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Les livres en Lorraine - Page 26

  • Richelieu

    lorraine,richelieu,guerre de trente ansBon nombre de Lorrains, grands connaisseurs de l'histoire de la Lorraine, vont bondir en lisant cette recension de la dernière biographie de Richelieu... A chacun cependant de se faire son idée sur ce personnage aux multiples facettes.

    De Richelieu demeure trop souvent l'image d'un politique froid et déterminé, animé depuis son plus jeune âge par une ambition sans limites et conduit par les seuls impératifs de la raison d'Etat. S'il est désormais admis qu'il fut à ses débuts un évêque appliqué et impliqué dans la réforme catholique, l'"homme rouge" est décrit surtout comme un politicien sinueux et un maître de l'intrigue, perçu à l'aune de nos critères actuels.

    En réexaminant ses années de jeunesse, en relisant avec une attention nouvelle ses abondants écrits politiques et religieux, en réinterprétant l'imposante production de ses documents d'Etat, Arnaud Teyssier propose un Richelieu étonnant qui tranche sur la tradition : un grand politique certes, mais habité par une vision constamment religieuse du monde. Il redessine ainsi une aventure d'homme d'Etat qui reste sans équivalent dans l'histoire de la France et de l'Europe : celle d'un ministre qui, en des temps tragiques, raisonne constamment en prêtre et lutte pied à pied contre la faiblesse des hommes - celle du roi, celle des Grands, celle des corps constitué, la sienne propre.

    En Lorraine, on peut cependant se poser légitiment la question : est-ce cet homme-là - le prêtre de la Contre-Réforme catholique décrit par notre auteur - qui a détruit le duché de Lorraine avec ses alliés au cours de la funeste guerre de Trente Ans, et qui voulait également déporter en Amérique la population lorraine ?

    Un ouvrage à lire pour réexaminer notre point de vue sur cet étrange personnage.

     

    ‡ Richelieu. L'aigle et la colombe, Arnaud Teyssier, éditions Perrin, 2014, 526 p., ill. (25,50 €).

  • Découvertes estivales avec "L'Echo des Trois Provinces"

    echo 171.jpgLe numéro 171 du magazine du Pays des Trois Provinces (Lorraine, Champagne, Franche-Comté), L'Echo des Trois Provinces, est paru. L'été se poursuit avec d'agréables visites découvertes dans les bourgs et villages des confins des Vosges, de Haute-Marne et de Haute-Saône. Au sommaire :

    - Massacre à l'épareuse

    - Semmadon, une sortie botanique prisée

    - Passavant-La-Rochère : objectif photos

    - Poèmes, jeux et recettes d'été

    - Grandrupt 1944-2014 : il y a 70 ans le maquis

    - L'été 14 à Lamarche avec Melle Marchal

    - Villars-Saint-Marcellin : souvenirs des réfugiés de La Bresse

    - Hurecourt : le camping "La Jonquille" récompensé

    - Le Chasseur de La Mothe (fin)

    - Les animations et visites d'août-septembre aux Pays des Trois Provinces

    - Laneuvelle : 160ème anniversaire de la chapelle Notre-Dame de la Reconnaissance

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement. Renseignement : evelyne.relion@orange.fr

  • Qui entrera au Panthéon lorrain ?

    lorraine,panthéon,jean marie cuny,la nouvelle revue lorraineVous connaissez Jeanne d’Arc, le duc René II, dom Augustin Calmet, Jules Ferry, Robert Schuman. Peut-être aussi les artistes Ligier Richier, Jacques Callot, Georges de la Tour et Claude Gelée. Mais si l’on vous dit Claire Bezanson ou Ernest Auricoste de Lazarque ou Hubert Curien ?

    Jean-Marie Cuny, l'animateur de La Nouvelle revue lorraine, souhaite faire entrer nos gloires régionales dans un "Panthéon lorrain", hommes et femmes de Lorraine qui se sont illustrés dans les domaines aussi divers que la politique, la religion, la littérature, les arts, les sciences et techniques, l'art militaire...

    Aussi, vous pouvez lui faire parvenir votre liste de 5 personnages lorrains qui, pour vous, méritent d'entrer au Panthéon lorrain - qui, pour l'instant n'a pas encore été réquisitionné !

    La synthèse des réponses paraîtra dans le prochain numéro de La Nouvelle revue lorraine. Et nous saurons quel(le)s lorrain(e)s méritent d'entrer dans "notre" Panthéon !

