Gaillard fait figure d'iconoclaste, tant il a défendu sa liberté de penser et d'agir au cours de sa carrière et survécu à tous les prédateurs.

    A 70 ans, désormais sorti de la politique, l'homme revisite ses longues années de sa vie publique. Sans langue de bois.

    Dans son entretien avec le journaliste Philippe Rivet, il parle de tout et de tous, d'André Rossinot à Jean-Pierre Masseret, en passant par Gérard Longuet ou Philippe Seguin et encore beaucoup d'autres. Rien n'échappe à sa sagacité.

     

    ‡ Claude Gaillard. La liberté en destin, Philippe Rivet, éditions du Quotidien, 2014, 99 p. (10 €).

  • Les XVIe Journées d'études vosgiennes à Charmes les 24-25 et 26 octobre 2014

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    ‡ Consultez le programme des 16èmes JEV ici http://www.histoire-patrimoine-vosges.org

  • Lorrains, abonnez-vous à La Nouvelle revue lorraine !

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  • Les Veilleurs, enquête sur une résistance

    veilleurs.jpgLe mouvement des Veilleurs est né en avril 2013 dans le sillage des grandes manifestations contre la légalisation du mariage entre personnes de même sexe. Des jeunes étudiants catholiques parisiens sont à l'origine de ce mouvement qui s'étendra à l'ensemble des régions françaises.

    En organisant des rassemblements pacifiques sur les places publiques, ils témoignent de leur volonté de dialogue et de réflexion sur des enjeux éthiques fondamentaux. Les Veilleurs ont inventé une forme de résistance civique et spirituelle détonante, souvent méconnue et vilipendée par les médias, à laquelle le gouvernement socialiste ne lui opposait que les CRS...

    Pour la première fois, une enquête sérieuse présente leurs fondateurs, leurs motivations, leurs rapports avec les pouvoirs publics, l'Eglise, les partis politiques... L'auteur montre aussi comment, en s'implantant dans plus d'une centaine de villes, les Veilleurs sont devenus un véritable phénomène de société en tant que nouvelle génération de catholiques - mais pas seulement, on y rencontre aussi des protestants évangéliques et des agnostiques - pour qui la foi et la doctrine sociale de l'Eglise sont des moyens de s'opposer aux valeurs culturelles dominantes.

     

    ‡ Les Veilleurs. Enquête sur une résistance, Henrik Lindell, éditions Salvador, 2014, 144 p. (14,90 €).

  • L'abjuration de Jehanne d'Arc : genèse d'une calomnie

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    Jehanne d'Arc a-t-elle abjuré ses apparitions ainsi que l'évêque Cauchon l'a prétendu dans le compte rendu du procès de condamnation de 1431 ?

    En 1899, la procédure de béatification achoppa sur cette délicate question. Le cardinal Parocchi, promoteur de la cause, confia en effet à Mgr Touchet, évêque d'Orléans : "Il vous faut mettre la main sur un homme qui arrive à démontrer que, jusqu'à présent, les historiens ont été induits en erreur, en affirmant que votre héroïne française a réellement abjuré le 24 mai 1431, ou bien les Français et les catholiques doivent renoncer à l'espérance de  voir jamais Jeanne d'Arc placée sur les autels."

    Jehanne n'a pas abjuré ses apparitions le 24 mai 1431 au cimetière de Saint-Ouen.

    Cette calomnie qui s'est propagée jusqu'à nos jours avait pour objectif de préserver des options ecclésiales et des enjeux politiques majeurs.

    Confrontée à cette épreuve poignante des dérives des "gens d'Eglise" et des "gens d'Etat", Jehanne a su répondre par un témoignage de loyauté envers l'Eglise et envers sa patrie.

    Cet enseignement d'une fidélité simple mais héroïque reste toujours d'actualité.

     

    ‡ L'abjuration de Jehanne d'Arc au cimetière de Saint-Ouen. Genèse d'une calomnie, Alain et Jacques Olivier, Association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc, 2014 , 50 p., ill. (12 € + 4 € de port). A commander à : Association Notre-Dame de Bermont - Sainte Jehanne d'Arc, 100 rue de la Praye, 88000 DIGNONVILLE.