    [cliché : statue équestre du duc René II, palais ducal, Nancy | ©Olivier Petit]

     

    ‡ N'hésitez pas à lui faire parvenir votre liste à l'adresse courriel ici jmcuny@hotmail.fr

  • Le Journal de marche 1914-1919 du docteur Jean Thiéry de Contrexéville

    poilus-14 18.jpgLe Cercle d'études locales de Contrexéville édite, dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre, une série de six ouvrages qui reprennent textuellement les pages écrites dans son Journal de marche par Jean Thiéry, un médecin militaire contrexévillois.

    Chaque année paraîtront les pages écrites il y a cent ans : cette année, le Cercle d'études édite les récits de l'année 1914, et ainsi de suite de 2015 au 28 juin 1919, date du Traité de Versailles.

    L'ouvrage (vendu 10 € + 3 € frais de port) sera disponible lors des Journées du Patrimoine les 20 et 21 septembre 2014 à la Salle chaude sous la galerie thermale de Contrexéville.

     

    ‡ Pour commander, complétez le bulletin ici commande Journal 14-19 Jean Thiéry.pdf

  • La chapelle Saint-Louis de Vittel

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    L'histoire de la chapelle Saint-Louis, située dans le parc thermal de Vittel, se confond avec celle de la famille Bouloumié qui contribua à la création et au développement de la station thermale vosgienne de Vittel.

    Architecture, vitraux dédiés aux différentes étapes de la vie du roi saint Louis (Louis IX) et à la famille du fondateur de la station, Louis Bouloumié, la dévotion à Notre-Dame de Bon Remède, dévotion mariale locale, sont amplement détaillés dans cet ouvrage publié à l'occasion du 100ème anniversaire de la chapelle fêté en 2013, et en cette année du 800ème anniversaire de la naissance de Saint Louis.

     

    ‡ La chapelle Saint-Louis de Vittel, René et Colette Thivet, éditions Association Saint-Privat, 2014, 120 p., ill., plans (25 € + 5,35 € de port).

  • Les démons des forêts et des montagnes vosgiennes

    démons.jpgEn spécialiste de la violence sociale dans les communautés rurales vosgiennes aux XVIe-XVIIe siècles, Jean-Claude Diedler nous introduit dans une réalité où la sorcellerie était une composante de la mentalité des Lorrains d'avant la guerre de Trente Ans.

    Les archives, reproduites et analysées dans cet ouvrage, nous permettent de revivre les incertitudes de l'existence et des croyances populaires des populations des environs de Saint-Dié en 1602.

     

    ‡ Les démons des forêts et des montagnes, Jean-Claude Diedler, éditions L'Harmattan, 2014, 246 p. (26 €).

  • Petits pioupious, soldats d'un sou

    pioupious.jpgLes enfants de Lorraine ont aussi "fait la guerre".

    Oubliés des livres d'histoire, l'auteur nous rappelle que les enfants furent aussi des réfugiés, des évacués, des orphelins, des victimes. Mais aussi des combattants, à l'image de Fernand Colin, de Badonviller, engagé à 14 ans au 92ème Territorial. Une évocation tendre et objective du rôle des enfants pendant la Grande Guerre.

     

    ‡ Petits pioupious, soldats d'un sou - 1914-1918, Guy Lejaille, éditions L'Atelier de la Mémoire, 2014, 117 p., ill. (20 €).

  • La Meuse et les Meusiens en 14-18

    meuse.jpgL'association Connaissance de la Meuse poursuit sa découverte du département et nous livre ici un opus dédié aux conséquences de la Grande Guerre pour les communes meusiennes et ses habitants.

    101 localités furent détruites et 400 000 combattants reposent dans la terre meusienne. Les difficultés de la vie des Meusiens dans la zone occupée par l'ennemi sont mises en perspective avec plus de 150 clichés inédits et une cartographie qui rend la lecture des faits parfaitement accessible.

     

    ‡ La Meuse et les Meusiens en 14-18, Albert Bertrand, éditions Connaissance de la Meuse, 2014, 134 p. ill., cartes (24 €).

  • Le Pays Lorrain - juin 2014 : entre orfèvrerie Renaissance et Grande Guerre

    pl.jpgLe numéro de juin de la revue du Musée Lorrain et de la Société d'histoire de la Lorraine, Le Pays Lorrain, est paru.

    Au sommaire de ce riche numéro estival :

    - Au service de Dieu, au service des hommes : panorama de l'orfèvrerie de la Renaissance

    - Le peintre Louis Duperron (v. 1690-1736)

    - Entre la France et l'Autriche : le cas des Lorrains sous la Révolution et l'Empire

    - Une affaire d'antisémitisme au collège de Lunéville en 1881

    - Raymond Poincaré dans la vie parisienne et nationale

    - Marcel Noblot (1880-1935) : avant le dessinateur de presse, l'artiste peintre

    - Sur les deux rives de l'Atlantique, les avatars contemporains du château des Thons

    - De la Double Monarchie à l'Europe : Jean de Pange, un Lorrain au service des Habsbourg

    - Une lettre du mathématicien et ingénieur lorrain Jean L'Hoste (1628)

    - Alain Larcan, acteur éclairé et passionné du renouveau du Musée Lorrain

    - L'orgue de l'église Saint-Martin de la citadelle de Montmédy

    Et les rubriques habituelles : les publications, les chroniques régionales, la vie du Musée...

     

    ‡ Le Pays Lorrain est en vente sur abonnement (39 €, 4 numéros) ou à l'accueil du Musée Lorrain, 64 Grande-Rue, 54000 Nancy.

  • Vivre à la romaine dans les Vosges

    vosges romaines.jpgL'intégration de la cité des Leuques - dont faisait partie l'actuel département des Vosges - dans l'Empire romain, conserve de nombreux témoignages de cette période.

    L'ouvrage revisite les villae mises au jour dans le passé (Grand, Bleurville, Bouzemont, Escles) ou plus récemment (Grand encore, Liffol-le-Grand, Damblain, La Pille) en y intégrant les nouvelles connaissances acquises sur leur environnement viaire, les croyances, l'architecture ou l'alimentation.

     

    ‡ Vivre à la romaine. Voyage dans les Vosges antiques, Thierry Dechezleprêtre (dir.), éditions La Gazette Lorraine, 2014, 100 p., ill., cartes (15 €).

  • Trains oubliés des Vosges

    trains.jpgDans ce sympathique petit ouvrage copieusement illustré, l'auteur propose un voyage dans le temps, une plongée partagée entre le présent les vestiges d'une époque révolue : celle du boom ferroviaire entre Second Empire et IIIe République.

    Pascal Lambérieux - dont la famille possède des attaches à Bleurville, dans le sud-ouest des Vosges, à proximité de l'ancienne voie ferrée stratégique Darnieulles-Jussey - a mené un travail de recherche sur le patrimoine ferroviaire vosgien pour lequel il nourrit une curiosité insatiable. Pour le plus grand plaisir du lecteur et du nostalgique des locomotives à vapeur, il nous déroule la voie de près d'une cinquantaine de gares et des lignes aujourd'hui désaffectées. Grâce à de nombreuses cartes postales d'époque, l'auteur confronte le visage des édifices d'antan à leurs formes d'aujourd'hui. Un court texte explicatif accompagne l'ensemble et donne à lire des anecdotes glanées au fil des recherches et des voyages...

    Images des Vosges d'hier, ce sont aussi des étapes d'un patrimoine dont le faste habite encore le paysage d'aujourd'hui.

     

    ‡ Trains oubliés des Vosges d'hier à aujourd'hui, Pascal Lambérieux, éditions Sutton, 2014, 128 p., ill. (21 €).

  • Le Brésilien, un Allemand au Bois-le-Prêtre

    bresilien.jpg"c'est donc vous le Brésilien ?", "Je suis Allemand, mon capitaine !". S'en suit une réponse ponctuée d'éclats de rire : "Et apparemment un très bon, qui n'a pas eu peur de faire un long voyage pour servir sa patrie... !". A eux seuls, ces quelques mots échangés au fond d'un abri dans le secteur du Bois-le-Prêtre résument l'histoire de ce sous-officier allemand qui vient d'arriver quelques jours plus tôt à Thiaucourt.

    Ses notes retrouvées par hasard constituent un témoignage émouvant exceptionnel. Un récit truffé d'anecdotes tantôt drôles et émouvantes, mais aussi parfois tragiques. La vie de tous les jours au front et à l'arrière, les séjours à Vilcey-sur-Trey, Thiaucourt, Pagny-sur-Moselle, Prény..., la peur au ventre sous les bombardements devant Regnéville, la résignation dans les tranchées du Bois-le-Prêtre.

    Mais l'histoire de ce germano-américain né à New-York ne va pas s'arrêter là. A partir de 1917, son régiment va faire un long périple qui passe par les Vosges, l'Artois, la Lettonie, l'Estonie et la Lituanie pour finalement revenir, à la fin de la guerre, à une vingtaine de kilomètres de son point de départ. Le 11 novembre 1918, le lieutenant Georges Boysen est dans les tranchées devant Marchéville-en-Woëvre, il fait face aux troupes américaines... Deux jours plus tard, sa compagnie prend à pied la direction de l'Allemagne.

     

    ‡ Le Brésilien. Un Allemand au Bois-le-Prêtre, Joël Huret, éditions du Quotidien, 2014, 213 p., ill., cartes (20 €).

  • En souscription : "Les monnaies lorraines du musée de Charleville-Mézières (Xe-XVIIIe s.)"

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  • Requiem pour un empire défunt

    autriche.jpgDans un style éblouissant, François Fejtö raconte et dissèque les causes de la disparition des empires centraux, l'Autriche-Hongrie, en 1918 ; disparition qui a entraîné l'Europe centrale dans la longue nuit des totalitarismes national-socialiste et communiste. Pour ce faire, le grand historien dresse une histoire à rebours des idées reçues de la double monarchie jusqu'en 1914 avant de s'attacher aux causes directes de la Première Guerre mondiale et au déroulement du conflit jusqu'à son terme. Conglomérat de peuples disparates, l'Empire austro-hongrois avait su bâtir un modèle original et fédérateur, garant de l'équilibre européen à l'image de son empereur emblématique, François-Joseph, dont la figure tutélaire fut loué par des écrivains comme Joseph Roth ou Stefan Zweig.

    Sa désagrégation résulte de la volonté déterminée des Alliés - en particulier de l'anticlérical Clemenceau -, sous l'influence néfaste des exilés laïcs et francs-maçons Masaryk et benès. Elle ouvra la boîte de Pandore des rivalités nationalistes au coeur des nouveaux états (Tchécoslovaquie et Yougoslavie notamment) édifiés par les vainqueurs sans tenir compte des aspirations des peuples qui étaient, dans leur grande majorité, favorable au maintien de la monarchie habsbourgeoise. A l'empire pacifique et arbitre succédaient des pays factices, minés par la question des nationalités que Wilson et Clemenceau avaient prétendu résoudre en mettant à bas l'Empire séculaire des Habsbourg-Lorraine.

    "Livre d'érudit, mais aussi essai combatif, puisque à l'encontre de la thèse la plus courante, François Fejtö récuse le terme de désagrégation, qui implique que l'empire est mort de maladie, et lui préfère le mot de destruction, qui implique que l'empire a été assassiné.", insiste le philosophe Alain Finkielkraut dans son exergue.

     

    ‡ Requiem pour un empire défunt, François Fejtö, éditions Perrin, coll. Tempus, 2014, 638 p. (11 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 26 : au Panthéon lorrain

    lorraine,la nouvelle revue lorraine,jean marie cunyDans son édito' du 26ème numéro de La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny invite les lecteurs à lui signaler les personnalités lorraines qui méritent d'entrer dans le Panthéon lorrain - virtuel pour l'instant, puisque aucun monument n'a encore été réquisitionné à cet effet !

    En attendant de dresser la liste des Lorrains "panthéonisables", vous pouvez partir à la découverte du sommaire de ce numéro estival :

    - Paysans et artistes par tous les temps

    - Rues et personnages de mon quartier

    - Les pharmaciens avant la Grande Guerre

    - Des miracles à Longuyon au XVIIIe siècle ?

    - Dispute entre Rousseau et Stanislas

    - Renaissance de la chapelle Saint-Basle de Lignéville

    - Un beau dimanche d'été

    - L'aller et le retour de la débâcle

    - Le philatéliste

    - Juin, le rhume des... fraises

    - La chartreuse de Pleterje (Slovénie), refuge des chartreux de Bosserville

    ... Et les rubriques habituelles : les infos lorraines, les notes de lecture...

     

    La Nouvelle revue lorraine est disponible en librairie ou sur abonnement (38 €, 6 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et son règlement (à l'ordre de "SEP Helenus - La Nouvelle revue lorraine" ) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, LE TREMBLOIS, 54280 LANEUVELOTTE.

  • l'islamisme raconté à ma fille

    islamisme.jpgAlbert Camus nous avait prévenus : "Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde." Tous ceux qui nient la réalité de l'islamisation rampante de l'Europe et, dans une moindre mesure, l'Amérique, sont en train d'ajouter au malheur de la laïcité déjà assez malmenée.

    Dire que les musulmans, dans leur majorité, n'ont aucun problème avec la laïcité et que seule une minorité intégriste pose problème, est non seulement une contre-vérité, mais aussi une insulte à l'intelligence et à la culture de nos contemporains. Quels sont ceux, en effet, qui multiplient les demandes de dérogations en tout genre ? Des intégristes ou des musulmans ordinaires ou bien les deux en même temps ? En revanche, quand des Français, dans leur majorité, rejettent l'islam, sont-ils racistes ou clairvoyants ? La question est posée.

    L'auteur, journaliste indépendant et auteur d'essais sur les problèmes sociétaux touchant à l'islam, développe dans un jeu de questions/réponses avec sa fille la problématique de l'impossible intégration de l'islam dans le monde moderne : "Il y a une incompatibilité fondamentale entre islam et modernité du fait même de l'esprit du Coran. Sa lecture intégrale nous fait apparaître l'intolérance, la fermeture à l'autre, l'esprit prosélyte et l'immobilisme de ce texte fondateur qui depuis sa naissance, au VIIe siècle, ne s'est jamais remis en question."

    L'ouvrage est accessible à tous. A faire lire surtout aux jeunes - et aux jeunes filles en particulier - et à tous ceux qui, par ignorance ou irénisme, acceptent sans broncher l'islamisation du monde entier.

     

    ‡ L'islamisme raconté à ma fille, Hamid Zanaz, éditions Tatamis, 2014, 174 p. (15 €).

  • L'Echo des Trois Provinces "spécial tourisme" juin-juillet 2014

    couverture-170.JPGL'Echo des Trois Provinces de Juin-Juillet est désormais dans vos boîtes aux lettres... ou n'attend plus que votre abonnement ! Le magazine du Pays situé aux confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne, vous dévoile le programmes des visites organisées dans les villages et bourgs du secteur par l'association ADP3P. Mais aussi les programmes d'animations qui ponctueront ce début d'été chez les "trois-provinciaux" !

    A lire dans ce numéro spécial :

    - Les Voivres (88) : les journées historiques des 16, 17 et 18 juin 1940

    - Relanges (88) : les guides des Trois Provinces prêts pour la saison

    - Bleurville (88) : 40 ans d'attention pour l'abbaye Saint-Maur

    - Histoire de la cuisine

    - Grignoncourt -88) : les oeuvres de Délia Pallone s'exposent

    - Monthureux-sur-Saône (88) : le destin de Victor Noir illumine les jardins du presbytère

    - Jussey (70) : histoire de main

    - Lamarche (88) : patrimoine religieux à découvrir

    - Les animations estivales à Molay (70) et Fayl-Billot (52)

    - Bains-les-Bains (88) : l'empreinte du baron Fallatieu

    - Le programme complet des manifestations au Pays des Trois Provinces

     

    ‡ L'Echo des Trois Provinces est distribué gratuitement dans les communes de la zone de diffusion ou est disponible sur abonnement. Plus d'info : evelyne.relion@orange.fr 

     

  • L'Europe est morte à Pristina

    kosovo.jpgLorsque se déclenchent les événements du Kosovo qui défraient la chronique à l'automne 1998, Jacques Hogard est officier supérieur en service au Commandement des Opérations Spéciales. C'est ainsi qu'au tout début de 1999, il prend le commandement du Groupement interarmées des forces spéciales qui sera engagé par la France en Macédoine puis au Kosovo, aux côtés de nos alliés américains, britanniques, allemands et italiens.

    Après plusieurs mois de suspens, la guerre est en effet déclenchée par l'OTAN contre la Serbie le 23 mars 1999 après l'échec des négociations de Rambouillet. Ce que Jacques Hogard et ses hommes découvrent alors sur le terrain ne correspond en rien à ce qu'en disent les médias occidentaux.

    Homme de caractère et aux convictions trempées, le colonel Hogard va vivre cette ultime opération au Kosovo de manière intense. Elle lui laissera le sentiment amer d'un engagement irresponsable dans un conflit injuste, symbole de tous les échecs et reniements français et européens.

    Il livre dans son ouvrage son témoignage au travers d'un essai court, argumenté et percutant. A l'image du militaire qu'il fut.

     

    ‡ L'Europe est morte à Pristina. Guerre du Kosovo, printemps-été 1999, Jacques Hogard, éditions Hugo Doc, 2014, 128 p. (12,95 €).

  • Je vous écris de France

    bbc.jpgSous l'Occupation, les Français ont écrit des milliers de lettres à la BBC, libres, émouvantes, passionnées... Deux cents lettres inédites sont révélées dans cet ouvrage pour la première fois.

    La conservation de ces correspondances est un véritable miracle. Pour parvenir jusqu'à Londres, à la BBC, elles ont suivi un chemin semé d'embûches. A l'époque, écrire relève du parcours du combattant : il s'agit d'accorder sa confiance à un porteur de lettres, de faire passer son courrier via l'Espagne ou la Suisse, ou de tenter sa chance en postant sa lettre et espérer échapper à la censure. Certaines portent parfois un mot rédigé par le censeur lui-même...

    Ces lettres constituent un témoignage inestimable. Des hommes et des femmes, des enfants, de tous âges, de toutes origines sociales, de tous horizons géographiques, gaullistes ou pétainistes, racontent leur vie au quotidien, leurs difficultés, leurs angoisses, leurs espérances. Récits personnels, coups de gueule politiques, tout y est. Nous avons là un éclairage inédit sur ces années de guerre et d'occupation. Les courriers dévoilent la complexité comme la diversité des opinions et nous permettent de comprendre l'importance vitale de la radio anglaise, qui devient un symbole de résistance et de liberté dans la France occupée.

     

    ‡ Je vous écris de France, Aurélie Luneau, éditions L'Iconoclaste, 2014, 300 p., ill. (23 €).

     

  • L'abbaye Saint-Maur à l'honneur dans "Causons-en !"

    causons-en.jpgVous connaissez probablement la revue mensuelle Causons-en !, le magazine 100 % vosgien. Si non, vous pouvez la découvrir en parcourant le numéro de mai.

    A l'occasion de son voyage dans le département des Vosges, elle fait une halte à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville. L'article rappelle l'histoire de cette fondation monastique bénédictine du XIe siècle, agrémenté de sympathiques photos couleurs.

    Vous y découvrirez également l'histoire du château et du moulin de Savigny, près de Charmes, ainsi qu'un long article consacré à la commune de Golbey, voisine immédiate d'Epinal, sympathiquement illustré.

     

    ‡ Découvrez le magazine Causons-en ! sur Facebook : www.facebook.com/Causonenmagazine

    ‡ Plus d'info en contactant : stephane.chopat@orange.fr 

  • Six mois qui incendièrent le monde - Juillet-décembre 1914

    roth.jpg28 juin 1914 : lorsque l'assassinat de François-Ferdinand d'Autriche allume la mèche, la guerre, que l'on croyait pouvoir limiter aux Balkans, s'internationalise par le jeu des alliances. Alors que certains pays se tournent vers la neutralité, d'autres, comme la France, l'Allemagne, la Russie et l'Autriche-Hongrie, mobilisent plusieurs millions d'hommes.

    Les premiers combats aux frontières déjouent les prévisions : résistance des Belges, victoire allemande imprévue à Tannenberg, échec de l'offensive française en Alsace et Lorraine, échec du plan Schlieffen dont l'Allemagne attendait la victoire en moins de quarante jours, sursaut français à l'Est de Nancy et sur la Marne. La guerre se prolonge et s'étend au Proche-Orient, sur les mers, dans les airs, aux colonies.

    Tous espéraient une guerre courte, finie au plus tard pour Noël ; il faut maintenant s'engager dans une guerre longue. Sur des fronts continus, les combattants s'enterrent dans des tranchées. C'est une situation qui déconcerte des états-majors impuissants.

    1914, ce sont six mois qui s'achèvent par l'enlisement et le piétinement sur place, six mois qui conduisent à un face-à-face défensif et meurtrier, six mois qui engagent les belligérants dans une guerre mobilisant toutes les ressources humaines, économiques et morales, six mois qui mènent à la Grande Guerre dont les contemporains ne peuvent prévoir ni la fin ni le résultat.

    L'assentiment des peuples se fait dans l'effroi d'une conscience de la généralisation du conflit à l'ensemble du monde.

    François Roth, professeur émérite de l'Université de Lorraine, nous fait revivre ces six mois qui allaient embraser le monde. Parce que fin connaisseur de l'histoire de la Lorraine, il intègre la situation et la contribution des provinces de l'Est dans ces premiers mois du conflit.

     

    ‡ Six mois qui incendièrent le monde. Juillet-Décembre 1914, François Roth, éditions Tallandier, 2014, 560 p. (26 €).

  • Les Habsbourg et l'argent

    habsbourg.jpgLes Habsbourg ont entretenu des rapports parfois difficiles avec l'argent. Dès sa création en 1526, la monarchie autrichienne fut en effet confrontée à des dépenses militaires disproportionnées à ses ressources. Très vite, elle a su s'adapter en développant une fiscalité modérée et contrôlée par les diètes provinciales, mais aussi en créant des institutions centrales - la Chambres des comptes de Vienne - qui permettent à l'historien d'avoir des lueurs sur un système si complexe qu'il a trop souvent découragé la recherche. Par la suite, les Habsbourg ont trouvé des aides chez leurs vassaux allemands ou leurs alliés - Louis XV par exemple qui versa 100 millions de livres tournois à Marie-Thérèse au cours de la guerre de Sept Ans -. Ils ont eu également recours au crédit que leur fournirent banquiers juifs et grands propriétaires fonciers autrichiens. Bref, malgré des moments difficiles, ils furent capables de défendre la Hongrie face au péril turc et d'entretenir une armée de qualité dont les effectifs décuplèrent entre les traités de Westphalie (1648) et les débuts de la Révolution française, tout en faisant de Vienne une des capitales européennes de la musique et de beaux-arts.

    L'ouvrage met en lumière les côtés positifs des finances autrichiennes plutôt qu'il n'insiste exagérément sur certains travers, propres d'ailleurs aux finances publiques d'Ancien Régime en Europe, les difficultés de trésorerie ou les inégalités fiscales frappant certaines provinces et certains contribuables. Le bilan semble plutôt positif puisqu'en trois siècles, les ressources de l'Etat ont été multipliées par vingt, la dette publique contenue dans des limites raisonnables tout en décuplant les effectifs de l'armée permanente. Néanmoins, la structure politique de la monarchie habsbourgeoise, qui ne fut jamais une monarchie absolue, n'a pas permis, même à Joseph II, de faire des réformes fiscales profondes, les aristocraties locales ayant eu jusqu'au bout le moyen de défendre leurs intérêts économiques.

     

    ‡ Les Habsbourg et l'argent, de la Renaissance aux Lumières, Jean Bérenger, Presses universitaires de Paris-Sorbonne, 2014, 521 p. (24 €)

  • La campagne d'Alsace : automne 1944 - hiver 1945

    alsace 44-45.jpgA l'automne 1944, la Première Armée française du général de Lattre de Tassigny est stoppée dans la boucle du Doubs, par manque de ravitaillement. Commence alors l'hiver le plus rude que la France ait connu depuis longtemps. Après l'épopée triomphale de la Provence et de la vallée du Rhône, nos soldats entament une terrible campagne d'Alsace ; elle sera marquée par l'âpreté des combats contre les troupes d'occupation, arc-boutées sur le massif vosgien, sur cette terre d'empire.

    Tirailleurs, goumiers, commandos de l'armée d'Afrique, Français libres de la 1ère DFL appuyés par la 2ème DB de Leclerc qui vient de libérer Strasbourg, fantassins issus des maquis et blindés des 1ère et 5ème DB libèrent Belfort, combattent dans les Vosges, résistent aux contre-offensives allemandes, signent de nouvelles pages de gloire à Jebsheim et Grussenheim, puis libèrent Colmar le 2 février 1945, rejetant définitivement les allemands de l'autre côté du Rhin. L'Allemagne d'Hitler a reflué, elle est défaite. Mais à quel prix.

    L'auteur, Pierre Dufour, s'engage dans la Légion étrangère en 1972. Il est l'auteur de nombreux ouvrages d'histoire militaire et de monographies régimentaires.

     

    ‡ La campagne d'Alsace. Automne 1944 - Hiver 1945, Pierre Dufour, éditions Grancher, 2014, 350 p., ill. (22 €).

  • La Boussole #1

    boussole.jpgNouveau venu parmi les "mook", c'est-à-dire les "magazines livres", et premier "mook" d'inspiration chrétienne. La Boussole, publié par Le Cerf éditions, s'adresse à toutes celles et tous ceux qui sont en quête de sens dans un monde en mutation.

    Reportages, investigations, récits d'auteurs, iconographie soignée et maquette forte, la ligne éditoriale de La Boussole se revendique des valeurs de l'humanisme chrétien, à savoir la responsabilité individuelle, l'épanouissement personnel et relationnel, le bien commun.

    La Boussole s'adresse à un public qui veut se donner les moyens de penser sa vie, de trouver sa place dans cette société consumériste et laïciste et d'avancer ensemble vers des buts partagés : encrée dans l'actualité et la vie quotidienne de ses lecteurs, La Boussole fait le choix de sujets de proximité, à dimension humaine et à vocation de repères.

    Question personnelle, familiale, professionnelle, spirituelle ? Suivez La Boussole !

    Les fondateurs : Bruno Jauffret, 39 ans, directeur d'un groupe de presse régionale engagé dans différents mouvements chrétiens ; Annet Sauty de Chalon, 43 ans, journaliste et rédacteur en chef à Radio Notre-Dame.

     

    ‡ La Boussole est disponible en librairie. Deux numéros par an, 225 pages, 15 €. Plus d'info : marine.decalbiac@editionsducerf.fr 

  • Le Cantique de frère Soleil : François d'Assise réconcilié

    françois d'assise,cantique,soleil,alma éditeur,jacques dalarun,église catholiqueChantant le soleil, la lune et toutes choses créées, François d'Assise a bouleversé la poésie tout comme son idéal de vie a bouleversé la vie de l'Eglise et le christianisme. En faisant redécouvrir le superbe Cantique, Jacques Dalarun met le lecteur dans les pas du "petit pauvre" et de sa fraîcheur révolutionnaire.

    "Loué sois-Tu, mon Seigneur, par toutes Tes créatures,

    spécialement messire le frère Soleil,

    lequel est jour et Tu nous illumines par lui (...)"

    Devenu presque aveugle, retiré dans l'un de ses ermitages, François d'Assise compose son Cantique de frère Soleil vers la fin de sa vie. Il le chanta haut et fort au pire de ses maladies et jusqu'à son trépas. Mais ce poème qui compte parmi les textes fondateurs de la littérature italienne a une histoire passionnante et mal connue. En suivant sa genèse et les circonstances de sa composition, l'auteur fait revivre l'aventure spirituelle d'un homme formé dans la culture courtoise et chevaleresque des élites du XIIIe siècle, qui décida brusquement de "suivre nu le Christ nu".

    On retrouve avec lui un Moyen Âge lumineux mais aussi tous les paradoxes, étonnamment contemporains, d'un renversement des valeurs par la seul force de la faiblesse.

     

    ‡ Le Cantique de frère Soleil. François d'Assise réconcilié, Jacques Dalarun, Alma éditeur, 2014, 192 p., ill. (26 €).

  • "Hommage à Saint Louis" : un ouvrage de Jérôme Arnauld des Lions

    st-louis.jpg

    Dans l'esprit de l'ouvrage "Hommage à Jehanne d'Arc", paru en 2012 à l'occasion du 6ème centenaire de la naissance de notre sainte nationale, Jérôme Arnauld des Lions publie un livre hommage en forme de poèmes dédiés à Louis IX (ou Saint Louis), unique roi de France canonisé par l'Eglise catholique.

     

    ‡ Pour souscrire à l'ouvrage, imprimer ou recopier le bulletin ici Bulletin souscription Hommage à Saint Louis.pdf

  • Dictionnaire des communes sinistrées en août 1914 en Meurthe-et-Moselle

    dico.jpgAoût 1914... La Meurthe-et-Moselle est alors le territoire sur lequel se déroulent les premiers affrontements entres armées ennemies : les batailles dites "de Lorraine" initient les interminables listes de soldats morts au combat. Mais les civils dans tout cela ?

    Quel a été le vécu des populations livrées à elles-mêmes, abandonnées sans protection aucune, sans défense face à un envahisseur en proie à une phobie réelle ou simulée et donc prêt à appliquer une loi martiale inflexible à l'encontre des civils inoffensifs et désarmés ?

    Otages, boucliers humains, incarcérés, déportés, mutilés, fusillés... La liste est longue, elle aussi, des victimes "collatérales" de tout âge et de toute condition, sans parler du pillage planifié ni de l'incendie systématique des villes et villages, le tout rappelant le sort de Fontenoy-sur-Moselle en 1870 ou alors préfigurant celui d'Oradour-sur-Glane.

    Mais les survivants ont témoigné, même dispersés dans toute la France en tant que réfugiés ou alors après l'Armistice de 1918 pour ceux restés au pays durant les quatre années d'occupation...

    Ce dictionnaire des communes de Meurthe-et-Moselle victimes de la barbarie de l'envahisseur de 1914 contribue à ce que les populations civiles anonymes sacrifiées tombent dans l'oubli, submergées par les nécropoles et monuments militaires qui eux sont bien visibles.

     

    ‡ Dictionnaire des communes sinistrées. Août 1914 en Meurthe-et-Moselle, Jeanne Vincler, éditions du Quotidien, 2014, 275 p., ill. (29 €).

  • "De 1870 à 1914. Pour ne pas oublier" : les actes du colloque 2013 de Briey sont publiés

    colloque 1870-1914.jpgLe Cercle d'histoire du Pays de Briey et la Ville de Briey ont organisé en octobre 2013 un colloque sur la guerre de 1870-1871 et ses conséquence sur le Pays de Briey jusqu'à la déclaration de la Première Guerre mondiale.

    Les Actes de ce colloque reprennent les différentes contributions des érudits locaux. Elles abordent notamment la situation de Briey après les batailles de Gravelotte et de Sainte-Marie-aux-Chênes des 16-18 août 1870 ainsi que les raisons qui ont conduit à la Grande Guerre, les effets de l'annexion sur la vie des populations civiles et sur l'industrie locale.

    Les communications se voulaient également une introduction à l'ouverture du nouveau musée de Gravelotte consacré à la guerre franco-prussienne de 1870.

     

    ‡ De 1870 à 1914. Pour ne pas oublier, François Heller (dir.), Cercle d'histoire du Pays de Briey et Ville de Briey, s.d., 47 p., ill.